Commentaires sur le livre: Rayonner et partage, l’innovation dans les bibliothèques canadiennes, Bibliothèque et Archives Canada, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, PUL, 2008, 127 pages.
Ce livre contient une quarantaine de textes réunies dans ce recueil publié à l’occasion de la tenue, à Québec, cette année, de la 74e conférence de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institution (FIAB). Ces textes témoignent du dynamisme du milieu des bibliothèque, milieu qui cherche constamment à trouver de nouvelles manières pour rejoindre les utilisateurs et répondre à leurs besoins.
Ce livre s’adresse aux professionnels du milieu des bibliothèques et à tout ceux qui s’intéressent à la diffusion de l’information. Les textes sont courts, facile à lire. L’ouvrage est agrémenté de photos, de tableaux et de graphiques. La présentation visuelle du livre est attirante: les titres d’articles sont en couleurs, les mots-clés sont soulignés d’un trait de couleur.
Les articles retracent surtout des expériences ontariennes et québécoises faites ces dernières années. On discute de cas où les bibliothèques ont développé des services pour les ainés, les étudiants, les autochtones et les adolescents.
En lisant ce livre, on se rend compte à quel point internet a contribué à la diffusion des ressources des bibliothèques. Cette technologie a permis de rejoindre beaucoup d’utilisateurs qui autrement, n’auraient peut-être pas de contact avec les bibliothèques. Les bibliothèques peuvent, grâce à internet, faire connaître leurs services et les documents qu’elles abritent. Par ex. la Yukon EMR Library a mis en ligne des photos aériennes de la province qui autrement, seraient peu consultées, car difficiles d’accès.
On voit l’impact positif qu’une bibliothèque peut avoir sur la communauté lorsque ses services sont adaptés. Il est oh combien important de s’adapter aux demandes des usagers. North Memorial Public Library of Halifax a intégré la population noire à son fonctionnement. Elle a adapté ses services pour répondre aux besoins des habitants du coin. Ainsi, on a offert des services d’alphabétisation, fait la promotion de la littérature noire, participé à la fondation de la première Semaine de l’histoire des Noirs, etc.
On veut visiblement prouver que les bibliothèques ne sont pas des lieux remplis de livres poussiéreux, réservés aux érudits. Les bibliothèques canadiennes sont entrées dans le 21e siècle et elles utilisent efficacement la technologie pour mieux servir leurs clientèles.