Le peintre Horatio Walker est décédé [1938]

Photographie | Facteur provincial, peinture de Horatio Walker (?), copie réalisée pour la galerie d'art Watson, 1934-1935 | VIEW-25607

Facteur provincial, peinture de Horatio Walker (?), copie réalisée pour la galerie d’art Watson, 1934-1935

L’Action catholique, 27 septembre 1938

M. HORATIO WALKER, PEINTRE CANADIEN RÉPUTÉ, EST MORT
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L’auteur de nombreuses toiles répandues dans tous les musées des États-Unis, dans ceux d’Ottawa et de Québec, a succombé à une courte maladie, ce matin, peu avant 11 heures. – Il était âgé de 80 ans.
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SA CARRIÈRE ET SES OEUVRES
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Horatio Walker pris en photo au Canadian Art Club. Source: Wikipédia

Horatio Walker pris en photo au Canadian Art Club. Source: Wikipédia

M. Horatio Walker, peintre canadien de grande renommée, est décédé ce matin, à sa villa de l’île d’Orléans. Il était âgé de 80 ans. M. Walker naquit à Listowel, en Ontario, le 11 mai 1858. Il commença par étudier la peinture sous la direction de M. J.-A. Fraser, de Toronto, puis il se rendit à New York. Toutefois, c’est par ses propres efforts, surtout, et en grande partie, en autodidacte, qu’il perfectionna son talent de peintre.

Fixé depuis l’âge de vingt-cinq ans à l’île d’Orléans, il y travaillait sans cesser, malgré son grand âge. M. L.-A. Richard, sous-ministre de la Chasse et des Pêcheries, l’un des voisins du grand disparu, nous disait ce matin que des oeuvres de haute valeur demeureront inachevées. Car ce n’est que depuis une quinzaine de jours que la paralysie avait immobilisé des doigts d’artiste si profondément canadien. Jusqu’à hier soir, encore, il avait conservé une lucidité parfaite, lors de la visite du Dr. R.-C. Hastings. Ce matin, une faiblesse cardiaque, vraisemblablement, eut raison de sa constitution déjà fortement ébranlé.

Il s’est éteint doucement, entouré de sa nièce, Mlle Olive Pretty, et de quelques domestiques. Madame Walker est retenue dans un hôpital de Toronto. Il laisse une bru, Mme R.Walker, soeur de lord Beaverbrook. Elle demeure en Colombie Canadienne. Tous les fils de M. Walker sont morts.

Hier également M. Walker reçut la visite de M. Clarence Gagnon, peintre montréalais, qui doit revenir dès aujourd’hui. Un peu plus tôt, c’était S.E. Mgr J.-H. Courchesne, évêque de Rimouski, qui visitait le studio où le peintre travaillait et recevait.

On décidera cet après-midi les dispositions à prendre pour les funérailles.

Sa carrière

M. Walker fut admis à la « National Academy en 1891 et en 1918, il était élu membre de la Société Royale du CAnada. Il obtint nombre de récompenses aux diverses Expositions Universelles et Nationales qui se tinrent, tant en Amérique qu’en Europe, depuis l’aube du XXe siècle. Citons, en passant, une médaille d’or obtenue à l’Exposition Universelle de St-Louis, en 1904; et une autre médaille d’or obtenue à l’Exposition du Pacifique tenue à San Francisco en 1915. On trouve de ses oeuvres au Musée Métropolitain des Arts à New-York, à la « Corcoran Gallery of Art », et à la Galerie Nationale des Arts, de Washington; à Baltimore, à Buffalo, Toledo, Pittsburg, Ottawa, et Québec. Il Beaux-Arts, entre autres la Royal Institute Painters Water Colours d’Angleterre, l’Union International des Beaux-Arts et des Lettres, de Paris, le Canadian Art Club, etc.

Ses oeuvres

Parmi les principaux tableaux qu’il a signés, on trouve « Porchers et Porcs, « L’Enfant Prodigue », la « Grange », Matin d’Octobre.

Photographie | Scène de labourage, pienture de Horatio Walker, 1930, copie réalisée vers 1939 pour J. Pitblado | VIEW-26137

Scène de labourage, peinture de Horatio Walker, 1930, copie réalisée vers 1939 pour J. Pitblado

Ici, au musée du Québec, on trouvera de lui le « Labour à l’aube », le « Lait du matin », la « Noce canadienne », les « Scieurs de bois », la « Traite du matin, un coucher de soleil à l’île d’Orléans, scène d’hiver, « Contrebandiers, « Bégonia », un pastel, « traite du matin » et quinze aquarelles.

M. Paul Rainville, conservateur adjoint du musée, qui nous communiquait ces renseignements, ajoutait que M. Walker avait un souci extrême de la préparation à donner à l’exécution d’une toile. Pendant des semaines et des mois, il revenait au même endroit, à la même heure, et étudiait la lumière qui se diffusait sur le paysage qu’il voulait peindre. Il absorbait le paysage, faisait la synthèse de ses sentiments et les communiquait à sa peinture. Il s’opposait ainsi aux peintres qui reproduisent avec une exactitude de photographe les détails d’un paysage sans pouvoir lui infuser le moindre souffle de vie.

On sait qu’en juin dernier, l’Université Laval honorait ce grand peintre en lui décernant le doctorat ès arts honoris causa. Déjà les Universités de Toronto et de McGill avaient donné les mêmes honneurs à M. Walker. A l’occasion de ce titre, Mgr Camille Roy, P.A., qui était alors recteur de l’Université, s’exprimait ainsi au sujet de l’art de M. Walker:

« Etudier l’oeuvre abondante, vivante, variée, de M. Walker, c’est étudier les moeurs, les choses et les gens de chez nous. C’est y voir à côté de l’homme, l’animal, le boeuf surtout, qui collabore à son travail, les volailles qui remplissent nos basses-cours et tout ce train de la ferme qui est un spectacle pittoresque et inépuisable. Parfois, il y a une note sentimentale ou pieuse qui émeut. Par exemple, dans l' »Ave Maria », au pied de la croix du chemin, qui est conservée dans la « Corcoran Gallery », de Washington, ou dans le « De Profundis » au pied d’un calvaire, que l,on voit dans l’église de St-Agnès, à New-York. Les tableaux de M. Walker sont des documents d’histoire paysanne. Le musée de Québec possède quelques-uns de ces tableaux. Il y en a deux à la Galerie d’Art de Montréal. On en trouve chez des particuliers. Mais, il faut bien l’avouer, c’est en dehors de la province de Québec et surtout aux États-Unis, que se trouve l’oeuvre de M. Walker.

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Une visite du musée de la Province (futur MNBAQ) [Québec, 1933]

Le Musée national des Beaux-arts du Québec est situé dans le parc des Champs-de-Bataille à Québec.  Transportons-nous en 1933 alors que le musée de la Province – c’était son nom initial- s’apprête à ouvrir ses portes.

L’Action catholique, 2 juillet 1933

NOTRE MUSÉE COMPTE PARMI LES PLUS BEAUX AU CANADA
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NOMBREUSES COLLECTIONS DE TRÈS GRANDE VALEUR – C’EST UN MUSÉE ESSENTIELLEMENT PROVINCIAL – LES ARCHIVES SONT CONSERVÉES AU PREMIER PLANCHER – L’HISTOIRE NATURELLE AU DEUXIÈME ÉTAGE
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PEINTURES ET PORTRAITS
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Comme nous l’annoncions hier en primeur, le personnel du Musée Provincial sera prêt à recevoir les visiteurs à partir de lundi prochain.

Une visite faite hier après-midi sous la direction de M. Pierre Georges Roy qui en est le conservateur, nous a convaincu que notre Musée est l’un des plus beaux du Canada au point de vue de la qualité et de la quantité des objets qu’on y conservera.

C’est un Musée essentiellement provincial. Ce caractère est frappant dès l’entrée dans l’édifice. Un grenadier du Royal Roussilon [sic] en costume authentique nous accueille. Puis ce sont les drapeaux de La Sarre, de Berry, du Languedoc, de Guyenne, de Béarn et de la Reine qui étalent leurs ccouleurs [sic] variées.

L’édifice comprend trois étages. Au premier, ce sont les archives dont plusieurs sont excessivement rares et précieuses. Ainsi l’originale de la Capitulation de Québec, des collections de journaux et revues, enfin ces vieux textes qui sont les plus belles reliques d’un passé glorieux.

Sur ce même plancher, on peut admirer, rangées dans un ordre parfait, des collections de portraits, des armoiries nombreuses, etc.

Au deuxième plancher, c’est l’histoire naturelle. Il y a deux grandes salles. L’une a été baptisée Michel Sarrazin et contient des spécimen [sic] de la plupart des animaux de la Province. Notons la présence d’un gigantesque ours blanc, d’une famille d’orignal, un carcajou étranglant un chevreuil. Le musée possède une collection complète d’animaux conservés selon le procédé de Beetz.

La Salle Provancher est destinée aux insectes et aux oiseaux. On y peut admirer plus de 3,000 oiseaux dont 1,643 de la Province de Québec et 30,000 insectes. Parmi les oiseaux, on trouve trois turteso Vilà une espèce maintenant rare. La conjuration de Monseigneur Baillargeon a détruit cette espèce qui, un jour ravageait toutes les récoltes. La collection d’insectes est complète; c’est celle de M. l’abbé Provancher.

Le troisième plancher est consacré aux peintures et portraits. On y trouve des oeuvres de Hamel, Huot, Walker, Gagnon, Campentier. Des petits salons portent les noms de Huot, Suzor Côté et autres. Les peintures ne sont pas encore en place parce que l’on en attend d’autres. On en compte déjà plus de 300.

La bibliothèque compte plus de 14,000 volumes canadiens. C’est assurément la plus complète que l’on puisse trouver dans notre province.

Voilà un aperçu très sommaire de ce que l’on peut voir au Musée Provincial. L’espace nous manque aujourd’hui pour donner le détail des observations faites; nous y reviendrons.

Rappelons en terminant que le Musée est entre bonnes mains. M. Pierre Georges Roy en est le conservateur; M.Paul Rainville est son adjoint.

Le soi [sic] des archives a été confié à M. l’abbé Ivanhoe Caron qui est assisté de M. Antoine Roy. M. Paul Rainville et M. Henri Paquet s’occupent plus spécialement du Musée.

Les visiteurs et les chercheurs auront accès au Musée à partir de lundi prochain. De une heure à 6 tous les jours, ils seront reçus par un personnel renseigné et courtois.

Depuis 1933, beaucoup de choses ont changées au Musée de la province de Québec, dont le nom. Les collections de sciences naturelles et les archives ont migré vers un nouveau domicile, mais surtout, le musée a été agrandit suite à l’ajout du pavillon central et du pavillon Pierre Lassonde.

Pour en savoir plus sur l’histoire du Musée national des Beaux-arts de Québec, cliquez sur ce lien.
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Peinture: Théophile Hamel (1817-1870)

Notes biographiques

Théophile (François-Xavier) Hamel est né à Sainte-Foy (auj. Québec) le 8 novembre 1817. Son père, François-Xavier, était cultivateur.

Entre l’âge de 16 et de 22 ans, il est l’apprenti du peintre Antoine Plamondon.

De 1843 à 1846, il séjourne en Europe, plus particulièrement en Italie où il continue à perfectionner son art.

En septembre 1846, il ouvre un atelier à Québec. A l’automne 1847, il s’installe à Montréal (où il aura Napoléon Bourassa comme élève) pour revenir à Québec deux ans et demi plus tard.

Le 9 septembre 1857,il épouse Georgina-Mathilde Faribault, fille de Georges-Barthélemi Faribault. Ses talents de peintre sont en demande. Il compte parmi sa clientèle des gens du clergés, des hommes politiques et des hommes d’affaires. En 1862, un feu détruit son atelier.

Il est décédé à Québec le 23 décembre 1870.

Oeuvres

La thématique de Théophile Hamel est extrêmement simple. Le portrait constitue, en effet, l’essentiel de son œuvre. Ses quelques compositions religieuses encore peu connues sont avant tout des copies. S’ajoutent à cela quelques dessins, un paysage et une nature morte. (Réf.)

Il est à souligner que

Plusieurs œuvres de Théophile Hamel n’ont pas été faites en présence du modèle. D’autres furent exécutées à la fois en présence du modèle et avec l’aide d’un daguerréotype. Enfin, il y a les copies (Réf.)

Peinture | Lady Belleau | M22102

Lady Belleau, 1847

Peinture | Dr Wolfred Nelson, 1848 | M20430

Dr Wolfred Nelson, 1848

Peinture | L'honorable Jean Roch Rolland, 1848 | M965.10.1

L’honorable Jean Roch Rolland, 1848

Estampe | Talon | M3811

L’Intendant JeanTalon

Peinture | Portrait d'Archibald Campbell | M981.213.1

Portrait d’Archibald Campbell, v. 1852

Peinture | Portrait de Lady Elgin, Lady Mary Louisa Lambton (d. 9 mars 1898) | M994.35.3

Portrait de Lady Elgin, Lady Mary Louisa Lambton (d. 9 mars 1898), peint vers 1846-1848

Bibliographie

BELAND, Mario, sous la direction de. La peinture au Québec 1820, 1850. Québec, Musée du Québec, Les Publications du Québec, 1991, 608 pages

VEZINA, Raymond. [en ligne] Hamel, Théophile. Dictionnaire biographique du Canada [Page consultée le 7 octobre 2010] Adresse URL

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Créer un album virtuel avec les oeuvres du Musée des Beaux-arts du Canada

Note: le site du Musée des beaux-arts du Canada a subit une refonte depuis la rédaction de ce billet.

Le Musée des beaux-arts du Canada, via son site Cybermuse, permet aux internautes, après inscription, de créer un album regroupant leurs oeuvres préférées.

Plus de 20 000 oeuvres ont été numérisées.

The Passing Storm, Saint-Ferréol, 1854, Cornelius Krieghoff

Cybermuse ne permet de créer qu’un album, mais il ne semble pas y avoir de limites quant au nombre d’images que l’on peut sélectionner.

On peut commenter les images, changer leur ordre d’apparition, déterminer le nombre d’image qui s’affichera sur chaque page ainsi que la couleur du texte et de l’arrière-plan de l’album.

L’album est présenté sous forme de vignettes. Vous cliquez pour agrandir et obtenir les informations concernant l’oeuvre qui vous intéresse. Une fois l’album complété, on peut le partager par courriel.

J’ai créé un album mettent en vedette le Québec, album constitué d’oeuvres des artistes suivants: André Biéler, Horatio Walker, Marc Aurèle de Foy Suzor-Côté, Cornelius Krieghoff, Joseph Légaré, François Baillairgé, Georges Heriot, Robert C. Todd, Henri Julien, Antoine Plamondon, Clarence Gagnon, Ozias Leduc, Marc-Aurèle Fortin, etc. La période couverte est celle entre 1750 et 1930 environ.

Adresse: http://www.beaux-arts.ca/fr/index.php

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Cybermuse: Musée des beaux-arts du Canada

Québec et ses environs (1830) par James Pattison Cockburn

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Photographies: les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Art: Québec et ses environs (1830) par James Pattison Cockburn

Parmi les nombreux artistes qui ont immortalisé Québec, l’un des plus célèbres est James Pattison Cockburn. Voici brièvement sa biographie puis quelques-unes de ses oeuvres ayant pour thème Québec.

Biographie

Estampe | James Pattison Cockburn | M369

James Pattison Cockburn 1849. Crédits: Musée McCord

James Pattison Cockburn est né à New York, le 18 mars 1779. Son père fait partie de l’armée britannique. Il suit ses traces en devenant cadet à la Royal Artillery de Woolrich (Grande-Bretagne) en 1793. Dans l’armée, il sera tour à tour capitaine, colonel puis major général. Il sera aussi peintre topographe.

Cockburn a beaucoup voyagé. Il a combattu à Manille, Copenhague, Anvers… Il a visité la Suisse et l’Italie.

En 1838, il est nommé directeur du Royal Laboratory du Royal Arsenal de Woolwich. C’est dans cette ville qu’il décède le 18 mars 1847.

Québec

Cockburn est stationné à deux reprises au Canada. La première fois, c’est de novembre 1822 à juin 1823. Son deuxième séjour durera d’août 1826 à août 1832. C’est à Québec qu’il est basé, en tant que commandant de la Royal Artillery. Il est un artiste de talent. Il croque sur papier (aquarelle et sépia) différents aspects de Québec et ses environs.

Il a publié en 1831 Quebec and Its Environs; Being a Picturesque Guide to the Stranger.

Cockburn nous a laissé une mémoire visuelle inégalée pour la ville de Québec des années 1830. Les historiens de l’architecture, considérant surtout l’ampleur du phénomène, en ont maintes fois évoqué la pertinence et bien des écrits se sont prêtés au jeu des identifications.

Réf. La peinture au Québec 1820-1850. p. 224

et

L’œuvre de Cockburn (aquarelles, dessins et sépias) est d’une valeur documentaire inestimable pour l’histoire du Canada. L’artiste militaire s’intéresse particulièrement à la ville de Québec, son architecture, ses rues étroites et ses paysages pittoresques. Ses œuvres topographiques montrent un grand souci du détail et une exactitude dans la représentation du sujet.

(Réf)

Galerie

Estampe | La basse-ville de Québec, depuis le parapet de la haute-ville, 1833 | M22020

La basse-ville de Québec, depuis le parapet de la haute-ville, 1833 James Pattison Cockburn (1779-1847) 1833, 19e siècle 43.4 x 66.7 cm Achat de John L. Russell Reg’d M22020 © Musée McCord

Estampe | La chute Montmorency (avec Québec au loin) | M5522

La chute Montmorency (avec Québec au loin) James Pattison Cockburn (1779-1847) 1833, 19e siècle 43.1 x 66.7 cm Don de Mr. David Ross McCord M5522 © Musée McCord

Vue d’hiver sous la rue du Fort du Chateau St. Louis v.1830. Credits: Bibliothèque et Archives Canada

D’autres images sur le site du Musée McCord et Bibliothèque et Archives Canada.

Bibliographie

BELAND, Mario sous la dir. de. La peinture au Québec 1820-1850. Musée du Québec- Les Publications du Québec, Québec, 1991,608 pages.

Musée National des Beaux-Arts du Québec. [En ligne] James Pattison Cockburn [Page consultée le 4 avril 2010] Adresse URL: http://web.archive.org/web/20130512225639/http://www.mnba.qc.ca/contenu.aspx?page=1470

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Musée virtuel du Canada

Québec 1608-2008: chroniques de la Capitale

CyberMuse – Musée des Beaux-arts du Canada

Le Musée des beaux-arts du Canada (National Gallery of Canada) exploite le web de brillante façon. Il met en valeur ses collections via CyberMuse. CyberMuse est un outil éducatif qui s’adresse à tous.

Alors, que retrouve-t-on sur Cybermuse?

Cybermuse contient plus de 10 000 images d’oeuvres provenant de la collection du musée. On peut faire une recherche dans cette collection et même créer sa propre exposition virtuelle (inscription gratuite).

cybermuse

Il y a plusieurs jeux s’adressant aux enfants et aux jeunes. Par exemple, il y a un jeu où l’enfant apprendra à distinguer les différents courants en art. A la fin du jeu,il sera en mesure de déterminer son courant d’art préféré.  Galerie-artissimo invite les jeunes à créer des oeuvres, pour ensuite les exposer sur le site. Les internautes peuvent aussi envoyer une carte postale virtuelle représentant une oeuvre du musée. C’est une belle façon d’initier les jeunes à l’art.

On peut visiter virtuellement le musée. Pratique pour planifier une visite.

La section Carrières vous permet d’en savoir plus sur les gens gens qui travaillent au musée. On clique sur une icône et un employé du musée nous parle des compétences, des connaissances et des tâches rattachés à son poste. Cette section contient des vidéos. C’est un moyen intéressant pour recruter de futurs employés ou susciter des vocations.

La section Canaux du musée nous présente des vidéos / segments audio qui portent sur des techniques artistiques (ex. sculpture, peinture) ainsi que des entrevues avec des artistes renommés et des conservateurs du musée.

La section Enseignants contient des plans de cours et des suggestions pour l’utilisation de CyberMuse en classe.

La section Chercheurs propose des dossiers (ex.la peinture canadienne des années 30), l’historique de plusieurs oeuvres du musée et des liens vers d’autres ressources en art.

Les concepteurs de Cybermuse ne se sont pas contentés de présenter les collections du musée. Ils ont ajouté beaucoup d’informations complémentaires qui permettent de mieux comprendre la signification des oeuvres du musée. Ce site est conçu pour un large public. Chaque groupe d’âge trouvera des activités à sa mesure, selon ses intérêts. Le public peut s’approprier les oeuvres du musée en créant des oeuvres virtuelles. C’est un bel exemple d’interaction public/musée.

Cybermuse est définitivement un site à mettre dans vos favoris si vous vous intéressez à l’art et à la culture.

Adresse: http://www.gallery.ca/en/index.php

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La réserve virtuelle de la Société des musées québécois

Note: 11 mai 2015 – la réserve virtuelle n’est plus sur le site de la SMQ

La Société des musées québécois (SMQ) a mis en ligne une réserve virtuelle qui vous permet de mieux connaître les collections des musées du Québec.

smq_reservve_musee

Les objets et les oeuvres ainsi exposés sont classées en cinq catégories: art, ethnologie et histoire,

archéologie, sciences naturelles et sciences et technologies. Une fiche accompagne chaque numérisation.

69 musées ont contribué à cette

exposition qui nous donne l’occasion de s’initier aux trésors exposés dans nos musées!

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