Revues, bulletins et magazines d’histoire du Québec

Ce qui suit est une liste non-exhaustive des revues, bulletins et magazines d’histoire du Québec.

D’autres publications seront ajoutées au cours des prochaines semaines (les suggestions d’ajouts sont bienvenues).

En complément, consultez le billet intitulé Facebook: Liste des organismes québécois de diffusion de l’histoire et du patrimoine.

Général

Cap-aux-Diamants

Histoire Québec

Revue d’histoire de l’Amérique française

Mémoires vives Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC)

Régional
Magazine Gaspésie (Musée de la Gaspésie).

Revue d’études des Cantons-de-l’Est/Journal of Eastern Townships Studies (RECE/JETS) publiée par le Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est (CRCE).

L’Estuaire Revue d’histoire des pays de l’estuaire du Saint-Laurent.

Le Javelier (Société historique de la Côte-du-Sud).

Au fil des ans (Société historique de Bellechasse).

Revue sur l’histoire de la Maurice et du Centre-du-Québec (début de la parution prévue en 2017).

Quebecensia (Société historique de Québec).

Montréal en tête (Société historique de Montréal).

Revue d’histoire de Charlevoix (Société d’histoire de Charlevoix).

Hier encore, revue d’archives, d’histoire et de patrimoine du Centre régional d’archives de l’Outaouais.

Saguenayensia – Société historique du Saguenay.

L’Echo des Basques – Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles

Bulletin de la Société d’histoire du Plateau Mont-Royal

Bulletin Le Messager Société d’histoire de Joliette – De Lanaudière

La Fournée – Société d’histoire de la région de Terrebonne

Cahiers d’histoire par Héritage Sutton

Revue d’histoire de la Côte-Nord par la société historique du Golfe et la société historique de la Côte-Nord.

Associations de famille

La Charpente (Association des Truteau d’Amérique)

Les îles du Saint-Laurent et les Paysages de la Nouvelle-France

Bibliothèque et Archives Canada a mis en ligne une vidéo intitulée ‘Les îles du Saint-Laurent’. Produite par l’Associated Screen News en 1941, on y visite l’Ile Perrot, Montréal, l’Ile d’Orléans, l’île aux Coudres et l’île Bonaventure.


Ensuite, la deuxième vidéo que je vous invite à regarder, également produite par l’Associated Screen News s’intitule ‘Les Paysages de la Nouvelle-France’. Présentée par l’Office du tourisme de la province du Québec, elle date de 1940. Parcourez Québec, le parc national des Laurentides, Chicoutimi, Péribonka, le Cap Éternité, Tadoussac, La Malbaie, et Sainte-Anne-de-Beaupré. Il y a quelques belles images de drave et on y voit des fours à pain d’antan.

Bon voyage!

Tragédie sur le fleuve Saint-Laurent [Décembre 1905]

La Patrie, 30 décembre 1905

TRAGÉDIE SUR LE FLEUVE
_
Cinq hommes entraînés par les glaces des Eboulements au Cap aux Oies
__
UNE VICTIME

M. Alderic Bergeron noyé- Les autres recueillis par le brise-glace Champlain.

(Dépêche spéciale à La Patrie)

LES EBOULEMENTS, Que., 29. – Un bien pénible accident est arrivé, hier à cinq chaloupiers de l’île aux Coudres.

Ces braves gens avaient traversé aux Eboulements, depuis le matin, et étaient partis pour retourner dans leur famille lorsque, à quelques milles du quai des Eboulements, leur canot chavira et ils furent emportés par les glaces jusqu’au Cap aux Oies.

L’un d’eux, nommé Aldéric Bergeron, épuisé de fatigue, se noya. Les autres furent recueillis par le brise-glace « Champlain » qui fut envoyé à leur secours par M. Chas. Angers, ex-M.-P.

On n’a aucun espoir de retrouver le cadavre de Bergeron. Le défunt laisse une femme, et cinq enfants en bas âge.

Le service funèbre d’Aldéric Bergeron, 33 ans, a été célébré le 30 décembre 1905 à l’Isle-aux-Coudres. Il était l’époux de Zoële Desgagné (m. à l’Isle-aux-Coudres le 14 août 1894). Père de Marie Louise Valère née le 29 mars 1896, Blanche Laura née le 6 mai 1899, Joseph Hermel, né le 2 octobre 1901 et Marie Germaine Clara, née le 20 novembre 1905.

Billets reliés
Celui qui avait levé sa tête contre l’autorité de ceux devant lesquels il devait la courber [L’Ile aux Coudres, 1808]

Les dangers de la drave [1932]

Un canot englouti par les glaces [Fleuve Saint-Laurent, 12 février 1839]

Tempête à l’Ile aux Loups-Marins [1884]

Celui qui avait levé sa tête contre l’autorité de ceux devant lesquels il devait la courber [L’Ile aux Coudres, 1808]

Dans son Histoire de l’Ile aux Coudres, publiée à titre posthume en 1879, l’abbé Alexis Mailloux (1801-1877) raconte l’histoire de son coin de pays. Il consacre plusieurs pages à ceux qui ont périt emportés par les eaux. L’histoire d’André Pedneau, qui a défié l’autorité paternelle et cléricale, est particulièrement intéressante. L’abbé Mailloux, alors enfant, a été témoin de cet acte de rébellion. Voici donc ce récit.

C’est avec un profond sentiment douleur et en m’associant à celle de sa respectable famille que je vais raconter la fin tragique et à jamais déplorable du jeune André Pedneau dont j’ai été témoin dans mon enfance et à laquelle j’ai fait allusion en peu de mots lorsque j’ai parlé de M. Lefrançois. Le souvenir de cet événement ne s’est jamais effacé de ma mémoire et il a été une des plus vives et énergiques leçons que j’ai jamais reçues sur l’obéissance que l’on doit à son curé et à son père et de l’abandon de Dieu qui quelquefois punit sur le champ la faute que l ‘on commet en refusant obstinément de leur obéir.

Un des dimanches du mois de juillet de l’année 1808 (je ne me rappelle plus quel dimanche) les fidèles de l’Ile aux Coudres étaient réunis dans leur église pour y assister au très adorable sacrifice de la messe. J’étais dans le banc de ma famille. Lorsque le moment de faire le prône fut venu, monsieur le curé de la paroisse, se tournant vers l’assemblée des fidèles pour faire des annonces, aperçut en dehors de la grande porte ouverte deux jeunes gens se tenant debout. Il leur commanda d’entrer dans l’église puisqu’il y avait de la place pour eux. Les deux jeunes gens demeurèrent à leur place. Prenant un ton sévère et impérieux monsieur le curé leur ordonna une seconde fois d’entrer dans l’église. Ils ne firent aucun mouvement pour entrer. Le père d’un de ces jeunes gens partit alors de son banc, alla prendre son fils par le bras et vint le faire mettre à genoux devant l’autel près de la balustrade. Celui-ci était sauvé. André Pedneau restait toujours en dehors de la porte de l’église. Son père voyant qu’il n’obéissait pas, sortit aussi de son banc, se dirigea vers son fils et lui enjoignit d’entrer dans l’église. L’enfant répondit de manière à être entendu de tous les fidèles qu’il n’y entrerait pas. Le père rebuté revint dans son banc, la tête penchée et le visage couvert de confusion. Témoins de l’action de cet enfant, tous les fidèles firent entendre un long gémissement et des larmes s’échappèrent des yeux d’un grand nombre. Jamais scandale semblable ne s’était passé dans l’Ile aux Coudres.

André Pedneau, exaspéré par la sévérité des paroles de son curé et par le commandement de son père, se troubla, je pense, jusqu’au point de perdre la tête et ne sut plus ce qu’il faisait. Car je dois dire que c’était un bon jeune homme et que,  jusqu’à cette fatale époque, il avait joui d’une bonne réputation. Mais il faut bien le reconnaître, il y avait dans ce drame public se passant en présence de toute une paroisse, de quoi troubler et faire perdre la tête à un jeune homme de son âge. Je ne fais pas cette remarque pour le disculper entièrement, qu’on le comprenne bien, mais pour mieux faire saisir la sagesse de cette parole de l’apôtre saint Paul adressée aux pères de famille:  »N’irritez point vos enfants par une sévérité outrée »; j’ajouterai surtout quand ils sont devenus des hommes. André Pedneau avait péché, il avait certainement scandalisé en résistant publiquement aux injonctions de son curé et de son père, et sous ce point de vue, il était inexcusable au jugement des hommes éclairés par les lumières de la foi.

L’esprit troublé, bouleversé, tout hors de lui même, le pauvre jeune homme laissa l’église, la messe, l’assemblée des fidèles qu’il avait profondément contristés et se dirigea vers la maison paternelle éloignée de près de deux lieues de l’église paroissiale.

Une de ses sœurs gardait la maison. D’un regard distrait, elle le voit entrer, à cette heure indue, mais elle n y fait point d’attention et n’a pas seulement la pensée de lui demander d’où il vient ni pourquoi il avait abandonné la messe: elle continue ce qu’elle faisait sans s’inquiéter de son frère. Celui-ci rentre dans la chambre, ôte ses habits de dimanche, revêt ceux de la semaine, sort de la maison et sa sœur qui semble partager son aveuglement n’a pas la pensée de lui demander où il va et de regarder quel chemin il prend. Elle continue son travail ou ses prières, comme si rien d’étrange ne se passait dans l’esprit de son malheureux frère.

Les parents d’André Pedneau laissent l’église après l’office de l’après-midi et reviennent à leur maison mais n y trouvent point leur enfant. Sa sœur, interrogée, répond qu’elle se rappelle qu’il est revenu à la maison pendant la messe, qu’il a changé d’habits, qu’il est sorti mais qu’elle ne peut dire dans quelle direction il est allé. A cette étonnante réponse, un funeste pressentiment fait sortir du cœur des parents alarmés un cri de désespoir. Les hommes qui revenaient de l’église, entendant ces cris de douleur, s’assemblent autour de la maison désolée et partagent les funestes pressentiments et la désolation de cette famille. Un même cri part de toutes les bouches: Il faut le trouver et chacun de la foulé assemblée prenant son côté on court chez les voisins: il n’y est pas. On gagne les étables: il n’y est point. On visite le bois, on cherche partout, on ne le trouve nulle part. On appelle, on crie, on n’entend point de réponse. Alors la désolation de tout ce monde est à son comble. On lève les mains au ciel, on pleure, on se lamente. Car après l’inutilité de tant de recherches, la presque assurance d’un malheur épouvantable s’est emparée de toutes les âmes.

Pendant qu’on se désolait ainsi, un trait d’une sinistre lumière vint frapper de stupeur tout ce monde éploré et ôter l’espérance de retrouver le pauvre enfant égaré.

Quelqu’un de la famille qui était descendu la côte avoisinant le rivage revenait dire qu’un petit canot qui était monté sur le haut de la rive avait disparu et que la trace de son passage sur le sable était toute fraîche. A cette découverte tous les cœurs furent soulagés par la pensée qu’André Pedneau s’en était servi pour traverser sur la côte du nord et qu’on saurait bientôt où il était. Mais cette lueur d’espérance fut bientôt remplacée par un surcroît de douleurs et d’angoisses lorsque celui qui rapportait ce fait ajouta que, quoique les eaux du fleuve fussent parfaitement unies, André Pedneau ne pouvait être traversé au nord, puisqu’il avait oublié de prendre les avirons du canot qui étaient restés sur le sable à l’endroit où était le canot disparu et que, sans avoir au moins un de ces avirons, il n y avait pas moyen de couper les courants pour se rendre à la rive nord du fleuve. C’était évident; il fallait renoncer à l’espérance de retrouver sur la terre du nord le malheureux jeune homme. Un mystère effrayant allait avoir une solution. André Pedneau, dans le trouble et la désolation où il était, n’avait pas eu la pensée de prendre les avirons du canot en le poussant à l’eau. Il avait dû s’y placer et s’abandonner à l’action des courants, sans avoir même la pensée de gagner un rivage quelconque.

Il était donc à peu près certain qu’André Pedneau était sur les eaux du fleuve, à la merci des courants et du vent qui, d’un moment à l’autre, pouvait s’élever et l’engloutir dans les flots. Cette conjecture se changea en évidence lorsque les hommes qui allaient au bas de l’île prendre des chaloupes pour aller à son secours, apprirent d’une femme que vers mi-baissant, elle avait aperçu dans le large un objet qui ressemblait à un canot que le courant entraînait vers le bas du fleuve.

Mais Dieu avait réglé qu’on ne sauverait pas André Pedneau. Pendant toutes les recherches qu’on avait faites pour le trouver sur l’île, l’après midi s’était écoulée et la nuit approchait. Par un surcroît de malheur, la marée était basse et les chaloupes dont on voulait se servir étaient loin des eaux du fleuve échouées sur le sable. Il fallait beaucoup de temps pour les descendre, et quand elles furent à flot, la nuit était faite et la marée remontait. Comme on partait de l’île, s’éleva un fort vent d’est qui empêcha d’aller au secours de l’infortuné jeune homme, que, d’ailleurs il eût été plus que difficile d’apercevoir dans l’obscurité de la nuit.

André Pedneau fut donc abandonné à son malheureux sort. Il est à croire que, par un terrible jugement de Dieu, celui qui le matin-même, fut condamné à avoir un sépulcre dans le fond des eaux.

On pense bien que les parents d’André Pedneau parcoururent et le nord et le sud du fleuve pour avoir quelque nouvelle de leur pauvre enfant. Mais toutes leurs recherches demeurèrent sans aucun résultat. Il n’avait été vu nulle part, ni lui ni son canot. Sa famille vécut dans les larmes; et le souvenir de la perte de cet enfant, arrivée d’une manière aussi lamentable, est resté gravé dans leurs cœurs sans jamais s’effacer. Les jeunes gens de l’Ile aux Coudres et tous les enfants, à quelque paroisse qu’ils appartiennent, doivent profiter de ce terrible exemple pour ne jamais oublier que Dieu n’attend pas toujours dans l’autre vie pour punir les révoltes scandaleuses contre les pasteurs ou contre les pères et les mères.

Quant a André Pedneau, condamnons la faute qu’il a commise et le scandale qu’il a donné, mais gardons-nous de le condamner lui-même. Il arrive assez souvent que la justice de Dieu punit en ce monde pour épargner dans l’autre. Au reste, savons-nous ce qui s’est passé dans son cœur lorsque seul, isolé, abandonné de tous, le pauvre enfant a vu la tempête s’élever et les vagues entrer dans son petit canot? N’est-il pas à croire que Dieu lui aura ouvert les yeux sur sa faute et que semblable à plusieurs de ceux qui ont été engloutis dans les eaux du déluge, il a trouvé miséricorde par son repentir auprès de Celui qui, lorsqu’il est en colère, sait se ressouvenir de sa miséricorde.

L’histoire de l’Ile aux Coudres a été rééditée en 2011 par Lux Editeur.

Billets reliés

Tempête à l’lle aux Loups-Marins [1884]

Disparition à la Grosse-île [septembre 1906]

Vidéos: Patrimoine et histoire des Iles de la Madeleine

Légende: la pénitence du prêtre-fantôme de l’Ile-Dupas

Le sorcier de l’île d’Anticosti: la légende (XIXe siècle) Première partie

Le naufrage du Lady Seaton (Iles de la Madeleine, 4 décembre 1847)

Légende: Le masque de fer de l’Ile aux Oies (1683-1749)

Photo: Baigneurs à La Malbaie vers 1870

Photographie | Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870 | MP-1981.178

Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870

Une scène estivale que l’on doit à Livernois. Vive l’été!
Billets reliés

Photographies: Le Québec à l’été 1950 par Lida Moser

Photographie: Les Livernois (Québec, 1856-1974)

Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1989)

Découvrez Charlevoix et son histoire

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Images anciennes du Canada: illustrations tirées de livres rares

Quel célèbre aviateur était à Québec le 24 avril 1928?

Où l’histoire commence en Allemagne, se poursuit à Dublin, pour continuer à Blanc-Sablon, puis dans Charlevoix et finir à Québec

L’histoire commence alors que l’équipage du Bremen (l’Irlandais James C. Fitzmaurice et les Allemands Hermann Köhl et Günther Von Hünefeld) tenta de traverser pour la première fois l’Atlantique, de l’est en allant vers l’ouest.

Le 12 avril 1928, le Bremen quitta Dublin, espérant rallier New York environ 36 heures plus tard.

Or, il y eut des pépins. A 600 km des côtes de Terre-Neuve, il y eu une tempête. Puis l’avion subit des défaillances techniques: l’éclairage des instruments lâcha. On était sur le point de manquer de benzol. Dans ces conditions, le Bremen fut contraint de se poser sur l’île Greenly, près de Blanc-Sablon, Québec. Durant l’atterrissage, l’avion subit des dommages.


Lt. Floyd Bennett (non-daté) Source: Library of Congress

L’équipage du Bremen fut secouru par la famille du gardien du phare de Blanc-Sablon, les Le Templier.

Le 20 avril 1928, les pilotes Floyd Bennett (un des premiers à survoler le Pôle Nord) et Bernt Balchen quittèrent Détroit pour amener des pièces de rechange à Saint-Aimé-des-Lacs, Charlevoix, où l’équipage du Bremen avait été évacué.

On peut  voir ici Bennett et Balchen à leur arrivée dans Charlevoix (vidéo 1m20s)

Peu après son arrivée, Bennett fut victime d’une faiblesse. On diagnostiqua une pneumonie. Il fut transféré à l’hôpital Jefferey Hale de Québec où son état se détériora rapidement. Un médicament pouvait peut-être, selon les médecins, le sauver, mais il était produit à New York, par l’Institut Rockfeller. A qui demanda-t-on d’aller porter d’urgence ce médicament à Québec? Charles Lindbergh!

Charles Lindbergh à Québec

Charles Lindbergh, âgé de 26 ans, était alors une célébrité. Il s’était signalé en 1927 en devenant le premier homme à traverser l’Atlantique d’est en ouest, en solitaire, sans escale. Un voyage de 33 heures et 30 minutes.

Charles Lindbergh, Lambert Field, St. Louis, Missouri, photo prise entre 1923 et 1928. Source. Library of Congress

Lindbergh posa son avion sur les plaines d’Abraham le 24 avril 1928. Une foule considérable était là pour l’accueillir.

Après avoir amené le médicament à l’hôpital et visité son ami, Lindbergh prit un repas en compagnie du premier ministre du Québec, Louis-Alexandre Taschereau. Il passa ensuite la nuit au Château Frontenac et repartit le lendemain. A son arrivée, il apprit le décès de Floyd Bennett…

**

Ecoutez le reel Lindbergh, interprété par F. Malouin vers 1929.

**

Bibliographie

Municipalité Saint-Aimé-des-Lacs. [En ligne] Commémoration à Saint-Aimé-des-Lac de la traversée de l’Atlantique Nord par le Bremen. [Page consultée le 22 octobre 2011] Adresse URL: http://www.saintaimedeslacs.ca/bremenmod.pdf

Jean Cournoyer [En ligne] Saint-Aimé-des-Lacs (municipalité) [Page consultée le 22 octobre 2011] Adresse URL: http://memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Saint-Aim%C3%A9-des-Lacs_(municipalit%C3%A9)

La Patrie, 24 avril , 25 avril 1928

Wikipédia. [En ligne] Floyd Bennet [Page consultée le 26 octobre 2011] Adresse URL: http://en.wikipedia.org/wiki/Floyd_Bennett

Bilan du siècle [En ligne] Arrivée de l’aviateur américain Charles Lindbergh à Québec [Page consultée le 18 octobre 2011] http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/23561.html

Billets reliés

13. Jeffery Hale (1803-1864) et l’hôpital qui porte son nom à Québec

Le 1er août 1930, on a pu voir ceci dans le ciel [objet volant identifié]

Sarah Bernhardt suscite la colère du clergé [Québec, 4 et 5 décembre 1905]

Un visiteur prestigieux à Montréal et à Québec (mai 1842)

Visite fatale à Montréal pour l’illusionniste Harry Houdini [22 octobre 1926]

Vidéos présentant le savoir-faire des artisans des métiers traditionnels du bâtiment de Charlevoix

Le ferblantier-couvreur Jacques Vaillancourt

La MRC de Charlevoix a réalisé en 2007 un inventaire des artisans des métiers traditionnels du bâtiment. Sur son site web, on trouve des courts-métrages réalisés en 2010 et en 2011 présentant ces artisans, que l’on peut voir en cliquant ici [hyperlien brisé]. Il s’agit d’un forgeron, d’un menuisier-ébéniste, d’un maçon tailleur de pierre, un ferblantier-couvreur, etc. qui nous parle de leur formation et de leurs méthodes de travail. Les entrevues ont été filmées dans leurs ateliers de travail. Deux capsules sont hors-ligne: celle de Jean-Claude Tremblay, menuisier-charpentier et Martin Brisson, sculpteur-ébéniste. Quicktime doit être installé sur votre ordinateur. Les entrevues complètes peuvent être visionnées au Centre d’archives régional de Charlevoix.

Adresse: http://www.mrc-charlevoix.ca/culture/sectionvideo.html [hyperlien brisé]

Billets reliés

La terre a tremblé en Nouvelle-France (5 février 1663)

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1989)

Découvrez Charlevoix et son histoire

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Les régions du Québec: une histoire d’appartenance

L’économusée du papier – Papeterie Saint-Gilles

Malcolm Fraser, de soldat écossais à seigneur canadien 1733-1815

Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

Les tremblements de terre au Québec (1663-1988)

Voici quelques tremblements de terres ressentis au Québec depuis le 17e siècle. J’ai ajouté des liens menant vers des  articles de journaux  québécois (surtout les unes) et autres ressources en ligne portant sur ces phénomènes.

5 février 1663. Épicentre: Charlevoix. Magnitude: 7 sur l’échelle de Richter.

Le 5 février 1663, à 17h30, un tremblement de terre de magnitude 7, dont l’épicentre est situé dans la région de Charlevoix, secoue la Nouvelle-France. L’événement laisse des traces: il (la suite ici)

Les descriptions faites par le père Hiérosme Lallemand et Mère Marie de l’Incarnation valent le détour.

***

16 septembre 1732. Épicentre: Montréal. Intensité Maximale sur l’échelle de Mercalli Modifiée

300 maisons endommagées, une fillette tuée (selon la légende)

Le Tremblement de terre de Montréal du 16 Septembre 1732. Ressources naturelles du Canada

28 février 1925. Séisme de Charlevoix-Kamouraska. Magnitude 6.2

Le 28 février, l’un des plus forts séismes du XXe siècle secoue le Québec et perturbe la vie des milliers de gens. Évalué à 6,2 sur l’échelle de Richter, le séisme de Charlevoix-Kamouraska se fait sentir jusqu’à 1000 km de son épicentre, l’Île aux Lièvres. Pendant les semaines qui suivent, des dizaines de répliques sismiques sont ressenties. (Réf)

La Patrie, 2 mars 1925. L’Église de St-Hilarion s’écroule lors du tremblement de terre (p.1) La commotion que causa le tremblement de terre en ville (p.3)

Le Canada, 2 mars 1925, Violent tremblement de terre

Le Canada, 3 mars 1925, En une: Il y eu quatre tremblements de terre,  non deux et Les gaietés du tremblement de terre de samedi.

Et on en parle même en Tasmanie! 4 mars,  Mercury,  Hobart, Historic Church destroyed

1er novembre 1935. Épicentre: Temiscaming. Magnitude; 6.2

Journal La Patrie 3 novembre, p. 35 (p. 2 si vous regardez la numérotation de Google). Article: La terre tremble encore samedi matin.

Le Courrier de Berthierville, 7 novembre, Tremblement de terre.

Et La Patrie en rajoute…29 décembre, La terreur d’un séisme.

Le Canada, 2 novembre, Voie ferrée tordue par le tremblement de terre

25 novembre 1988. Épicentre Saguenay (ressenti dans Bellechasse, je m’en rappelle très très bien 🙂 ). Magnitude: 5.9.

Il y a 20 ans, Québec tremblait  »solide » (Quebec Urbain) Il y a dans cet article un lien vers une entrevue passionnante avec l’historien Jacques Lacoursière.

En complément:

Les tremblements de terre au Québec par Laura-Julie Perreault (cyberpresse.ca) Article publié le 23 juin 2010.

Billets reliés
La terre a tremblé en Nouvelle-France (5 février 1663)

Tragédie au pont de Québec: les effondrements de 1907 et de 1916

La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, en images

La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, d’après les journaux de l’époque

Photographies: Le Québec à l’été 1950 par Lida Moser

En 1950, le magazine Vogue commande à la photographe américaine Lida Moser (1920- ) une série de photos sur le Canada. Suite à sa rencontre avec Paul Gouin, conseiller culturel du premier ministre Duplessis, elle décide de parcourir le Québec. Elle sera accompagnée de trois guides : le folkloriste Luc Lacourcière, Paul Gouin et l’abbé Félix-Antoine Savard (auteur de Menaud maitre-draveur).

Pendant deux mois, ils sillonnent Québec, Charlevoix, Chaudière-Appalaches, la Gaspésie ainsi que le Bas-Saint-Laurent. De cette expédition subsiste plusieurs centaines de photos, que l’on peut voir en ligne sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (tapez Lida Moser).

Il s’agit d’un beau voyage en images où l’on aperçoit Québec (Vieux-Québec, Saint-Jean-Baptiste et Montcalm), Saint-Joseph-de-la-rive, Ile-aux-Coudres, Les Eboulements, Pointe-au-Pic, fleuve Saint-Laurent, la Malbaie, Saint-Siméon, Bic, vallée de la Matapédia, réserve indienne de Maria, Port-Daniel, Newport , Percé, Grande-Vallée, Rivière-au-Renard, Saint-Majorique, Trois-Pistoles, Saint-André, Saint-Jean-Port-Joli, Ile d’Orléans, L’Islet et Beaumont telles qu’elles étaient en 1950.

Les thèmes représentés sont multiples: les travaux de la ferme, les habitants de la ville et de la campagne, l’architecture, l’intérieur des maisons, les objets de la vie de tous les jours, les rues du Vieux-Québec, les enfants, la préparation et le transport du bois (pitoune), la pêche, les artisans (sculpture), empreinte du catholicisme sur la société de l’époque (sculpture d’ange), les églises, etc.

Adresse: http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/recherche_simple Entrez  »Lida Moser » et cochez Documents numérisés puis appuyez sur Rechercher

Bibliographie

MOSER, Lida et Roch CARRIER. Québec à l’été 1950. Libre Expression, 1982, 198 pages

Fraser Gallery [n’est plus en ligne]Lida Moser [Page consultée le 15 mai 2010)

Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne] Fonds Lida Moser. [Page consultée le 19 mai 2010) Adresse URL

Renée Larochelle [en ligne] Le Québec de Lida Moser [Page consultée le 20 mai 2010) Adresse URL

Billets reliés

Luc Lacourcière: recueillir et transmettre le patrimoine populaire

Les fêtes du tricentenaire de Québec en images

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

Créer une exposition virtuelle d’images anciennes avec le site internet du Musée McCord

La terre a tremblé en Nouvelle-France (5 février 1663)

Carte représentant la Nouvelle-France en 1657 par Francesco Giuseppe Bressani Source: Bibliothèque et Archives du Canada

Carte représentant la Nouvelle-France en 1657 par Francesco Giuseppe Bressani Source: Bibliothèque et Archives du Canada

Le 5 février 1663, à 17h30, un tremblement de terre de magnitude 7 (Réf), dont l’épicentre est situé dans la région de Charlevoix, secoue la Nouvelle-France. L’événement laisse des traces: il transforme physiquement le territoire mais surtout, il laisse une vive impression sur la population. Des témoins vont consigner par écrit leurs expériences. Des années plus tard, d’autres personnes vont relater ces événements. J’ai sélectionné quelques extraits qui vous montreront à quel point les points de vues des témoins et des mémorialistes diffèrent. Si certains tente de décrire objectivement ce qui s’est passé, d’autres y vont d’analystes fort surprenantes…
D’abord, Pierre du Bois d’Avaugour, gouverneur de la Nouvelle-France entre 1661 et 1663, écrit:

nous avons eu un tremblement de terre qui a duré près d’un demi quart d’heure, assez fort pour nous engager à un bon acte de contrition. Il a continué de temps en temps durant neuf jours et a paru jusqu’au dernier du mois mais toujours en diminuant. (Réf. p. 384)

Relations des Jésuites source: archive.org

Relations des Jésuites source: archive.org

Le père Hiérosme Lallemand, dans les Relations des Jésuites de 1663, a lui aussi livré un portrait assez réaliste de la situation:

Ce fut le cinquième jour de février 1663, sur les cinq heures et demie du soir, qu’un grand bruissement s’entendit en même temps dans toute l’étendue du Canada. Ce grand bruissement qui paraissait comme si le feu eût été dans les maisons en fit sortir tout le monde, pour fuir un incendie si inopiné; mais au lieu de voir la fumée et la flamme, on fut bien surpris de voir les murailles se balancer et toutes les pierres se remuer, comme si elles se fussent détachées; les toits semblaient se courber en bas d’un côté, puis se renverser de l’autre; les cloches sonnaient d’elles-mêmes; les poutres, les soliveaux et les planchers craquaient; la terre bondissait, faisant danser les pieux des palissades d’une façon qui ne paraissait pas croyable, si nous ne l’eussions vue en divers endroits.

Pendant ce débris général qui se faisait sur terre, des glaces épaisses de cinq et six pieds se fracassaient, sautant en morceaux et s’ouvrant en divers endroits d’où s’évaporaient ou de grosses fumées ou des jets de boue et de sable qui montaient fort haut dans l’air; nos fontaines ou ne coulaient plus ou n’avaient plus que des eaux ensoufrées; les rivières ou se sont perdues ou ont été toutes corrompues, les eaux devenant jaunes, les autres rouges; et notre grand fleuve de Saint-Laurent parut tout blanchâtre jusque vers Tadoussac, prodige bien étonnant et capable de surprendre ceux qui savent la quantité d’eau que ce gros fleuve roule au-dessous de l’Isle d’Orléans…

(Réf) Pour lire le texte en ancien français, c’est par ici (Réf)

Mère Marie de l’Incarnation , quant à elle, relate l’expérience de Mère Catherine de Saint-Augustin (Réf, 1 p. 376 et Réf. 2. ), qui aurait en quelque sorte prédit le séisme. Dans un autre texte, Marie de l’Incarnation soutient que c’est la consommation d’eau-de-vie dans la colonie qui aurait causé le tremblement de terre. (Réf. p. 377).Punition divine…

*************

***
Le tremblement de terre est resté dans les mémoires. Des années plus tard, on en parle encore, mais différemment.

Le botaniste suédois Pehr Kalm, dans ses récits de voyages publiés entre 1753 et 1761, note

Au commencement de février 1663 un grand tremblement de terre s’est fait sentir à Québec et par tout le Canada; il reste encore quelques vestiges de ses ravages.

Aucune personne n’a perdu la vie durant cette convulsion de la nature. (Réf. tome 2 p. 83 –p. 287 dans la version numérisée)

et plus tard, il écrit

Le grand tremblement de terre qui a eu lieu en Canada, en février 1663, et dont Charlevoix fait mention, a causé un dommage considérable à cette place, renversant les collines les plus élevées sur les côteaux qu’elles dominaient et comblant les vallées en état de culture. On m’a montré plusieurs petites îles qui doivent leur existence à cette convulsion de la nature. (Réf. Tome 2 p. 158 – p. 362 dans la version numérisée)

**

La palme du récit le plus coloré revient cependant au père Charlevoix. Vous me permettrez donc de citer de plus longs extraits qui proviennent du tome 1 de son Histoire de la Nouvelle-France.

Histoire et description générale de la Nouvelle-France par le père Charlevoix Source: archive.org

Histoire et description générale de la Nouvelle-France par le père Charlevoix Source: archive.org

D’abord, le père Pierre-François-Xavier de Charlevoix revient sur les prémonitions de Mère Marie de l’Incarnation (il s’agit en fait de Mère Catherine de Saint-Augustin)

Enfin le même jour la Mere Marie de L’Incarnation, cette Illustre Fondatrice des Urfulines de la Nouvelle France, dont les Ouvrages, fi généralement eftimés, font foir qu’elle n’étoit rien moins qu’un efprit foible, après avoir reçu du Ciel plufieurs avis de ce qui devoit arriver, & dont elle avoit fait part au P. Lallemant, fon Directeur, étant fur les cinq heures & demie du Foir en Oraifon (a) , crut foir le Seigneur irrité contre le Canada & fe fentit en même tems porté par une force fupérieure à lui demander juftice des crimes qui s’y commetoient.  (Réf. p. 365)

La suite raconte l’apparition à Québec de quatre démons suivit d’un bruit infernal et la terre se met à trembler. La panique s’installe.

Les Campagnes n’offroient que des précipices, & l’on s’attendoit à tous momens à en voir ouvrir de nouveaux fous fes pieds. Des Montagnes enfieres fe déracinerent, & allerent fe placer ailleurs; quelques-unes fe trouverent au milieu des Rivieres, dont elles arrêterent le cour: d’autres s’abîmerent fi profondément, qu’on ne voyait pas même la cime des Arbres, dont elles étoient couvertes.(Réf. p. 365)

Des répliques au tremblement de terre se sont fait sentir pendant plus de 10 mois, sans faire de victime.

Dieu vouloit fans doute convertir les pécheurs, & non pas les perdre. Auffi vit-on par tout de grandes Confersions. (Réf. p.368.)

Le tremblement de terre comme châtiment divin et comme élément purificateur des âmes, en somme.

Selon Pierre Berthiaume, Charlevoix s’est inspiré des écrits de Hierosme Lallemand pour décrire le tremblement de terre. (Réf.) Et il signale, tout comme Marie de l’Incarnation, le rôle négatif de l’alcool dans tout cela…

Si on observe la présentation matérielle des événements, on remarque un souci manifeste de la part de l’historien d’imbriquer étroitement la question de la traite de l’alcool à celle du tremblement de terre. (réf. 378)

L’alcool comme cause de la vengeance de Dieu…

**************

****

On croit que le tremblement de terre était d’une magnitude de 7.  Les sources indiquent qu’il a été ressenti ressenti jusqu’en Nouvelle-Angleterre et en Nouvelle Belgique – aujourd’hui New York-  selon le père Charlevoix tandis que le père Lallemand parle de Gaspé, de la Nouvelle-Angleterre, de l’Acadie et plus loin même. Les témoins rapportent des secousses qui ont duré plusieurs mois et qui ont modifié la géographie physique de la Nouvelle-France. Il y a eu des glissements de terrains (notons qu’il y aurait eu de fortes précipitations avant le tremblement de terre). . Charlevoix rapport aussi qu’une montagne se serait affaissée (Réf p. 367).

Conclusion

Si certains livre une version plutôt objective du tremblement de terre, certains ajoutent une dimension religieuse à l’événement. C’est une une punition de Dieu, destinée à châtier les pêcheurs, coupables d’avoir consommé de l’alcool! Leçon à tirer de cet événement, ne péchez plus, repentez-vous! Si le tremblement de terre n’a fait aucune victime, il a quand même créé un certain effroi et modifié la géographie physique de la Nouvelle-France.

********

*****

Bibliographie
Berry, Lynn.« Le Ciel et la Terre nous ont parlé. »Comment les missionnaires du Canada français de l’époque coloniale interprétèrent le tremblement de terre de 1663, Revue d’histoire de l’Amérique française, Volume 60, numéro 1-2, été-automne 2006, p. 11-35

Pierre Berthiaume [en ligne] « Le tremblement de terre de 1663 : les convulsions du verbe ou la mystification du logos chez Charlevoix », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 36, n° 3, 1982, p. 375-387. [Page consultée le 25 avril 2010] Adresse URL

DE CHARLEVOIX, père François-Xavier. Histoire et description générale de la Nouvelle France, avec le journal historique d’un voyage fait par ordre du roi dans l’Amérique septentrionnale, Rolin, Paris, 1774, 809 pages. Adresse URL

DE L’INCARNATION, Mère Marie de. Lettres de la révérende mère Marie de l’Incarnation (née Marie Guyard) première supérieure du Monastère des Ursulines de Québec. Vve H. Casterman, 1876, 573 pages, Adresse URL.

Hierosme Lalement [en ligne] Tremble-terre universel en Canadas tiré des Relations des Jésuites 1663 et publié dans la revue Histoire Québec [Page consultée le 25 avril 2010] Adresse URL

KALM, Pehr. Voyages de Kalm en Amérique. T. Berthiaume, Montréal, 1880, volume 2, 469 pages, Adresse URL

Relations des Jésuites contenant ce qui s’est passé de plus remarquable dans les missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France, volume 3, A. Côté, Québec, 1858, 763 pages, Adresse URL

Ressources naturelles Canada [en ligne] Le séisme de Charlevoix survenu en 1663 [Page consultée le 25 avril 2010] Adresse URL

Ressources naturelles du Canada [en ligne] Les tremblements de terre [Page consultée le 25 avril 2010] n’est plus en ligne.

***

Billets reliés

Pehr Kalm, un Suédois en Nouvelle-France (1748)

Découvrez Charlevoix et son histoire

Images anciennes du Canada: illustrations tirées de livres rares

L’économusée du papier: Papeterie Saint-Gilles