Il ne paiera pas les dettes de sa femme [1871]

Le Pionnier de Sherbrooke, 10 novembre 1871

AVIS

Je donne par les présentes avis public que CÉLINA BÉCHARD, mon épouse, ayant laissé mon domicile sans mon consentement, je ne serai ci-après responsable d’aucune dette contractée par elle en mon nom.

THÉOPHILE LABONTÉ

Brompton-Falls, 2 nov. 1871. 5-3s

Le Pionnier de Sherbrooke, 10 novembre 1871

Le Pionnier de Sherbrooke, 10 novembre 1871

On retrouve Célina Béchard et Théophile Labonté en 1881 à Wotton et en 1891 à St-Benoit Labre (Amqui).

Billets reliés

Qui est mademoiselle Guilmartin?

La bourgeoisie montréalaise secouée par un scandale [Montréal, janvier 1876]

Une histoire de bigamie [1869, St-Thomas de Pierreville]

Drame à Saint-Alban, 23 février 1890

Les commandements de la ménagère [1906]

Extrait de la Patrie du 17 mars 1906, section Le royaume des femmes

LES COMMANDEMENTS DE LA MENAGÈRE

Publicité parue dans la Patrie du 17 mars 1906, section Le Royaume des femmes.

1. De bonne heure tu te lèveras,
Pour tout ranger soigneusement.

2. Les repas, tu prépareras,
Toujours exactement.

3. La basse-cour surveilleras,
Tous les jours attentivement.

4. Des légumes cultiveras,
Ainsi que des fleurs pareillement.

5. Recettes et comptes tiendras,
De tes emplèts sûrement.

6. Tout commérage éviteras,
Propos mauvais également.

7. Les pauvres tu soulageras,
Selon tes moyens, dignement.

8. Sur tes peines soupoudreras,
Des grains d’espoir stoïquement.

9. Ton  »home » tu préféreras,
Aux théâtres loyalement.

10. Tes enfants tu élèveras,
Dans l’amour de Dieu sagement.

Billets reliés

Un bal costumé au Château de Ramezay, 18 janvier 1898

En 1913-1914, que voulait-on que les jeunes Canadiens-français lisent?

Un air de fin du monde [19 juin 1881]

Protégeons la morale! [Montréal, août 1906]

Le tremblement de terre de San Francisco [18 avril 1906]

Les femmes parfaites [1905]

Extrait de la Patrie (section Le royaume des femmes), 20 mai 1905

LES FEMMES PARFAITES

Publicité parue dans la Patrie, 20 mai 1905, section le Royaume des femmes. Ca sent l’attrape.

Toutes les femmes sont parfaites aux yeux de ceux qui les trouvent ainsi, mais la science donne la recette d’une femme vraiment parfaite.

Il faut qu’elle mesure 5 pieds 3 pouces, qu’elle pèse 118 livres, qu’elle mesure 14 1/2 pouces de taille, 28 1/4 pouces autour des hanches, se joindre les mains autour de son cou, que son visage soit de la longueur de sa main ouverte.

Comme on voit cela détruira l’idée commune que plus la taille est petite, plus la femme est belle.

Une femme pratique donne des conseils pour des propositions parfaites.

Ainsi, battre un tapis jusqu’à ce que l’on soit fatigué donne de l’expansion aux poumons.

Laver le plancher à genoux refait les hanches.

Balayer donne de la symétrie à tout le corps et de la grâce, et voilà tous les travaux du ménage anoblis.

C’est ce qui explique probablement que les spécimens parfaits de la race humaine sont trouvés dans la classe des travailleurs.

Billets reliés

Cette classe d’individus inutiles [1905]

Un médecin de Montréal morphinomane [Juin 1905]

Remèdes miracles de l’ancien temps: quelques publicités

Beaucoup de désordre [Chelsea, août 1902]