Le sou du pauvre [Coaticook, 1927]

Le sou du pauvre était une taxe sur les divertissements qui servait à l’entretien des indigents dans les hôpitaux ou par les organismes de bienfaisance.

Photographie | Maison de Coaticook, Coaticook, QC, vers 1910 | MP-0000.1029.12

Maison de Coaticook, Coaticook, QC, vers 1910

L’Étoile de l’est, 23 septembre 1927

LE SOU DU PAUVRE A RAPPORTÉ $364,51 EN TROIS MOIS A LA VILLE
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PLUS DE VINGT-HUIT MILLE PERSONNES ONT ASSISTÉ À DES REPRÉSENTATIONS PAYANTES D’AMUSEMENT AU COURS DES MOIS DE JUIN, JUILLET ET AOÛT.- PLUS DE $7,000 ONT ÉTÉ PAYÉES À DES FINS D’AMUSEMENT.- NOS VISITEURS ONT LARGEMENT CONTRIBUÉ À CETTE SOMME
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13,000 PERSONNES AU CINEMA

Nos endroits d’amusement ont été fréquentés par 28,423 personnes au cours des mois de juin, juillet et août. Ces personnes ont payé une somme dépassant $7,000 à nos divers lieux d’amusement, ainsi qu’il appert par le montant payé à la ville en vertu de la loi du  »Sou du pauvre ». Durant ces trois mois, la ville a perçu un montant de $729,92, représentant approximativement 10 pour cent de la somme payée pour fins d’amusement.

Une bonne moitié au moins de cette somme a été payée par des visiteurs de notre ville.

Le cinéma est l’endroit d’amusement où sont allés le plus grand nombre de personnes. Treize mille personnes ont payé admission au cinéma et ont contribué $370,50 au total du  »Sou du pauvre », soit plus de la moitié.

Le champ de course vient ensuite pour le montant contribué avec $149,60. Les admissions au terrain de courses sont de 3,240. Le baseball est le quatrième plus grand contribuable de la taxe du pauvre, avec $56,77, taxe perçue de 2,171  »fans ». L’Opéra House, durant les mois de juin, juillet et août, a reçu 1,175 patrons, qui ont versé $83,78 au trésor municipal.

Le carroussel [sic]  »merry-go-round » qui fonctionna sur le terrain de course, le jour de la Confédération, doit avoir fait des affaires d’or, puisque 5,900 personnes, exactement, ont monté les chevaux de bois, pour contribuer, indirectement, une somme de $50,00 au  »Sou du pauvre ».

Les soirées données au Manège Militaire et à la salle du Collège ont réuni 302 personnes, dont 138 au Manège, qui versèrent $13,80 de taxe spéciale, et 164, au Collège, qui en versèrent $5,07.

Si l’on se basait sur la population totale de Coaticook pour répartir les admissions aux divers lieux d’amusement, chaque résidant de Coaticook y serait allé un peu plus de sept fois en trois mois, dont trois fois au cinéma.

Le montant de $792,02 perçu, en vertu de la loi du  »Sou du pauvre » est divisé également entre le gouvernement provincial et le conseil de ville. La ville se trouve donc à tirer de ce chef une somme de $364,51.

Billets reliés

Accident de travail [Coaticook, 1879]

Noël à Coaticook [1871]

Parti sans laisser d’adresse [Coaticook, juillet 1891]

Site web de la Société d’histoire de Coaticook
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Noël à Coaticook [1871]

Carte de souhaits | Visions de Noël | C272_1-3.1

Le Pionnier de Sherbrooke, 5 janvier 1872

NOËL À COATICOOK

MM. les Rédacteurs,

J’ai l’honneur de vous adresser ci-dessous quelques mots, vous priant de bien vouloir les insérer dans votre estimable journal, auquel je suis abonné, relativement à la Messe de Noel de Messire Perreault, Prêtre, qui a été chantée à la messe de minuit. J’ai tardé de vous adresser la présente, espérant de l’entendre une seconde fois le jour de l’an, mais comme Monsieur le Vicaire Beaudry, qui la dirige, a dû s’absenter ce jour, l’exécution a été remise.

En présence d’un auditoire qui avait peine à contenir dans l’église, quelques unes des demoiselles choisies pour soprano, trois garçons chargés de la partie d’Alto et d’autres amateurs dévoués, ont bien voulu se charger des parties de Tenor et de basse, et ont exécutés, avec un ensemble et un entrain bien digne d’éloges, la Messe dite de Noel de feu Messire Perreault, Prêtre. Jusqu’alors la plupart des exécutants n’avaient qu’une bien faible idée de la musique; d’autres n’avaient jamais reçu aucune notion de musique et ayant eu beaucoup de difficultés à vaincre, il est permis de dire qu’ils ont fait un véritable tour de force et méritent bien de l’encouragement aussi; nous serions heureux de les entendre de nouveau au moins à toutes les grandes fêtes de l’Eglise.

Monsieur Beaudry, vicaire de cette paroisse, bon musicien et habile directeur, n’a pas reculé devant la fatigue ni devant les obstacles qu’il a rencontrés à perfectionner l’ensemble des parties et d’apprendre la partie aux sopranos et tenors que l’absence des principes de musique explique.

Monsieur Degezelle, Instituteur, a été dédommagé par le succès des parties d’alto et basse, dont il avait pris la charge et a ajouté quelques cantiques de circonstance qui on été appris par les plus dévoués et ont été changés pendant les Messes et Salut, morceaux dont quelques uns, d’auteurs Belges et Français, en trois et quatre parties, n’ont rien laissé à désirer.

Mademoiselle Boudreau, qui a bien voulu se charger de la tâche difficile d’accompagner la Messe et autres morceaux sur l’Harmonium est une pianiste de grand mérite; ses mouvements et nuances si nombreux, si déliés, ont été très bien observés et n’ont pas seulement contribué au succès du chant, mais ont charmé l’auditoire à tel point, que le plus profond silence était observé religieusement dans l’Eglise pendant le temps de l’exécution.

En somme, nous espérons que les efforts des élèves ne se borneront pas là, qu’ils continueront à profiter des leçons de musique qu’on voudra bien leur donner gratuitement; que l’honneur, le succès, la beauté et les connaissances utiles engageront bien d’autres à s’adjoindre à eux, car l’Union fait la force.

J. [Joseph?]  Aubertin

Coaticooke, 2 janvier, 1872

Joyeux Noël!

Vicky Lapointe

Billets reliés

Parti sans laisser d’adresse [Coaticook, juillet 1891]

Site web de la Société d’histoire de Coaticook

Photographies: Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’est/ Eastern Townships Resource Centre

Photos: l’usine d’amiante Johns-Manville d’Asbestos, juin 1944

Site web de la Société d’histoire de la Haute-Yamaska

Parti sans laisser d’adresse [Coaticook, juillet 1891]

Début juillet 1891, on apprend que Cyrille Lamoureux, conseiller municipal de Coaticook, a quitté subitement la ville. Pourquoi?

Annonce parue dans le Coaticook Observer du 14 avril 1891

Extrait du Progrès de l’Est, 3 juillet 1891

M. Cyrille Lamoureux, de la société Quevillon & Lamoureux, marchands généraux de cette ville, a quitté subitement Coaticook pour des lieux inconnus, sans donner son adresse à ses amis mais en leur laissant, paraît-il, de lourdes obligations à rencontrer pour lui. Ce départ inattendu a pris tout le monde par surprise, car M. Lamoureux, qui était conseiller de ville, possédait l’estime et la confiance de tout le monde, et l’on  se perd en conjonctures sur les causes de cette inexplicable conduite. Son associé. M. Quévillon, à la demande des créanciers, a déposé le bilan de la société, qui comporte un passif d’environ $15,000.

Le Progrès de l’Est, 7 juillet 1891

Les victimes des fraudes de C.Lamoureux, fils, qui a lvé le pied la semaine dernière, se comptent à la douzaine.Tout ce qu’il a pu ramasser d’argent par voie d’accomodation et d’emprunts temporaires, il l’a fait, et il semble que ses amis les plus intimes soient ceux qu’il a le plus particulièrement dépouillés. Ses emprunts avant son départ varient  de $600 à 5 piastrs, et telle était la confiance que cet homme inspirait à tous que pas un n’a songé à le refuser, et que la plupart lui ont avancé des fonds de main à main, sans même exige un billet ou une reconnaissance. Maintenant que la bombe a fait explosion et qu’il est parti, on met naturellement à sa charge beaucoup de crime dont il n’est peut-être pas coupable, mais il paraît cependant évident qu’il a pratiqué la défalcation sur une assez grande échelle, et l’on assure que son dossier comporte plusieurs cas de billets et autres pièces forgés. C’est un rude coup pour la famille Lamoureux, famille respectable et universellement honorée, et l’épouse du défalcataire en  fait une maladie qui pourrait bien être fatale. Les détectives sont à ses trousses, et il est peu probable qu’il parvienne à se soustraire longtemps à leurs recherches.

Progrès de l’Est, 14 juillet 1891

Cyrille Lamoureux a été arrêté à Butte City, Montana, et est arrivé à  Sherbrooke dans la nuit du 13 par le Grand-Tronc, sous la garde du shérif, Loyd et de son député Dutton, et est logé à la prison de Sherbrooke.Il n’a fait aucune résistance et a consenti à suivre les officiers de bon gré pour venir en Canada subir son procès, sans vouloir se prévaloir d’aucune des objections qu’il aurait pu soulever contre son extradition. Trois arrestations nouvelles, sur accusations de faux, en rapport avec les transactions de Lamoureux, ont été faites ici le 13 au soir, par le grand contable Moe et ont causé un nouvel émoi facile à comprendre, vu que les accusés appartiennent tous à des familles jusqu’ici au-dessus de tout soupçon. Il y a tout lieu de croire que ces jeunes gens n’ont fait qu’assister inconsciemment Lamoureux, dans ses opérations, sans connaître la portée de l’accte qu’il leur faisait commettre. C’est une bien triste affaire, et les amis des accusés sont dans la consternation.

Le procès débute le 1er octobre 1891 (voir le Progrès de l’Est du 2 octobre) . Il a plaidé  »coupable aux sept accusations de faux portées contre lui ». Je n’ai pas trouvé la sentence qu’on lui a imposé.

Dans le recensement de 1891, on trouve Cyrille Lamoureux  ici. Et quand on google, on tombe sur ce message. On semble parler de la même personne… Les Lamoureux auraient donc déménagé dans l’état de Washington.

Billets reliés

Site web de la Société d’histoire de Coaticook

Un criminel américain capturé en Estrie [19 août 1913]

Site web de la Société d’histoire de la Haute-Yamaska

La colonisation des Cantons-de-l’Est selon Benjamin Sulte (1899)

Site web de la Société d’histoire de Coaticook

Jetez un coup d’oeil au très beau site internet de la Société d’histoire de Coaticook. On y trouve entre autres des éphémérides, une collection de photographies et de cartes anciennes ainsi que les articles de sa revue Le courant.

Un site à parcourir!

Merci à François Gloutnay d’avoir partagé ce site via Twitter.

Billets reliés

Photographies: Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’est/ Eastern Townships Resource Centre

Un criminel américain capturé en Estrie [19 août 1913]

Donald Morrison: un hors-la-loi en cavale (Lac-Mégantic, 1888-1889)

Compton d’hier à aujourd’hui

Qu’est-il arrivé à Thomas Davis? (Sherbrooke, 17 février 1884)

Cybermagazine Patrimoine des Cantons-de-l’Est

Un site internet amélioré pour la Société d’Histoire de Magog

Quelques liens à propos du patrimoine funéraire

Cimetière de Sainte-Justine, Bellechasse (anciennement Dorchester).  J’ai pris cette photo en 2008. Reproduction interdite sans ma permission.

  1. Entrevue diffusée à Midi Actualités avec Alain Tremblay, directeur de l’Ecomusée de l’au-delà  (CKOI Sherbrooke, vendredi 16 septembre 2011). On y parle des deux liens suivants.
  2. Inventaire des cimetières et des croix de chemin de la MRC de Coaticook (228 pages).
  3. Inventaire des cimetières du Québec avec localisation GPS et Google Maps mis en ligne par Daniel Labelle.
  4. Site web du photographe Normand Métivier: photographies des cimetières, églises et calvaires des Cantons-de-l’Est (1), (2), (3) et (4)

Billets reliés

Cimetière Saint-Charles à Québec

Inventaire des lieux de culte du Québec

Les églises disparues du Québec

Cimetières, patrimoine pour les vivants

Qu’est-il arrivé à Thomas Davis? (Sherbrooke, 17 février 1884)

Un criminel américain capturé en Estrie [19 août 1913]

Harry Thaw, entre 1910 et 1915. Source: Library of Congress

Savez-vous qui était cet homme?

Il s’agit d’Harry Kendall Thaw. Et il était loin d’être un enfant de choeur.

Triangle amoureux

Harry Kendall Thaw, d’origine américaine, est né en 1871. Il est le fils de William Thaw, qui a fait fortune grâce aux chemins de fer et aux mines. Harry Thaw a une jeunesse dissipée: il est renvoyé à plusieurs reprises des écoles où il étudiait. Il réussit à entrer à Harvard, grâce à la fortune paternelle, mais n’y fait pas grand chose, sinon fêter. Et il découvre la drogue, ce qui le rend encore plus instable et imprévisible.

Evelyn Nesbit vers 1901. Source. Library of Congress

Lorsqu’il voit pour la première fois Evelyn Nesbit, celle-ci a 16 ans. Elle est à l’affiche comme  »chorus girl » à Broadway. Elle est sous la  »protection » de Stanford White, un architecte, amateurs d’art et des jolies jeunes filles. Ils ont une relation malsaine. White abuse de la confiance de la mère d’Evelyn. Eventuellement, Evelyn doit devenir sa maîtresse.

Pendant une brève période, Evelyn Nesbit a fréquenté l’acteur John Barrymore (le grand-père de Drew). Pour  mettre fin à cette idylle, on envoie Evelyn dans une école du New Jersey. Alors qu’elle se remet d’un opération, Thaw lui rend visite. Il emmène ensuite Evelyn et sa mère en voyage à Paris.

Thaw lui demande à plusieurs reprises de l’épouser au cours des mois suivants et elle finit par accepter. La cérémonie a lieu le 4 avril 1905.

Bang! Bang! Bang!

Le 25 juin 1906, Stanford White se trouve au petit théâtre en plein-air, sur le toit du Madison Square Garden, lorsque Harry Thaw s’avance vers lui  et tire trois coups de feu mortels. Thaw prétendra plus tard qu’il avait voulu venger l’honneur de sa femme.

Un premier procès a lieu début 1907. Thaw plaide la folie, mais le jury ne parvient pas à s’entendre sur le verdict à rendre. Un deuxième procès est ordonné; il aura lieu en janvier 1908. Thaw est déclaré non responsable pour cause d’aliénation mentale. Il est envoyé à l’asile Mattewan State Hospital for the Criminal Insane à New York.

Thaw à Coaticook, 1913. Source: Library of Congress

Thaw à Coaticook

Le 17 août 1913, Harry Thaw s’évade. Il passe par le Vermont, puis s’arrête pour la nuit à l’hôtel de Ben Cadieux à St-Herménégilde.  Cadieux, qui a reconnu le fugitif, alerte les autorités. Thaw  est arrêté par le chef de police de la ville de Coaticook, Jean Boudreau. Harry Thaw devient pensionnaire d’une d’une cellule située au sous-sol de l’hôtel de ville de Coaticook.

Thaw n’est pas perçu par tous comme étant un dangereux fugitif, loin de là.

Ainsi,

[..]il arriva que la population de Coaticook prit parti pour Thaw qu’elle considérait comme un innocent persécuté. La fanfare locale allait le sérénader par les soupiraux de la cave de l’Hôtel de Ville où l’idole moisissait dans son cachot. Réf. Roch Dandenault, L’histoire de Coaticook, 1818-1976,  p. 256

L’avocat  William T. Jerome, qui avait réussit à faire enfermer Thaw à l’asile, et qui s’était déplacé en Estrie, fut même accusé d’avoir  »pratiqué avec d’autres personnes sur la voie publique dans leur auto servant ainsi de salle de jeu illégal de cartes »à Coaticook (Le Progrès de l’Est, 5 septembre 1913). Jerome fut rapidement acquitté.

Le New York Time critique, dans cet article,   les Canadiens qui sont sympathiques à  Thaw.

Pour l’anecdote, le journal sherbrookois le Progrès de l’est du  22 août 1913 mentionne que Thaw  »parle le français comme un vrai parisien de race ».

Harryy Thaw est transféré à Sherbrooke où son arrestation est annulée, car jugée illégale par le juge Hutchinson. Thaw est extradé quelques jours plus tard. Les autorités américaines l’arrêtent à  Colebrooke, New Hampshire.  Thaw subit un autre procès en 1915 et est libéré.

On voit ici le palais de justice de Sherbrooke (aujourd'hui la mairie) et quelques personnes attendant de voir le fameux Harry Thaw.New York Times, 7 septembre 1913.

Ses ennuis n’étaient pas terminés. En 1917, il est reconnu coupable d’avoir retenu contre son gré et agressé un jeune homme de 19 ans. Il retourne à l’asile jusqu’à sa libération en 1924.

Le sort d’Evelyn Nesbit et d’Harry Thaw

Evelyn Nesbit et Harry Thaw ont divorcé en 1915. Evelyn Nesbit a élevé leur garçon Russell William Thaw, né en 1910. Thaw a toujours nié en être le père. Elle est décédée en 1967 à Santa Monica, Californie.

Après sa sortie de l’asile, Harry Thaw a tenté, sans succès, de devenir producteur de films. Bien qu’ayant une réputation d’excentrique, il n’a plus jamais eu à faire face à la justice. Il est décédé en 1947 à Miami.

Le roman et le film Ragtime sont inspirés de l’histoire d’Evelyn Nesbit et d’Harry Thaw.

Bibliographie

PBS, émission The American Experience. [en ligne] The love Triangle. Entretien avec Paula Uburubu. [Page consultée le 17 février 2011]  Adresse

Wikipedia [en ligne] Harry Kendall Thaw [Page consultée le 17 février 2011] Adresse

Le Progrès de l’est (Sherbrooke), août-septembre 1913 Adresse

LINDER, Douglas O. [en ligne] The Trials of Harry Thaw for the Murder of Stanford White [Page consultée le 19 février 2011] Adresse

DANDENAULT, Roch. L’histoire de Coaticook 1818-1976, Editions Sherbrooke, 1976, 730 pages.

Billets reliés

Une visite de Sherbrooke en 1910 en images

Une mort mystérieuse (Saint-Julien-de-Wolfestown, 1888)

Donald Morrison: un hors-la-loi en cavale (Lac-Mégantic, 1888-1889)

Arrestation du Dr Crippen à Pointe-au-Père, auj. Rimouski [31 juillet 1910]

Compton d’hier à aujourd’hui

Pour voir en ligne des vidéos sur l’histoire et le patrimoine du Québec…

Voici une sélection de sites qui présentent des vidéos en lien avec l’histoire et le patrimoine du Québec.

A noter, certaines sites, comme celui Historia Tv, ne permettent pas aux gens à l’extérieur du Canada de visionner les vidéos présentées. Consultez aussi la section Billets reliés  à la fin de ce billet pour d’autres vidéos touchant à l’histoire du Québec.

L’Office national du Canada (ONF)

L’Office national du Canada a mis en ligne beaucoup de documentaires ces derniers mois. On y retrouve des oeuvres de Pierre Perreault, Denys Arcand, Gilles Carle et plusieurs autres.

Les archives de Radio-Canada

Un site à mettre dans vos signets! On y retrouve des émissions de la radio et de la télé de Radio-Canada remontant à aussi loin que 1927. Chaque vidéo est accompagnée d’informations qui nous permettent d’approfondir ce que l’on voit. Émissions, entrevues et reportages sont au menu. Il y a aussi une section éducative pour les professeurs. La page d’accueil nous présente une sélection de vidéos reliés à l’actualité.

SRC (Société Radio-Canada) – stations régionales

Capsules sur l’histoire de Sherbrooke: Sherbrooke Terre d’accueil et capsules sur l’histoire de Trois-Rivières: 375e anniversaire de Trois-Rivières

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Quelques vidéos ici: Extraits d’oeuvres d’Albert Tessier, Pierre Perreault, Maurice Proulx, des films muets, etc.

Le cinéma au Québec au temps du muet

Que voyait-on dans les salles de cinéma au début du 20e siècle: la réponse ici!

Billets reliés: