Le 12 août, j’achète un livre québécois

par Vicky Lapointe

Vendredi aura lieu la troisième édition de l’événement ‘Le 12 août, j’achète un livre québécois‘ (page Facebook de l’événement).

Pourquoi ne pas en profiter pour acheter un livre sur l’histoire et le patrimoine du Québec? Voici quelques maisons d’éditions qui publient ce genre d’ouvrages.

Maisons d’édition spécialisées en histoire et patrimoine du Québec

Maisons d’éditions qui publient des livres sur l’histoire du Québec et sur plusieurs autres sujets

Les sociétés d’histoire  et de patrimoine ainsi que les centres d’archives offrent aussi des publications qui traitent de notre histoire. Parmi celles-ci, il y a la Société d’histoire de la région de Terrebonne et la Société d’histoire de Charlevoix.

Bonne lecture!

Vicky

Mgr. Faucher et la moralité des lectures [1929]

L’Action catholique, 29 octobre 1929

MGR A. FAUCHER ET LA MORALITE DES LECTURES

Le Cercle paroissial de N.-D. de Jacques-Cartier a inauguré brillamment hier soir la série de ses conférences musico-littéraires.

Nos lecteurs connaissent le programme musical que nous avons transcrit hier et dont l’exécution fut intéressante.

C’est Monseigneur Adjutor Faucher, curé de l’endroit, qui avait accepté de faire la causerie d’ouverture. Il avait choisi un sujet de grande et de terrible actualité:  »La moralité des lectures ».

Tous, déclare substantiellement le conférencier, tous, nous avons le devoir de bien employer notre temps, de chercher la vérité et de mettre dans nos intelligences plus de lumière. Or, la lecture est le moyen ordinaire de science et d’information.

Mais, comment faire un choix convenable? Des bibliothèques, comme celle de nos bonnes paroisses par exemple, ont accompli un triage judicieux et éclairé pour ceux à qui manque ou le temps ou l’instruction.

Malheureusement, on lit à la vapeur et l’on pratique un éclectisme douteux. L’on prend parfois ce qui tombe sous la main, c’est-à-dire n’importe quoi.

Aujourd’hui, vous trouvez des livres et brochures à la devanture de magasins divers qui écoulent à la foi productions littéraires, chocolats, dragées de toutes sortes. (Paul Bourget voisine avec les boîtes de cigares…!)

Grâce aussi à des libraires trop complaisants, des livres mauvais circulent librement de mains en mains.

Les livres de France sont souvent passionnels. On se demande si nos cousins là-bas n’ont pas juré notre corruption, parfois.

La diffusion de la mauvaise lecture a déterminé, dans plusieurs cas et pour une part prépondérante, la déchéance de la femme.

Il est, par contre, tant de bons ouvrages, bien inspirés, bien écrits, bien intéressants, la Bibliothèque de Jacques-Cartier en surabonde!

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La lecture des mauvais livres [1880]

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

Mise à l’index du roman Les demi-civilisés de Jean-Charles Harvey [25 juillet 1934]

Fondation de l’Institut canadien [Montréal, 1844]

Mise à l’index du roman Les demi-civilisés de Jean-Charles Harvey [25 juillet 1934]

Radio. C.K.A.C. Jamais D'La Vie. Ernest Pallascio- Morin, Jean Charles Harvey. De gauche à droite : Messieurs Ernest Pallascio-Morin, auteur dramatique et Jean-Charles Harvey, directeur de l'hebdomadaire "Le Jour" en ondes dans les studios de la station radiophonique C.K.A.C., située au 980, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal. Par Conrad Poirier, 1939, BANQ.Cote : P48,S1,P22988

Radio. C.K.A.C. Jamais D’La Vie. Ernest Pallascio- Morin, Jean Charles Harvey. De gauche à droite : Messieurs Ernest Pallascio-Morin, auteur dramatique et Jean-Charles Harvey, directeur de l’hebdomadaire « Le Jour » en ondes dans les studios de la station radiophonique C.K.A.C., située au 980, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal. Par Conrad Poirier, 1939, BANQ.Cote :
P48,S1,P22988

La censure frappe!

Extrait de l’Action catholique, 26 juillet 1934

CONDAMNATION DU ROMAN DE M. HARVEY, INTITULE  »LES DEMI-CIVILISES »

La Semaine Religieuse de cette semaine publie la déclaration suivante de son éminence le Cardinal J.-M.R. Villeneuve, O.M.I., archêveque de Québec.

DECLARATION
CONDAMNATION DU ROMAN  »LES DEMI-CIVILISES »

Le roman  »Les demi-civilisés » de Jean-Charles Harvey tombe sous le canon 1399, 3′ du Code de Droit canonique. Conséquemment, ce livre est prohibé par le droit commun de l’Église. Nous le déclarons tel et le condamnons aussi de Notre propre autorité archiépiscopale. Il est donc défendu, sous peine de faute grave, de le publier, de le lire, de le garder, de le vendre, de le traduire ou de le communiquer aux autres.

(Can. 1398, 1)

Québec, le 25 avril 1934

J.-M. Rodrigue Card. VILLENEUVE, O. M. I.
Archevêque de Québec

Le lendemain…

Extrait de l’Action catholique, 27 juillet 1934

UNE DECLARATION DE M. JEAN-CHARLES HARVEY

M. Jean-Charles Harvey, nous adresse pour publication, la déclaration suivante, que nous nous empressons de communiquer au public.

 »Après la déclaration de son Eminence le cardinal Villeneuve publiée hier, je consens à retirer du marché mon dernier roman  »Les demi-civilisés », et je prie les librairies et l’éditeur de vouloir bien en tenir compte ».

Jean-Charles HARVEY
***

Par ce geste, notre confrère cause un véritable plaisir à tous ceux qui l’estiment véritablement.

M. Harvey accomplit sans doute un devoir, mais un de ces devoirs dont l’accomplissement honore dans la mesure où il coûte.

Et cet acte marquera l’une des étapes les plus fructueuses de la carrière de l’auteur, si le devoir est accompli avec courage jusqu’au bout.

Billets reliés

Décès de l’historien F.-X. Garneau [nuit du 2 au 3 février 1866]

Fondation de l’Institut canadien [Montréal, 1844]

La lecture des mauvais livres [1880]

Laurentiana: le patrimoine littéraire du Québec

En 1913-1914, que voulait-on que les jeunes Canadiens-français lisent?

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

Le père de Sherlock Holmes donne une conférence à Montréal [juillet 1923]

En juillet 1923, Montréal accueille l’écrivain Sir Arthur Conan Doyle. Il n’est pas à Montréal pour parler de son célèbre personnage, Sherlock Holmes, mais bien de spiritisme.

Le passage de Sir Arthur Conan Doyle semble avoir été peu souligné par les journaux francophones de la métropole.

Voici un article publié dans la Gazette de Montréal le 11 juillet qui nous donne un aperçu de la conférence de Sir Arthur.

Photo publiée dans La Patrie du 9 juillet 1923

SPIRIT PICTURES RATHER GRUESOME

_

INTENSE INTEREST, BUT NOT UNDUE EXCITEMENT DISPLAYED OVER GHOSTLY PHOTOGRAPHS

APOLOGY FOR ECTOPLASM

SIR ARTHUR CONAN DOYLE GAVE FINAL LECTURE IN NORTH AMERICA – THANKED CANADIAN PRESS

Spirit photographs, around which hot controversy  has raged, and many others hardly less interesting, were submitted to the critical gaze of a thousand or more Montrealers last evening, when Sir Arthur Conan Doyle gave his second lecture on Spiritualism in the Mount Royal Hotel. In addition to the lantern reproduced pictures of spirits, roughly designated as  »highly spiritualized, earth-bound and lower », there were photographs of famous apostles of the cult, including Sir Oliver Lodge, Sr Wm Crookes, W. T. Stead and various mediums. The presentment of these undeniably  »brainy » upholders of spritualism, as the lecturer designated them, visibly strengthened the impression made on the audience.

As for the audience, which nearly filled the banquet half, it numbered an unusually large number of persons with well-polished glasses, who sat intently forward on their chairs, determined to penetrate, if at all possible, the mysteries of psychographs. Whether sceptics  or converts they heard what Sir Arthur had to say with respectful interest. Of course there where the midly facetious ones, for instance the cheery gentleman who pushed is straw headgear farther underneath his chair when the first picture was called out, with the remark   »I must watch my hat now ». There were no demonstrations of extreme feeling, such as are said to have occurred when Sir Arthur lectured in New York. No one fainted or shrieked. But when certain pictures were announced, for instance the one of Raymond, Sir Oliver Lodge’s soldier son and that taken Whiteha?? during the two-minute silence last Armistice day, there was the rattle of dozen of chairs in the far corner of the darkened hall as their owners temporarily vacated them in order to gain a better view.

The lecture proper, which consisted of a detailed description of the spirit photographs shown, with all the attendant circumstances, was prefaced by an explanation of  »ectoplasm »,  »the extraordinary substance » – to use Sir Arthur own words – which is the basis of all psychic phenomena. As far back as 1860 there are records of the manifestation of this peculiar viscous substance which is exuded from the bodies of mediums in the form of a vapor, the lecturer said. Admittedly it is repellent to the sight and touch, but it is only a means to an end Who, for instance, would connect the writtings of Shakespeare with the ink they were penned. So Sir Arthur excused the spirits’ choice of material.

Vous pouvez lire la suite de l’article en cliquant ici.

*
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Oscar Wilde à Montréal [mai 1882]

Charles Dickens: Un visiteur prestigieux à Montréal et à Québec (mai 1842)

Phénomène étrange à Saint-Roch (8 juillet 1869)

Protégeons la morale! [Montréal, août 1906]

Un visiteur prestigieux à Montréal et à Québec (mai 1842)

Le 11 mai 1842, en provenance de Kingston, arrivaient à Montréal un célèbre personnage et son épouse. Auparavant, Charles Dickens avait effectué un voyage triomphal aux États-Unis. La publication d’Oliver Twist l’avait rendu célèbre.

Charles Dickens 1860-1865. Source: National Library of Congress

Il s’agit bien sûr de l’écrivain britannique Charles Dickens. Les Dickens passèrent quelques jours à Montréal, puis arrivèrent à Québec le 27 mai pour une brève visite. Dickens a raconté ses souvenirs de son passage au Bas-Canada dans American notes. Vous pouvez lire ici ce qu’il a raconté sur le Bas-Canada.

Pour terminer, voici quelques extraits de journaux du Bas-Canada, en français et en anglais, qui donnent une idée de l’accueil qu’on lui a réservé.

Extrait du Canadien, 13 mai 1842, p.2

M. Charles Dickens, célèbre romancier anglais, et que les Américains ont fêté jusqu’à l’obsession à son arrivée chez eux, vient d’arriver à Montréal  avec sa Dame, venant du Haut-Canada.

Extrait de l’Aurore des Canada, 14 mai 1842, p. 2

*Boz: le célèbre M. Dickens, le populaire auteur anglais est arrivé hier au milieu de nous; il a reçu hier de nombreuses visites à l’Hôtel Rasco et a fait, accompagné de Lord Mulgrave, le beau tour de la montagne. Cette riante promenade dans des sites les plus pittoresques du Bas-Canada fait dire à Boz que le séjour à Montréal offre de quoi ravir un touriste.

*Charles Dickens utilisait le pseudonyme de Boz lors de ses premières publications

Extrait du Quebec Mercury, 14 mai 1842, p. 2

Mr. Dickens, the celebrated novelist, whose visit in the U. States was hailed with so much obstreperous hospitality, has continued his tour in Canada, crossing over from Buffalo and proceeding by Toronto, and Kingston to Montreal, where he with Mrs. Dickens arrived on Wednesday last, and took lodgings at Rasco’s Hotel. If the arrival of Mr. Dickens amongst us has not been marked by the aproarious demonstrations by which he was overwhelmed in New York and other cities of the Union, the quiet attentions shown to himself and lady have not less sincerely marked the estimation in which he is held as an author and are, we believe, more in unison with the feelings of our distinguished countryman, who travels to see countries, amuse and improve himself, and not to make a show of himself for the gratification of gaping curiosity. We learn that at Toronto Mr. and Mrs. Dickens were waited upon by all the élite of the society, during their short stay of two days, and dined with a large party of fashionables at the Chief Justice’s. Their reception at Kingston was equally kind. We know not what stay they intend to make in Montreal where they are receiving every attention, but we think they may be assured of an equally cordial reception in quebec.

Mercredi le 25 mai, Dickens participe à des représentations des pièces  »A Roland for an Oliver », « Pas two o’clock in the Morning » et « Deaf as a Post » (Réf, Le Canadien, 30 mai, p. 2)

Extrait du Quebec Mercury, 28 mai 1842, p. 2

Mr. Dickens, (Boz) and his lady arrived in this city, yesterday morning by the steamboat Lady Colborne, from Montreal, and departed again, in the same boat, in the afternoon; they were accompanied by the EARL OF MULGRAVE, who had been their fellow passenger across the Atlantic, and who, since their arrival in Canada East, has shown them every kindness which his rank and station enabled him to offer. They proceeded on landing to the house of Dr Fisher, where they breakfasted and then set out to view the Citaded, there they met with every attention from the Officers of the Grenadiers Guards, now forming its Garrison. Having viewed the works and enjoyed the Plains of Abraham and took a cursory view of the City. After their excursion, the partook of a Déjuné [sic] à la Fourchette, with the officers of the Grenadiers, and then returned to the steamboat which was to convey them to Montreal. They were fortunate in having a fine day for their visit, and the magnificent scenery appeared to great advantage.

We had the pleasure of seeing Mr. and Mrs. Dickens for a few minutes; they both appeared highly pleased with the reception they had experienced in Canada, and regretted that their arrangements did not permit them to make a longer stay in Quebec, with the appearance and scenery of which they expressed the highest admiration. They have, in England, a family of four children, and in leaving this city, the ultima thule* of their peregrinations, Mrs Dickens, did not conceal her feelings as a mother that her progress would, from his point, be a return to those fond objets of her maternal solicitude. So much has been written of Boz that we can only add, the impression of our short interview enabled us to form, was that, though a popular author, he is not pedant, by no means desires to make a display and is much better pleased at being quietly and kindly received as Mr. Dickens, travellings for amusement, than as the Boz whose works have created so great a sensation in the periodical litterature of the present day. His lady in an unaffected agreable person, and we regret that their, too short, visit to Quebec dit not permit us to improve an acquaintance which we had anticipated much pleasure.

*Ultima Thule= Groenland

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Sarah Bernhardt suscite la colère du clergé [Québec, 4 et 5 décembre 1905]

Qui sont les Home Children?

Laurentiana: le patrimoine littéraire du Québec

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

En 1913-1914, que voulait-on que les jeunes Canadiens-français lisent?

11. Luc Lacourcière: recueillir et transmettre le patrimoine populaire

Au Québec et ailleurs, on nomme des routes, des rues, des bâtiments et des parcs en l’honneur de personnes qui ont marqué notre histoire. Cette série de billets a pour but de vous faire découvrir ces gens.

Une bibliothèque à Beaumont, une avenue à Saint-Joseph-de-Beauce, trois rues (Québec, Lévis et Lac-Mégantic), une bourse et une médaille portent son nom. Qui était Luc Lacourcière?

Biographie
Luc Lacourcière est né à Saint-Victor, en Beauce, le 18 octobre 1910. Il étudie au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, puis au Séminaire de Québec.

En 1934, il est diplômé es lettres de l’Université Laval. Comme plusieurs érudits de sa génération, il va étudier en Europe. Il enseigne collège au Saint-Charles à Porrentruy (Suisse) en 1936-1937. De retour au pays, il enseigne le latin au collège Bourget et au collège Rigaud de Québec (938-1939). Il a été boursier de la Société royale du Canada (1939-1940). En 1943 et en 1944, grâce à une bourse de la fondation Guggenheim, il effectue un stage à la Bibliothèque du Congrès à Washington et à celle de l’université Harvard à Cambridge.

Il est conférencier à la série Radio-Collège de Radio-Canada en 1941 et 1942. Gérard Morisset participe lui aussi à ces émissions radiodiffusées.

Il est le cofondateur de la collection du « Nénuphar » chez Fides. Il est aussi le deuxième directeur de cette collection de 1947 à 1984. En 1952, il publie une édition critique de l’œuvre de Nelligan, Poésies complètes, 1896-1899.

La majeure partie de sa carrière s’est déroulée à l’Université Laval. Il y a occupé divers postes : directeur adjoint aux cours d’été de français (1938-1948), professeur de littérature française (1940-1963), professeur titulaire du folklore et de l’ethnographie (1944-1948) et directeur du département des études canadiennes (1963-1971). Mais surtout, il est le fondateur des Archives du folklore qu’il a dirigé de 1944 à 1975.

Muni d’un magnétophone et doté d’une solide maîtrise de la sténo, notre chercheur parcourt le pays pour recueillir les témoignages de la tradition auprès des bûcherons, paysans et pêcheurs francophones. (Réf).

À partir de cette époque, l’Université Laval devient le principal centre de recherche de la culture populaire des francophones en Amérique du Nord. (Réf)

En 1946, il fonde les cahiers Archives de folklore dont il est aussi l’éditeur.

Luc Lacourcière est titulaire d’une bourse de la fondation Rockefeller en 1956-1957, ce qui lui permet d’amasser des données pour la compilation de la Bibliographie raisonnée des traditions populaires françaises d’Amérique.

Il organise en 1961 le XIVe congrès de l’International Folk Music Council à Québec. Il s’est aussi signalé en présentant des conférences.

Il décède à Québec le 25 mai 1989

 

Prix et honneurs

Trois doctorats honorifiques lui ont été remis: Lettres (McGill 1966), Ethnographie (Memorial, 1975)et Lettres (Université Laurentienne, 1977) .
Il est élu membre de la Société royale du Canada en 1962, membre du Conseil des arts du Canada (1962-1965) et de la Société des Dix (comme Pierre-Georges Roy).

Il a obtenu de nombreux prix durant sa carrière. Soulignons, le Prix Duvernay (1969), la médaille de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (1969) et la médaille du Canadien de la musique (1974). Il est nommé compagnon de l’Ordre du Canada en 1970 et Fellow de l’American Folklore Society en 1973.

La maison qu’il a habité à Beaumont porte son nom. Elle date du XVIIIième siècle.(Réf)

Écrits

Essais sur Émile Nelligan et sur la chanson populaire. Publié en 1947, il est réédité en 2009.

Quelques articles

De la revue Recherches sociographiques
Les transformations d’une chanson folklorique : du Moine Tremblant au Rapide-Blanc

L’étude de la culture : le folklore

Dans le Cahier des Dix
Le triple destin de Marie-Josephte-Corriveau (1733-1763)
Le destin posthume de la Corriveau
Présence de la Corriveau
Les échecs avantageux (Conte-type 1655)
Le ruban qui rend fort (conte-type 590)
Un pacte avec le diable (conte-type 361)
L’enjeu des ‘’anciens Canadiens’’
Le général de Flipe (Phips)
Aubert de Gaspé (fils) 1814-1841

En 1978 est paru Mélanges en l’honneur de Luc Lacourcière, collectif sous la direction de Jean-Claude Dupont, (Léméac).

En complément

Plusieurs photographies du fonds LidaMoser de Bibliothèque et Archives nationales du Québec contiennent des photographies de Luc Lacourcière.

Fonds d’archives Luc Lacourcière

Entrevue où Luc Lacourcière nous entretient de l’oeuvre de l’ethnologue Marius Barbeau. Diffusé le 27 février 1970 à la radio de Radio-Canada.

Bibliographie

Lessard, Denis [en ligne]Un chercheur aux cent préfaces :Luc Lacourcière [Page consultée le 15 mai 2010] Adresse URL

Fides [en ligne] Essais sur Émile Nelligan et sur la chanson populaire [Page consultée le 15 mai 2010] Adresse URL

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine [en ligne] Du folklore à l’ethnologie [Page consultée le 15 mai 2010] Adresse URL

Ménard, Denis [en ligne]Lacourcière, Luc [Page consultée le 15 mai 2010] Adresse URL

Billets reliés
Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel (IREPI) de l’Université Laval

Marius Barbeau, le grand sourcier

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française: nouveautés

Contes et légendes: site internet Y paraît que

Pierre-Georges Roy, la passion des archives du Québec (1870-1953)

Gérard Morisset – la préservation et la diffusion du patrimoine

Le Dictionnaire biographique du Canada

Culture et patrimoine du Témiscouata (Bas-Saint-Laurent)

Note 27 mai 2015: ce billet se réfère à une version antérieure du site Culture Temiscouata.

La MRC de Témiscouata (Bas-Saint-Laurent) vient de mettre en ligne un site intitulé Culture Témiscouata,

un site interactif qui se destine aux acteurs culturels du milieu de la culture du Témiscouata et aux utilisateurs des ressources culturelles de même qu’à toute personne désireuse de découvrir le patrimoine sous toute ses coutures, de découvrir un artiste, de préparer une sortie, savoir quoi faire, de s’engager dans une navigation culturelle ou de partager ses idées culturelles.

La politique culturelle de la MRC de Témiscouata est maintenant en ligne via ce site. Vous pouvez la consulter ici
(voir p. 24 et 25 Favoriser la protection et la mise en valeur du patrimoine)

On  retrouve aussi sur ce site une section Nouvelles, les trouvailles de Chantal (visite de lieux culturels à l’extérieur du Témiscouata), un blogue culturel, un calendrier d’événements, un répertoire, des jeux (identifier l’endroit représenté) et bien d’autres choses.

Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et au patrimoine, deux sections (en développemnent) sont à consulter.
1. Musée virtuel. Elle contient:

un catalogue d’artefacts des divers musées et centres d’interprétation du Témiscouata. Les collections proviennent de divers organismes et touchent des champs variés tels les histoires ferroviaires, agricoles, forestières, religieuses, de la région. Elles comprennent des photographies de plusieurs collections muséales publiques et privées, de collections autant factuelles que paysagères. On y découvre des lieux et des événements surprenants. Les différentes collections sont classées selon leur provenance et sont divisées selon les thématiques des documents.

Photographie | Résidence d'été, lac Temiscouata, QC, 1915 | VIEW-5483

Résidence d’été, lac Temiscouata, QC, 1915 Crédits: Musée McCord

On va y retrouver des artefacts provenant des collections de la Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, du Fort Ingall, du Musée du Témiscouata, Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, de la Gare de Rivière-Bleue, du Domaine Acer, l’Atelier Amboise etc.

2. Histoires et patrimoines
Des textes historiques et des textes appartenant à plusieurs genres (poésie, légendes, etc) y figureront. Il y a une section sur l’archéologie ainsi que sur le patrimoine paysager et industriel. L’inventaire du patrimoine bâti de la MRC du Témiscouata est aussi en ligne.

La participation du public est encouragée : on l’invite à soumettre des textes et des photos pour les sections Musée virtuel et Histoires et patrimoines.

Adresse URL : http://www.culturetemiscouata.ca/

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Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901
Arthur Buies – Chroniques du Bas-du-fleuve
Aux limites de la mémoire: photographies du Québec 1900-1930
Reflets d’une région: Rimouski-Neigette
Le phare de l’Ile Verte 1936-1964
Histoire de la coopérative alimentaire Purdel
Nos étés, l’esprit des vacances dans le bas du fleuve
Histoire de Rimouski

Nos racines: pour découvrir l’histoire locale et régionale par les sources

Mise à jour: 13 février 2018. Le site est hors-ligne.

Vous cherchez un exemplaire de l’Album historique et paroissial de Notre-Dame du Portage, 1723 à 1940 d’Edmond Pelletier, des Annales de la Société St-Jean-Baptiste de Québec publiées en 1903 ou bien de la Bibliographie de Beauce-Etchemin de Jean-René Breton , mais votre bibliothèque n’en a pas? Ce livre est peut-être disponible en format numérique sur le site de Nos Racines.

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Vous trouverez sur Nos Racines un grand choix de documents numérisés portant sur l’histoire locale et régionale du Canada. Il y a du choix: on y retrouve des revues (ex. Cahier des dix), des monographies ( paroisses, institutions scolaires, associations, etc), des biographies (ex. Pierre Dugua De Mons, cofondateur de Québec (1608) et fondateur de l’Acadie (1604-1605) comme des manuels (ex. Histoire d’Acadie par les textes) ou bien des ouvrages sur la généalogie d’une famille (ex. Les Filteau). Des centaines de titres, datant majoritairement du 19 et du 20e siècle et même avant, ont été numérisés. Il y a des ouvrages en français et en anglais.

Plusieurs institutions sont associées au projet, dont l’Université Laval, l’Université de Calgary et l’Université de Toronto.

Dans Nos Racines, on peut faire une recherche par mot-clé, titre, auteur ou sujet. Par exemple, si on va dans la section  »auteur » et que l’on veut consulter des oeuvres d’Arthur Buies, cela nous donne quatre résultats. On peut consulter en ligne ses livres Les comtés de Rimouski, de Matane et de Témiscouata, L’Outaouais supérieur, La région du Lac Saint-Jean, grenier de la province de Québec et La Vallée de la Matapédia. On peut faire une recherche par mots-clés à l’intérieur du livre. La qualité de numérisation des livres est très bonne.

Vous voulez partager une page particulièrement intéressante? Cliquez sur permalink et copiez-collez l’adresse de la page.

Nos racines a aussi une section comprenant des ressources éducatives.

Ce site est pratique pour ceux qui font des recherches en histoire et en généalogie ou qui enseignent l’histoire.. On y retrouve de nombreuses sources primaires et secondaires. Un site à consulter!

Adresse URL: http://www.ourroots.ca/f/index.aspx

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Laurentiana: le patrimoine littéraire du Québec

Qu’est-ce qu’un Laurentiana? Vous en connaissez probablement plusieurs. Voici deux définitions.

  1. «Vient de  » Laurentie « , toponyme non officiel utilisé par les nationalistes pour dénommer le Québec dans les premières décennies du XXe siècle. Laurentiana se dit donc des livres ou brochures relatifs au Québec, au Bas-Canada et à la Nouvelle-France. »

  2. « titres imprimés au Québec et titres sur le Québec imprimés à l’étranger » (Histoire du livre et de l’imprimé au Canada de Patricia Fleming, Yvan Lamonde, PUM, 2005, p.520)

laurentiana

Le blogue Laurentiana, de Jean-Louis Lessard, un ancien enseignant de littérature au cégep de Baie-Comeau, nous fait découvrir ces livres qui font partie de notre patrimoine culturel.

On présente d’abord un résumé du livre, puis une critique et des extraits. Quelques fois, il y a des informations sur l’auteur, le contexte historique ainsi que des illustrations tirées de ces livres. Parmi les livres présentés, il y en a qui sont connus (Les Plouffe, Un simple soldat, Le torrent, Les demi-civilisés) et d’autres qui le sont moins.

Laurentiana, à visiter pour faire de belles découvertes littéraires!

Adresse: http://laurentiana.blogspot.com/

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Créatures fantastiques du Québec: un plongeon dans l’imaginaire québécois

Le folklore québécois est parsemé de créatures toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Le livre Créatures fantastiques du Québec nous présente les terrifiantes légendes qui leur ont assuré une place de choix dans notre histoire.

Editions Trécarré

copyright: Editions Trécarré

Bryan Perro, bien connu pour la série des Am0s Daragon, nous raconte ici 26 légendes qui ont marqué les cauchemars de nos ancêtres. Parmi les histoires les plus célèbres rapportées dans ce livre, nous retrouvons la Corriveau, la Dame blanche et le monstre du Lac Memphrémagog. J’ai découvert avec plaisir l’histoire du Nain jaune des Iles de la Madeleine, celle des chevaux marins de l’Ile d’Anticosti et celle du bateau fantôme de Gaspé, pour ne nommer que celles-là.

Cet ouvrage de démarque par sa facture visuelle, grâce au superbe travail d’Alexandre Girard. Chaque conte est remplis d’illustration et de cartes géographiques, chacun a sa signature visuelle spécifique. A la manière d’une enquête, on voit les pièces à conviction: les suspects, les indices, l’arme du crime. L’arrière-plan de chaque page a l’air d’avoir été extrait d’un vieux manuscrit. Plusieurs polices de caractères ont été utilisées, certains récits sont présentés sous forme de lettres avec une magnifique calligraphie. Les pages de ce livre sont colorées, inventives… Par son graphisme, ce livre est loin d’être traditionnel. La mise en page est éclatée, les images semblent être en mouvement, c’est une réussite sur ce plan. L’ensemble dégage un dynamisme qui sert bien l’ouvrage.

Ce livre constitue une belle initiation au monde des contes et légendes du Québec et ce, à un coût raisonnable. Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, je vous conseille la collection Contes, légendes et récits du Québec et d’ailleurs, aux Éditions Trois-Pistoles.

Une bibliographie complète l’ouvrage.

Créatures fantastiques du Québec: un voyage au sein de l’imaginaire québécois.

Créatures fantastiques du Québec de Bryan Perro. Ill. Alexandre Girard, Éditions du Trécarré, 2007, 160 pages.

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