Créer un exposition virtuelle d’images anciennes avec le site du musée McCord

Le site internet du Musée McCord offre depuis plusieurs années la possibilité de créer un album en ligne grâce à sa banque de photographies (135 000 images numérisées). Voici comment procéder.

D’abord, il faut s’inscrire (c’est gratuit).

Impression (photomécanique) | Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 | MP-0000.1083.7

Impression (photomécanique) Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier - Phototypie 8.9 x 13.6 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1083.7 © Musée McCord

Ensuite, lorsque vous trouvez une image qui vous intéresse, vous cliquez sur Sélectionner l’image.

Une fois que vous avez choisi vos images, cliquez sur Mon McCord (en haut à droite)

Dans le menu à gauche, cliquez sur Ma sélection d’images courantes.

Cliquez sur Créer un dossier.

Nommez le dossier. Choisissez si votre dossier sera public ou non. Sauvegardez.

Vous pouvez ajouter un texte pour l’introduction et la conclusion. Il vous est possible de commenter les images, les retirer, les masquer et changer leur ordre de présentation.

Impression (photomécanique) | Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 | MP-0000.1077.1

Impression (photomécanique) Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier monté sur carton - Phototypie 13.8 x 8.8 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1077.1 © Musée McCord

Pour partager (si votre dossier est public, bien entendu), vous cliquez dans Mon McCord – Mes dossiers puis sur Partager ce dossier. Cette fonction vous permet d’envoyer un email. On y retrouve le permalien (adresse permanente) attribué à votre exposition virtuelle.

Il y a plusieurs façons de visionner l’exposition virtuelle: mode circuit (carrousel), mode mosaïque, mode album-duo (c’est comme si on lisait un livre, intéressant), et animé (diaporama) La qualité des images dans le mode diaporama est un peu moins bonne. J’aurais aimé avoir la possibilité de visionner les albums en mode plein écran.

Lorsque je veux visualiser un album, je préfère afficher l’intro de l’album puis cliquer sur Outils, imprimer. Vous avez tout l’album (images et textes) sur une seule page.

Si une image de l’album vous plaît, vous pouvez l’envoyer par courriel en tant que carte postale.

Certaines photos sont accompagnées des commentaires provenant de Clefs pour l’histoire (un autre projet éducatif du McCord).

Voici trois albums que j’ai mis en ligne:

Les vacances dans le Bas-du-Fleuve vers 1900: http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269762658&Lang=2

Quais et phares du Saint-Laurent 1870-1930 : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269764675&Lang=2

Scènes de la vie rurale (comté de Beauce- Bellechasse):

http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269765894&Lang=2

Liste des dossiers/ expositions publiques hébergés par le Musée McCord.

Conclusion

Bel outil à utiliser dans le cadre d’un cours d’histoire ou pour le simple plaisir de découvrir.

Billets reliés

Arthur Buies – Chroniques du Bas-du-fleuve

La vie d’Arthur Buies (1840-1901) est digne d’un roman. Très tôt, ses parents l’abandonnent pour faire fortune en Guyane, le laissant à ses tantes, seigneuresses de Rimouski. Il est expulsé de plusieurs écoles, vit tour à tour en Guyane, en Irlande, en France puis en Italie, tente à maintes reprises de devenir avocat, pour finalement aboutir dans le journalisme. C’est par ses mots, qui ne ratent pas leur cible, qu’il marquera l’histoire du journalisme au Québec.
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Au cours de sa carrière, Arthur Buies a écrit plusieurs chroniques, dont certaines portant sur ce Bas-du-Fleuve qui a tant marqué sa jeunesse. Ces chroniques sont réunies Les Petites chroniques du Bas-du-Fleuve, livre publié en 2003 par les éditions Trois-Pistoles. C’est Victor-Lévy Beaulieu qui en signe la présentation. Le tout est accompagné de photographies provenant des archives du Musée du Bas-Saint-Laurent.

Arthur Buies écrit ces textes en 1871, 1872 et 1877. La région accueille alors la haute société anglophone durant l’été. Buies évoque avec nostalgie Kamouraska, où il a passé des moments heureux durant ses enfance. Il écorche par contre Cacouna, autre lieu de villégiature : « C’est la mode de s’ennuyer à Cacouna, aussi tout le monde y court’ » (p.36). Il se moque gentiment des Anglaises qui y séjourne: « Il fait déjà assez froid sans aller se geler au contact de ces pâles beautés dont les paroles tombent comme des flocons de neige » (p.39).

Buies fait un portrait élogieux de la ville de Rimouski auquel il prédit un grand avenir. Il jette par contre un regard critique sur les élections de 1872 dans le comté de Rimouski. Il évoque aussi la Pointe à l’orignal (parcelle de terre entre Saint-Denis et Rivière-Ouelle) et Rivière-du-Loup. Il vante le transport par bâteau, qui permet aux villégiateurs de séjourner près du fleuve Saint-Laurent.

Ce livre m’a fait découvrir avec plaisir le style incisif et humoristique d’Arthur Buies. Celui-ci maniait les mots avec brio. Il nous fait découvrir un peu plus l’histoire de la villégiature au Bas-Saint-Laurent ainsi que la société de l’époque.

Petites chroniques du Bas-du-Fleuve. Arthur Buies, 2003, Editions Trois-Pistoles, 170 pages

Pour en savoir plus:
Article Arthur Buies sur Wikipédia

Dossier sur Arthur Buies, Encyclopédie de l’agora

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