L’émeute de la variole [Montréal, 28 septembre 1885]

Septembre 1885, Montréal est touchée par une épidémie de variole. Le projet de rendre la vaccination obligatoire crée le mécontentement parmi une partie de la population. Le 28, c’est l’émeute.

Extrait de la Patrie, 29 septembre 1885

UNE  EMEUTE

REPETITION DU SOULÈVEMENT DE 1872

UNE POPULACE BRISE LES VITRES DE L’HOTEL-DE-VILLE

AUTRES MAISONS ATTAQUÉES

LE CHEF DE POLICE BLESSÉ

A PROPOS DE VACCINATION

Une bagarre disgracieuse qui rappelle celle de 1872 a eu lieu hier soir, dans les rues à propos, il faut le supposer, du projet de rendre la vaccination obligatoire.

Une populace raccolée à tous les coins de rues, dans la partie Est et centrale de la ville, s’est mise en procession, sans but évident et sans chefs.

On prétend que le commencement du trouble datait du matin, alors que pour empêcher les autorités de placarder une maison dans la partie-Est de la rue Ste-Catherine, on avait attaqué la succursale du bureau de santé dans cette localité et menacé les employés.

Le président du conseil d’hygiène avait dû faire fermer le nouveau bureau hier.

C’est sous la garde de la police que les employés avaient pu enlever les livres et quitter le bureau, dont les fenêtres furent mises en pièces, le soir, vers six heures, par une foule hurlante de plusieurs milliers de personnes.

La rue Sainte Catherine était complètement obstruée et la police fut impuissante à empêcher cet assaut.

La foule pénétra même dans le bureau et brisa tous les meubles, ne laissant que les murs nus.

Les émeutiers se dirigèrent ensuite en procession vers la partie centre de la ville, brisant sur leur passage les vitrines des pharmacies, ce qui prouve bien que ces misérables n’avaient d’autres buts que d’imiter les Vandales, de tout briser et saccager sans savoir pourquoi.

On a causé ainsi des dommages sérieux chez MM McNichols et Hardion, chez les Drs Laporte, Laberge, F. X. Lachapelle, etc.

Ici, deux hommes de police de faction ont fait preuve de beaucoup de bravoure en gardant la porte de Dr Lachapelle qui aurait probablement été enfoncée.

Le maire, avertit de ce qui se passait, fit sonner une alarme générale pour mettre toute la police sur pied.

La foule des émeutiers se rendait alors à l’hôtel de ville, en hurlant comme elle n’avait cessé de le faire depuis son départ de l’extrémité Est de la rue Ste Catherine.

En quelques minutes, la foule arriva  à l’hôtel-de-ville et là se livra a une brutale scène de carnage.

La foule se massa au coin sud-est de l’édifice, qui est occupé par le bureau de la santé.

Il était alors évident que l’intention de la populace était de saccager et de détruire tout ce qui de près ou de loin touchait à la vaccination. Lorsque le bureau de santé fut entouré, M Flynn secrétaire du comité et d’autres employés étaient dans l’intérieur du bureau ainsi que trois dames qui étaient venues se faire vacciner. Une de ces dames fut frappée à la tête  mais heureusement la blessure est légère.

Les pierres commencèrent à pleuvoir sur toutes les vitres du rez-de-chaussée dont la plupart furent brisées, et  d’autres pierres beaucoup plus grosses tombèrent dans le bureau de police.

L’alarme générale fut envoyée immédiatement à tous les postes et peu après de nombreux détachements arrivèrent de plusieurs points de la ville. Quand la foule eu épuisée toutes les pierres à sa portée, l’agitation se calma quelque peu et un jeune Français du nom de Chappellier se mit à déclamer contre la tyrannie et excita la foule encore plus. La populace se rua alors vers la rue St Denis et s’arrêta en face de la résidence de l’échevin Grenier, presque en face de l’église de la Trinité. L’échevin Grenier était absent et trouva en rentrant chez lui les vitres et les persiennes en mille morceaux.

Les émeutiers se dirigèrent alors vers les bureaux du Herald par les rues Notre-Dame et St Jacques, s’arrêtèrent sur le carré Victoria en face des bureaux du Herald, et se mirent à pousser de violentes imprécations contre le journal, en même temps qu’une grêle de pierre faisait tomber [illisible]au dernier étage. Les rédacteurs et les typographes durent suspendre le travail et se montrèrent disposés à repousser les assaillants s’ils tentaient d’envahir les bureaux, c’est alors qu’arriva la police envoyée en toute  hâte par le maire.

M.  Beaugrand, quoique très souffrant, avait quitté son lit, fit former en ligne les hommes de police appelés en toute hâte et les avaient fait partir au pas de course pour dissiper l’émeute; ces hommes étaient sous la direction du chef de police et des sergents Kehoe?, Carpenter, Reeves et Dekomick. Pendant que ce détachement de police se dirigeait vers le carré Victoria, M le maire Beauregard  se rendait à la station de police et faisait préparer tous les hommes à prêter main forte au premier appel. Le détachement envoyé au carré Victoria n’eut pas de peine à disperser la foule qui se précipita par la rue Craig et la rue St Laurent  jusqu’au coin de la rue St Hubert où elle attaqua la maison du Dr Larocque, les mêmes scènes se renouvelèrent. La dernière maison devant laquelle la foule s’arrêta fut celle de l’échevin Roy, au coin des rues Ontario et Panet.

Lorsque l’hôtel-de-ville fut attaqué, on téléphona de là aux divers commandants de bataillon pour les mettre au fait de ce qui se passait.

Le major Henshaw des carabiniers Victoria endossa immédiatement son uniforme, et en une demi-heure, parvint à réunir cinquante hommes. Vingt membres de la compagnie des ingénieurs furent aussi réunis au  »Drill Shed » et on aurait appelé d’autres soldats sous les armes si l’émeute n’eut pas été réprimée.

Chez le Dr Laporte on a brisé et arraché complètement des chassis et mis le feu à la maison.Une alarme  fut sonnée de la boite 76 et les pompiers éteignirent les flammes avant qu’elles n’eussent causé des dommages appréciables.

La foule retourna alors au bureau de santé de la partie Est qu’elle trouva gardé par six hommes de police. Ceux-ci purent résister à l’assaut et on essaya là aussi de mettre le feu à la maison.

A ce moment là, le maire et le chef de police arrivèrent en voiture. Ce dernier se précipita dans le bureau pour prêter main forte à ses hommes, mais il fût frappé à coup de bâton et renversé.

Un dut le transporter presque sans connaissance à sa demeure. Il a reçu deux blessures graves à la tête.

Une alarme fut alors sonnée à la boîte 82 et les pompiers auraient balayé les émeutiers avec un jet d’eau, si quelques-uns de ceux-ci n’eussent menacé de couper les boyaux avec des haches.

Les placards de variole et le souffre destiné à la désinfection furent sortis du bureau et l’on fit un feu de joie.

Une escouade de police dispersa bientôt cette foule, qui était déjà bien diminuée depuis une heure, et toutes les rues des alentours furent parcourues par la police et débarrassées des groupes qui s’y promenaient.

Il était une heure du matin lorsque les derniers émeutiers furent disparus

Cette  foule, il faut le dire, se composait aux trois quarts de jeunes vauriens.

Arrestations

Pendant l’émeute de l’hôtel-de-ville, le sergent Beauchemin et le constable Bureau ont arrêté un cordonnier du nom de Alphonse Moreau, qui lançait des pierres et on a aussi pris en flagrant délit Wm Bélec, barbier. Ce dernier avait ses poches pleines de pierres.

Notes

Le Herald dit qu’on a essayé de faire sauter ses bureaux. Trois trous auraient été pratiqués dans la pierre de la façade.

Le comité de citoyens qui devait siéger à l’hôtel-de-ville hier soir, a dû ajourner. Les Canadiens-français qui ont font partie ont condamné avec énergie les outrages qui se commettaient.

Un grand nombre  de fenêtres de l’hôtel-de-ville sont brisées, mais il n’y a pas autant de dégâts qu’on aurait pu le supposer hier soir.

Une femme qui se faisait vacciner hier soir, au bureau de santé, à été blessée à la tête par une pierre.

La famille d’un échevin se préparait à recevoir les émeutiers à coup de fusils de chasse et de revolvers, s’ils avaient attaqué la maison.

Comme on parlait hier, de renouveler, ce soir, les mêmes scènes de désordre, le maire va prendre des mesures pour faire aux tapageurs une chaude réception.

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16. Honoré Beaugrand, maître de la chasse-galerie (1848-1906)

16. Honoré Beaugrand, maître de la chasse-galerie (1848-1906)

Pour lors, je vas vous raconter une rôdeuse d’histoire, dans le fin fil ; mais s’il y a parmi vous autres des lurons qui auraient envie de courir la chasse-galerie ou le loup-garou, je vous avertis qu’ils font mieux d’aller voir dehors si les chats-huants font le sabbat, car je vais commencer mon histoire en faisant un grand signe de croix pour chasser le diable et ses diablotins. J’en ai eu assez de ces maudits-là, dans mon jeune temps.
(réf) Extrait de Légendes canadiennes d’Honoré Beaugrand, publié en 1900.

Cinq rues à Beloeil, Lanoraie, Saint-Augustin-de-Desmaures, Montréal et Longueil ainsi qu’une station de métro à Montréal portent son nom. Qui était Honoré Beaugrand?
Biographie
Né le 24 mars 1848 à Saint-Joseph-de-Lanoraie, il est le fils de Louis Beaugrand, dit Champagne, navigateur, et de Marie-Josephte (Joséphine) Marion.

Après des études au collège de Joliette et quelques mois de noviciat chez les Clercs de Saint-Viateur, Honoré Beaugrand, visiblement mûr pour un changement de carrière, s’inscrit à l’école militaire de Montréal pour une courte formation. La suite n’est pas banale.

Il n’a que 17 ans lorsqu’il part à l’étranger. Il combat pendant 18 mois au Mexique dans l’armée de l’empereur Maximilien. En 1867, il suit les troupes en France. Après un bref séjour en Europe, il revient en Amérique, aux Etats-Unis et au Mexique. (Réf).

Photographie | Photographie de Honoré Beaugrand en uniforme militaire, Mexico (?), copie réalisée vers 1920 | M2005.114.7.25

Photographie de Honoré Beaugrand en uniforme militaire, Mexico (?), copie réalisée vers 1920. L’original date de 1865 environ.

Maximilien, frère de François-Joseph 1er d’Autriche (époux de l’impératrice Sissi) est devenu empereur du Mexique en 1863, mais la situation est devenue critique. L’empereur Maximilien sera exécuté le 19 juin 1867. (pour en savoir plus).

Donc, Honoré Beaugrand va ensuite en France, puis il revient en Amérique du Nord.

En 1871, on le retrouve à Fall River, Massachusetts. Il y lance le journal l’Echo du Canada.

En 1875, pour quelques mois, il revient au Québec et agit en tant que rédacteur au Courrier de Montréal .

La même année, il retourne aux États-Unis. Il fonde le journal La République. On le dit alors

ouvertement anticlérical, déiste et républicain. (Réf)

Il épouse le 5 octobre 1873 Eliza Walker, à Fall River, Mass.

Photographie | Mme Honoré Beaugrand, Montréal, QC, vers 1900 | M2005.114.7.2

Mme Honoré Beaugrand, Montréal, QC, vers 1900

Ils auront une fille, Estelle.

Photographie | Missie Beaugrand, Montréal, QC, 1886 | II-81693.1

Estelle Beaugrand, Montréal, QC, 1886 (née en 1881)

En 1878-1879, il fonde au Canada plusieurs journaux: Le Fédéral, le Farceur mais surtout, le journal La Patrie dont il va être le propriétaire jusqu’en 1897. Ce journal va être publié jusqu’en 1979 à Montréal.

Il est maire de Montréal entre 1885 et 1887. Son mandat est marqué par l’épidémie de variole de 1885 et la pendaison de Louis Riel (16 novembre 1885) qui crée bien des remous.

Photographie | Le maire Honoré Beaugrand, Montréal, QC, 1887 | II-82778

Le maire Honoré Beaugrand, Montréal, QC, 1887

En 1885, il reçoit la croix de la Légion d’honneur française.

Manuscrit | Attribution du titre de Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur à Honoré Beaugrand | M2005.114.1.1

Attribution du titre de Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur à Honoré Beaugrand

Il se retire de la vie politique en 1887.

Toujours franc-maçon, il participe en 1897 à la fondation de la loge L’Émancipation à Montréal.

Entre 1887 et 1906, il se consacre à la vie littéraire et voyage aux États-Unis et en Europe.

Honoré Beaugrand est surtout connu de nos jours pour La Chasse-Galerie et autres récits, mais ce n’est pas sa seule oeuvre. Il y a aussi:

Honoré Beaugrand est décédé le 7 octobre 1906 à Montréal.

Bibliographie

RICHARD, François [en ligne]Beaugrand, Honoré [Page consultée le 17 novembre 2010] Adresse

Wikipédia [en ligne] Honoré Beaugrand [Page consultée le 17 novembre 2010] Adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_Beaugrand

Archives de Montréal [en ligne]
Honoré Beaugrand (1885-1887)[Page consultée le 17 novembre 2010] Adresse

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12. François-Xavier Garneau, historien (1809-1866)
7. Ces gens qui ont marqué notre histoire: Henri Julien, illustrateur
Le loup-garou du Kamouraska (1766-1767)
Contes et légendes du Québec (Site internet Y paraît que)

Le loup-garou du Kamouraska (1766-1767)

Le 21 juillet 1766 était publié dans la Gazette de Québec un inquiétant article:

L’on apprend de Saint-Roch, près de Cap Mouraska (Kamouraska) qu’il y a un loup-garou qui court les côtes sous la forme d’un mendiant, qui, avec le talent de persuader ce qu’il ignore, et en promettant ce qu’il ne peut tenir, a celui d’obtenir ce qu’il demande. On dit que cet animal, avec le secours de ses deux pieds de derrière, arriva à Québec le 17 dernier et qu’il en repartit le 18 suivant, dans le dessein de suivre sa mission jusques à Montréal. Cette bête est dit-on, dans son espèce aussi dangereuse que celle qui parut l’année dernière dans le Gévauclan * ; c’est pourquoi l’on exhorte le public de s’en méfier comme d’un loup ravissant.

*Gévaudan

Quelques mois plus tard, le 10 décembre 1767…

De Kamouraska, le 2 décembre, nous apprenons qu’un certain loup-garou, qui roule en cette province depuis plusieurs années, et qui a fait beaucoup de dégâts dans le district de Québec, a reçu plusieurs assauts considérables au mois d’octobre dernier, par divers animaux que l’on avait armés et déchaînés contre ce monstre, et, notamment, le 3 de novembre suivant, qu’il reçut un si furieux coup par un petit animal maigre, que l’on croyait être entièrement délivré de ce fatal animal, vu qu’il est resté quelques temps retiré dans sa tanière, au grand contentement du public.

Mais on vient d’apprendre, par le plus funeste des malheurs, que cet animal n’est pas entièrement défait, qu’au contraire, il commence à reparaître plus furieux que jamais et fait un carnage terrible partout où il frappe. Défiez-vous donc tous des ruses de cette malicieuse bête, et prenez garde de tomber entre ses pattes.

Référence: Bulletin des recherches historiques. Pierre-Georges Roy, p.224, vol. XV, juillet 1909, n07.

Qu’est-ce qu’un loup-garou?

On dit que

dans la tradition populaire du Québec, plus de la moitié des récits évoquent des individus se transformant en loup-garou après avoir omis de se confesser ou de faire leurs Pâques pendant sept ans. D’autres récits font également mention de gens ayant vendu leur âme au diable ou menant une  »mauvaise vie », c’est-à-dire ayant une conduite hors des préceptes de l’Église.

Référence: Bryan  Perro, Créatures fantastiques du Québec, tome1,  Trécarré, 2007, p. 73

Comment se débarrasser d’un loup-garou?

Pour démasquer les loups-garous, il suffit de surveiller de près ceux qui, tous les soirs, s’éclipsent à la même heure. Si on arrive à blesser l’animal, l’homme sera blessé au même endroit le lendemain. L’une des façons de délivrer un loup-garou du maléfice est de l’atteindre au front, son point faible, sur lequel il a reçu l’eau bénite du baptême. Il faut y tracer une croix ou frapper pour faire couler le sang. Il est aussi possible d’atteindre le loup-garou en utilisant un fusil bourré de rameau bénit, d’un chapelet ou encore de balles trempées dans l’eau bénite.
(Site internet de la Maison St-Gabriel – n’est plus en ligne)

Contes vrais de Pamphile Lemay. Illustration par Henri Julien, 1907.

Le loup-garou dans la littérature québécoise.

On le retrouve dans de nombreux contes, dont:

La Chasse-galerie d’Honoré Beaugrand.

Au coin du feu – Histoire et fantaisie (1877) par Benjamin Sulte, voir le  intitulé Le loup-garou.

Contes Vrais (1899)de Pamphile Le May.

En Europe

A la même époque que le loup-garou du Kamouraska rôde en France la bête du Gévaudan à qui ont attribue plusieurs décès

Conclusion

Le loup-garou est un personnage marquant du légendaire québécois au même titre que le diable et plusieurs autres. Il a inspiré de grands conteurs comme Le May, Beaugrand et Sulte. Les légendes entourant les loups-garous nous montrent à quel point l’Église était importante dans la société. Malheur à qui ne fait pas ses Pâques! 🙂

Bibliographie

Monographies

ROY, Pierre-Georges, http://www.ourroots.ca/f/toc.aspx?id=3323. Septième série, p.73-74, Lévis, 1919

PERRO, Bryan. Créatures fantastiques du Québec, Trécarré, Montréal, 2007, 160 pages.

Périodique

Bulletin des recherches historiques. Pierre-Georges Roy, vol. XV, juillet 1909, no 7, p. 224.

Sites internet

Maison Saint-Gabriel. (Page consultée le 27 février 2010) Une faune maléfique. [n’est plus en ligne]

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Contes et légendes du Québec (site internet Y paraît que)

Légendes du Québec: une sélection de sites internet

Livre Lieux de légendes et de mystère du Québec

La caverne d’Ali Baba des archives numériques…

Le site Internet Archive est une ressources intéressante pour les chercheurs et les passionnés d’histoire. On y retrouve maints vidéos, images, logiciels, fichiers musicaux et documents écrits (plusieurs formats disponibles dont pdf, compatibles avec Daisy et le Kindle). Parmi les items intéressants, on retrouve mentionnons les numéros du Bulletin des recherches historiques, les oeuvres de François-Xavier Garneau, Benjamin Sulte, Louis Fréchette, Honoré Beaugrand, etc. Vous pouvez télécharger les oeuvres complètes. La version audio du conte La Chasse-galerie est disponible ici. La provenance des items numérisés et les informations concernant le droit d’auteur sont indiqués. L’internaute peut ajouter des documents sur ce site, après une inscription, qui est gratuite.

La chasse-galerie par Honoré Beaugrand, 1900

Internet Archive est en quelque sorte la mémoire du web. Fonction intéressante, la wayback machine vous permet de voir les différentes versions du site web de votre choix.

Internet Archive, à consulter pour la richesse de son contenu.

Adresse: http://www.archive.org/

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180 ressources en ligne via le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Faire une recherche dans les collections numériques de BANQ

Légendes du Québec: une sélection de sites internet et de livres

Cage de la Corriveau.jpg
« Cage de la Corriveau » par Henri Julien — Henri Julien, Album. Montréal : Beauchemin, 1916, p. 171. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.

Voici quelques sites internet et livres disponibles en ligne qui nous font connaître les légendes du Québec.

Y paraît que… site sur les légendes, à visiter!

Y paraît que… série 1 et 2

Un site qui vous en met plein la vue! On y retrouve plusieurs légendes,  dont les guérets de Rigaud, les Forges du Saint-Maurice, le père Coton, la Gougou, la maison hantée, la légende du Rocher Percé, le loup-garou, Marie-Josephte Corrivaux et bien d’autres…

TV5 Monde: légendes canadiennes

Au menu: la dame blanche, Sedna, Rose Latulippe, etc.

dameblanche

TV5 monde: les légendes canadiennes.

Les légendes de Trois-Pistoles

Sur le site Le grenier de Bibiane, on trouve plusieurs légendes comme Le Sorcier du Saguenay, La légende du Chien d’Or, Madeleine de Verchères, Le Petit Bonhomme sans tête de l’Isle-aux-Grues, etc.

Légendes, coutumes et croyances populaires au Québec [ressource électronique] / [conception : Marcel Barbier … et al.]
coutumes

Les légendes du parc du Bic

Quelques livres disponibles en ligne:

En librairie:

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