Biographie
Né en 1815 à Amsterdam, Pays-Bas, Cornelius Krieghoff a appris les rudiments du métier de peintre dès l’âge de 16 ans, à Schweinfurt, en Bavière. Durant sa jeunesse, il visite l’Autriche, l’Italie et la France.
En 1837, on le retrouve à New York. Il s’engage dans l’armée américaine. Trois ans plus tard, il se retire (ou déserte). C’est à peu près à cette époque qu’il épouse Louise Gauthier, dit Saint-Germain, d’origine Canadienne française.
Il quitte les États-Unis vers 1840 pour s’établir au Canada, à Toronto plus précisément.
Sa fille Emily nait en 1841.
Vers 1842-1843, il ouvre un atelier à Rochester, New York.
En 1844, Krieghoff retourne en Europe où il continuer de perfectionner sa technique. Il revient à Toronto en 1845. Ensuite, il habite Longueuil puis Montréal où il continuer d’exercer le métier de peintre.
En 1847, il participe à la fondation de la Montreal Society of Artists. En 1849, il enseigne le dessin et la peinture à l’école des demoiselles Plimsoll.
Vers 1853, Krieghoff s’installe à Québec. Il y demeure jusqu’en 1863. Il aurait par la suite vécu en Europe (selon Laurier Lacroix, p. 338 voir bibliographie) ou aux États-Unis où sa fille Émily habitait (selon Raymond Vézina). On sait peu de choses sur ses dernières années.
De plus, on ne sait pas avec certitude où et quand son épouse, Louise Gauthier, est décédée (Réf).
Cornelius Krieghoff s’est éteint à Chicago, Illinois, le 9 mars 1872 .
Oeuvres
Cornelius Krieghoff est peintre de genre. Il s’intéresse non pas à ce qui est arrivé une fois à un endroit donné, mais à ce qui se passe tous les jours autour de lui. Ses personnages ne sont pas des individus importants en eux-mêmes ; ils offrent plutôt une image de telle profession, de tel groupe social ou des gens de tel âge. De plus, l’humour qui affleure dans la majorité de ses œuvres donne à sa production un air de gaieté qui fait penser à la grande époque de la peinture hollandaise de genre, au xviie siècle.
Krieghoff fait aussi de la paysannerie son thème principal. Sans chercher à idéaliser, il brosse de nombreuses scènes où se retrouvent les coutumes et les paysages d’une région donnée. […]
Krieghoff s’intéresse à la nature grandiose qui entoure la ville de Québec et en fait son thème de prédilection. »(Réf)
Les toiles de Krieghoff illustrent aussi le peuple qui se divertit, le peuple qui travaille. Les Améridiens aussi ont leur place dans son oeuvre. Il a aussi réalisé plusieurs portraits. Sa production avoisinerait les 700 toiles. (Réf)
Complément
La maison que Krieghoff a habité à Québec (1859-1860) a été cité monument historique en 1975.
Galerie
Voici quelques oeuvres de Cornelius Krieghoff
Bibliographie
Laurier Lacroix, article »Cornelius Krieghoff » dans. Mario Beland, dir. La Peinture au Québec 1820-1850. Québec, Musée du Québec – Les Publications du Québec, 1991, 608 pages.
Raymond Vézina [en ligne] KRIEGHOFF (Kreighoff), CORNELIUS [Page consultée le 10 juin 2010] Adresse URL: http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?BioId=39201
Musée virtuel du Canada [en ligne] Cornelius Krieghoff [Page consultée le 10 juin 2010, n’est plus en ligne]
Billets reliés
Un grand merci pour cet article et ces magnifiques oeuvres
amicalement
Gilles
J’aimeJ’aime