Portrait de Sainte-Justine en 1953

Petite contribution à l’histoire locale: j’ai numérisé et mis en ligne sur le site Archive.org une publication intitulée Programme-souvenir de la campagne d’embellissement organisée par la Chambre de commerce de Ste-Justine comté de Dorchester. Elle a été publiée en 1953 à l’occasion du cinquième anniversaire de fondation de la Chambre de commerce de Sainte-Justine. Cette campagne d’embellissement (utilisation de chaux, plantation d’arbustes, etc), s’inscrivait dans les préparations des fêtes du centenaire de la municipalité qui eurent lieu en 1962. Mais de la campagne d’embellissement elle-même, la publication parle peu. C’est surtout l’histoire de Sainte-Justine et sa vie économique qui est mise en avant-plan.

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Programme-souvenir de la campagne d’embellissement organisée par la Chambre de commerce de Ste-Justine comté de Dorchester https://archive.org/details/comiteembellissementstejustine

Cette publication contient un court historique de la municipalité ainsi qu’une brève présentation des paroisses environnantes. Vous y verrez quelques photographies montrant les églises ainsi que le centre civique. Quelques documents historiques ont été retranscrits comme par ex. une pétition envoyée au gouvernement pour l’érection de la municipalité signée par nos pionniers.

Ce qui fait le charme de cette publication est la présence de plusieurs annonceurs locaux: le docteur Fontaine, le magasin général de Joseph Sirois, le Cercle des Fermières, le Bon Gîte, la Caisse populaire, plusieurs commerces de Lac-Etchemin, etc.  Il y a aussi des annonceurs de Bellechasse, Dorchester, Beauce et même Québec (Maurice Pollack). Bien sûr, il y a une publicité de Cola-Cola (p. 42) et des petits gâteux Vachon de Sainte-Marie (p.43). On remarque que les numéros de téléphone étaient composés de seulement deux, trois ou quatre chiffres.

À noter que l’avocat Robert Perron de la p.48 est le futur député progressiste-conservateur de Dorchester (1953-1957) et qu’à la page 8, il y a un texte signé par J.-D. Bégin, député de Dorchester et ministre de la Colonisation dans le gouvernement Duplessis.

Que de souvenirs!

Ernest Laliberté et Justine Lessard

Voici quelques notes sur Justine Lessard, mon arrière-grande-tante et son époux, Ernest Laliberté et leurs enfants.

Justine Lessard, la soeur de mon arrière-grand-mère Élise, s’est mariée à Sainte-Justine, Québec, le 12 juillet 1915. L’époux, Ernest Laliberté, a vécu plusieurs années aux États-Unis. Ses parents, Magloire Laliberté et Alphonsine Normand, tous deux natifs du Québec, se sont mariés à Laconia, New Hampshire, le 7 juillet 1884.

Magloire et Alphonsine Laliberté sont revenus au Québec peu après leur mariage et au moins deux enfants, Marie Louise et Elodie, sont nées à Lac-Etchemin (près de Sainte-Justine). Après quelques années à Lac-Etchemin, où plusieurs membres de la famille Laliberté habitaient, Magloire et Alphonsine reprirent le chemin de la Nouvelle-Angleterre et ce sera à Haverhill, Massachusetts, qu’Ernest verra le jour en 1893.

En 1900, ils habitent toujours à Haverhill, Mass, où Magloire exerce la profession de maçon, mais en 1911, selon le recensement canadien, la famille est de retour à Lac-Etchemin.

Donc, en 1915, Ernest épouse Justine. C’est en Nouvelle-Angleterre qu’ils vont passer le restant de leur vie. Justine envoyait parfois à sa soeur des photos illustrant sa vie aux États-Unis.

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Ernest et Laliberté en visite chez un oncle d’Ernest à Laconia, New Hampshire. L’annotation à l’arrière de la photo précise que l’automobile est une Studebaker.

Ernest et Justine vont quitter le Québec, probablement peu après leurs mariage, pour s’établir à Biddeford, Maine, où ils élèveront leurs enfants: Mabel, Rita, Celia, Irène, Frédéric, Roland, Peter et Gérard. À la naissance de Frédéric, le plus vieux de la famille, Ernest est dit « weaver » et dans le recensement américain de 1930, il est dit « farmer ».

Voici quelques informations sur les enfants du couple.

  1. Mabel. Née en 1932 et décédée à Scarborough, ME, le 11 avril 2016. Mariée à Octave Boucher. A travaillé à la Saco Defense et à la Pepperel Mills. Avis de décès.
  2. Rita. Née vers 1926. Mariée à Raynald Morin
  3. Celia. Religieuse, Soeurs de la Présentation de Marie (Sisters of The Presentation of Mary) . Professeure.
  4. Irène (1930-2011). Mariée à Joseph Poisson puis à Larry Constantine. Propriétaire d’un restaurant. (avis de décès)
  5. Roland. Né vers 1929. Militaire. Époux d’Elia ou Ella Morasi. Décédé à San Diego, California, le 2 février 1953, happé par un véhicule alors qu’il changeait une roue sur le bord du chemin. (Source: San Diego Union, 14 décembre 1953).
  6. Peter (Pierre?)
  7. Gérard (Gerry). Né en 1924 et marié à Irène Soucy. Vétéran de la Deuxième Guerre mondiale. A travaillé dans une usine de fabrication de feuilles de métal. Décédé à Las Vegas, Nevada, le 3 janvier 2006. Avis de décès.
  8. Frédéric. Né en 1921 à Lewiston. Décédé dans la même ville le 11 avril 1932.
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Carte postale représentant la famille Laliberté envoyée à ma grand-mère en 1933.

Voici deux des filles de Justine. À droite, il s’agit probablement de Sr Celia Laliberté.

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Sr Celia Laliberté et un de ses soeurs. Années 50?

Ernest Laliberté est décédé à Saco, Maine, le 19 juin 1949 (noyade). Justine est décédée à Biddeford, le 10 août 1984. Ils sont inhumé à Biddeford Find a grave 

 

À la découverte du patrimoine des Etchemins

Tourisme Etchemins vient de mettre en ligne quelques capsules sur le patrimoine de la région. Pour vous situer, la MRC des Etchemins est située près de la Beauce et du Maine. Certains Etcheminois se disent même beaucerons, mais ceci est un autre débat…

Comme je suis native de la région (Sainte-Justine), je vous invite regarder ces capsules, cela vous donnera une bonne idée des attraits touristiques de la région. Ces capsules portent sur le patrimoine littéraire, forestier, artistique, bâti, culinaire (vive le chocolat!), amérindien, musical, paysager, religieux et textile.

Les capsules sont en ligne sur la page Youtube de Tourisme Etchemins

Philomène Fournier (1856-1944)

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Philomène Fournier (1856-1944

Mon arrière-arrière-grand-mère Philomène Fournier (la deuxième Philomène de mon arbre généalogique) est née à Saint-Bernard, en Beauce, au Québec,  le 29 avril 1856. Ses parents, Théodore Fournier et Emilie Daigneau dit Laprise, eurent au moins dix autres enfants: Joseph, François, Emilie, Démérise, Anselme, Auxiliatrice, Eusèbe, Marie-Anne-Joséphine, Marie Adeline-Adèle et Jean-Baptiste Théophile.

Philomène a épousé Pierre Perreault à Lac-Etchemin le 10 juillet 1882. Fils de Jean Perreault et de Marguerite-Anne Marcoux, Pierre est né à Sainte-Marie-de-Beauce le 10 mai 1856. Le métier du marié n’est pas inscrit sur l’acte de mariage (probablement un cultivateur).

Mon aagm et mon aagp eurent cinq enfants: Joseph, Marie-Anne, Alcide, Ovila et Alphonse. Une famille de taille modeste pour les standards de l’époque. Cela s’explique par le décès prématuré de mon arrière-arrière-grand-père à l’âge de 36 ans à Saints-Anges de Beauce.

Philomène se remaria le 9 juillet 1895 à Sainte-Justine avec Vital Nadeau, veuf d’Angèle Landry. Ce mariage fût de courte durée, Vital Nadeau décédant à Sainte-Justine le 30 août de la même année.

Ma grand-mère se remaria en 1902 et cette dernière union fut la plus longue des trois. Son troisième mari, Esdras Gagnon, était veuf d’Adeline Perreault, soeur de son premier mari Pierre.  Le mariage eu lieu à Lac-Etchemin le 13 mai 1902.

Esdras Gagnon décéda à Lac-Etchemin le 29 octobre 1929. Ma grand-mère lui survivra une quinzaine d’années, décédant au même endroit le 25 mai 1944.

Fiches Nos Origines

Patrimoine bâti des Etchemins

Ces dernières années, des municipalités et MRC (municipalités régionales de comté) du Québec ont mis en ligne l’inventaire de leur patrimoine bâti. La MRC des Etchemins, en Chaudière-Appalaches, ne fera pas exception.

Cette MRC comprend 13 municipalités:

L’inventaire a été mené dans 12 municipalités de la MRC. La 13e municipalité, Lac-Etchemin, a inventorié les éléments de son patrimoine bâti, paysager et religieux il y a quelques années.  Deux brochures à ce sujet sont disponibles en cliquant ici.

L’inventaire du patrimoine bâti de la MRC des Etchemins a été réalisé par  la firme Patri-Arch, en collaboration avec le photographe Ghislain Fortin. Le site internet a été réalisé par la firme Maki. On peut consulter l’inventaire à l’adresse suivante:

http://patrimoinebatietchemins.com/

Je vous souhaite une belle découverte du patrimoine etcheminois!

Vicky Lapointe

 

 

Les dangers de la drave [1932]

L’Action catholique, 18 juillet 1932

LE CADAVRE DE LACHANCE EST REPECHE

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Il a été retrouvé hier matin, dans la rivière Jacques-Cartier – Près de Stoneham – Par des pêcheurs.
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Les eaux agitées et énigmatiques de la rivière Jacques-Cartier ont rendu hier matin le cadavre du jeune Joseph Lachance de Ste-Germaine Dorchester qui s’était noyé en même temps que son frère en travaillant à la descente des billots pour le compte de l’Anglo-Pulp Co.

Le cadavre a été retiré des eaux en arrière de Stoneham par MM. Henri Bédard, Alex. Lebel, Joseph Marcoux et Lucien Marcoux, qui étaient en excursion de pêche dans le territoire environnant le cours d’eau de la rivière Jacques-Cartier.

Le corps de la victime était presque méconnaissable, mais les autorités de la morgue ont réussi à l’identifier grâce aux renseignements que possédait le Dr. F. Leclerc.

Les autorités de la morgue ont été prévenus aussitôt cette macabre découverte faite, et à bonne heure hier matin le fourgon de la maison Hubert Moisan ramenait le cadavre en ville. Une enquête sera tenue à trois heures aujourd’hui.

Billets reliés

Transmission de la mémoire d’une région par ses aînés: l’exemple des Etchemins (Bellechasse)

100 Polonaises viennent travailler à Saint-Georges-de-Beauce [mai 1947]

Le moulin de Metgermette [Sainte-Aurélie, 1874]

Projet d’une colonie belge dans le Canton de Langevin [1871]

Des nouvelles d’une paroisse de colonisation: Saint-Zacharie de Metgermette [1881]

Projet d’une colonie belge dans le Canton de Langevin [1871]

Twitter m’informe que c’est aujourd’hui la fête nationale des Belges, alors parlons un peu des Belges.

En 1871, l’abbé Pascal Jacob Verbist était venu analyser les possibilités qu’offrait pour les immigrants belges le canton de Langevin, (renommé plus tard Sainte-Justine). Fin 1871, il visite la Trappe du Saint-Esprit, située dans ce canton. En ce coin de colonisation résidaient plusieurs moines trappistes d’origines belges ayant des liens avec l’abbaye de Saint-Sixte.

L’article suivant retrace donc la visite de l’abbé Verbist dans le township Langevin.

Le Journal de Québec, 19 décembre 1871

Le Monastère des Trappistes et la Colonie belge

L’abbé Verbist, prêtre belge, nous est revenu aujourd’hui même d’une petite excursion dans le comté de Dorchester. Il y a visité les révérends Pères Trappistes, dont le monastère se trouve dans le township Langevin, à 63 milles de Québec. Le révd. Père Prieur a eu l’obligeance de lui montrer la maison et ses dépendances dans tous leurs détails et de fournir les explications les plus minutieuses sur les différents travaux agricoles auxquels les moines se livrent depuis l’érection du monastère.

C’était en 1862, que ces religieux austères, d’origine belge, pénétrèrent dans les forêts vierges de Langevin, à 12 milles au-delà de toute route praticable, et y jetèrent les fondements du monastère, qui fait aujourd’hui l’admiration des visiteurs, qui dirigent leurs pas vers cette contrée isolée et lointaine. Avec le concours du gouvernement ils ouvrirent des chemins dans toutes les directions, qui facilitent l’accès de leur établissement, et ils y établirent ensuite, à un mille de distance, la paroisse de Sainte Justine, qui est aujourd’hui un centre assez important autour duquel viennent se grouper bon nombre de colons, auxquels ces excellents religieux servent de seconde Providence. Les chemins sont beaux et le défrichement des terres a été poussé sur toute la ligne avec une vigueur qui étonne et qui ne se rencontre pas ailleurs. En effet, à eux seuls, les Pères Trappistes, qui occupent une propriété de 800 arpents, en ont déjà défriché plus de 450, pendant l’espace de quelques années. Leur communauté se compose de dix-neuf religieux, dont quatre prêtres, qui tous sont occupés aux travaux des champs.

Sainte-Justine – Monastère de la Trappe / L. P. Vallée . – [Vers 1875] Source: BANQ

De plus, ils se trouvent obligés de se faire aider par de nombreux ouvriers, sous la hache desquels les forêts se dépeuplent comme par enchantement. La ferme, qui vaut plus d’une ferme-modèle, compte 24 vaches laitières, 4 chevaux et une paire de gros boeufs pour le labourage; un troupeau de moutons et quelque menu bétail. Les Pères pourraient, à l’heure présente, subsister avec le seul produit de leurs travaux, si l’année dernière ils n’avaient subi une perte considérable (1,500 piastres) causée par une de ces incendies auxquels le colon se trouve toujours exposé pendant les premières années, lorsque le feu consume ses abattis. Une partie de la récolte a été perdue ensuite, à cause de la gelée extraordinairement précoce de l’automne dernier, ce qui rend leur situation actuelle plus précaire encore. Malheureusement, aucune compensation pécunière ne leur a été accordé de ce chef. Les bons Pères, qui parlent avec effusion de la charité du peuple qui a si généreusement contribué à leur premier établissement et de l’appui puissant que leur accordait la famille Langevin, seraient heureux en ce moment de trouver l’appui du gouvernement, qui certes, ne leur ferait pas défaut, si ces travaux éminemment utiles au pays étaient suffisamment appréciés. Que des agents officiels aillent, à certaines époques, s’enquérir sur les lieux mêmes de la situation véritable, et il est certain qu’un établissement de cette nature, où l’on n’a nullement à craindre de gaspillage des deniers publics, ne restera point en souffrance.

Au point de vue d’une colonie flamande, le voisinage des Pères Trappistes, qui ont créé des moulins à farine et des scieries de bois; qui sont avec les Belges en communauté de langue et qui ont largement profité des leçons de l’expérience, serait d’une utilité incontestable; les Belges appuyés sur le monastère de leurs compatriotes occuperaient là un emplacement des mieux choisis sur les confins des townships Roux, Langevin, Standon et Ware; ils s’y trouveraient en famille. Aussi, si cette perspective devait se traduire en réalité dans un avenir prochain, le révérend Père Prieur offre son généreux concours, et il promet à l’abbé Vervist de contribuer largement à faire réussir un projet si utile à tous égards.

D’un autre côté, la société de colonisation No 2 du comté de Dorchester, qui a son siège d’opération à Sainte-Germaine, sur le lac Etchemin, se réunissait dimanche dernier, après l’office divin. Lorsque l’abbé Verbist, qui y assistait, eut exposé le but de son voyage parmi eux, l’assemblée, sur la proposition de M. Bellarmin Lapierre, juge de paix du canton, vota par acclamation, une première somme de 50 piastres, sur les 150 qui leur sont alloués par le gouvernement, pour contribuer à l’ouverture d’un chemin qui permettrait aux Belges la création d’une paroisse dans ces parages. Cette noble initiative prouve à toute évidence le bonheure qu’éprouverait la population toute entière, si dès le printemps prochain, une colonie belge venait s’établir parmi eux. Avec les éléments de prospérité décrits ci-dessus, la chose ne serait pas impossible, pour peu que le gouvernement y prête la main et s’en occupe en temps utile. Espérons!

Les Belges ne sont pas venus s’établir dans le coin et la trappe du Saint-Esprit a été dissoute l’année suivante. Quant à l’abbé Verbist, il fut nommé curé de Sainte-Pétronille, Ile d’Orléans, en 1872, mais quitta précipitamment sa paroisse deux ans plus tard, en compagnie de sa  »nièce », Mademoiselle Bassibé, avec qui il était partenaire pour la vente de dentelle de Bruges. Il serait décédé accidentellement par noyade aux États-Unis en 1879. (Réf. L’Immigration des Belges au Québec par André Vermeirre, 2001)

De nos jours, on peut se procurer  Vous pouvez aussi vous procurer du délicieux chocolat confectionné par les moines Trappistes de Mistassini ainsi que de l’excellent chocolat belge fabriqué à Lac-Etchemin, près de Sainte-Justine.

Pour en savoir plus

André Côté.  »Fondation de Sainte-Justine de Dorchester (1862-1872) ». Histoire Québec, décembre 1995, vol. 1, no.2.

Municipalité de Sainte-Justine. [En ligne]Site historique des Pères trappistes – Histoire [Page consultée le 21 juillet 2012] Adresse URL

Billets reliés

Brochures de la Société historique du Canada en ligne

Recensement de 1871- Canada

Disparition à la Grosse-île [septembre 1906]

3. Ces gens qui ont marqué notre histoire: Johan Beetz

Transmission de la mémoire d’une région par ses aînés: l’exemple des Etchemins (Bellechasse)

Le Groupe alpha des Etchemins, un organisme dédié à l’alphabétisation, a publié en 1999 le recueil Alpha et Tradition orale MRC des Etchemins. Cette publication regroupe 13 histoires issues de la tradition orale de cette région qui fait partie du comté de Bellechasse.

13 aînés provenant de chacune des municipalités de la MRC des Etchemins ont ainsi partagé une histoire du patrimoine etcheminois. Chaque histoire est suivie d’exercices (géographie, calcul, français) qui s’adressent aux adultes qui suivent des cours d’alphabétisation. Il y a un lexique à la fin du document. L’ouvrage Alpha et Tradition regroupe des histoires comme :

  • La maison hantée, qui se déroule à Lac-Etchemin
  • L’histoire de l’école, un récit qui nous montre comment certaines rencontres peuvent redonner le goût d’apprendre
  • Souvenir d’enfance, qui rappelle le décès tragique d’une compagne de classe de la narratrice
  • La maîtresse d’école, qui expose les dures conditions de vie des premières enseignantes
  • La voleuse, qui est le récit pas banal d’une revenante avec un sacré caractère.

Ces histoires touchent à plusieurs thèmes : l’éducation, la religion, l’exode, la vie économique (les chantiers), etc

Commentaires

J’ai bien aimé lire ces histoires dont j’ai connu certains des protagonistes. Voilà un bon moyen de consolider le sentiment d’appartenance à sa région et aussi d’en transmettre l’histoire aux plus jeunes.

Vous pouvez télécharger ce document à l’adresse suivante :

http://bv.cdeacf.ca/bvdoc.php?no=24275&col=RA&format=htm

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Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli

L’Abitibi-Témiscamingue: scénarios pédagogiques en univers social

Les régions du Québec: une histoire d’appartenance

Diffuser les connaissances sur le patrimoine bâti: les inventaires

Le patrimoine religieux de Sainte-Marie de Beauce

Les recensements du 19e siècle en ligne
Le Moulin La Lorraine de Lac-Etchemin

Le Moulin La Lorraine de Lac-Etchemin

Le Moulin La Lorraine est situé à Lac-Etchemin, en Chaudière-Appalaches. A l’origine, on l’appelait le moulin Beaudoin. Construit en 1860, il a été en opération jusqu’au milieu des années 60. Durant les années 2000, le moulin a subit une cure de revitalisation grâce à Lorrain Langevin et Jean Turmel. Il change de nom et devient le moulin La Lorraine. Sa réouverture a lieu en 2007.

 

Les activités ne manquent pas au Moulin La Lorraine. On peut visiter les expositions d’oeuvres d’art. Ensuite, on peut se diriger vers la meunerie Martial-Laflamme et la salle des courroies pour en savoir plus sur le fonctionnement des moulins à farine d’antan. Le visiteur peut aussi faire une halte au café du Patrimoine, puis visiter les jardins.

 

La saison 2009 débute le 28 février. Pour en savoir plus sur les activités qui seront présentées, consultez http://www.moulinlalorraine.ca Profitez-en pour parcourir les pages de ce site internet, vous y trouverez de magnifiques photos du moulin.

 

Le Moulin la Lorraine est un exemple de revitalisation réussie d’un bâtiment ancien. Un vieux moulin abandonné, en mauvais état,  est devenu un centre d’arts qui fait honneur à la ville de Lac-Etchemin. Il contribue à faire connaître les artistes de la région et à diffuser l’histoire régionale tout en étant un lieu de rencontre pour la communauté etcheminoise.

 

Adresse :
1286, route 277
C. P. 5010
Lac-Etchemin (Québec)
G0R 1S0

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