Secrets d’épaves – L’archéologie subaquatique

L’archéologie subaquatique vous intéresse? Le musée Pointe-à-Callière de Montréal a mis en ligne sur sa chaîne Youtube une entrevue avec Charles Dagneau, archéologue subaquatique à Parcs Canada et avec André Bergeron, restaurateur au Centre de conservation du Québec. Cette vidéo, avec sous-titres en anglais, a été réalisée dans le cadre de l’exposition Fragments d’humanité. Archéologie du Québec .

Qu’a-t-on retrouvé dans les épaves du Machault (1760),du Lady Sherbrooke (1826), de l’Empress of Ireland (1914) et de l’Elisabeth and Mary (1690)? Pour en avoir un aperçu, regardez la vidéo suivante.

Trois squelettes découverts lors de fouilles archéologiques à Québec en 1878

Le 30  août 1878, le Courrier du Canada publie un article à propos de la découverte de trois squelettes lors de fouilles sur le site de l’ancien collège des Jésuites, dont la démolition a débuté l’année précédente. L’auteur tente d’identifier ces squelettes.

Extrait de l'Opinion publique, 18 octobre 1877

Bâti en 1635, le collège fut reconstruit en 1647 après avoir été endommagé par un incendie en 1640. L’édifice a par la suite été utilisé comme caserne pour les troupes britanniques de 1776 à 1871. L’hôtel de ville de Québec est bâti sur ce site. Extrait de l’Opinion publique, 18 octobre 1877

Le Courrier du Canada, 30 août 1878

« LES OSSEMENTS HUMAINS DES CASERNES OU DU COLLÈGE DES JÉSUITES.

La découverte récente d’ossements humains aux Casernes des Jésuites a piqué la curiosité du publie en général, et surtout des antiquaires et de ceux qui s’occupent de recherches historiques.

Naturellement on s’est demandé qui furent ceux qui ont été enterrés là où ces ossements ont été trouvés, et quel était ce champ des morts?

Une étude assez attentive que j’ai faite à ce sujet me porte à croire que les ossements des trois squelettes découvertes, avec deux crânes seulement, sont ceux du frère donné Jean Liégeois, du Père de Quen et du Père François de Peron, mort à Chambly, et dont les restes mortels furent envoyés à Québec pour y être inhumés.

Le lieu où les ossements ont été trouvés doit être l’emplacement de la chapelle bâtie en même temps que l’on construisait les autres parties du collège des Jésuites. Mais puisque la démolition de ce vénérable édifice, plus que deux fois séculaire s’achève, un précis historique sur la construction de ce collège ne sera pas hors de propos ici.

Disons d’abord, avec les savants abbés Laverdière et Casgrain, qu’il ne faut pas confondre la résidence ou le couvent de Notre-Dame de Recouvrance, brûlé ainsi que la Chapelle du même nom, en 1640, avec le collège (transformé plus tard en casernes) et dont on ne jeta les fondations que plusieurs années après.

La Chapelle de Notre-Dame de Recouvrance et la maison des Jésuites y attenant étaient situées sur le lieu où se trouve aujourd’hui la cathédrale anglicane. Dans l’incendie de 1640, chapelle et résidence furent détruites, les registres de l’état civil brûlé est, les Jésuites y perdirent tous leurs effets. « Nous avions ramassé dans cette maison, » écrivait le Père Lejeune, « comme en un petit magasin, tout l’appui et le support de nos autres résidences et de nos missions. Le linge, les habits et les autres meubles nécessaires pour vingt-sept personnes que nous avons aux Hurons étaient tout prêts d’être portés par eau dans ces pays si éloignés. »

Après cet incendie, les Jésuites se retirèrent pendant quelque temps à l’Hôtel-Dieu.

En 1637, les Pères de la Compagnie de Jésus en Canada, exposèrent à la Compagnie de la Nouvelle-France qu’ils voulaient bâtir un collège et séminaire pour instruire les enfants des sauvages, les Hurons résidant à 200 lieues de Québec leur en ayant envoyé six avec la promesse d’en envoyer un plus grand nombre, et aussi pour instruire les enfants des Français du pays, et que pour cela ils désiraient obtenir une concession de terre. La Compagnie de la Nouvelle-France leur accorda 12 arpents de terre à être pris à Québec, pour y bâtir un collège et séminaire, église, logements, etc., etc. Cette concession fût faite à une assemblée des directeurs de la Compagnie tenue à Paris, à l’hôtel du célèbre Fouquet le 18 mars 1637.

Ce ne fut qu’au printemps de 1647 que l’on commença à creuser les fondations du collège, dont la première pierre fut posée le 12 juin. « Ce même jour (12 juin 1647, » dit le Journal des Jésuites, » fut mise la première pierre au fondement du corps-de-logis des offices de la maison de Québec. »

[…]
Dans le mois de juillet 1650, on commença à travailler aux fondations de la chapelle, et le 18 octobre 1651, elle était assez avancée pour permette aux écoliers du collège d’y recevoir le gouverneur Lauzon.
[…]

Le 29 mai 1655, un grand malheur frappait les bons Pères; le frère donné Jean Liégeois était traîtreusement assassiné.
[…]

Ce jour-là, 29 mai, il était occupé dans les champs voisins de Sillery quand sept ou huit Agniés l’entourèrent tout à coup, le prirent sans résistance et lui percèrent le coeur d’un coup de fusil, dit le Journal des Jésuites; l’un d’eux lui enleva la chevelure et l’autre lui coupa la tête qu’il laissa sur place.

Le lendemain, les Algonquins trouvèrent son corps et l’apportèrent à Sillery d’où il fut transporté en chaloupe à Québec. Il fut exposé dans la chapelle, et le 31 mai, après l’office et la messe: « il fut enterré au bas de la chapelle, c’est-à-dire dans l’un des deux côtés où se trouve aujourd’hui l’autel de la congrégation des Messieurs. (Journal des Jésuites).
[…]

Rapport remis au premier ministre Gustave Joly de Lotbinière en 1879.

Relations de ce qui s’est passé lors des fouilles faites par ordre du gouvernement dans une partie des fondations du Collège des Jésuites précédée de certaines observations. Rapport remis au premier ministre Gustave Joly de Lotbinière en 1879.

Mais revenons aux inhumations dans la chapelle des Jésuites.

La première qui vient ensuite est celle du Père de Quen, qui mourut le 8 octobre 1659, des fièvres contagieuses apportées par un des navires d’outremer. C’est lui qui en 1647, découvrit le lac Saint-Jean.

[…]

Le Père de Quen fut enterré le 9 au matin […] Il était âgé de 59 ans.
[…]

La [sic] 15 novembre 1665 arrivait à Québec, venant de la rivière Richelieu, un bâtiment qui apportait le corps du Père François du Perron, mort le 10 au fort St.-Louis [Chambly].

[…]

De ce qui précède, il appert que trois inhumations ont eu lieu dans la chapelle des Jésuites, et ce sont les seules dont il est fait mention dans le Journal des Jésuites, et il est assez probable que la place qui restait pour un corps ne fut pas remplie. Or, on a trouvé les ossements de trois corps, il me semble donc assez rationnel de conclure que ce sont ceux du frère Liégeois et des PP. du Quen et du Perron.

Estampe | Vue de l'église et du collège des Jésuites | M2485

Vue de l’église et du collège des Jésuites par Richard Short, 1761.

Il est vrai qu’on ne trouve que deux crânes, mais il faut se rappeler que le frère Liégeois avait eu la tête tranchée qui fut laissée sur la place, dit le texte; on peut conjecturer que les Agniés traînèrent plus loin le corps lequel fut retrouvé sans tête et enterré ainsi.

Quant à la position de la chapelle, le texte qui précède relatif au Père du Peron indique assez qu’elle était le long de la rue, et si l’on réfère à la carte de Québec, de 1660, on voit en effet la rue longeant comme aujourd’hui le terrain des Jésuites.

Enfin les fouilles que, sur la demande du Père Sanchez, du Dr Larue et de quelques autres, l’honorable M. Joly, avec un bon vouloir qu’on ne saurait trop louer, a ordonné de faire, mettent à nu les fondations d’un édifice parfaitement dessinées, là même où la tradition place la chapelle, et là où les ossements ont été découverts.

Je livre ces renseignements à la publicité sans en donner les conclusions comme absolument certaines, car il peut se faire que l’examen de ces ossements fait par des personnes compétentes, prouve qu’ils ne peuvent appartenir aux cords [sic] supposés; ou bien encore que d’autres études plus savantes et plus attentives des annalistes anciens, fassent arriver à des conclusions différentes.

Dans le premier cas je serait le premier à m’incliner devant la science, et dans le second je ferait bien aisément le sacrifice de mon amour-propre à la vérité historique.

T. P. Bédard.

P.S. Comme deux journaux ont affirmé que des trois squelettes, un devait être celui d’une religieuse hospitalière, je me suis adressé à une des dames religieuses de l’Hôtel-Dieu pour lui demander des informations à ce sujet et je viens de recevoir d’elle la note suivante qui prouve clairement que la religieuse à laquelle il a été fait allusion a été enterrée dans le caveau de l’église des Jésuites et non pas dans la chapelle.
[…]  »

Pour en savoir plus:

Relations de ce qui s’est passé lors des fouilles faites par ordre du gouvernement dans une partie des fondations du Collège des Jésuites précédée de certaines observations. Narcisse-Henri-Édouard Faucher de Saint-Maurice, Québec, 1879.

« Faucher de Saint-Maurice, pionnier de l’archéologie historique au Québec » Marcel Moussette, Les Cahiers des dix , n° 61, 2007, p. 81-106.

Plaque du collège des Jésuites (Répertoire du patrimoine culturel du Québec, MCCQ)

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LES DÉMOLITIONS À QUÉBEC [1871]

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TRANSLATION DES OSSEMENTS DES SOLDATS FRANÇAIS MORTS SUR LES PLAINES D’ABRAHAM [1854]

DES OSSEMENTS RETROUVÉS À L’ANSE AU FOULON [1924]

Culture et patrimoine du Témiscouata (Bas-Saint-Laurent)

Note 27 mai 2015: ce billet se réfère à une version antérieure du site Culture Temiscouata.

La MRC de Témiscouata (Bas-Saint-Laurent) vient de mettre en ligne un site intitulé Culture Témiscouata,

un site interactif qui se destine aux acteurs culturels du milieu de la culture du Témiscouata et aux utilisateurs des ressources culturelles de même qu’à toute personne désireuse de découvrir le patrimoine sous toute ses coutures, de découvrir un artiste, de préparer une sortie, savoir quoi faire, de s’engager dans une navigation culturelle ou de partager ses idées culturelles.

La politique culturelle de la MRC de Témiscouata est maintenant en ligne via ce site. Vous pouvez la consulter ici
(voir p. 24 et 25 Favoriser la protection et la mise en valeur du patrimoine)

On  retrouve aussi sur ce site une section Nouvelles, les trouvailles de Chantal (visite de lieux culturels à l’extérieur du Témiscouata), un blogue culturel, un calendrier d’événements, un répertoire, des jeux (identifier l’endroit représenté) et bien d’autres choses.

Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et au patrimoine, deux sections (en développemnent) sont à consulter.
1. Musée virtuel. Elle contient:

un catalogue d’artefacts des divers musées et centres d’interprétation du Témiscouata. Les collections proviennent de divers organismes et touchent des champs variés tels les histoires ferroviaires, agricoles, forestières, religieuses, de la région. Elles comprennent des photographies de plusieurs collections muséales publiques et privées, de collections autant factuelles que paysagères. On y découvre des lieux et des événements surprenants. Les différentes collections sont classées selon leur provenance et sont divisées selon les thématiques des documents.

Photographie | Résidence d'été, lac Temiscouata, QC, 1915 | VIEW-5483

Résidence d’été, lac Temiscouata, QC, 1915 Crédits: Musée McCord

On va y retrouver des artefacts provenant des collections de la Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, du Fort Ingall, du Musée du Témiscouata, Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, de la Gare de Rivière-Bleue, du Domaine Acer, l’Atelier Amboise etc.

2. Histoires et patrimoines
Des textes historiques et des textes appartenant à plusieurs genres (poésie, légendes, etc) y figureront. Il y a une section sur l’archéologie ainsi que sur le patrimoine paysager et industriel. L’inventaire du patrimoine bâti de la MRC du Témiscouata est aussi en ligne.

La participation du public est encouragée : on l’invite à soumettre des textes et des photos pour les sections Musée virtuel et Histoires et patrimoines.

Adresse URL : http://www.culturetemiscouata.ca/

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Reflets d’une région: Rimouski-Neigette
Le phare de l’Ile Verte 1936-1964
Histoire de la coopérative alimentaire Purdel
Nos étés, l’esprit des vacances dans le bas du fleuve
Histoire de Rimouski

L’histoire et le patrimoine de Québec – site de la CCNQ

Vous voulez en savoir plus sur le patrimoine et l’histoire de la ville de Québec, fondée en 1608? Visitez le site internet de la Commission de la capitale nationale.

La Commission de la capitale nationale est un organisme créé en 1995. Il a trois rôles :

Contribuer à l’aménagement de la capitale;
Faire la promotion de Québec;
Conseiller le gouvernement.
(Réf; »>)

Statue de l'historien François-Xavier Garneau (1809-1866). Crédits: Vicky Lapointe

La CCNQ remplit son mandat de plusieurs façons.

D’abord, elle chapeaute l’installation de plusieurs plaques commémoratives, œuvres d’art et monuments et fresques dans la ville de Québec. Vous pouvez situer ces œuvres grâce à une carte google.

Elle organise des activités, dont des expositions (Je me souviens – Quand l’art imagine l’histoire, Exposition Québec vue par Kedl, 400 ans de passion)et le Tribunal de l’histoire.

On trouve sur le site de la CCNQ des informations sur des circuits pédestres guidés de la ville.
La Commission de la capitale nationale est associée à plusieurs publications dont Regard sur la Côte des Beaux Prés, L’histoire du Vieux-Québec à travers son patrimoine, Les Anglos, – la face cachée de Québec (2 tomes), Murs mémoire de Rhônes-Alpes à Québec (on trouve de très belles murales à Québec), Québec ville du patrimoine mondial, etc. Plusieurs dépliants sont en ligne comme ceux portants sur des hommes politiques ( Honoré Mercier, Daniel Johnson, Jean Lesage , Maurice Duplessis, Louis-Hippolyte Lafontaine, Louis-Joseph Papineau , René Lévesque , etc) et des lieux à visiter à Québec (ex. Le domaine de Maizerets ).

On peut y lire des chroniques historiques et des éphémérides ( La capitale se souvient)

Vous pouvez suivre les actualités du CCNQ par un fil RSS, en vous abonnant à l’infolettre ou via des médias sociaux comme Twitter , Facebook , Flickret Youtube. Ces compte sont actifs et intéressants à suivre.

En somme, le site internet de la CCNQ vous donnera le goût d’aller vous promener dans la ville de Québec et de découvrir son histoire et son patrimoine.

Adresse du site web : http://www.ccnq.org
Autre site lié à la Commission de la capitale nationale : celui du Chantier Cartier-Roberval (chantier archéologique).

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Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec
Lévis: en photos et en histoires
Québec 1608-2008 – Les Chroniques de la capitale
L’histoire du funiculaire de Québec
Journal du siège de Québec
Les sociétés d’histoire de Québec
Eclectica – jeu en ligne sur l’histoire du 19e siècle et les sociétés savantes(Morrin Centre)
Carnet de Québec, un itinéraire en images et en mots

L’histoire à Télé-Québec

Sur le site de Télé-Québec, on peut parfois visionner des émissions à caractère historiques. Rendez-vous à la section Vidéo, plus particulièrement du côté des documentaires : http://video.telequebec.tv/

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Nouveau site internet sur le tourisme patrimonial au Bas-Saint-Laurent

Tourisme Bas-Saint-Laurent et des partenaires de L’Entente spécifique sur la valorisation et le développement des arts et de la culture du Bas-Saint-Laurent, dont le Conseil régional des élus du Bas-Saint-Laurent, ont mis sur pied un site internet intitulé Tourisme patrimonial du Bas-Saint-Laurent. Ce site fait promotion du tourisme dans la région, mais en mettant l’accent sur l’histoire et le patrimoine du Bas-Saint-Laurent.

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Attraits touristiques patrimoniaux

Dès la page d’accueil, différents catégories nous sont présentées: musées et lieux d’interprétations, phares, pont couverts, églises, paysages, villages, archéologie et patrimoine ferroviaire. Vous cliquez sur la catégorie de votre choix et la liste des attraits du Bas-Saint-Laurent dans cette catégorie apparaît. Une courte description, des photos, une carte géographique et l’adresse sont présentées pour chaque attrait.

Vous pouvez aussi visionner un vidéo sur les ponts couverts au Bas-Saint-Laurent. Cette vidéo est insérée à gauche, dans chaque page du site.

Le paysage comme patrimoine

Notons que l’organisme Ruralys, qui met en valeur le patrimoine du Québec, a mis au point des circuits permettant aux visiteurs d’admirer les paysages du Bas-Saint-Laurent. On peut trouver ces circuits dans la section Paysages. Des liens vers Flickr ont été mis pour chaque circuit. Cela va vous faire découvrir de jolies photographies des paysages en question.

Circuits patrimoniaux

Des villages et villages de la région ont mis sur pied, ces dernières années, des circuits touristiques mettant en valeur leur patrimoine. La section Circuits patrimoniaux présente ces circuits. On ne dit pas toujours comment on peut se procurer la documentation sur ces circuits. J’aurais mis un peu plus en évidence le logo de Tourisme Bas-Saint-Laurent et l’adresse de son site web, au cas où quelqu’un serait intéressé à avoir plus d’information sur ces circuits.

En haut à droite de chaque page, si vous cliquez sur Documentation, vous aurez accès à une bibliographie sur l’histoire et le patrimoine de la région.

Et ça bouge dans la région!

La section Événements liste les activités à caractère historique qui auront lieu cet été. Personnellement, j’aurais ajouté un petit encadré sur la page d’accueil pour mettre en évidence les événements qui se déroulent présentement ou très bientôt.

Bel outil de promotion du Bas-Saint-Laurent

J’aime beaucoup le fait que le Bas-Saint-Laurent mise sur l’histoire et le patrimoine pour inciter les gens à venir dans la région cet été. Les photos utilisées pour ce site sont très belles. Les textes mériteraient une petite révision pour éliminer quelques fautes, mais sinon, chapeau! On voit que le Bas-Saint-Laurent a beaucoup à offrir aux touristes.

Adresse internet: http://patrimoine.bassaintlaurent.ca

Source:

http://www.bas-saint-laurent.org/texte.asp?id=9439

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La réserve virtuelle de la Société des musées québécois

Note: 11 mai 2015 – la réserve virtuelle n’est plus sur le site de la SMQ

La Société des musées québécois (SMQ) a mis en ligne une réserve virtuelle qui vous permet de mieux connaître les collections des musées du Québec.

smq_reservve_musee

Les objets et les oeuvres ainsi exposés sont classées en cinq catégories: art, ethnologie et histoire,

archéologie, sciences naturelles et sciences et technologies. Une fiche accompagne chaque numérisation.

69 musées ont contribué à cette

exposition qui nous donne l’occasion de s’initier aux trésors exposés dans nos musées!

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Ecole des fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière

pacL’Ecole des fouilles archéologiques de Pointe-à-Callière est située sur le site du fort Ville-Marie et du château de Callière. Chaque année, elle accueille des étudiants en archéologie dans le cadre de stages. Vous pouvez avoir un aperçu du site et des activités qui s’y déroulent en consultant l’adresse suivante: http://www.pacmusee.qc.ca/ecole/default.asp?id=40 (n’est plus en ligne) On trouve aussi à cette adresse, à l’onglet Fouilles, un bilan des fouilles entreprises depuis 2002. Cette section explique aussi brièvement les étapes que suivent les archéologues avant, pendant et après une fouille.

L’onglet Découvertes présente les découvertes faites sur le site comme un cadran solaire, des pipes, des poteries, etc.

La section Evénements nous renseigne sur les activités de sensibilisation de l’école. On peut lire des articles se rapport à la pointe à Callière dans la section Evénements – une table ronde sur la pointe à Callière. Le 13 mars 2003 a eu lieu une table ronde sur la pointe à Callière. Aussi, des activités sont organisées dans le cadre du mois de l’archéologie ainsi que des journées portes ouvertes.

Pour terminer, la section Publications recense des ouvrages portant sur la pointe à Callière ainsi que sur l’archéologie et l’histoire de Montréal. Ces ouvrages sont disponibles à la boutique du Musée Pointe-à-Callière et dans les bonnes librairies. Un glossaire des termes archéologiques complète cette section.

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Une épave raconte – jeu en ligne sur l’archéologie

Il y a longtemps, au temps de la Nouvelle-France, un bateau a sombré dans les eaux du Saint-Laurent. En tant qu’archéologue et restaurateur, votre rôle est de percer le mystère de ce bateau. Quel est son nom? D’où venait-il? Que venait-il faire en Nouvelle-France? Pour se faire, il vous faudra trouver et restaurer des objets se trouvant sur le bateau. Les fantômes de l’épave vous donneront alors des indices pour mieux comprendre ce qui s’est passé.
epaveCe jeu a été conçu en 2002 par le Musée d’histoire et d’archéologie de Pointe-a-Callière en collaboration avec le Musée virtuel du Canada. Il nécessite le plugiciel flash et s’adresse aux jeunes du secondaire.

Le jeu n’est pas exempt de petits défauts: l’aire de jeu est minuscule, les exclamations des personnages sont énervantes à la longue, il y a un manque d’instructions, etc… Rappelons-nous que ce jeu a été conçu en 2002. Les expositions virtuelles et les jeux en ligne des institutions muséales en étaient à leurs premiers balbutiements. Malgré cela, quel jeu instructif! On identifie le matériel dominant et avec l’aide des fiches, on applique le traitement adéquat. Cela nous donne aperçu du travail d’un restaurateur.

A chaque fois que l’on retrouve et restaure correctement un objet, une partie de l’histoire du bateau s’inscrit dans un carnet.

A la fin du jeu, on découvre que ce bateau, qui a réellement existé, est lié à un événement important dans l’histoire de la Nouvelle-France, mais je ne vous dis pas lequel, à vous de le découvrir…

Adresse internet: http://uneepaveraconte.net/francais/index.htm

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Institut national de recherches archéologiques préventives

L’Institut national de recherches archéologiques préventives est un organisme français (INRAP)qui <<assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il exploite et diffuse l’information auprès de la communauté scientifique et concourt à l’enseignement, la diffusion culturelle et la valorisation de l’archéologie auprès du public>>.
archeologieLe site internet de cet organisme est un exemple d’utilisation pertinente   du multimédia et de l’internet. Il y a une section qui présente l’INRAP et l’archéologie préventive. Le reste du site illustre les résultats de ce type d’archéologie.

Les plus récentes nouvelles et les communiqués en archéologie française peuvent être consultées dès la page d’accueil. Ainsi, on apprend qu’un charnier datant de la Guerre de Vendée a récemment été découvert. On a aussi accès à un agenda des activités archéologiques des semaines à venir.

Les passionnés d’archéologie consulteront les suggestions de lecture, liront les capsules Le saviez-vous? et s’abonneront au podcast Archéologie. On peut aussi s’abonner à la revue Archéopages.

Beaucoup de reportages vidéos ont été mis en ligne. On peut ainsi visionner le colloque La révolution du néolithique dans le monde et des films documentaires. Des reportages ont aussi été tournés lors de visites de sites archéologiques français.

On peut aussi faire une recherche dans la base de données qui recense des sites archéologiques situés en France. L’internaute pourra mesurer ses connaissances en archéologie en complétant les quiz.

Dernier élément à signaler: les animations multimédias. Par exemple, il y en a une sur les interventions archéologiques dans la ville de Reims depuis 1977 et une sur le mobilier des tombes aristocratiques de Saint-Dizier (on voit les artéfacts en 3 D).

Beau travail de vulgarisation de l’archéologie!

Adresse: http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/p-7-Accueil.htm