Louis Jobin a été l’un des sculpteurs québécois les plus prolifiques. Né en 1845 à Saint-Raymond de Portneuf, il a fait son apprentissage chez son oncle. A l’âge de 15 ans, il a poursuivit sa formation auprès du sculpteur François-Xavier Berlinguet. Vers 1868, il quitte pour New York et parfait sa formation. En 1870, il s’établit à Montréal et se spécialise dans les thèmes religieux. On peut voir ses oeuvres dans plusieurs églises québécoises, dont celles de Saint-Henri, Saint-Anselme et Saint-Michel. En 1875, il s’établit à Québec. Son atelier est détruit dans un incendie le 8 juin 1881.
En plus de la sculpture religieuse, Jobin produit des enseignes, des sculptures navales, des ornements pour les églises, des bannières, des chars de procession et du mobilier. Il s’adonne même à la sculpture sur glace durant le Carnaval de Québec de 1894 et 1896.
Il prend sa retraite en 1925 et décède en 1928 à Sainte-Anne-de-Beaupré. Ironiquement, il meurt pauvre alors que ses oeuvres sont en demande, que les musées les exposent et que des articles de journaux sont consacrés à son oeuvre.
Pour en savoir plus: Dictionnaire biographique du Canada
Sculpture de Louis Jobin (Blogue du Musée de la Civilisation de Québec)
Louis Jobin, sculpteur, 1845-1928, documentaire de François Brault tourné en 1987
Louis Jobin, maître-sculpteur par Mario Béland. Québec, Musée du Québec, Fides, 1986, 199 pages.
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