Une trouvaille particulière [Magog, 1886]

Le Progrès de l’Est, 7 mai 1886.

Magog
Il y a eu samedi huit jours, on a trouvé une partie de corps humain, dans un baril à clous, dans le vieux canal. Un étudiant en médecine a réclamé la trouvaille disant qu’il l’avait mise là pour la faire dégeler! On se demande si l’eau n’a pas eu depuis « un petit goût ».

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Ingestion accidentelle d’animalcules [1884]

Ce qu’on trouve dans l’eau que boivent les Québécois [1933]

La malpropreté de nos rues [Québec, 1922]

Ingestion accidentelle d’animalcules [1884]

Voici une petite histoire du genre qu’on ne lit pas en mangeant, vous êtes avertis.

Le Progrès de l’Est, 20 avril 1888

« Inverness
-Curieuse coincidence, Il y a un mois, le Dr L. M. A. Noël de Scotstown, fut mandé auprès d’une femme du nom de Mme Pierre Brault du canton d’Irlande. Mme Brault souffrait depuis quelques jours d’un violent mal de gorge. Le savant disciple d’Esculape s’aperçut que l’oesophage de la patiente était embarrassé et parvint avec beaucoup de difficulté à le faire vomir. Le Dr Noël, après avoir examiné la matière que la patient avait renvoyée, y découvrit trois animalcules vivant dans une carapace de bois. Il paraîtrait que Mme Brault étant éloignée de sa maison, et ayant une grande soif se désaltéra dans un ruisseau qui se décharge dans le lac à la truite et que là elle aurait avalé ces animalcules. L’un de ces animalcules a plus d’un pouce et demie de longueur et les deux autres trois quarts de pouce et un demi pouce. Le Dr. Noël envoya le plus petit de ces animalcules à son confrère, le Dr Chevrefils de Somerset et garda les deux autres. »

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Le vinum colchici est dangereux pour la santé (Tabb’s Yard, Montréal, 1873)

Avaleuse d’aiguilles [Montréal, 1864]

Ce qu’on trouve dans l’eau que boivent les Québécois [1933]

Les commandements de la santé [1925]

Inauguration de l’Asile des aliénés de Beauport [1850]

En 1845 a été fondé à Beauport un asile dit provisoire. Il a été aménagé dans le manoir bâti pour Robert Giffard. L’asile déménage quelques années plus tard. Transportons-nous en 1850 alors que le nouvel asile est inauguré.  L’article donne une image très positive de l’asile, exagérée, même.

Le Canadien, 17 mai 1850

UNE FÊTE EXTRAORDINAIRE – Le nouvel Asile des Aliénés à Beauport, sur la terre appartenant autrefois au juge de Bonne, a été inauguré mardi soir par une fête d’un genre nouveau, à laquelle MM. les docteurs James Douglas, Morrin et Frémont, propriétaires de cet établissement, avaient invité l’élite de la société de Québec. Environ quatre cents personnes profitèrent de cette invitation pour visiter le lieu de séjour et de soulagement offert par ces médecins distingués à la plus grande infortune dont l’humanité puisse être atteinte.

Le vaste et bel édifice, éclairé au gaz depuis le rez-de-chaussée jusqu’au dôme, et situé à deux milles environ de Québec, présentait de loin, à la nuit tombante, un coup d’oeil féérique. En y arrivant sur les huit heures, au lieu des cris sauvages et déchirants qu’on s’imaginerait entendre émaner du triste séjour de 170 aliénés, nos oreilles furent agréablement frappées des sons joyeux d’une musique harmonieuse; et après avoir traversé plusieurs appartements tapissés et meublés avec élégance et brillamment éclairés, nous trouvâmes les pensionnaires de l’établissement, de l’un et de l’autre sexe, réunis dans une grande pièce, à l’aile occidentale de l’édifice, occupés à danser. Cette occupation, qui contrastait si étrangement avec les idées qu’on se fait de leur état moral, ils s’y livraient avec autant d’ardeur et de plaisir que pourraient le faire les plus sages de ceux auxquels ils devaient plus tard céder la place. Plusieurs hommes et femmes se groupèrent autour de nous, et en causant avec eux familièrement et de manière à les mettre à leur aise et à leur inspirer de la confiance, nous pûmes nous convaincre, au milieu des divagations de leurs esprits et des romans étranges que nous débitaient quelques-uns d’entr’eux, qu’ils jouissaient de tout le bonheur compatible avec leur triste état, et que les habiles directeurs de cette institution possédaient le véritable secret du traitement de leur maladie. Une femme, entr’autres, qui nous dit être arrivée depuis peu de temps de Montréal, et qui savait bien pourquoi elle était là, nous dépeignit le bonheur dont elle jouissait dans son malheur, avec des accents qui auraient porté cette conviction dans l’esprit le plus prévenu contre l’établissement. L’affection qu’ils témoignent pour leurs bienfaiteurs, et la docilité avec laquelle ils obéissent au moindre signe de leur volonté, en sont d’ailleurs des preuves suffisantes.

Après cette causerie, nous visitâmes toutes les parties de l’édifice, depuis la cuisine, les caves et les lieux d’aisance jusqu’aux mansardes, accompagnés de M. le docteur Frémont, qui mit la plus grande complaisance à tout montrer et expliquer, et nous pûmes admirer l’ordre, la propreté qui règnent partout, la prévoyance et l’attention avec lesquelles tout est disposé pour la santé et le confort des malades, les moyens adoptés pour la salubrité de l’établissement, pour y amener de l’eau pure, pour l’éclairer, le chauffer et l’aérer, et le soin avec lequel tout est fini jusque dans les moindres détails. Nous avons visité quelques-uns des établissements les plus renommés de ce genre dans les États-Unis, tels que le M’Lean Asylum près de Boston, le Retreat for the Insane près de Hartford, où l’on s’est aussi fait un plaisir de nus tout montrer: ces hospices célèbres et richement dotés peuvent sans doute loger des pensionnaires opulents d’une manière plus somptueuse; mais sous le rapport de l’économie intérieure et de l’adaptation aux fins d’une pareille institution nous ne les croyons pas aussi complets, aussi parfaits que l’Asile de Beauport.

Vers dix heures, les aliénés se retirèrent, en apparence très-satisfaits, et la compagnie alla se rafraîchir dans une autre partie du bâtiment où de longues tables, dressées dans un vaste corridor servant de promenade, étaient chargées de pâtisseries et autres bonnes choses, et ornées de distance en distance de cactiers et autres plantes en fleur, provenant de la serre du docteur Douglas.
[…]

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Evadé de l’asile [Beauport, 1866]

L’Incendie de l’asile de Beauport, 29 janvier 1875

Une possédée en Nouvelle-France [1660]

Inauguration de la prison des femmes [Maison Gomin] à Québec en 1931

La dormeuse de la rue Marie-Anne [Montréal, 1902]

Le cas d'Eva Roch a mystifié les médecins des États-Unis et du Canada. The North Platte semi-weekly tribune., 8 mars 1900

Le cas d’Eva Roch a mystifié les médecins des États-Unis et du Canada. The North Platte semi-weekly tribune., 8 mars 1900

La Patrie, 23 juin 1902

LE DERNIER SOMMEIL
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Eva Roch, la dormeuse de la rue Marie-Anne, est décédée hier
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Mlle Eva Roch, la célèbre dormeuse de la rue Marie-Anne, est décédée hier après-midi, à la demeure de ses parents, après quelques mois de maladie.

Ses accès de sommeil mystérieux avaient mis à néant la science de tous nos médecins, du Canada comme des États-Unis.

La première fois, Mlle Roch dormait pendant 28 1/2 jours, la seconde fois, 11 jours, la troisième fois, 5 jours, et la dernière fois, 35 heures.

M. le docteur Desroches, aidé de plusieurs confrères, pratiquera l’autopsie de la défunte, avec l’assentiment de la famille.

Cet article de la Patrie du 18 janvier 1899 explique bien comment les docteurs ont réussi à réveiller la belle endormie. Ils ont utilisé une méthode assez radicale.

La Patrie, 18 janvier 1899

La Patrie, 18 janvier 1899

Après vingt-sept jours de léthargie, Mlle Roch, la dormeuse de la rue Marie-Anne, a été tirée de son sommeil ce matin à 11 heures.

Le docteur Rivet a réussi enfin à opérer ce réveil qui ressemble à une résurrection.

Ce matin, le Dr Rivet, comme il l’avait décidé depuis quelques jours, a tenté une expérience décisive qui a été couronnée de succès.

Il s’est rendu à la demeure de la malade, accompagnée du docteur Simard et du docteur Lauzon, qui devaient l’assister, et, en présence de M. l’abbé Préfontaine, les trois médecins se sont mis en frais d’essayer sur la jeune fille l’effet du thermo-cautère, appareil employé en médecine pour faire des brûlures.

L’idée des médecins était de tracer avec des points de feu une double raie depuis la nuque jusqu’à la partie postérieure de la moëlle épinière, et, transversalement, d’une épaule à l’autre.

Après trois ou quatre applications de la pointe brûlante, la jeune fille a poussé un grand cri: « Maman! Qu’est-ce qu’ils font! »

Les médecins ont continué leur opération, fort encouragés de ce premier signe de retour à la vie, et bientôt, la maladie, tout-à-fait réveillée, s’est mise à crier de douleur à chaque nouvelle morsure du fer rouge. Elle appelait sa mère à son secours, sous la torture qu’elle ressentait des brûlures.

Cependant, ses yeux restaient appesantis comme par un reste de léthargie et se fermaient parfois.

Pour être certain que le réveil serait définitif, le docteur Rivest jugea nécessaire de continuer l’opération jusqu’au bout, quelque douloureuse qu’elle fut pour la patiente.

La jeune fille avait reçu plus de cinquante brûlures, toutes de peu d’étendue et absolument superficielles, lorsqu’on jugea l’opération terminée.
[…]
Pendant les premiers jours de la maladie, il [le docteur Rivet] a espéré que la malade se réveillerait d’elle-même et a résolu d’attendre. Mais quand il a vu que la léthargie se prolongeait outre mesure il a immédiatement demandé aux parents d’amener la malade dans un hôpital où il aurait pu la traiter comme doivent l’être les cas de cette nature.

Eva Roch. La Patrie, 12 janvier 1899,

Eva Roch. La Patrie, 12 janvier 1899,

La science prescrit comme moyen excellent pour tirer d’un sommeil prolongé les malades hystériques, les douches froides ou les applications électriques. Ces moyens ne pouvaient être employés que dans un hôpital, attendu qu’on ne trouve pas ailleurs les appareils nécessaires.

En outre, depuis neuf jours qu’une neuvaine était commencée à la cathédrale, sur la recommandation de Mgr Bruchési, pour le rétablissement de Mlle Roch, les parents ont refusé au médecin d’essayer aucun moyen scientifique pour la réveiller. Pleins de confiance en la prière, ils oubliaient que l’aide de Dieu ne vient jamais si bien que lorsqu’on s’aide sois-même.

[…]
Les pointes de métal employées pour la cautérisation sont en aluminium. On les chauffe à l’aide d’une lampe dont le feu est alimenté par un mélange d’alcool et de benzine.

Le docteur Rivet a été félicité du succès obtenu par un grand nombre de ses collègues. Le cas intéressant qu’il vient de conduire restera longtemps célèbre dans les annales de la médecine.

Eva Roch était la fille d’Antoine Roch et d’Angèle Leduc.

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La « stigmatisée » de Woonsocket est morte [1936]

Deux siamoises sont nées [Saint-Benoît, 1878]

La voix magnifique de Mlle Eugénie Tessier [1887]

Une visite à l’Institution des sourdes-muettes de Montréal en 1880

L’hôpital des Emigrants menacé de fermeture [Québec, 1831]

Le Canadien, 31 août 1831

« HOPITAL DES EMIGRÉS

Il paraît que les fonds de cet hôpital sont épuisés et que les médecins de l’établissement ont eu avis que DEMAIN il faut que l’Hôpital soit vidé. Il y reste encore 100 malades, qui, si le public ne vient à leur secours, vont se trouver dans la rue. Une assemblée publique est convoquée pour demain à deux heures de l’après-midi, à la Chambre des Grands Jurés.

Il ne s’agit pas maintenant de considérer si l’on a droit de se plaindre d’un système d’émigration dangereux et ruineux pour ce pays, si l’abre métropolitain peut en justice charge l’arbre colonial de se branches sèches et inutiles; mais de décider si nous laissons périr nos semblables, des malheureux, de pauvres malades jetés sur une terre étrangère, sans amis, sans parens, et sans autre appui que notre humanité.

Il y a encore une autre considération, c’est que si ces malheureux sont mis hors de l’hôpital, ils sèmeront la contagion dans tous les quartiers de la ville, et Dieu sait à quels ravages nous ne serions pas exposés, surtout quand on pense que les papiers anglais annoncent le départ de soixante vaisseaux, chargés d’émigrés, pour le Canada. Ainsi notre propre intérêt vient à l’appui de l’humanité en cette occasion.

C’est ici le lieu de faire sentir la nécessité de quelque mesure législative pour prévenir les maux qui peuvent résulter d’une émigration aussi extravagante que celle qui est maintenant sur pied, et nous espérons que ce sujet attirera l’attention de la législature de très bonne heure dans la prochaine session. »

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Jugée morte [Montréal, 1823]

Le sou du pauvre [Coaticook, 1927]

Incendie en 1837 de l’hôpital des Emigrants

Les pauvres de Saint-Gervais [1807]

Le futur hôpital de la Marine [Québec, 1831]

Prochaine publication en janvier. Joyeux Noël et bonne année à tous!

Photographie | Hôpital de la Marine, Québec, QC, 1865 | I-17326.1

Hôpital de la Marine, Québec, QC, 1865

Le Canadien, 20 août 1831

« Du Mercury

Nous avons été informé que les Commissaires chargés de faire bâtir l’Hôpital de Marine, ont fait choix pour cet édifice d’un site situé à la Vacherie près des ruines de l’Ancien Moulin à Vent. Nous pensons que la personne dont nous tenons cette information se méprend; ce terrain est bas et marécageux et ne possède aucun des avantages propres à le recommander pour une telle fin, si ce n’est que l’ample approvisionnement d’eau qu’offre la Rivière St. Charles, et c’est un avantage que l’on peut à peine regarder comme compensant l’absence de presque tous ceux que la localité d’un pareil établissement devrait avoir. D’ailleurs le lieu est si éloigné de la ville, que si les soins médicaux doivent être gratuits, ce sera une charge bien pesante pour les Messieurs Médecins qui dévoueront leur temps à soigner les malades ».

L’hôpital de la Marine reçu ses premiers patients le 20 juillet 1834.

Pour en savoir plus: Naître et grandir à Québec 18590-1950.

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Les patients de l’Hôtel-Dieu de Québec en 1833

Incident au port de Québec [Québec,15 juillet 1872]

L’épidémie de choléra de l’été 1832 à Québec

Une demeure hantée? [Côte de la Montagne, Québec, entre 1833 et 1837]

Deux siamoises sont nées [Saint-Benoît, 1878]

Des siamoises sont nées

Le 29 janvier 1878, le curé de la paroisse Saint-Benoît (auj. intégrée à Mirabel) a consigné dans les registres une naissance qui sort de l’ordinaire.

Voici ce qu’il a écrit:

‘Le vingt neuf janvier mil huit cents soixante et dix huit, nous prêtre soussigné avons baptisé deux enfants jumeaux (ou mieux, deux enfants qui n’ont qu’un seul corps et deux jambes; les deux têtes et les deux poitrines sont bien distinctes, très régulières, ne renferment aucune difformité nuisible. Les bras de chaque enfant sont naturels et se meuvent facilement. Les épaules sont aussi naturels et ne présentent aucune irrégualrité. Les poitrines de chaque enfant sont jointes [rayé: Jean Baptiste Drouin] ensemble par un corps ayant la forme d’un cylindre. La tête de chaque enfant se trouve à chaque extrémité de ce cylindre, en sorte que l’on croit voir deux enfants couchés en sens opposé. Au milieu du petit corps en forme de cylindre en joint ensemble les deux poitrines, parait une petite excroissance qui semble être l’abdomen des deux enfants. Là se trouve le conduit pour évacuer. Chaque coté de cette croissance ou abdomen sont placées les deux jambes qui sont perpendiculaires avec le corps; en sorte que les deux cuisses de chaque jambes forme avecla patroine de chaque enfant enfant un angle droit. On ne peut dire de quel sexe ils sont. D’après le rapport d’une sage-femme, l’on peut croire que l’un appartient au sexe féminin. L’on ne peut rien assurer touchant l’autre. Ils ont été baptisés sous les noms de Rose et de Marie. – Les deux enfants sont issus du légitime mariage de Lin Drouin, cultivateur, et d’Eleonore Sauvé. Le parrain de l’un et de l’autre a été Jean Baptiste Drouin, cultivateur, et la marraine, Getrude Latreille, qui avec le père n’ont pu signer.

M. Tassé ptre (Maxime Tassé)’

Des siamoises sont nées.

Exhibition

La Minerve, 18 mars 1878

La Minerve, 18 mars 1878

Âgées de quelques semaines, les jumelles sont présentées pendant quelques jours au public du St. Lawrence Hall à Montréal.

La Minerve, 30 mars 1878

« Les enfants jumeaux à deux têtes, exhibés rue Ste. Catherine depuis quelques jours, ont été transportés au St. Lawrence Hall, où ils pourront être vus dans les dix jours, à compter d’aujourd’hui 28 mars. Passé ce temps, ils seront transférés aux États-Unis.

Entrée: passage des Dames.

Admission 50 cts.

J.B. Sauvé et Cie, Gérants. »

La Minerve, 1er avril 1878

« Le phénomène. – Les enfants jumeaux exhibés maintenant par MM. Sauvé et Cie, à la salle d’entrée du St. Lawrence Hall, attirent beaucoup de monde. Ce curieux phénomène mérite sans aucun doute d’être vu. Le prix est de 25 centins au lieu de 50.  »

Aux États-Unis

Les jumelles sont ensuite exhibées à New York. Plusieurs articles sont publiés à leur sujet dans la presse états-unienne.

The Hartford herald., 29 mai, 1878

The Hartford herald, Kentucky, 29 mai, 1878

Extrait The New Bloomfield, Pa. times., July 02, 1878, Page 8, Image 8

Extrait The New Bloomfield, Pa. times., 2 juillet, 1878, Page 8.

The Democratic press., 11 juillet, 1878, Image 4

The Democratic press., 11 juillet, 1878, (pour lire l’article au complet, cliquez sur l’image)

Après quelques semaines, les jumelles sont emmenées à Philadelphie pour être examinées par le docteur William H. Pancoast du Jefferson College.

Burlington weekly free press., 8 Novembre, 1878, Image 3

Burlington weekly free press., 8 Novembre, 1878, Image 3

Le docteur conclut que les chances de survie des fillettes sont aussi bonnes que celles des enfants du même âge.

Malheureusement, les fillettes n’eurent pas la chance d’atteindre l’âge adulte comme les frères Eng et Chang Bunker. Elles sont décédées le 28 juillet 1879. L’inhumation eut lieu le 17 mars 1880 (Nos Origines).

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Le retour du général Tom Pouce [Québec et Montréal, 1863]

Dans un hôtel de Montréal, on peut voir… [1864]

Naissance des jumelles Dionne [28 mai 1934]
Une « soucoupe volante » aurait survolé Montréal [1947]

Incendie en 1837 de l’hôpital des Emigrants

Le Canadien, 6 mars 1837

« Un incendie plus déplorable encore dans les circonstances qui l’ont accompagné, que dans les suites qu’il doit avoir en privant un grand nombre de pauvres de l’asyle que la charité publique leur avait ouvert dans cette rude saison, a eu lieu la nuit dernière.

Le feu a pris dans la maison des héritiers Pageot, qui était occupée comme annexe de la maison d’industrie (l’ancien hôpital des émigrés), s’est bientôt communiqué à ce dernier bâtiment où se trouvaient réunis 188 pauvres, hommes, femmes et enfants, et l’a également réduit en cendres.

This plan of the city of Quebec : is respectfuly inscribed to the Mayor R.E. Caron esqr par Alfred Hawkins. BANQ

Carte de la ville de Québec par Alfred Hawkins, 1835. BANQ. On y voit l’emplacement de ‘l’Emigrant Hospital’.

Nous n’entreprendrons pas de décrire la scène qui s’est présentée en ce moment; il est facile de l’imaginer: nous nous bornerons à dire qu’il a péri, au moins, trois personnes dans les flammes, savoir, le cuisinier de l’établissement, nommé Woodhouse, un homme du nom de Spice, et un jeune garçon nommé Douglass.

Le comité de la maison d’industrie est occupé à prendre les mesures d’urgence que cet événement a rendues nécessaires.

Le bâtiment de la maison d’industrie, appartenant à M. Montizambert, était assuré pour £500, moitié à l’Assurance de Québec et moitié à celle de l’Alliance.

La maison des héritiers Pageot était assurée pour £150 à l’Assurance de Québec. Les effets appartenants au Comité de l’étaient pas: il perd de £56 à £60.

La maison de M. Magloire Garon, meublier, vis-à-vis la maison d’Industrie, a été vidée et beaucoup endommagée. M. Garon évalue sa perte à £250 ou £300. Il n’avait rien d’assuré.

Une autre maison appartenant au Sieur Xavier Papillon, et occupée par lui-m¸eme et par le Sieur Cloutier, menuisier, a été aussi vidée; mais les pertes de ces deux individus sont peu considérables.

Un hangard appartenant à la succession Pageot, qui a aussi brulé, n’était pas assuré non plus.

Un autre hangard appartenant à un nommé Laforce a été beaucoup endommagé.

A ces détails tirés de la Gazette de Québec de samedi, nous ajouterons qu’un enfant transporté à l’Hôpital de Marine, est morte depuis des brûlures qu’il avait reçues et sa mère est dangereusement malade à l’Hôtel-Dieu.

Le Mercury signale la conduite charitable de Jean Bte. Hamel, Prisque Tardif, et Michel Routier, qui ont donné chez eux un asile pour la nuit aux malheureux qui se sauvaient en foule de la maison incendiée. Il signale aussi la conduite inhumaine d’un aubergiste des environs qui n’ouvrit sa porte à deux femmes qui n’avaient pour se couvrir de leurs couvertes, que sur l’ordre d’un magistrat.

Dans la matinée qui suivit l’incendie, il se tint au Palais de Justice une assemblée de magistrats et autres, où l’on prit des mesures pour venir au secours des gens de la Maison d’Industrie, et il fut ouvert sur le champ une souscription à cette fin. Les femmes ont été envoyées à une maison qu’a offerte M. G. Henderson dans le faubourg St. Louis, où elles seront soutenues pour le moment, et on donnera des secours alimentaires aux hommes qui sont hors d’état de se pourvoir eux-mêmes. On s’occupe maintenant à remettre l’établissement sur pied. »

Pour plus d’informations: Guide des archives hospitalières de la région de Québec 1639-1970 Hôpital des Émigrants [1820-1837]

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Photographies: Immigrants arrivant à Québec, 1911

Photographie: Immigrants à Québec, 1908-1914

L’incendie du faubourg Saint-Roch [28 mai 1845]

L’incendie du faubourg Saint-Jean, 28 juin 1845

Evadé de l’asile [Beauport, 1866]

Le Canadien, 31 octobre 1866

« EVASION. – Un insensé de l’asile de Beauport, nommé William Lannan, s’est échappé de l’asile le 7 du courant, et on n’en a pas entendu parler depuis. Il est âgé de 23 ans et est d’une taille de 6 pieds environ. Sa propension dominante était de se jeter à l’eau. Toutes informations données, soit à l’asile, soit chez le père de l’infortuné, John Lannan, au Lac Beauport, seront reçues avec reconnaissance. »

Selon le ‘Sixth annual report of the board of inspectors of asylums, prisons, &c., for the year 1866’ (PDF, voir p. 83), William Lannan a été admis à l’asile le 9 juillet 1866 (mania). Son état s’étant amélioré, il a obtenu son congé le 3 octobre.

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Mort d’un guérisseur [Beauport, 1895]

Un prisonnier de guerre américain s’est enfuit! [Beauport, 1813]

L’Incendie de l’asile de Beauport, 29 janvier 1875

En prison à huit ans [Kingston, 1845]

La cité de Verdun et la guérison par magnétisme [1923]

La Patrie, 27 novembre 1923

« LA CITÉ DE VERDUN ET LA GUÉRISON PAR MAGNÉTISME

Requête sortant de l’ordinaire, hier soir, au cours de la séance du conseil municipal de Verdun. Un M.O. Sévigny, demeurant avenue Church, guérit par le magnétisme: il a pratiqué, paraît-il, une dizaine d’années à Sherbrooke qui lui avait consentir une patente à cette fin. Aussi a-t-il demandé la même faveur à la cité de Verdun. Mais devant la nouveauté de la requête, les autorités municipales de cette banlieue ont tout d’abord hésité, puis, finalement, ont décidé de remettre la chose entre les mains de leur médecin attitré. »

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UN INCENDIE SUSPECT [TÉTREAULTVILLE, 1914]

MORT D’UN GUÉRISSEUR [BEAUPORT, 1895]

L’ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA DE L’ÉTÉ 1832 À QUÉBEC

11 CONSEILS POUR ÉVITER LES EFFETS PERNICIEUX DU PATINAGE [1866]