Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Au 19e et au début du 20e siècle, Cacouna était une destination populaire auprès des bourgeois montréalais désireux de s’éloigner de la ville durant l’été. Les Frothingham, des commerçants, faisaient partie du groupe. Leurs séjours à Cacouna ont laissé des traces photographiques que nous vous présentons ici.

Toutes les photographies présentées dans ce billet proviennent du site internet du Musée McCord, collection William Notman  (cliquez sur la photo pour plus de renseignements et pour voir une version agrandie). Les trois premières photos montrent la famille Frothingham en 1871 à Cacouna. La quatrième photo montre leur résidence d’été à Rivière-du-Loup. Les trois dernières photographies nous montrent  Cacouna 30 ans plus tard, soit en 1901. On y aperçoit des villégiateurs et les paysages qu’ils ont admiré.

Photographie | Missie Harriet  Frothingham avec son chien, Cacouna, QC, 1871 | N-1986.5.2.29
Photographie | Mme Frothingham et sa famille, Cacouna, QC, 1871 | I-65138
Photographie | Mme Frothingham, Cacouna, QC, 1871 | I-65135
Photographie | « Monte Shanti », résidence d'été des Frothingham à Rivière-du-Loup, QC, vers 1885 | MP-1986.5.2.46

Photographie | Plage de Cacouna, QC, 1901 | VIEW-3420.1

Photographie, diapositive sur verre | Plage à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.792
Photographie, diapositive sur verre | Promenade à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.334
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La Maison Chapais: le quotidien d’une famille bourgeoise du 19e siècle au Bas-Saint-Laurent

La Maison Chapais est située à Saint-Denis-de-la-Bouteillerie (comté de Kamouraska-Témiscouata, province de Québec). Elle a été bâtie en 1833 et ses premiers occupants furent Jean-Charles Chapais et son épouse, Georgina Dionne. Jean-Charles Chapais fût le fondateur de la paroisse de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie et l’un des pères de la Confédération canadienne tandis que son épouse était la fille du seigneur de Kamouraska, Joseph-Amable Dionne. La maison a été classée monument historique en 1990.

Maison Chapais

copyright: Maison Chapais

On peut maintenant en savoir plus sur la Maison Chapais en visitant l’adresse suivante: http://www.maisonchapais.com/index.php On y obtient plus de détails sur les attraits et les activités de la Maison.

On peut voir quelques photos des jardins de la résidence et un panorama 360 degrés de la salle à manger. Cette dernière application est particulièrement intéressante. On peut visiter la salle à manger, grâce aux logiciels java et Quicktime, comme si on y était. On se déplace dans la photo à l’aide de la souris. On peut voir plus en détails cette pièce de la maison. En cas de pépin technique, on peut cliquer sur aide en haut de l’écran.

Dans l’ensemble, il s’agit d’un site internet qui livre l’information avec concision. L’aspect visuel est très soigné.

Adresse internet: http://www.maisonchapais.com/index.php

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Le mystère de la maison Redpath

Parmi les mystères canadiens non-résolus les plus célèbres figure le double meurtre par balle d’Ada Maria Mills Redpath et de son fils, Jocelyn Clifford Redpath, le 13 juin 1901. Dans le cadre de la série de sites internets les Grands mystères de l’histoire canadienne, les étudiants sont invités à étudier les éléments de preuve mis à leur disposition et à émettre des hypothèses quand à l’identité du ou des meurtriers.

Le concept en lui-même est génial. Résoudre un mystère est une façon originale d’intéresser les jeunes à l’histoire. Les étudiants apprennent par la même occasion à analyser des sources et à prouver leurs hypothèses. Les textes sont très intéressants à lire et permettent de mieux connaître les divers éléments de cette affaire. La mise en contexte est très bien campée. Les textes ont une forte valeur pédagogique. A la fin, on en sait beaucoup plus sur la haute société montréalaise dont faisaient partie les Redpath.

La documentation reproduite sur le site est abondante. Il y en a probablement pour plusieurs heures d’études. Personnellement, je crois que les étudiants à l’université en histoire vont adorer!

Visuellement, le site est un peu terne. Le mariage de noir, blanc, beige et rose n’est pas très heureux. J’aurais aussi simplifié le menu. On se retrouve avec un menu à gauche, en bas et en haut; j’aurais préféré un menu déroulant, par exemple.

Pour accéder aux interprétations, il faut un mot de passe (probablement pour pouvoir mesurer l’utilisation du site), ce qui nous force à exercer notre patience et à en demander un (si on a le temps…). J’aurais aussi bien aimé avoir des petites flèches en bas de l’écran pour naviguer dans le site de façon un peu plus linéaire.

Adresse du mystère de la maison Redpath: http://www.canadianmysteries.ca/sites/redpath/home/indexfr.html

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