Des Norvégiens à Gaspé en 1860

Dans le Canadien, 20 juillet 1860, on peut lire l’entrefilet suivant:

« LES NORVÉGIENS À GASPÉ

Le vapeur Arabian vient de transporter à Gaspé plusieurs familles norvégiennes qui se proposent de s’établir dans ce beau district, dont le climat et le sol présentent beaucoup d’analogie avec ceux des plus fertiles parties de la Norvège. Ces émigrants, qui sont des marins, des pêcheurs ou des fermiers, ne manqueront pas de se plaire dans une localité qui leur rappellera ainsi leur terre natale, et sans doute que leurs travaux contribueront à la prospérité de leurs patrie adoptive. »

Selon le recensement du Canada-est de 1861, il y avait bel et bien des résidents du comté de Gaspé, district de Malbaie, originaires de Norvège. Il s’agit de:

  • Knud et Hannah Arnesen;
  • Peter Johnson;
  • Andrew et William Wilson;
  • Iver Peterson;
  • Martin, Johnson;
  • Cerat? Ulricson;
  • William Klasskeit?;
  • Lodvick, Christina, Dorathy, Hannah, Peter, Frederick et Chesten Brandt;
  • GulBran et Celina Christopherson;
  • Peter Brandt;
  • Hannah Johnson;
  • Christian Burnested.

Dans la marge du recensement, il est écrit « No 30 @ 50 are Norwegian immigrants who came down form Quebec last summer. »

Or, il ne s’agit pas du seul groupe de Norvégiens à résider à cet endroit comme on peut le voir sur cette page. Il faut ajouter à cette liste

  • Theodore Burnested;
  • Elleny, Sagre, Gertrude, Randy et Annie Vagen;
  • Oliver, Sagre, Bottle et Olenna Urdelle;
  • Evert, Krent, Theodore, Barquette et Martin Boisen.

Selon le recensement canadien de 1861, les autres Norvégiens du Canada-Est étaient majoritairement établis dans le district de Compton ainsi qu’à Québec.

Liste des navires ayant quitté la Norvège à destination de l’Amérique du Nord en 1860 (Norway Heritage, Hands across the sea).

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PHOTOGRAPHIES: IMMIGRANTS ARRIVANT À QUÉBEC, 1911

PEHR KALM, UN SUÉDOIS EN NOUVELLE-FRANCE (1748)

DES IMMIGRANTS ISLANDAIS AU CANADA (PORT DE QUÉBEC, AOÛT 1876)

Photographie: Immigrants à Québec, 1908-1920

En complément aux photographies de William James Topley sur le thème de l’arrivée d’immigrants à Québec en 1912, voici quelques photographies de John Woodruff prises à peu près à la même époque. Woodruff, tout comme Topley, travaillait pour le Ministère de l’Intérieur. Ces photographies proviennent également du site web de Bibliothèque et Archives Canada.

Abris pour les immigrants du Dominion, 1908 / Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / PA-020858

Bassin Louise et abris pour les immigrants, 1908. Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / PA-020861

Officiers d’immigration du Dominion, v. 1908 Mention : John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-006597

Hôpital de l’Immigration, 1908. Mention: John Woodruff/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-117288

Nouveau bâtiment de l’immigration, 1914. / Mention: John Woodruff/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-021672

Immigrants galiciens dans les abris pour immigrants, non-daté. Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-004745

Immigrants anglais, 1908. Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-014658

Un immigrants islandais vers 1911 / Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada/C-018569

Immigrants russes, juifs et allemands, 1908. Mention : John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-009798

Immigrants galiciens, non-daté. Mention : John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-005611

Immigrants russes, lithuaniens et italiens, 1908. Mention : John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-009799

Immigrants galiciens vers 1900-10 / Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-005610

Jeune immigrante islandaise, vers 1911 / Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / C-009800

Immigrants arabes, 1908. Mention : John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / PA-020917

Immigrants Juifs russes et polonais v. 1920 / Mention : Studio Topley et John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / PA-020914

Immigrants norvégiens, boscovinien? et britannique, 1912. Mention: John Woodruff / Bibliothèque et Archives Canada / PA-020915

Immigrants écossais, 1908. Mention: John Woodruff et Bibliothèque et Archives Canada /C-009797

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La poudrière explose [Québec, 4 mars 1864]

Photographie: Montréal et Québec au début du XXe siècle selon les frères Neurdein

Photographies: Immigrants arrivant à Québec, 1911

Voici quelques photographies signées William James Topley datant de 1911. On y voit des immigrants à leur arrivée à Québec. Il s’agit peut-être de photos commandées par le ministère de l’Intérieur. Source: Bibliothèque et Archives Canada

Immigrants écossais / Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010269

Immigrants polonais / Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010258

Immigrants autrichiens / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada PA-010260

Immigrants slaves, famille Yanaluk / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010254

Immigrants juifs d’origine russe / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010409

Immigrants finnois et allemands / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010261

Immigrants hollandais / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010256

Immigrants allemands / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010284

Immigrants galiciens / Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010263

Chadwick Sandles, immigrant anglais voyageant seul (Home Children) / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010234

Immigrants de Hambourg, Allemagne. Octobre 1911 / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010397

Immigrantes pour le service domestique / Mention: William James Topley/Bibliothèque et Archives Canada/PA-010149

Immigrants écossais / Mention : William James Topley / Library and Archives Canada / PA-010227

Immigrants norvégiens / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010394

Groupe d’immigrants, 1911 / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010270

Immigrants galiciens, 1911 / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010401

Immigrants russes, 1911 / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010158

Immigrants polonais en route vers leur nouvelle maison / Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010392

Immigrants finnois. Octobre 1911. / Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010271

J. Gaston et un groupe d’immigrants anglais /Mention: William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-010399

Immigrants écossais à bord du train / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-008497

Salle principale des abris d’immigrants du gouvernement / Mention : William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada / PA-010389

Immigrants qui seront déportés, 1912 / William James Topley/ Bibliothèque et Archives Canada/PA-020910

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Des immigrants islandais au Canada (port de Québec, août 1876)

Projet d’une colonie belge dans le Canton de Langevin [1871]

Faut-il permettre aux Doukhobors de s’établir au Lac-Saint-Jean? [1890]

Un policier d’origine hongroise à Québec en 1887?

Faut-il permettre aux Doukhobors de s’établir au Lac-Saint-Jean? [1890]

Pour en savoir plus sur les Doukhobors (venus de Russie), consultez cet article de l’Encyclopédie canadienne et le dossier des archives Les doukhobors, lutteurs de l’esprit de Radio-Canada et.

Galiciens et Doukhobors. Lieu et date non précisée. Credit: Canada. Dept. of Mines and Resources / Library and Archives Canada / C-006600

Extrait de l’Echo de Charlevoix, 6 juillet 1890

Les Doukhobors

Depuis que les doukhobors ont été libérés de la Quarantaine de Grosse Ile, on parle beaucoup de leur établissement dans nos centres de colonisation, notamment au Lac St Jean.

Des délégués de ces immigrants russes sont allés visiter cette régions et d’après un agent de colonisation, ils n’auraient rien vu d’aussi beau pour l’agriculture que cette fertile vallée.

Le  »Soleil » de mardi soir publie quelques mots d’éloge à l’adresse des Doukhobors et termine ses remarques en disant qu’il ne voit pas  »quel danger pourrait faire courir à la province de Québec la présence de ces rudes travailleurs dans la vallée du Lac St Jean, surtout si on les groupait ensemble dans quelque canton exploré, mais non encore habité. »

L’article de l’organe ministériel est très significatif; il a tout l’air d’un ballon d’essai.

D’un autre côté, M. Réné Dupont, agent de colonisation, qui paraît très favorables à ce courant d’immigration dit que  »les Doukhobors ne demanderont au gouvernement fédéral que les mêmes privilèges accordés à leurs frères établis au Nord-Ouest.

Vannage du grain par des femmes doukhobors. Sans lieu, inconnu ou indéterminé. Credit: Bibliothèque et Archives Canada / C-008891

Donc, pour peu que le gouvernement prête son concours, nous compterons probablement quelques milliers de Doukhobors sur nos terres publiques du Lac St Jean. Car nous tenons d’excellentes sources que si leur établissement réussit comme ils le désirent, leurs compatriotes qui se sont dirigés vers l’ouest le printemps dernier, viendront les rejoindre pour former une grande colonie dans le nord de notre province. Ceux qui sont établis dans l’ouest ne sont pas satisfait du climat, et leur intention maintenant est de venir d’établir dans la province de Québec dont le climat, selon eux, est bien préférable à celui de l’ouest.

Devons-nous les accueillir à bras ouvert et faciliter leur établissement dans le domaine national?

Nous voulons croire que les Doukhobors sont des gens paisibles, si paisibles, même qu’ils refusent de faire le service militaire; que ce sont de rudes travailleurs et d’excellents agriculteurs; qu’ils constituent après tout une classe d’immigrands qui est loin d’être inférieure à toutes celles qui l’ont précédée au Canada.

Mais ce n’est pas la question. Que ce soit des Doukhobors, des Finlandais ou toutes autres nationalites, il s’agit de savoir si notre gouvernement est disposé à permettre et à favoriser l’établissement en bloc de 6 ou 7000 étrangers dans l’un de nos centres de colonisation.

Nous ne voulons pas dire que le gouvernement du Québec est prêt à appliquer une telle politique de colonisation. Nous posons tout simplement la question, et nous disons de suite que charité bien ordonnée doit commencer par soi-même.

Un village Doukhobor. Lieu et date indéterminé. Credit: Doukhobors / Library and Archives Canada / C-008890

Avant d’accorder des privilèges spéciaux aux Doukhobors pour faciliter leur établissement sur nos terres publics, les autorites provinciales devraient songer davantage à nos compatriotes, les mettre à même de bénéficier des facilités aussi étendues que possible à l’effet de les engager à s’établir sur le domaine nationa; en un mot, elles devraient réserver ces terres pour les notres, pour les enfants de la province de Québec, et non pour les distribuer aux étrangers. Travailler d’abord par tous les moyens possible à endiguer le courant d’émigration qui décime tous les ans un grand nombre de paroisses, en offrant au colon canadien français de plus grandes facilités d’établissement et en lui assurant des secours sérieux pendant les deux ou trois premières années, afin de l’aider à se maintenir sur le coin de terre qu’il entreprend de défricher, serait, selon nous, pousser l’oeuvre de la colonisation d’une façon beaucoup plus patriotique et plus fructueuse.

Costume typique des Doukhobors, sauf en ce qui concerne les pieds nus. Date et lieu indéterminé. Credit: Doukhobors / Library and Archives Canada / C-008887

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Un policier d’origine hongroise à Québec en 1887?

Un incendie dévastateur au Saguenay-Lac-Saint-Jean, 19 mai 1870

Des immigrants islandais au Canada (port de Québec, août 1876)

Explosion au chemin de fer de la Baie des Ha! Ha! [14 avril 1910]

Aziz George Nakash, photographe arménien à Beauceville, Sherbrooke et Montréal (1892-1976)

Qui sont les Home Children?

Un policier d’origine hongroise à Québec en 1887?

Voici deux articles publiés en 1887 dans deux journaux de la ville de Québec.

Le Canadien, 16 juillet 1887

POLICIANCE – Le gardien de la paix Frank Kalnosky vient de se retirer de la police municipale de Québec, dont il faisait partie depuis nombre d’années, pour agir comme interprète sur le chemin de fer Pacifique Canadien, où ses services seront probablement mieux appréciés. Kalnosky est un hongrois, croyons-nous, et il parle huit langues.

Il a été remplacé par un jeune homme du nom de Walsh, qui a déjà appartenu à la police.

Morning Chronicle Commercial and Shipping Gazette, 18 juillet 1887

A CHANGE- Constable Kanolsky, of the Police Force, has given his resignation and been replaced by Mr. Walsh, a constable. M. Kanolsky is engaged as an interpreter by the contractors of the Lake St. John Railway.

Ces deux articles ont piqué ma curiosité. J’ai donc cherché à en savoir plus sur le constable Kalnosky/Kanolsky

L’annuaire Marcotte

On mentionne le constable à quelques reprises dans l’annuaire Marcotte de la ville de Québec. L’annuaire nous permet de déterminer quand il a habité à Québec, à quel endroit   et quels métiers il a exercé. L’orthographe de son nom a été massacré avec une régularité presque exemplaire.

1881-1882 Kalnoskiy Frank, laborer, Champlain 600.

1882-1883 Kalnoskiy Frank, laborer, Champlain 600.

1883-1884 Kalnosky Frank, policeman, Julia 57.

1884-1885 Kalnosky Frank, policeman, St. Joachim 24.

1886-1887 Kalnosky Frank, gardien de la paix policeman, Conroy 5.

1888-1889 Kalnosky Frank, interprête, interpreter, St Patrick 72.

1889-1890 Kalinovsky Frank, interprête interpreter, C P Rw, St Eustache 97.

Les registres

Notre policier a contracté mariage à l’église St-Patrick de Québec 14 janvier 1878.

On the fourteenth days of January, one thousand ans eight hundred and seventy eight, whereas, the Most Reverend Elzear Alexander Taschereau, Archbishop of Quebec, has granted a dispensation of the proclamations of the banns of marriage, and at the prone of Grand Mass, in St. Patrick’s church, the banns of marriage have been once published between Francis Kalinovsky; soldier of school of gunnery, B Battery, Canadian Artillery, son of age of Theodore Kalinovsky and #Julia Jursinski, a native of Jarrolav (?), Poland (peut-être Jarosław), on the one part; and Mary Hearn, a native of Quebec daughter of age of John Hearn and Ann White, on the other part; we the undersigned priest, having discovered no impediment to their marriage, have received their mutual consent to be united in the bonds of holy matrimony, and have given them the nuptial benediction in presence of William Meehan and Bridget Cairness, both undersigned with #the contracting parties the bridegroom

#of the late

#the bride declared she could not sign

Two words erased null and Five words erased null.

Signature de Franz Kalinovsky, William Meehan, Mrs Bridget Cairnes et M. L. Burke, CSSR.

Au moins cinq des enfants de Mary et Frank Kalinovsky furent baptisés à l’église St-Patrick: Mary Anne (née le 15 décembre 1878), John Francis (né le 17 février 1881), Theodore (né le 29 mars 1883), Joseph Gerald (né le 22 mai 1885) et Victoria (née le 25 février 1887).

Les États-Unis

J’ai pu trouver des informations supplémentaires grâce au site des Mormons. Le recensement américain de 1900 montre que les Kalinovsky résidaient à Chicago, Illinois. Si vous jetez un coup d’oeil au recensement, vous constaterez la présence de trois autres enfants, soit Michael, Julia et Bertha. Il est inscrit que Frank serait né en avril 1855 et Mary en juillet 1854. Frank était alors  »day laborer ». Les Kalinovsky avaient eu une autre fille, Lily, née le 4 octobre 1893 en Illinois, mais elle n’apparaît pas dans ce recensement.

Selon les recensements américains de 1910 et 1920, Mary et Frank Kalinovsky (1910 Kalmovsky, 1920 Kalinowsky) vivaient toujours à Chicago. Je crois que Mary est décédée à Chicago le 20 décembre 1938 (cherchez Mary Kaernosky dans la base de données Illinois, Deaths and Stillbirths, 1916-1947). Pour ce qui est de Frank, je n’ai pas encore trouvé.

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Les recensements du 19e siècle en ligne

Des immigrants islandais au Canada (port de Québec, août 1876)

Election mouvementée dans Québec Centre [Québec, 5 août 1872]

Incident au port de Québec [Québec,15 juillet 1872]

Le mystère de Lévis [juillet 1887]

Le lecteur du Canadien appris dans l’édition du 11 juillet 1887 que deux jours auparavant, M. Alexandre Guay et deux autres personnes avaient trouvé le corps d’une noyée en bas du petit quai chez Gilmour. La victime est décrite ainsi:

Le corps est celui d’une femme d’une vingtaine d’années […]. Elle porte une longue chevelure blonde et est vêtue d’une robe bleue marine garnie en velours, un jupon bleu carré jaune, un pantalon de coton blanc, des bas noirs et des bottines lacées.

Qui est cette dame?

Photographie | Vue de la ville de Québec depuis Lévis, QC, vers 1870 | MP-1984.107.10

Vue de la ville de Québec depuis Lévis, QC, vers 1870

L’édition du lendemain nous apprend qu’il s’agirait d’Anne Leslie, arrivée à Lévis le 7 juillet 1887 à bord du Grecian, en provenance d’Edimbourg, Écosse. On dit que la demoiselle est âgée de 28 ans et qu’elle devait visiter des amis à Montréal, puis se diriger vers Petrolia, en Ontario, où un emploi l’attendait.

Il appert d’après les témoins entendus hier, qu’on a vu cette fille à St-Joseph de Lévis, vers cinq heures vendredi après-midi. Elle demanda à quelqu’un s’il y avait des habitations sur la grève, et ayant reçu une réponse négative, elle s’y achemina, en se cachant la figure lorsqu’elle rencontrait quelqu’un.

Le 13 juillet 1887, toujours dans Le Canadien, on en apprend un peu plus sur les circonstances de son décès.

LE MYSTERE DE LEVIS

Mlle Grant, qui a amené au Canada les immigrantes dont faisait partie Anna Leslie, qui a été trouvée noyée à St. Joseph de Lévis samedi dernier, est arrivé hier matin de Montréal et a identifié le cadavre qui est à la Morgue comme étant celui de la malheureuse fille Leslie.

L’enquête sera reprise cet après-midi.

On rapporte que vendredi soir, vers la fin du jour, une personne à mystérieuse apparence, à démarche chancelante, qui paraissait être une jeune femme, attirait à Lévis les regards de tous les passants. Elle parcourit les différentes rues de cette ville, les yeux baissés, presque fermés et portant dans sa main un petit paquet enveloppé dans un mouchoir blanc. Plusieurs personnes l’ont entendue sangloter et pleurer, elle a été vue vers 7 1/2 heures sur la rue Wolf. Lorsqu’elle fut rendue à l’extrémité-Est de cette rue, elle prit la direction du Collège, elle aurait dit quelques paroles à quelques-uns des messieurs de cette maison et que ceux-ci l’ayant congédiée elle serait partie en sanglotant.

Elle disparut ensuite et on ignore la direction qu’elle prit.

Cette personne était sans aucun doute Anne Leslie.

Quelques personnes ayant en leur possession des effets appartenant à la défunte et ne voulant pas les remettre, le coroner a chargé le détective Fleury d’opérer leur arrestation.

Comme nous l’avons déjà rapporté, l’autopsie a prouvé qu’aucun attentat n’avait été commis sur cette personne, et l’on ne saura jamais si elle s’est suicidée dans un accès de désespoir d’avoir été abandonnée, ou si elle est tombée accidentellement en bas du quai Gilmour. Le Canadien, 14 juillet 1887

Sans surprise, le coroner A.-G. Belleau rendit un verdict de noyade dans le fleuve.

Selon la base de données des enquêtes des coroners de BANQ, Anne (Anna) Leslie habitait le Banffshire, en Écosse et était âgée de 26 ans.

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Aziz George Nakash, photographe arménien à Beauceville, Sherbrooke et Montréal (1892-1976)

George Nakash (192?) Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-10, PA-215131, e010752254

Il y a plusieurs années de cela, on m’a donné une photocopie d’un acte datant de 1914.

Il s’agit d’un contrat passé devant le notaire Joseph-Ernest-Godfroy Bolduc à Beauceville. Dans cet acte, Aziz George Nakash autorise son frère Salim George à vendre deux maisons et des biens qu’il possède  »par indivis » (sans être divisé) avec ses frères et soeurs Shykry, Fared, Michel et Nazlya.

Il est indiqué sur ce document que Aziz George Nakash est artiste-photographe et qu’il réside à Beauceville.

En consultant le web, j’ai pu rassembler quelques informations sur ce photographe.

Il est né en 1892 à Mardin, Turquie. Il est d’origine arménienne

C’est le neveu de Aziz Setlakwe, un des premiers immigrants arméniens au Canada

Il a appris la photographie à Beyrouth, Liban.

Il a immigré en Amérique du Nord en 1913. Il a d’abord habité New York.

En 1918, il a ouvert un studio de photographie à Sherbrooke. (réf.)

Il a obtenu sa naturalisation le 8 juillet 1921.

En 1932, il s’est établi à Montréal.

Il était membre de la Royal Photographic Society of Great Britain  et de l’Association des photographes de la Province de Québec (Photographers’ Association in the province of Quebec).

Il est décédé à Montréal le 13 décembre 1976. Il était le mari de Florence Jarjour. Il était le père de Lally, Vivian et d’une autre fille dont je n’ai pu trouver le prénom (elle était madame Gay Scheib).  de Gay Garo, femme de Vitol Joseph Scheib. Merci à Sébastien Robert, de l’Institut généalogique Drouin pour l’information.

Aziz George Nakash est l’oncle du photographe renommé Yousuf Karsh.

Voici quelques photographies où l’on voit des Aziz George Nakash et des membres de sa famille, ainsi que des photos prises par lui-même.  La plupart des photographies ne sont pas datées. Elles proviennent de la collection du Musée McCord et de la collection du Senateur Raymond Setlakwe de Bibliothèque et Archives Canada

George Nakash et Nazlia Nakash, 192? Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-9, PA-215130

Photographie | M. George Nakash, photographe, Montréal, QC, vers 1965 | MP-1982.133.129

M. George Nakash, photographe, Montréal, QC, vers 1965

Gratien Gélinas, 1938 Credit: George Nakash / Bibliothèque et Archives Canada / e000001111

Dr. John Hammond Palmer, un cardiologue de Montréal et Brigadier General durant la Deuxième Guerre mondiale. Credit : G. Nakash, Library and Archives Canada, Accession 1974-081, Arch ref. no. R4831-1

Garçon portant un imperméable Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, R12521-2, PA-215106

Sans titre. Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, R12521-5, PA-215109

Mère Marie-Thomas d'Aquin (1877-1963) Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-3, PA-215107

Sans titre. Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-4, PA-215108

Dorimène Brien. Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-7, PA-215119

Photographie | Dorimène Brien, Sherbrooke, QC, 1922 | MP-1982.133.249

Dorimène Brien, Sherbrooke, QC, 1922. Epouse de John Samuel Bourque, successivement ministre des Terres et forêts, des Resources hydrauliques et des Finances sous Maurice Duplessis.

Sans titre. Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-8, PA-215120

Garçon aux yeux sombres Credit: George Nakash, Senator Raymond Setlakwe collection, Library and Archives Canada, Archival Reference Number R12521-6, PA-215110

Photographie | Edward et Peter Bronfman, Montréal, QC, 1946 | MP-1981.133.1.240

Edward et Peter Bronfman, Montréal, QC, 1946

Photographie | Dr Harry Ballon, chirurgien en chef, Hôpital général juif, 1952 | MP-1981.133.1.135

Dr Harry Ballon, chirurgien en chef, Hôpital général juif, 1952

Photographie | Albert Carlos Skinner, maire de Sherbrooke, QC, 1929 | MP-1982.133.256

Albert Carlos Skinner, maire de Sherbrooke, QC, 1929

Bibliographie

Rouben Paul Adalian. Historical Dictionary of Armenia. Scarecrow Press, 2010, 674 pages.

Base de données Naturalisation canadienne 1915-1951 de Bibliothèque et Archives Canada.

The Montreal Gazette, 15 décembre 1976.

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Des immigrants islandais au Canada (port de Québec, août 1876)

Parmi les immigrants qui ont transité par le port de Québec au XIXe siècle, il y avait des Islandais.

Dans le Montreal Witness du 3 août 1876, on retrouve l’entrefilet suivant:

IMMIGRANTS: Four hundred icelandics immigrants arrived yesterday, at Quebec, by SS Paonenician. A colony of 400 Mennonites also arrived yesterday, at Quebec, said to be a superior lot of settlers. It might be mentionned as an interesting fact that a number of the last Icelandic immigrants, who passed through Toronto, owing to poverty, had to be assisted by Government, for which each settler gave an acknowledgement. Not one of these but was able to sign his name in a clear bold hand, a fact which could be scarcely said of the ordinary class of European Immigrants.

Le Morning Chronicle de Québec, édition du 9 août 1876, citant le Montreal Witness, rapporte:

DEATH IN A STRANGE LAND: Among the names of those buried during the past week, in  the Protestant Cemetery, is that of Sigurgon Sigurgoosson Jonson, one of the emigrants from Iceland, who died on a train between Quebec and this city (Montréal).

Entre 1870 et 1915, environ 20 000 Islandais, soit presque un quart de la population totale, ont quitté l’Islande, particulièrement suite à l’éruption du Mont Askja en 1875.  Ceux qui sont venus en Amérique du Nord se sont d’abord établis en Ontario, puis au Manitoba, dans la réserve de New Iceland, près du Lac Winnipeg. La colonie de New Iceland a été frappée à la fin des années 1870 par une épidémie de variole et de scarlatine, forçant les  survivants à émigrer à Winnipeg et au Dakota du Nord.

Plusieurs des descendants de ces immigrants islandais demeurent toujours au Manitoba. A l’Université du Manitoba, il y a de nos jours un programme d’études de la littérature et de la langue islandaise. Il y a le Icelandic Festival qui est organisé chaque année et vous pouvez visiter le New Iceland Heritage Museum à Gimli, Manitoba.

Bibliographie

L’Encyclopédie canadienne. [en ligne] Islandais[Page consultée le 10 décembre 2011] Adresse URL: http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0003945

Wikipédia. [en ligne] New Iceland [Page consultée le 10 décembre 2011] Adresse URL: http://en.wikipedia.org/wiki/New_Iceland

White Pine Pictures [en ligne] A Scattering of Seeds – The Creation of Canada [Page consultée le 10 décembre 2011] http://www.whitepinepictures.com/seeds/ii/21/history2.html

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L’explosion d’Halifax, Nouvelle-Écosse, 6 décembre 1917

Portraits de membres de la communauté asiatique au Québec 1850-1945

Voici quelques dessins  et photographies provenant des collections du Musée McCord. Remarquez l’habillement. Les photos du 19e siècle nous montrent des gens portant des habits traditionnels tandis que les photos du 20e siècle les montrent vêtus à l’européenne. Aussi, il y a aussi beaucoup d’hommes seuls sur les photos du 19e siècle. On  tentait alors de restreindre l’immigration asiatique, en imposant par exemple une taxe (1885: 50$, 1900: 50-100$, 1903: 500$). Des familles pouvaient ainsi être séparées  pendant de longues années. Une photographie permettait de garder le contact. En 1923, on a même interdit l’immigration chinoise au Canada. Cela a duré 25 ans.

Gravure | Portrait d'un Asiatique | M930.51.1.199

Portrait d'un Asiatique 1850-1855

Gravure | Chinois | M991X.5.470

Chinois, 1850-1855, gravure.

Photographie | Les gouvernantes et les enfants de McDonald, Montréal, QC, 1867 | I-26232.1

Les gouvernantes et les enfants de McDonald, Montréal, QC, 1867

Photographie | La gouvernante de McDonald, Montréal, QC, 1867 | I-26233.1

La gouvernante de McDonald, Montréal, QC, 1867

Photographie | Fong You Lem, Montréal, QC, vers 1890 | MP-1984.44.1.4

Fong You Lem, Montréal, QC, vers 1890

Photographie | Hoo Goon, Montréal, QC, vers 1890 | MP-1984.44.1.7

Hoo Goon, Montréal, QC, vers 1890

Photographie | Lung Sang et un ami, Montréal, QC, 1891 | II-96793.1

Lung Sang et un ami, Montréal, QC, 1891

Photographie | Wing San Chu (ou Wing Son Ching), Montréal, QC, 1896 | II-114227.1

Wing San Chu (ou Wing Son Ching), Montréal, QC, 1896

Photographie | Mlle Sang Kee, Montréal  QC, 1897 | II-120281

Mlle Sang Kee, Montréal QC, 1897

Photographie | Mme Wing Sing, Montréal, QC, vers 1895 | MP-1984.44.1.1

Mme Wing Sing, Montréal, QC, vers 1895

Photographie | Eug Kon, Montréal, QC, 1896 | II-116080.1

Eug Kon, Montréal, QC, 1896

Photographie | Mme Wing Sing et son fils, Montréal, Qc, 1890-1895 | MP-1984.44.1.2

Mme Wing Sing et son fils, Montréal, Qc, 1890-1895

Photographie | Chinois, Montréal, QC, 1895 | II-109593.1

Chinois, Montréal, QC, 1895

Photographie | Charles Wong, Montréal, QC, 1906 | II-160706.1

Charles Wong, Montréal, QC, 1906

Photographie | Wong Hing Jom, Montréal, QC, 1906 | MP-1984.44.1.12

Wong Hing Jom, Montréal, QC, 1906

Photographie | M. H. Song et sa famille, Montréal, QC, 1913 | II-198453

M. H. Song et sa famille, Montréal, QC, 1913

Photographie | Sun Ton (ou Sum Tom), Montréal, QC, 1923 | II-253992.1

Sun Ton (ou Sum Tom), Montréal, QC, 1923

Photographie | M. et Mme Lee, Montréal, QC, 1920 | II-239736

M. et Mme Lee, Montréal, QC, 1920

Photographie | Henry Y. Lee, Montréal, QC, 1920 | II-238023

Henry Y. Lee, Montréal, QC, 1920

Photographie | Cuisinier asiatique et jeunes filles autochtones, rivière de la Grande Baleine, QC, vers 1920 | MP-1976.24.92

Cuisinier asiatique et jeunes filles autochtones, rivière de la Grande Baleine, QC, vers 1920

Photographie | W. Wong, Montréal, QC, 1929 | II-289060.1

W. Wong, Montréal, QC, 1929

Photographie | Dîner de la Hin-Jing Society (Parti réformiste chinois), Montréal, QC, 1936 | MP-1987.41.14

Dîner de la Hin-Jing Society (Parti réformiste chinois), Montréal, QC, 1936

Photographie | Groupe à l'extérieur du bureau du Parti réformiste chinois, Montréal, QC, vers 1945 | MP-1987.41.8

Groupe à l'extérieur du bureau du Parti réformiste chinois, Montréal, QC, vers 1945

Bibliographie

Notre mémoire en ligne  [en ligne]  » Le Canada en devenir L’immigration asiatique » Page consultée le 23 mars 2011] Adresse URL

Billets reliés

Brochures de la Société historique du Canada en ligne

Qui sont les Home Children?

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Une petite touche d’Irlande au Québec (photos anciennes)

Je vais commencer ce billet par vous faire un aveu. A ma connaissance, je n’ai pas d’ancêtres irlandais, que des Français, qui se sont établis à Québec et à l’Ile d’Orléans. Et dont les descendants ont essaimé dans le comté de Bellechasse jusqu’aux frontières américaines. Il y a aussi une branche qui est partie de France, est allée à Port-Royal, a descendu à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud et a prospéré à Sainte-Claire. En somme, je n’ai pas trouvé d’Irlandais dans mon arbre généalogique. Mais j’y travaille. Ceci étant dit, c’est la Saint-Patrick alors parlons des Irlandais. Le sujet étant vaste, pourquoi ne pas regarder plutôt quelques photos?

Photographie | Le bébé de Mme Irish, Montréal, QC, 1871 | I-65897.1

Ce billet est une présentation de la fillette de Mme Irish,( Montréal, QC, 1871).

Impression | Célébration de la Saint-Patrick, Montréal, QC | M982.530.5379

Célébrations de la St-Patrick à Montréal.

Photographie | Pierre commémorant le décès de 6 000 immigrants, Pointe-Saint-Charles, Qc, 1898 | MP-1977.76.64

Monument installé en 1859 près de l'entrée du pont Victoria, au centre d'un cimetière où étaient enterrés plusieurs milliers d'immigrants irlandais victimes du typhus en 1847-1848.

Pour en savoir plus à propos de ce monument

Photographie | La rue du Petit-Champlain et l'escalier Casse-Cou, Québec, vers 1903 | MP-0000.3202.1-2

Rue du Petit-Champlain et Escalier casse-cou. Au 19e siècle, beaucoup d'Irlandais qui travaillaient dans les chantiers maritimes habitaient ce coin-là.

Pour en savoir plus sur les Irlandais à Québec (article de Marianna O’Gallagher)

Impression | Monument à la mémoire des immigrants irlandais décédés du typhus, Grosse-Île, QC, vers 1910 | MP-0000.1255.9

Monument à Grosse-île, station de quarantaine, commémorant le décès des immigrants victimes du typhus.

Pour en savoir plus à propos de Grosse-île

Photographie | St. Bridget's Refuge, Montréal, QC, vers 1896 | VIEW-2969

St. Bridget's Refuge, Montréal, fondé en 1869 pour venir en aide aux immigrants irlandais.

Pour en savoir plus sur le  St. Bridget’s Refuge

Impression (photomécanique) | Saint-Malachie, QC, vers 1910 | MP-0000.1229.4

Saint-Malachie, comté de Bellechasse, fondé entre autres par des Irlandais.

Pour en savoir plus sur l’histoire de St-Malachie
En passant, le Musée McCord a consacré une exposition aux Irlandais au Québec. Quelques images par ici

Billets reliés

Peinture: Grosse-Ile vers 1838-1840 par Henry Hugh Manvers Percy

Grosse-île, station de quarantaine 1832-1937

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Photographies de Québec (1886-1910) par Frederick C. Würtele