Exposition virtuelle: Naître et grandir à Québec 1850-1950

L’exposition Naître et grandir à Québec 1850-1950 est une réalisation du Centre interuniversitaire d’études québécoises. L’exposition explore trois facettes de la société :

  • Les établissements de santé (hospitaliser et soigner)
  • Les bonnes oeuvres (secourir et encadrer)
  • La vie à l’école (apprendre à vivre)

Plusieurs textes permettent d’approfondir chaque thématique. On peut faire une recherche dans le contenu du site par mots-clés ou par thématique. En complément, il y a une bibliographie et une section intitulée Recherche cartographique. Cette dernière propose de situer, à l’aide de Google Maps, les lieux où l’on soignait, éduquait et encadrait la population de Québec entre 1850 et 1950. Pour en savoir plus sur le lieu en question, cliquez sur son emplacement. De là, vous allez trouver un hyperlien qui vous mènera à une fiche plus détaillée.

Billets reliés

Population et histoire sociale de la ville de Québec

Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec

Une école virtuelle: l’expérience de l’école au 19e siècle au Canada

Les manuels scolaires québécois

Irma Levasseur: première femme médecin francophone au Québec [Québec, 25 avril 1903]

Plusieurs fibres, une même étoffe: les juifs de Québec 1608-2008

[note 23 juin 2012: l’adresse n’est plus valide]

Plusieurs fibres, une même étoffe: les juifs de Québec 1608-2008est une exposition virtuelle présentée par l’organisme Exposition Shalom Québec dans le cadre des fêtes du 400e de Québec. L’exposition est bilingue.

Ce site nous présente d’abord les grandes lignes de l’histoire des Juifs au Québec, d’Esther Brandeau (qui arrive à Québec en 1738 vêtue comme un homme), à Ezekiel Hart (premier député juif au Bas-Canada, 1807) en passant par Sadie Lazarovitz (une des premières femmes au Canada à pratiquer le droit).

Ensuite, on explique ce qu’est la religion juive. Le judaïsme est composé de trois principaux mouvements : Orthodoxie, Conservatisme et Réformisme. Le juif pratiquant doit respecter certaines règles au niveau  alimentaire et comportemental.

La partie de loin la plus instructive est celle des familles. On y retrouve une courte biographie de plusieurs juifs qui ont participé à l’histoire de Québec comme les Adams, les Pollack et les Charron.  On y apprend aussi que cinq hommes juifs – dont on ignore l’identité- étaient parmi les victimes du naufrage de l’Empress of Ireland, le 14 mai 1914. Certaines familles sont incluses dans la liste, mais aucune biographie n’est disponible.

La section Lieux historiques présente des photographies panoramiques de divers endroits de la ville de Québec liés à l’histoire des juifs comme la rue Saint-Paul, les coins Dorchester et St-Joseph et le Parc Montmorency.

Pour finir, la section Rechercher contient des bibliographies sur plusieurs thèmes l’antisémitime à Québec, le commerce, l’éducation et le cimetière juif de Québec. Une carte du cimetière est d’ailleurs disponible en format pdf.

Commentaires

La version française de l’exposition virtuelle n’est pas parfaite. L’icône en haut à gauche devrait nous mener à l’accueil du site. Or, on a ici un lien brisé. Aussi, quelques mots n’ont pas été traduits dans le menu à droite, section familles:  »families list » et « Cemetery Plan ». Il y a quelques liens brisés ou qui mènent vers la traduction anglaise. La  section Lieux historiques aurait gagné à voir chaque panorama accompagné d’une légende. Mais en somme, c’est un site qui nous fait découvrir  quelques aspects de l’histoire des juifs au  Québec. Il ne suffirait que de faire quelques corrections.

Adresse: http://www.shalomquebec.org/histoire.aspx

Billets reliés
La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, en images
Le patrimoine des minorités religieuses au Québec, richesse et vulnérabilité
Brochures de la Société historique du Canada en ligne (une brochure sur les juifs)
Quelques personnages connus et moins connus de l’histoire de Québec – capsules audio

Créer un exposition virtuelle d’images anciennes avec le site du musée McCord

Le site internet du Musée McCord offre depuis plusieurs années la possibilité de créer un album en ligne grâce à sa banque de photographies (135 000 images numérisées). Voici comment procéder.

D’abord, il faut s’inscrire (c’est gratuit).

Impression (photomécanique) | Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 | MP-0000.1083.7

Impression (photomécanique) Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier - Phototypie 8.9 x 13.6 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1083.7 © Musée McCord

Ensuite, lorsque vous trouvez une image qui vous intéresse, vous cliquez sur Sélectionner l’image.

Une fois que vous avez choisi vos images, cliquez sur Mon McCord (en haut à droite)

Dans le menu à gauche, cliquez sur Ma sélection d’images courantes.

Cliquez sur Créer un dossier.

Nommez le dossier. Choisissez si votre dossier sera public ou non. Sauvegardez.

Vous pouvez ajouter un texte pour l’introduction et la conclusion. Il vous est possible de commenter les images, les retirer, les masquer et changer leur ordre de présentation.

Impression (photomécanique) | Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 | MP-0000.1077.1

Impression (photomécanique) Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier monté sur carton - Phototypie 13.8 x 8.8 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1077.1 © Musée McCord

Pour partager (si votre dossier est public, bien entendu), vous cliquez dans Mon McCord – Mes dossiers puis sur Partager ce dossier. Cette fonction vous permet d’envoyer un email. On y retrouve le permalien (adresse permanente) attribué à votre exposition virtuelle.

Il y a plusieurs façons de visionner l’exposition virtuelle: mode circuit (carrousel), mode mosaïque, mode album-duo (c’est comme si on lisait un livre, intéressant), et animé (diaporama) La qualité des images dans le mode diaporama est un peu moins bonne. J’aurais aimé avoir la possibilité de visionner les albums en mode plein écran.

Lorsque je veux visualiser un album, je préfère afficher l’intro de l’album puis cliquer sur Outils, imprimer. Vous avez tout l’album (images et textes) sur une seule page.

Si une image de l’album vous plaît, vous pouvez l’envoyer par courriel en tant que carte postale.

Certaines photos sont accompagnées des commentaires provenant de Clefs pour l’histoire (un autre projet éducatif du McCord).

Voici trois albums que j’ai mis en ligne:

Les vacances dans le Bas-du-Fleuve vers 1900: http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269762658&Lang=2

Quais et phares du Saint-Laurent 1870-1930 : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269764675&Lang=2

Scènes de la vie rurale (comté de Beauce- Bellechasse):

http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269765894&Lang=2

Liste des dossiers/ expositions publiques hébergés par le Musée McCord.

Conclusion

Bel outil à utiliser dans le cadre d’un cours d’histoire ou pour le simple plaisir de découvrir.

Billets reliés

Le Trait-Carré de Charlesbourg

Connaissez-vous le Trait-Carré?

Le Trait-Carré est un village en forme d’étoile dont les origines remontent à la Nouvelle-France. Aujourd’hui, le Trait-Carré fait partie de la ville de Québec.

Le Trait-Carré  a été fondé par les Jésuites dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, du temps de la Nouvelle-France.   Comment peut-on expliquer sa forme étoilée?  Les Jésuites se sont inspirés de la ville italienne de Palmanova pour donner à la bourgade du Trait-Carré cette forme si particulière car le roi Louis XIV avait fait connaître son intention d’organiser le territoire de la Nouvelle-France et

de contrer le système de rangs qui règne à l’époque.  (Réf).

C’est vers 1663 que le Trait-Carré commence réellement à se développer. Rapidement, la population atteindra un nombre suffisant pour qu’on érige une chapelle puis une église (1693). C’est également en 1693 qu’est érigée la paroisse de Saint-Charles-Borromé. Vers 1670, un moulin à vent est construit pour être remplacé vers 1740 par un moulin à eau. Ce moulin existe toujours.

En 1845, la municipalité de Charlesbourg est créée. L’arrondissement de Charlesbourg est créé en 2002 suite à la fusion avec la ville de Québec.

Le Trait-Carré a été décrété arrondissement historique de Charlesbourg par le gouvernement du Québec en 1965.

L’exposition virtuelle Le Trait-Carré de Charlesbourg: l’unique village en étoile du Canada, sur le site du Musée virtuel du Canada, explore cinq thèmes reliés au Trait-Carré (l’histoire, le moulin, le territoire, la société et l’architecture) à l’aide d’une bande dessinée, d’images et de textes. Jacques-Ferdinand Verret (qui a réellement existé) est le personnage principal de la bande dessinée.

Chaque section se termine par une activité éducative (un jeu en ligne). Par exemple, vous devez reconstituer le mécanisme du moulin des Jésuites ainsi qu’une portion du Trait-Carré.

Cette exposition nous permet de saisir l’évolution du Trait-Carré du 17e siècle à nos jours.

Adresse: http://www.museevirtuel.ca/Exhibitions/Villageenetoile/fr/histoire-accueil.php

En complément:

Site de l’arrondissement historique du Trait-Carré de Charlesbourg

Billets reliés: 

Pirates ou corsaires? A l’abordage sur le Saint-Laurent

Les moulins à eau du Québec: un patrimoine à découvrir

Les sociétés d’histoire de Québec

Protéger le patrimoine: citation et classement 2/3

Des saisons en Nouvelle-France

<Fichier Origine: connaître ses ancêtres

Photographies anciennes des francophones de Old Town, Maine

L’association franco-américaine Nos histoires de l’île vise à conserver et à promouvoir le patrimoine et l’histoire de Treat-Webster Island (aussi appelée French Island). French Island fait maintenant partie de la ville de Old Town, Maine.

En 1860, on comptait 323 Canadiens français dans cette ville, 852 en 1880 et 3000 en 1900. (Réf. Yves Roby, 2000, p. 33) Pour en savoir plus sur l’histoire de Old Town, cliquez ici (choisissez l’onglet History, textes en anglais).

Le site qui suit a été créé dans le cadre de la publication en 1999 d’un livre sur l’histoire de cette communauté, livre intitulé Nos histoire de l’île. L’exposition virtuelle Nos histoires de l’île / Our stories of the Island présente une collection de photographies amassées dans le cadre de ce projet. Les plus anciennes photographies remontent à 1880. Dans la mesure du possible, chaque personne apparaissant sur les photographies a été identifiée. On peut faire une recherche par nom ou par lieu. Vous y trouverez des Labree, Lacadie, Lagasse, Landry, Chouinard, Cote, Veilleux, etc… Un beau voyage dans le passé.

Adresse: http://www.old-town.me.us/nos/default.htm

Il y a d’autres photos anciennes de Old Town sur le site de Maine Memory Network: cliquez ici.

Billets reliés:

Université Harvard: Quelques documents sur les Canadiens français aux État-Unis

Les Canadiens français de Lowell, Massachusetts

Les archives franco-américaines

Le Maine Memory Network: la mémoire des francophones du Maine

Expositions virtuelles sur l’histoire des francophones hors-Québec (Canada)

Voici quelques exposition virtuelles qui portent sur l’histoire des francophones au Yukon, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario, au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve, à l’Ile-du-Prince-Edouard et en Nouvelle-Écosse.

Tourisme et culture Archives du Yukon
La note francophone du Yukon

Campus Saint-Jean et la Heritage Community Foundation (Alberta)

Saint-Jean Archives ajout 18 avril 2010

Centre culturel Marie-Anne-Gaboury (Edmonton, Alberta)

Poursuite d’une aventure francophone dans l’ouest canadien ajout 18 avril 2010

Société historique de la Saskatchewan
La Fête fransaskoise
La radio française en Saskatchewan
Musée virtuel de la Saskatchewan ajout 18 avril 2010

Société historique de Saint-Boniface

1930: a Year in the Life of a Young Lourdais

This Community Memories exhibit tells the story of life in a small Franco-Manitoban town in the 1930s as a diary that could have been written by a typical young boy living in Notre-Dame-de-Lourdes. Each diary entry is accompanied by a photo from the Notre-Dame Musée des pionniers et des chanoinesses collection, or from the albums of town residents.

The French Connection (Windsor Wood Carving Museum ) Ontario

This project relates the history of the French settlers whose adventurous spirit first brought them to the banks of the Detroit River three centuries ago. Their folk carving and the genesis of the Francophone custom of wood crafting will be prominently featured in this exhibit.

Archives Ontario

French Ontario in the 17th and 18th centuries 

Centre de recherche en civilisation canadienne-française (Université d’Ottawa)

Congrès marial d’Ottawa 1947

La Société d’étude et de conférences, section Ottawa-Gatineau, 1946-2006 : 60 ans!

400 ans de présence française au Canada, 1610, passeport pour 2010

La collection des fonds d´archives du CRCCF : l’aventure du Canada français

The French Shore / Le rivage français

500e anniversaire de la présence française à Terre-Neuve

Le site est bilingue, mais certaines images de la version française de l’exposition virtuelle ne s’affichent pas. La version anglaise est ici.

Nova Scotia Archives and Records Management

Port-Royal Habitation

Acadian Heartland: Le grand dérangement (bilingue)

Acadian Heartland (bilingue)

Acadian of NS (bilingue)

An Acadian Parish Remembered (bilingue)

Musée virtuel du Canada

L’agriculture au Manitoba français

Les francophones de Terre-Neuve et du Labrador (en anglais) 


Billets reliés:

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Dictionnaire biographique du Canada

Nos Racines: pour découvrir l’histoire locale et régionale par les sources

L’exposition virtuelle: outil de diffusion de l’histoire

Les organismes de diffusion de l’histoire du Québec prennent tranquillement le virage web. J’ai abordé ce sujet à quelques reprises ces derniers mois (voir liste à la fin de ce billet). Je ne le répéterai jamais assez: le web est un incontournable dans la diffusion de l’histoire! Le web, s’il est bien utilisé, permet de transmettre une information claire et fiable à un large public. Le présent billet va porter sur le thème des expositions virtuelles comme outil de diffusion de l’histoire. Pourquoi devrait-on créer des expositions virtuelles? C’est ce que nous allons voir.

Qu’est-ce qu’une exposition virtuelle?

Définition:

 »Une exposition virtuelle est une exposition diffusée sur Internet. L’exposition virtuelle est un moyen de plus en plus utilisé par les musées, les détenteurs de fonds culturels, ainsi que les artistes pour diffuser leurs œuvres.  »

source (Wikipédia)

A quoi ressemble une exposition virtuelle?

Quelques exemples:

  1. Des saisons en Nouvelle-France (Musée de la civilisation à Québec) http://www.mcq.org/Nouvelle-France/
  2. Rivière-Ouelle et autres expositions, (Société historique de la Côte-du-Sud) http://www.shcds.org/expo/index.htm
  3. Une école virtuelle: l’expérience de l’école au 19e siècle au Canada (Bibliothèque et Archives du Canada) http://www.collectionscanada.gc.ca/petite-ecole/index-f.html
  4. Les expositions virtuelles des archives de la ville de Québec http://www.ville.quebec.qc.ca/archives/expositions_virtuelles/galerie.aspx
  5. Quelques expositions sur l’histoire de Magog en Estrie (Société d’histoire de Magog) http://www.histoiremagog.com/exposition.php

Pourquoi créer une exposition virtuelle?

Une société d’histoire, tout comme un musée, un centre d’interprétation, etc. a pour mission de diffuser des connaissances. Or, plusieurs trésors demeurent cachés de la vue du public, que ce soit à cause de leur fragilité, par manque d’espace pour les exposer ou pour toute autre raison. L’exposition virtuelle permet de révéler ces objets, de les  »faire parler ». Une exposition virtuelle donne un aperçu des collections d’une institution.

Concevoir une exposition virtuelle permet d’approfondir ses connaissances. Les personnes qui travaillent à monter une telle exposition acquièrent des connaissances précieuses parce qu’il faut fouiller les collections, sélectionner des items, faire des lectures, etc. Dépendamment des tâches effectuées, on touche aux communications, au marketing, à l’informatique, etc.

La mise en ligne d’une exposition peut permettre de rejoindre le grand public. Une fois que votre exposition est indexée dans un moteur de recherche reconnu (ex. Google, Yahoo) et publicisé (Twitter, médias locaux, etc), elle peut être consultée par des gens de votre communauté, de votre région, de votre pays….Et même par des internautes d’un autre continent…

L’exposition en ligne peut mener à de nouvelles pistes de recherche. Comme je l’ai expliqué précédemment, une exposition virtuelle permet de faire connaître au grand public des items et des connaissances historiques qui n’ont pas nécessairement pu avoir une grande diffusion. Cela peut avoir pour résultat d’inspirer un étudiant pour son mémoire de maîtrise, un historien pour un article de revue, un citoyen pour une lettre ouverte à un journal, etc…

L’exposition virtuelle permet de bonifier le contenu d’un site web. Si un site ne contient qu’un bref paragraphe de présentation d’un organisme ainsi que ses coordonnées, ce n’est pas suffisant pour que l’internaute s’y attarde et qu’il ait envie de revenir.

On retrouve des photographies issues de la collection du musée McCord sur Flickr

Comment créer une exposition virtuelle?

Vous pouvez, si vous en avez les moyens, faire appel à une compagnie qui se spécialise dans la création de sites internet. Sinon, ne paniquez pas, il y a d’autres options, moins onéreuses et parfois gratuites, qui s’offrent à vous.

  1. Stage. Plusieurs établissements d’enseignement offrent des formations qui comprennent la création de sites web. La création d’une exposition virtuelle pourrait faire l’objet d’un stage et venir enrichir le cv d’un élève. L’exposition pourra être intégrée à un site internet déjà existant.
  2. Bénévolat. Enrôlez une personne qui a des connaissances en création et en promotion de site web.
  3. Flickr. Flickr est un service qui vous permet d’afficher gratuitement jusqu’à 200 photos. Vous pouvez commenter ces photos et ajouter des mots-clés. Ainsi, vous pouvez ajouter des informations qui permettront de mieux comprendre l’objet/ le moment représenté. Le public peut commenter les photos, après inscription. Vous pouvez rendre disponibles les photos en plusieurs formats et les désigner comme étant libre de droit pour un usage éducatif, par exemple. L’utilisation de ce site ne requiert pas de compétences informatiques compliquées. Un album photo se voit attribuer une adresse web qui sera valide tant que votre compte existera.
  4. Facebook. Facebook vous permet de placer en ligne un nombre illimité (à ma connaissance) de photographies. Il n’y a qu’un seul format d’affichage. Les gens peuvent commenter, après inscription. Partager un album de photos avec d’autres abonnés Facebook est simple.
  5. Musée virtuel du Canada. Ce site est réservé aux établissements membres, principalement des musées. On y retrouve des galeries d’images ainsi que des expositions plus élaborées. Malheureusement, il y a peu d’informations sur le site. Adresses: http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/description_mvc-about_vmc/index-fra.jsp et http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/index-fra.jsp

Conclusion

Grâce aux expositions virtuelles, l’internaute a accès à des pans de l’histoire de la ville de Québec, de Montréal, du Kamouraska et de bien d’autres endroits au Québec. Monter une exposition virtuelle n’a pas à être compliqué et coûteux. Plusieurs outils peu coûteux sont disponibles. Mais surtout, une exposition virtuelle doit être vue! C’est pourquoi je vais continuer, au cours des prochaines semaines et mois, sur ce blogue et sur Twitter, à vous entretenir des expositions virtuelles consacrées à l’histoire du Québec.

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Lieux patrimoniaux du Canada

Vous cherchez des renseignements concernant des lieux historiques situés au Canada? Le Répertoire des lieux patrimoniaux du Canada pourrait bien vous aider.

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Plus de 10 800 bâtiments/ sites historiques sont inscrits dans ce répertoire. Chaque lieu a sa fiche où l’on indique les éléments (histoire, architecture, etc) qui contribuent à sa valeur patrimoniale. Des photos accompagnent chaque fiche. Google Maps, qui est intégré dans la page, permet de localiser l’endroit en question.

La plupart du contenu du site est disponible en anglais et en français et est régulièrement mis à jour.

Adresse: http://www.historicplaces.ca/

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Vivre en prison: du pilori au pénitencier

Saviez-vous que l’édifice de la Literary and Historical Society of Quebec (Centre culturel Morrin) à Québec, est une ancienne prison tout comme le pavillon Charles-Baillargé du Musée National des Beaux-Arts de Québec?

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L’exposition virtuelle Vivre en prison: du pilori au pénitencier vous entraîne dans l’univers des prisons canadiennes au 19e et 20e siècle. Cette exposition est une réalisation du Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières en collaboration avec le Musée virtuelle du Canada.

L’exposition est divisée en trois sections: Du pilori au pénitencier, Surveiller et accompagner et Vivre en dedans.

La section Du pilori au pénitencier nous montre ce qu’était la justice au 18e et au 19e siècle. Juger et punir, montrer l’exemple comme dans le cas de la Corriveau , histoire bien connue du temps de la Nouvelle-France. En effet, Marie-Josephte Corriveau a été reconnue coupable en 1763 d’avoir tué son deuxième mari. Pour son crime, elle est pendue, puis son corps est exposé à Pointe-Lévy (auj. Lévis) dans une cage, à la vue de tous. Il y reste environ un mois…

A la fin du 18e siècle, la justice punit, isole et réhabilite et c’est en prison que ça se passe. L’anglais John Howard est le père de la réforme des prisons et contribue à la transformation du système carcéral. AuxEtats-Unis et au Canada, on va construire de nouvelles prisons, dont celles de Québec, Montréal et Trois-Rivières et on va y appliquer ses idées.

La section Surveiller et accompagner nous présente le personnel correctionnel et de ses tâches. Témoignages de gens qui ont travaillé dans des prisons.

La section Vivre en dedans s’attarde sur le quotidien des détenus. Je vous suggère l’activité La cellule où vous vous mettrez dans la peau d’un prisonnier. Donne à réfléchir.

Cette exposition est bilingue et requiert Adobe Flash Player.

Commentaires:

J’ai eu un peu de difficulté à voir les animations flash de l’onglet Activité. Par défaut, je ne voyais que des captures d’écran et des transcriptions du contenu de ces animations. Aussi, les vignettes sont trop petites. Par contre, quand on clique dessus, la version agrandie de l’image est satisfaisante.

Les sections Liens utiles, Glossaire et Bibliographie en bas de l’écran auraient gagnée à être mises en évidence. Aussi, cela aurait été bien que l’on mette dans le texte des hyperliens menant aux glossaire ou bien qu’une bulle avec définition apparaisse quand on survole le mot en question.

Parmi les points positifs, soulignons l’aspect graphique du site qui rappelle une cellule de prison. Les biographies parsemées hors-texte sont bien intéressantes (ex. Dr Wolfred Nelson, John Howard). Et le sujet lui-même, la création du système carcéral canadien, est pertinent et très intéressant.

Oserez-vous Vivre en prison?

Adresse: http://www.museevirtuel.ca/Exhibitions/Prison/fr/index.php

Billets reliés:

Et d’autres expositions virtuelles:

Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec

Le service des archives de la ville de Québec a mis en ligne sept expositions virtuelles mettant en vedette des photographies, cartes postales et gravures qui font partie de ses collections. Ces expositions montrent différentes facettes de la ville de Québec au 19e et 20e siècles. Elles ont pour titre: Les archives: le passé à la portée de tous, Québec en gravures, Québec par la poste, Québec a le coeur à la fête, Le château des Québécois (sur le château Frontenac), La vie à Québec selon Thaddé Lebel, Québec à vol d’oiseau (photos du studio de W. B. Edwards), Le Palais de la  »culture » (Palais Montcalm) et Chapeau les employés!

Chaque exposition est accompagnée par de courts textes. Si on veut en savoir plus, on peut en lire une version plus longue. On peut adapter l’interface selon nos goûts: masquer la légende de chaque image, voir en miniature les photos de l’exposition et agrandir chaque photo. Par défaut, les légendes sont superposées sur les photos, qui se retrouvent partiellement masquées, mais on peut corriger cet inconvénient en un clic.

Mon coup de coeur est l’exposition Québec en gravures pour la beauté des gravures sélectionnées.

Ces expositions m’ont fait découvrir plusieurs belles images de la ville de Québec, du château Frontenac en passant par le Palais Montcalm et les rues de la vieille capitale. Espérons que d’autres expositions virtuelles suivront!

Adresse: http://www.ville.quebec.qc.ca/archives/expositions_virtuelles/galerie.aspx

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