Disparition d’un résident d’Eustis [1912]

Monument Even Saxlund,  cimetière Eaton Corner, Estrie, 2010. Crédit: Vicky Lapointe

Monument Even Saxlund, cimetière Eaton Corner, Estrie, 2010. Crédit: Vicky Lapointe

Mon premier contact avec l’histoire des Norvégiens ayant immigré au Québec a eu lieu il y a quelques années. Je visitais alors un cimetière situé à Eaton Corner, Estrie. J’étais à la recherche du monument funéraire d’un membre de la famille Chambers. À ma grande déception, je n’ai pu établir de liens entre les Chambers de Eaton Corner et le brigand Charles Chambers auquel j’ai consacré quelques billets. Quand même, j’ai profité de mon passage pour photographier quelques monuments ayant attiré mon attention, dont celui d’Even Saxlund et de sa famille. Nés en Norvège, ils sont décédés dans les Cantons-de-l’Est.

L’extrait de journal qui suit ne porte pas sur les Saxlund, mais sur un  compatriote, Edward Olson.

Le Progrès de l’Est, 28 mai 1912

Edward Olson, un Norvégien, demeurant à Eustis depuis quelques années, est disparu mystérieusement il y a deux mois et, depuis lors, personne n’a reçu de ses nouvelles. La dernière fois qu’Olson a été vu, un matin du mois de mars dernier, il se rendait à North Hatley pour y chercher un canot emprisonné dans la glace du lac Massawippi. On craint qu’il ne lui soit arrivé un accident sur le lac et qu’il s’y soit noyé.

J’ai fait une recherche dans le recensement canadien de 1911 et je n’ai trouvé qu’un Edward Olson au Québec, un résident du township de Shipton (auj. Danville). Célibataire, né en Norvège en 1865, Olson était domestique. Il est arrivé au pays en 1900.

Pour en savoir plus sur les Norvégiens au Canada.

Billets reliés
Des Norvégiens à Gaspé en 1860

Un chocolatier français à l’Ile d’Anticosti, Henri Menier

Des immigrants islandais au Canada (port de Québec, août 1876)

Une mère cherche son fils [1886]

Une mère de Waterloo lance un appel dans un journal pour retrouver son fils dont elle est sans nouvelles depuis quelques semaines.

Le Progrès de l’Est, 20 avril 1886

Waterloo
– Madame Joseph Lefebvre, de Waterloo, serait très reconnaissante aux personnes qui pourraient lui donner des nouvelles de son fils Arthur, un enfant de 14 ans, parti du Canada pour les Etats-Unis vers le milieu de février dernier. Il a été vu à Nashua, N. H., vers le commencement de mars, ayant en sa possession un billet de chemin de fer pour revenir au Canada.

En 1881, il n’y a qu’un Arthur Lefebvre, fils de Joseph, résidant à Waterloo selon le recensement canadien.

Recensement canadien 1881, Waterloo.

Recensement canadien 1881, Waterloo.

Maintenant, regardons le recensement suivant à Waterloo.

Recensement canadien de 1891, Waterloo.

Recensement canadien de 1891, Waterloo.

Arthur est de retour chez lui!

Billets reliés
A la recherche de son mari [Saguenay, 1902]

Aram Jules Pothier, lieutenant-gouverneur du Rhode Island [7 avril 1897]

De New Bedford à Chicago à pied [1896]

Golf: 20 septembre 1913, Francis Ouimet remporte le US Open

A la recherche de tourtereaux [St-Jean, 1909]

La Patrie, 21 septembre 1909

« A LA RECHERCHE DE TOURTEREAUX

LA POLICE DE SAINT-JEAN TENTE DE RETRACER DEUX JEUNES AMOUREUX PARTIS DEPUIS HIER
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(Spécial à la PATRIE)

SAINT-Jean, Qué., – Un jeune amoureux vient de quitter la ville. M. Philias Lefebvre, journalier de cette ville, âgé de 19 ans, est le déserteur, et il est parti avec une jeune fille de 15 ans, nommé Mina Boissonneault, fille de Mme veuve E, Boissonnault, de cette ville. La fillette travaillait depuis 15 jours comme fille de chambre de l’hôtel Balmoral, tenu par M. Hilaire Cartier. Elle recevait depuis quelques mois, malgré sa mère, les visites assez fréquentes du jeune galant, et l’on croit qu’ils avaient comploté ce départ inattendu. Ils ont quitté St-Jean, hier matin, vers 6 heures, pour St-Hyacinthe, par la voie de St-Lambert, car ils ont pris des billets pour ce dernier endroit. Mme Boissonnault est dans la désolation et c’est en sanglotant qu’elle nous a raconté cette triste affaire. Elle s’est adressée aux autorités policières pour faire arrêter les déserteurs et le grand connétable Massé a télégraphié à St-Lambert et St-Hyacinthe, demandant la surveillance de ses confrères.

Comment cette histoire s’est-elle terminée? Je l’ignore, mais espérons que les deux jeunes gens soient revenus auprès de leurs familles, sains et saufs.

Billets reliés
A la recherche de son mari [Saguenay, 1902]

L’ex-député Joseph-Octave Morin est porté disparu [Abitibi, 1920]

Recherchée par son père [Woonsocket, Rhode Island 1931]

Décédé après six jours de mariage [1900]

Un enlèvement au moyen de l’hypnotisme [1902]

Fugue ou enlèvement? A vous de décider.

La Patrie, 29 septembre 1902

UN ENLÈVEMENT AU MOYEN DE L’HYPNOTISME
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Albert Cuillerier, un jeune Montréalais, déclare avoir été entraîné à New-York par un homme étrange qui l’aurait magnétisé.
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Ses parents plongés depuis une semaine dans une anxiété inexprimable

Le jeune Albert Cuillerier, un garçon de quinze ans, joli, intelligent, l’idole de sa famille, est disparu de sa résidence, 35 rue St-Alexandre, depuis environ une semaine. Des démarches ont été faites auprès des autorités, dans toutes les principales villes du Canada et des États-Unis, et l’on a découvert que l’enfant était à New-York flânant, sans un sou, perdu dans la grande métropole américaine.

Mercredi dernier, il disparaissait subitement. On s’imagine l’inquiétude des parents, les recherches qu’ils firent effectuer partout, leurs craintes et leurs soupçons. Comme ils étaient à s’enquérir sur la disparition subite de leur fils, un voisin, ancien détective, vint les trouver et leur raconta que son garçon, à lui aussi, était parti de mystérieuse façon, depuis une huitaine. Il avait télégraphié à New-York et attendait des informations. Or, il advint que le chef de police américain, apprit à la famille désespérée que ses agents avaient trouvé dans une place publique un jeune garçon ont le signalement répondait fort à celui de leur fils, et qui disait venir de Montréal.

Des recherches plus sérieuses firent savoir que l’enfant trouvé là-bas était bien le jeune Cuillerier qu’on cherchait depuis si longtemps et qu’on avait ainsi découvert dans une ville étrangère, qu’il ne connaissait pas, et où il n’avait jamais manifesté l’intention de se rendre. Une lettre du disparu vint ensuite apprendre qu’il avait été emmené aux États-Unis par un homme aux allures étranges et mystérieuses, qui l’avait fasciné. Quand il est parti, il avait en portefeuille environ quinze dollars.

New York en 1902 par Irving Underhill. Library of Congress.

New York en 1902 par Irving Underhill. Library of Congress.

Les parents que nous sommes allés voir ce matin, ne savent comment expliquer cette disparition imprévue. Toutefois, ils ont des soupçons qui nous paraissent très vraisemblables. On se rappelle que, au mois d’avril dernier, le jeune Cuillerier avait été victime d’une tentative imprudente de magnétisme. L’enfant se trouve très disposé à ces dangereuses expériences, et sa mère s’est plainte souvent de ce que des étrangers, hypnotiseurs prétendus, s’en venaient exercer leur malhabile pouvoir sur son fils, qui s’y prêtait volontiers. Un jour, on l’avait endormi en se servant du magnétisme, et il avait fallu des heures d’effort pour le réveiller de son effroyable léthargie.

Cet accident, qui lui procura plusieurs jours de grave maladie, n’empêcha point le jeune Cuillerier de se prêter encore aux expériences des amateurs de sciences occultes. Il faut des mois entiers employés comme « sujet » dans une école de magnétisme, où tous les élèves, à tour de rôle, l’endormirent plutôt vingt fois qu’une. Ces fréquentes hypnotisations le rendirent de plus en plus sensible à l’influence magnétique, et il en était devenu à une condition telle qu’il suffisait d’un regard, d’un geste ou d’un mot pour provoquer instantanément chez lui le sommeil hypnotique.

Il lui est même arrivé plusieurs fois d’être endormi à distance et de recevoir alors des suggestions mentales auxquelles il obéissait comme si le magnétiseur se fut trouvé près de lui et lui eut donné des suggestions verbales.

Les parents de l’enfant ne doutent pas que ce dernier ait été attiré à New-York par le pouvoir hypnotique de quelque personne inconnue.

Mme Cuillerier se promet bien de ne plus laisser son fils exposé à de si effrayants périls, et voilà qu’elle soupçonne même un homme qu’elle connait, d’avoir profité de cette prédisposition au magnétisme que son enfant possède pour l’avoir emmené à New-York et lui avoir volé son argent, au cours de la route.

Le jeune garçon a écrit à ses parents, vendredi, une lettre touchante, qui demande de l’argent pour le retour et qui ne donne pour toute explication qu’il a été emmené à New-York par un « homme étrange ».

Billets reliés

La cité de Verdun et la guérison par magnétisme [1923]

Enlevé par un aigle [St-Vincent-de-Paul, 1885]

Pas d’enfants dans les rues après 9 heures [Montréal, 1917]

Un anarchiste canadien-français à New York [1914]

A la recherche de son mari [Saguenay, 1902]

La Défense, 24 avril 1902

« UN CANADIEN DISPARU

Mille-Vaches, 21. – Mme Thomas Blanchette a fait jusqu’ici de vaines recherches pour retrouver son mari, disparu depuis quelques temps.

M. Blanchette est traversé au Bic dans l’automne de 1898, et après la fermeture des chantiers, au printemps de 1899, en avril, les citoyens du Bic rapportent que Blanchette est parti en disant qu’il ne retournerait plus trouver sa femme.

Blanchette est d’une moyenne grandeur, et assez gros. Il est un peu chauve, et ses cheveux comme sa barbe sont gris. L’oeil gauche est affecté d’une cataracte et il est plus petit que l’autre. L’index de sa main gauche est coupé. Il dépasse la cinquantaine et n’a aucune instruction.

Mme Thomas Blanchette, qui demeure à Mille-Vaches, comté de Saguenay, recevra avec reconnaissance toute information concernant le disparu.  »

Billets reliés
UN INCENDIE DÉVASTATEUR AU SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN, 19 MAI 1870

FAUT-IL PERMETTRE AUX DOUKHOBORS DE S’ÉTABLIR AU LAC-SAINT-JEAN? [1890]

EXPLOSION AU CHEMIN DE FER DE LA BAIE DES HA! HA! [14 AVRIL 1910]

DISPARITION À LA GROSSE-ÎLE [SEPTEMBRE 1906]

Trois Français disparaissent [Montréal, 1910]

La Patrie, 14 mai 1910

TROIS ETRANGES DISPARITIONS

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TROIS PERSONNES APPARTENANT À LA COLONIE FRANÇAISE PASSENT LA FRONTIÈRE DANS DE MYSTÉRIEUSES CIRCONSTANCES

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La disparition de deux Français et d’une Française très connue à Montréal a causé toute une sensation dans notre ville.

Les deux messieurs, un homme de profession et un comptable, sont partis sans donner leur adresse en compagnie de la femme d’un de leurs compatriotes.

Quelqu’un devait porter plainte en cour de police contre l’un djeux [sic] pour pratiques illégales, quant tout à coup on apprit qu’il venait de disparaître mystérieusement avec la femme d’un de ses amis et un autre Français bien connu à Montréal.

Madame……, qui accompagne ces messieurs, avait déjà menacé son mari d’une déparation [sic] de corps, puis elle s’était réconciliée, mais pas pour longtemps.

Billets reliés

Un criminel américain capturé en Estrie [19 août 1913]

Arrestation du Dr Crippen à Pointe-au-Père, auj. Rimouski [31 juillet 1910]

Le curé de St-Aimé quitte précipitamment sa paroisse [1864]

Un bombardier Liberator disparaît (19 octobre 1943)

Le curé de St-Aimé quitte précipitamment sa paroisse [1864]

Extrait du Canadien, 24 mai 1864

LE CURÉ DE ST-AIMÉ- Le curé de cette paroisse, Messire Leblanc, disparu ces jours derniers, n’a pas été assassiné, comme plusieurs indices portaient à le croire. La police de Montréal est parvenue à découvrir qu’il était parti pour les États-Unis. La cause de ce départ paraît enveloppé dans un mystère  que le temps, sans doute, parviendra à expliquer.

Né le 21 janvier 1829 à St-Denis, Julien Leblanc est nommé curé de Saint-Aimé en 1861. Quelques pages d’Histoire de la seigneurie Massue et de la paroisse de Saint-Aimé (1930) nous renseignent un peu plus sur la fuite du curé, qui a eu lieu le 9 mai 1864. Selon un paroissien, le curé s’était  »démonté », peut-être à cause de problèmes avec sa famille. Le curé se serait alors enfui au Kentucky où  il aurait vécu en ermite et mené une vie exemplaire. Le curé aurait aussi été en possession d’un certain montant d’argent.

Mais, est-ce réellement ce qui s’est passé? Des prêtres ont confié à un abbé que le curé Leblanc était mort aux États-Unis, plus précisément à Highland, Indiana, vers 1880. Le curé Leblanc se serait réfugié chez les Pères Trappistes, mais où? A la trappe de Tracadie, de Langevin (Sainte-Justine) ou celle du Kentucky? On l’ignore. Personnellement, je  n’ai pas vu son nom dans les documents que je possède sur la trappe de Langevin.

Examinons de plus près la piste de l’Indiana. On retrouve effectivement un Julien Lablanc, catholic priest (prêtre catholique) à Barr en Indiana en 1870. L’âge et le lieu de naissance concordent. On retrouve sa signature au bas de quelques licences de mariage en Indiana en 1871 (voir ce document, le dernier à droite). On peut comparer la signature avec les actes de St-Aimé en cliquant ici. Le livre History of Knox and Daviess County, Indiana (1883), indique qu’un  Julien Leblanc a été curé de St. Mary’s, de 1860? à 1873. A History  of Catholicity in de State of Indiana (1898)de Charles Blanchard indique un J. Leblanc curé de St. Mary’s de 1866 à février 1873. Dans le Sadlier’s Catholic Almanac and Ordo for the Year of Our Lord (1866), on voit un Rev. P. Leblanc curé de St. Mary’s, Indiana et dans l’édition de 1873, on voit un Rev. Jul. Leblanc pour la même paroisse.

Les raisons qui ont poussé le curé Leblanc à quitter sa cure demeurent obscures. Il semble bel et bien s’être fixé en Indiana. Après février 1873, je n’arrive pas à retrouver sa trace. Est-il décédé à cette époque? Je n’ai pas accès aux certificats de décès de l’Indiana ou à un index des décès pour cette période. Une bien mystérieuse affaire…

Billets reliés

Disparition à la Grosse-île [septembre 1906]

Recherchée par son père [Woonsocket, Rhode Island 1931]

Le mystère de Lévis [juillet 1887]

Parti sans laisser d’adresse [Coaticook, juillet 1891]

Recherchée par son père [Woonsocket, Rhode Island 1931]

La Tribune de Woonsocket, 7 juillet 1931

EST RECHERCHÉE PAR SON PÈRE

Worcester 7. Les recherches pour retrouver Cécile Loiselle, âgée de 21 ans, du No 41 rue Freeland, chanteuse de radio, ont commencé hier soir après que son père Alphonse Loiselle eut rapporté à la police qu’elle était disparue depuis jeudi soir dernier.

Le père a demandé aux postes de radio de radiodiffuser un appel à la jeune fille de revenir à la maison et ajouta que  »tout serait oublié ». Il a déclaré que la mère de la jeune fille était très malade. Loiselle affirme que sa fille est avec un homme marié qui a aussi disparu.

Cécile est-elle revenue au domicile familial? A suivre…

Billets reliés

Le mystère de Lévis [juillet 1887]

Disparition à la Grosse-île [septembre 1906]

Aram Jules Pothier, lieutenant-gouverneur du Rhode Island [7 avril 1897]

Quelques livres numérisés sur les Franco-Américains (1872-1920)

Disparition à la Grosse-île [septembre 1906]

Récemment, j’ai lu Grand-maman raconte La Grosse-île, de Jeannette Vekeman Masson, publié en 1981. Madame Vekeman a vécue plusieurs années à Grosse-île, où il y avait une station de quarantaine, car son père Gustave y était interprète(un billet sur la vie de Gustave Vekeman sera d’ailleurs bientôt publié sur ce blogue). A la fin de ce livre, on trouve une chronologie de l’histoire de Grosse-île.  Un événement a attiré mon attention.

1906, le 6 septembre, l’institutrice, mademoiselle Pelletier, disparaît mystérieusement. Elle n’a jamais été retrouvée. réf. p. 182

Cela a bien sûr piqué ma curiosité. En consultant certaines ressources sur le web, on peut résoudre ce mystère.

Grosse-île, ,St. Jean ; Pinsonneault frères, édit., entre 1903 et 1910. Source :BANQ

Les résultats

D’abord, on consulte la base de données Enquêtes des coroners des districts judiciaires de Beauce, 1862-1947; de Charlevoix, 1862-1944; de Montmagny, 1862-1952; de Québec, 1765-1930; et de Saint-François (Sherbrooke), 1900-1954 de BANQ.

Madame Vekeman Masson ne mentionne que le nom de famille de la victime, Pelletier. Pelletier donnant beaucoup de résultats, il faut ensuite ce qui ne concorde pas avec l’époque et le lieu. On en arrive à la fiche d’Amarilda Pelletier.

Comme elle a été retrouvée près de Petite-Rivière-Saint-François, j’ai consulté un journal de la région, l’Écho de Charlevoix, ce qui a confirmé qu’il s’agissait bien de l’institutrice de Grosse-île.  Ensuite, j’ai consulté les Registres de l’état civil du Québec
des origines à 1909
. En combinant ces trois sources mises en ligne par BANQ : on obtient les informations suivantes:

Le corps d’Amarilda Pelletier  a été retrouvé le 15 septembre, flottant sur le fleuve, à quelques milles de la Petite Rivière Saint-François.

C’est le coroner Louis.-H. Labrecque, assisté par le Dr. Euloge Tremblay, qui est chargé de l’enquête. Verdict: probablement noyée.

La dépouille de mademoiselle Pelletier repose à Berthier-sur-mer, sa ville natale.

Pour finir, voici son acte de décès.

Acte de décès d'Amarilda Pelletier. Extrait des registres Notre-Dame-de-l'Assomption, Berthier-sur-Mer

Bibliographie

L’écho de Charlevoix, 20 septembre 1906 Adresse

Base de données BANQ Les enquêtes des coroners des districts judiciaires de Beauce, 1862-1947, de Charlevoix, 1862-1944, de Montmagny, 1862-1952, de Québec, 1765-1930 et de Saint-François (Sherbrooke), 1900-1954 Adresse

Jeannette Vekeman Masson. Grand-maman raconte la Grosse-Ile. Montmagny, Les Éditions Liberté, 1981, 192 pages.

Billets reliés

Peinture: Grosse-Ile vers 1838-1840 par Henry Hugh Manvers Percy

Légende: Le masque de fer de l’Ile aux Oies (1683-1749)

Grosse-île, station de quarantaine 1832-1937

Journaux québécois du 19e et 20e siècle en ligne

Collection numérique de la BANQ: les journaux du 19e et 20e siècle