Le 6 décembre 1917, un navire français, le Mont-Blanc, et un navire norvégien, l’Imo, entraient en collision dans le port d’Halifax.
Le Mont-Blanc prit feu et explosa, tuant 2 000 personnes et en blessant des milliers d’autres. L’explosion engendra un tsunami, et une onde de choc si puissante qu’elle cassa des arbres, plia des rails de chemin de fer et démolit des édifices, transportant les fragments sur des centaines de mètres. L’explosion fut entendue à 420 kilomètres de distance.
Ce fut la plus grande explosion créée par l’activité humaine jusqu’au premier essai atomique en 1945 et elle figure toujours parmi les plus grandes explosions non-nucléaires artificielles. (Source: Wikipédia)
L’aide afflua de plusieurs endroits, dont Québec et Montréal.
Extrait de La Patrie, 10 décembre 1917.
LES SECOURS DE QUEBEC A HALIFAX
Québec, 10. Les autorités militaires de Québec n’ont pas perdu de temps pour courir au secours des sinistrés d’Halifax. Dès samedi, plusieurs médecins de Québec, cinq gardes-malades, cinq charpentiers sont partis de Québec apportant avec eux de nombreux colis contenant des remèdes, des provisions et des vêtements de toutes sortes. Parmi les médecins qui sont partis, on remarque les chirurgiens-majors Hubbard, Todd, Carrick, Cairns, Nelson, Saint-Amand, Delage, Parker et Cox.
A Montréal, on amassa des vêtements, des chaussures, des denrées, des médicaments, des matelas, des lits pour enfants, etc. pour les envoyer à Halifax. Il y eut des souscriptions.
Georges Leblanc, résident de Lévis, Joseph J. Boiseau, Joseph Chartrand, Walter Tucker, Peter Vallee de Montréal, Ludger Adelard Lebel de Hull et Pontleon(?) Lemieux, du Québec, figuraient parmi les victimes.
Voici quelques photographies montrant l’ampleur des dégâts.
Pour en savoir plus:
Un reportage diffusé au Téléjournal de Radio-Canada le 5 décembre 1987 (On y entend Margaret Boulay, témoin du drame)
Wikipédia [en ligne] Explosion de Halifax [Page consultée le 5 décembre 2011] Adresse URL
Site web des archives de la Nouvelle-Écosse qui contient entre autres des films totalisant 13 minutes montrant Halifax peu après l’explosion.
Billets reliés
Le naufrage du Lunenburg (4 décembre 1905, Iles de la Madeleine)
Le naufrage du Titanic d’après les journaux québécois de l’époque
La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, d’après les journaux de l’époque
La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, en images
Le naufrage du Lady Seaton (Iles de la Madeleine, 4 décembre 1847)
Nos ancetres avait la main sur le coeur, bien sur encore aujourd’hui on voit un élan d’entraide quand il est question de tragédie mais en ce temps la malgré les rigueur du temps, malgré les secours plus lent il avait de l’organisation
Je sais je te l’ai dit mais j’aime vraiment ton blog
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Merci beaucoup.
C’est vraiment beau de voir toute l’entraide qu’il y a eu à l’époque. Dans l’article de Wikipédia que je cite, on mentionne qu’Halifax donne presqu’à chaque année un arbre à la ville de Boston, en guise de remerciement (40 arbres au total). Halifax n’a pas oublié.
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