Un jour, Aegidius Fauteux, employé de la bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal, trouva parmi les collections de l’institution un bien curieux document. Il était intitulé Journal du siège de Québec. Le journal débute le 10 mai 1759 pour se terminer le 18 septembre de la même année. Les événements racontés se déroulent peu avant la Conquête, alors que la Nouvelle-France se prépare à l’arrivée de l’armée britannique et que la ville de Québec est assiégée.
Malgré de nombreuses recherches, Fauteux ne parvint pas à découvrir l’identité de l’auteur de ce journal. Le journal a été publié en 1922, avec des annotations de ce même Fauteux. Le Journal du siège de Québec est un témoignage de choix sur une période charnière de l’histoire du Québec.
Vous pouvez lire le contenu de ce journal sous forme de blogue grâce à un partenariat entre le projet Nos Racines de l’Université Laval, l’Université de Calgary, Patrimoine Canadien et le gouvernement du Canada.
Sur la page d’accueil, vous voyez ce que l’auteur a inscrit dans son journal, il y a 350 ans jour pour jour. Dans ce blogue, on retrouve aussi les annotations de Fauteux et on a bonifié le contenu en ajoutant des hyperliens qui mènent à des informations supplémentaires. Ce journal nous donne de précieux renseignements sur les autochtones, la stratégie militaire des Anglais et des Français, la vie quotidienne durant le siège, les conditions météorologiques, etc…
Cette ressource pourrait très bien servir dans le cadre d’un cours d’histoire…
Adresse: http://nosracines.bibl.ulaval.ca/siege_quebec/index.php
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Vicky
Si jamais tu souhaitaies faire une page sur l’attaque de Québec par Phipps en 1690, je me permets de te suggérer d’y joindre la chanson qui a été composée à cette occasion et qui, selon plusieurs sources, s’avérerait être la toute première chanson composée en sol de Nouvelle France: « Le général de Flipe » dont tu trouveras plus de détails sur cette page de mon Blog « J’ai la mémoire qui chante ».
http://memoirechante.wordpress.com/2010/09/18/le-general-de-flipe/
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Merci Pierre! Nous sommes privilégiés de pouvoir entendre cette chanson, 320 ans plus tard!
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