Le père Grelot [Québec, XIXe siècle]

Quoi qu’il en soit, Québec n’est pas seulement une ville typique par sa position géographique, par sa situation topographique spéciale, par son site sans parallèle en Amérique, par son passé héroïque et légendaire, par son aspect physique et ses conditions morales exceptionnelles, c’est la patrie des originaux.

Qu’ils soient hommes d’esprit ou pauvres détraqués, c’est la patrie des originaux – c’est-à-dire de ceux qui sont quelqu’un, ce qui est plus rare qu’on ne le pense.

Plus que cela, quand elle ne leur donne pas naissance, on dirait qu’elle les attire par quelque influence mystérieuse.

Louis Fréchette, Originaux et détraqués, 1892.

Dans Originaux et détraqués, Louis Fréchette nous présente une galerie de personnages excentriques, tel le père Cotton (ermite), Napoléon Aubin (qui ne parlait qu’en rimes), le père Grelot, etc.  Voici un extrait de ce qu’a écrit Louis Fréchette concernant le père Grelot, qu’il a bien connu. Une précision: le père Grelot détestait pas à  peu près son surnom.

Lors de mes débuts dans le journalisme, étant reporter au Journal de Québec, je reçus de l’éditeur une verte semonce au sujet du pauvre Grelot.

A chaque instant, celui-ci – rien de surprenant – était arrêté et traduit devant le recorder ou les magistrats de police, accusé de voies de faits, ou simplement d’avoir troublé la paix publique.

Moi qui n’y entendais pas malice – je me suis un peu amendé depuis – j’avais, un matin, rapporté une de ses frasques et son résultat judiciaire dans un entrefilet commençant par ces mots: Michel Langlois surnommé Grelot.

Une heure après la publication du Journal, les fenêtres de la boutique sautaient en éclats.

Un autre jour, c’était une dame, descendant de voiture en face d’un magasin de la rue de la Fabrique, qui s’évanouissait de peur devant la canne levée du terrible détraqué, qui avait cru la voir sourire.

Tous les jours on signalait quelque nouvel exploit du maniaque.

Bref, Grelot était devenu une véritable plaie publique.

Les autorités durent intervenir.

Le conseil de villa vota un règlement de police imposant une pénalité contre quiconque prononcerait le mot de grelot dans le but de vexer le pauvre fou.

Ah bien, oui! quelques vauriens furent condamnés à cinq chelins d’amende; mais, comme cela ne faisait que rendre l’individu plus hardi et plus provocateur, les charivaris recommencèrent de plus belle, le désir d’éluder le règlement encourageant encore les tapageurs.

Voici comment ils l’éludaient, le règlement.

Les cocher avaient inventé celle-là.

Quand ils voyaient venir le pauvre homme, ils se rangeaient de chaque côté de la rue, et divisaient en deux le mot défendu.

Sur un trottoir, on criait: – Gre!

Sur l’autre, on répondait: Lot!

-Gre!

-Lot!

-Gre! gre! gre!

-Lot! lot! lot!

Et en avant le chahut! pendant que, seul sur la chaussée, pris entre deux feux, le pauvre diable se débattait comme trente-six démons dans l’eau bénite, ne sachant où donner de la tête et de la canne.

D’autres s’étaient avisés de l’interpeller tout simplement par son nom de baptême: Michel.

-Michel! Michel! criaient-ils.

-Ah, Michel!

-Oh, Michel!…

Comme l’intention était évidemment identique, l’effet produit était le même.

Rassemblement, bagarre, tempête, émeute, la police, le poste; et le lendemain, le tribunal et la geôle.

Le malheureux ne comptait plus ses semaines de prison, – ses mois mêmes.

Il s’y résignait facilement, du reste; c’étaient les seuls moments de paix et de tranquillité dont il pût jouir.

Qu’y faire, après tout?

Louis Fréchette, Originaux et détraqués, 1892. Montréal, Louis Patenaude Éditeur, 1892, p. 70 à 73.

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L’Almanach du peuple Beauchemin au début du XXe siècle

Quand j’étais plus jeune (*Note. Au Québec, on commence à utiliser cette phrase dès son 18e anniversaire*), j’adorais lire l’Almanach du peuple, surtout pour ses histoires insolites. Plus tard, j’ai découvert la valeur historique de ces almanachs, particulièrement ceux du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Les premiers almanachs

La première édition de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Almanach du peuple est imprimée en 1855 par Beauchemin & Payette. Il s’agit d’une publication annuelle, qui est encore publié de nos jours à ma connaissance.

Description 

En 1889, cette publication a une centaine de pages. En 1896, on en a 200 et en 1918, c’est près de 500 pages qui sont offertes aux lecteurs. Aujourd’hui, combien de pages?

L’Almanach  du peuple, au début du siècle, se signale par son nombre important de publicités. Ces publicités nous montrent les techniques de marketing pas toujours subtiles de l’époque. Les publicités pour les remèdes font particulièrement sourire aujourd’hui. Quand même, on ne peut qu’être jaloux; au début du XXe siècle, selon la publicité, à peu près toutes les maladies pouvaient être guéries 😉

Publicité vantant les vertus curatives du whiskey. Almanach du peuple, édition 1907. A défaut de guérir quelque chose, le whisky devait rendre le malade joyeux...

On y trouvait aussi la météo, les éphémérides, la liste des fêtes religieuses et des membres importants du clergé, les députés fédéraux et provinciaux, les tarifs et règlements des postes, des articles sur l’histoire du Canada, la politesse, des contes, des conseils d’hygiène, des articles sur les Franco-américains, des jeux et tours de magie, les sports, l’astrologie, les disparus célèbres et les événements marquants de l’année, la science, l’agriculture, etc. On propageait les valeurs du temps: religion, respect des autorités civiles et religieuses, promotion de l’agriculture et l’éducation.

L’almanach se voulait un outil d’éducation, de divertissement et d’information à petit prix, pour un large public.

Des collaborateurs exceptionnels

  • L’Almanach du peuple fut illustré par deux illustrateurs de talent, Henri Julien et E.- J. Massicotte. Henri Julien collabora à la publication de 1893 jusqu’à 1909, année de son décès. E.-J. Massicotte prit le relais de 1909 à 1929.

Édition 1915


  • La journaliste Françoise (Robertine Barry), une des premières femmes journalistes au Québec

Françoise, pseudonyme de la journaliste Robertine Barry, Almanach du peuple, 1907

  • Louis Fréchette publia dans l’Almanach des contes comme Un fantôme (1915).

  • Lionel Groulx publia la nouvelle Les adieux de la grise (1917).

Sur archive.org, on trouve quelques éditions de l’Almanach Beauchemin

Edition 1907, 1915, 1917 et autres

Bibliographie

François Landry. « Bien plus qu’un almanach! : la librairie Beauchemin », Cap-aux-Diamants : la revue d’histoire du Québec, n° 29, 1992, p. 32-35.

Les Chemins de travers, animé par Serge Bouchard, édition du 2 janvier 2011, épisode L’histoire de l’almanach, Adresse URL

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Histoire judiciaire: Le docteur L’Indienne, un meurtrier en série? St-Jean-Port-Joli, 1829

La petite histoire du crime au Québec regorge d’affaires célèbres comme celle d’Aurore l’enfant martyre, de la Corriveau, de l’abbé Delorme, Sault-au-Cochon, etc. Mais connaissez-vous le cas du docteur L’Indienne ? Le site internet du Morrin Center de Québec a jardis dressé un portrait (qui n’est plus en ligne) de ce personnage peu rassurant. En voici un extrait:

En 1824 […]Il est condamné à une peine d’emprisonnement de 12 mois avec passage obligatoire au pilori. […] Il s’échappe de prison et s’installe au port de Saint-Jean-Port-Joli.
En 1829, il est reconnu coupable du meurtre de François Guillemet. Il est pendu la même année. Plus de 30 ans après son exécution, la gravité des crimes du Docteur l’Indienne est révélée au grand jour lorsqu’on trouvé 12 squelettes humains brûlés au sous-sol de son ancienne maison.

Il aurait assassiné plus de 13 personnes! Inquiétant personnage… Mais a-t-on affaire ici à une légende ou à un fait divers?

Les faits

François Marois, 1829 (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)

19 août 1829. Saint-Jean-Port-Joli, situé entre Québec et Rivière-du-Loup. Le fleuve Saint-Laurent rejette le cadavre de François-Xavier Guilmet, colporteur. Deux blessures à la tête avivent la suspicion. Un meurtre! Bien vite, on accuse un dénommé François Marois, prétendu docteur de profession, de l’avoir assassiné. Le mois suivant l’accusé subit son procès et est déclaré coupable. Il est pendu en face de l’ancienne prison de Québec (auj. le Morrin College) le 30 septembre 1829.

Quelques années plus tôt, en 1824, François Marois avait été reconnu coupable d’avoir attaqué et sodomisé un homme de Lévis, ce qui lui a valut 12 mois de prison. Il s’est évadé le 15 avril 1825.

Francois Marois devient le Docteur l’Indienne

François Marois et le docteur l’Indienne désignent la même personne, mais les sources prennent du temps à s’accorder sur ce point. Je n’ai pas trouvé de mention du  »docteur l’Indienne » dans les sources contemporaines au drame. Par exemple, dans le Quebec Mercury du 3 octobre 1829 , on mentionne la pendaison de François Marois alias Malouin alias Lafage pour le meurtre de Guillemet.  »Docteur l’Indienne » ne figure pas parmi ces alias.

J. Edmond Roy, dans son Histoire de la Seigneurie de Lauzon (1900), raconte l’histoire d’un certain docteur l’Indienne (p. 213):

Ce malfaiteur légendaire avait la réputation de loger les passants et de les assassiner la nuit pour les voler.

Roy ajoute que son nom véritable était probablement Lanigan ou Lonergan. (p. 213)
P.-G. Roy pose la question suivante, en 1943 (p.102):

Le docteur L’Indienne ne serait-il pas le nommé Marois, de Saint-Jean-Port-Joli?

En 1946, Gérard Ouellet, est formel. Marois est L’Indienne. Dans le livre Ma paroisse, Saint-Jean-Port-Joly, il écrit (p. 119):

Marois porte le surnom de docteur Lindienne (On dit Linguenne et Dinguenne dans la paroisse).

A-t-on affaire ici à deux personnes différentes? On bien un fait divers s’est-il transformé en légende, François Marois devenant ainsi le sinistre docteur L’Indienne? Je penche pour cette deuxième hypothèse. Il est probable que le surnom L’Indienne soit en effet un dérivé de l’un de ses nombreux alias, mais on ne peut expliquer avec certitude le surnom  »docteur l’Indienne ». Maintenant, penchons-nous sur les présumés crimes du dr L’Indienne.

Un meurtrier en série?

Concernant le meurtre de François Guillemet, je vous conseille de lire Le docteur L’Indienne par Michel A. Nadeau. Il y relate le procès de Marois qui, je le rappelle, s’est soldé par une condamnation à la pendaison.

François Marois a plaidé son innocence devant le jury (voir Bulletin des recherches historiques, XLIX, no 5, mai 1943, p.150-157) pour plus tard avouer le jour de son exécution:

Vous savez pourquoi on m’amène ici, je suis coupable du crime dont je suis accusé – je l’avoue- le pauvre Guillemette a péri entre mes mains; si ses parents sont ici, je leur demande pardon, et je vous prie de m’aider par vos prières, car j’ai commis beaucoup de crimes. J’ai commis des crimes bien plus graves que celui pour lequel je vais mourir. Il n’est pas nécessaire de les expliquer plus au long, mon temps est très précieux, vous voyez que je suis ferme, c’est la religion qui me soutient.

(Tiré de la Gazette de québec, 5 oct. 1829 et reproduit dans le Bulletin des recherches historiques, XLIX, no 4, avril 1943, p.97-102 et Noreau p. 142. ).
Certaines sources laissent croire que Marois était un meurtrier en série. Voyons ce qu’elles nous apprennent à ce sujet.

J.Edmond Roy note en 1900, que (p. 213):

L’auberge du Dr. L’Indienne, nous écrit Louis Fréchette, était située au pied de la Côte Bégin, à l’endroit même où se trouve aujourd’hui la maison de M. Thimlaüs, ancien maire de Lévis. Quand on creusa les fondations de celle-ci, on y découvrit une douzaine de squelettes.

P.G Roy écrit (p.102):

Un fait assez troublant vient ici donner un semblant de vérité à la légende. Le docteur L’Indienne habitait une petite maison qui fut plus tard détruite pour faire place à la résidence de M. Timolaüs Beaulieu, ancien maire de Lévis. En creusant pour les fondation de la maison Beaulieu on trouva des ossements humains. Il n’y avait pas eu de cimetière en cet endroit. Le souvenir des vieillards était précis et ils affirmaient que c’était bien là que s’élevait la maison du docteur L’Indienne.

En 1946, Gérard Ouellet affirme que (p.121) :

le docteur Lindienne habitait la maison actuelle de la famille Adolphe Mercier. Cette habitation fut haussée d’un étage par la suite ». Pas de mention de cadavres retrouvé au sous-sol.

L’année de construction de la maison de Timolaüs Beaulieu n’est jamais mentionnée dans les écrits consultés. On donne peu de détails sur la découverte des squelettes, (qui était présent, état de conservation, objets retrouvés, position des squelettes, etc). Si l’on a effectivement retrouvé des squelettes à cet endroit, il peut y avoir plusieurs explications comme l’existence d’un cimetière remontant à une époque lointaine. Il serait intéressant de connaître la date de la présumée découverte de ces squelettes pour pouvoir consulter les registres paroissiaux. L’étape suivante aurait été de transposer ces restes en terre consacrée.

Conclusion

François Marois alias le docteur L’Indienne était-il réellement un meurtrier en série? Difficile d’y répondre. Il est probable qu’il était effectivement coupable du meurtre de François-Xavier Guillemet, mais pour ce qui est des douze autres meurtres qu’on lui attribue, nous manquons de preuves sérieuses. Nous avons probablement affaire ici à un fait divers qui s’est transformé avec les années en légende.

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Oeuvres littéraires inspirées par l’histoire du Docteur l’Indienne

L’Influence d’un livre par Philippe Aubert de Gaspé fils (1837),

Originaux et détraqués par Louis Fréchette (1892)

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Pour les curieux

Pièces du procès de François Marois, en ligne (Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Acte de sépulture de Jean-Baptiste Guillemette

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Bibliographie

Journaux

La Minerve, 1829, 31 août 1829, p.3.

Quebec Mercury, 3 octobre 1829, p. 508 .

Périodiques

 »François Marois alias Malouin alias Lafage », Bulletin des recherches historiques, XLIX, no 4, avril 1943, p.97-102.

 »Le plaidoyer du sieur Marois devant le jury », Bulletin des recherches historiques, XLIX, no 5, mai 1943, p.150-157.

Livres

NOREAU, Michel A. Le docteur L’Indienne, Cap Saint-Ignace, La Plume d’Oie Édition, 162 pages, 2003.

OUELLET, Gérard. Ma paroisse, Saint-Jean-Port-Joli, Québec, Éditions des Piliers, 1946, 351 pages.

ROY, J.-Edmond. Histoire de la Seigneurie de Lauzon, Lévis, Mercier & cie, 5 tomes.

Site internet

Morrin Center. (Page consultée le 20 février 2010) Le Docteur l’Indienne (1770-1829) alias Franois Lafage (Malouin, Marois), [N’est plus en ligne].

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La caverne d’Ali Baba des archives numériques…

Le site Internet Archive est une ressources intéressante pour les chercheurs et les passionnés d’histoire. On y retrouve maints vidéos, images, logiciels, fichiers musicaux et documents écrits (plusieurs formats disponibles dont pdf, compatibles avec Daisy et le Kindle). Parmi les items intéressants, on retrouve mentionnons les numéros du Bulletin des recherches historiques, les oeuvres de François-Xavier Garneau, Benjamin Sulte, Louis Fréchette, Honoré Beaugrand, etc. Vous pouvez télécharger les oeuvres complètes. La version audio du conte La Chasse-galerie est disponible ici. La provenance des items numérisés et les informations concernant le droit d’auteur sont indiqués. L’internaute peut ajouter des documents sur ce site, après une inscription, qui est gratuite.

La chasse-galerie par Honoré Beaugrand, 1900

Internet Archive est en quelque sorte la mémoire du web. Fonction intéressante, la wayback machine vous permet de voir les différentes versions du site web de votre choix.

Internet Archive, à consulter pour la richesse de son contenu.

Adresse: http://www.archive.org/

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Bibliothèque numérique: notre mémoire en ligne

Nos Racines: pour découvrir l’histoire locale et régionale par les sources

180 ressources en ligne via le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Faire une recherche dans les collections numériques de BANQ

Lévis: en photos et en histoires

La ville de Lévis, située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, face à Québec, a été fondée en 1861. Ses origines remontent à la seigneurie de Lauzon (1636).

Le livre Lévis, par Eugen Kedl et Caroline Roy, vous fera découvrir en photos les attraits de cette ville. Cet ouvrage fait une grand place à l’histoire puisqu’on y retrouve plusieurs biographies des personnages qui ont marqué Lévis. Parmi ceux-ci, on retrouve Alphonse Desjardins, Louis Fréchette, Joseph-David Deziel et Elizabeth Taylor Johnson Davie. Cette dernière a été la première femme à diriger un chantier de construction au Canada en 1836, en l’occurrence le chantier de la Davie.

Je vous invite à porter attention aux légendes des photos. On y lit des citations de Samuel de Champlain, Louis Fréchette et plusieurs autres à propos de Lévis. Cela nous permet de comprendre comment Lévis a été perçu par ses visiteurs et ses habitants au cours de son histoire.

Les photographies d’Eugen Kedl sont très belles, particulièrement celles de Saint-Nicolas et celle prise à la bibliothèque Pierre-Georges Roy, située dans une ancienne église.

http://www.leseditionsgid.com/boutique-en-ligne/les-belles-regions-du-quebec/levis-detail

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Archives au présent

Note: je vous invite à consulter le blogue https://archivistesqc.wordpress.com/ qui semble avoir remplacé Archives au présent.

Archives au présent est un magazine virtuel chapeauté par l’Association des archivistes du Québec (AAQ). Il vise à faire connaître au grand public différents aspects du monde des archives.

La section Coups de coeur présente des pièces d’archives peu connues du public, mais qui ont une grande valeur, que ce soit sentimentale ou historique. Par exemple, on peut lire un texte sur un poème autographe offert par Louis Fréchette à une fillette, Corinne, dans les années 1870.

La section Archives et sociétés se penche sur le rôle, les différents usages des archives dans notre société. On y retrouve un article intitulé L’Université Laval et l’exploration scientifique du Nord Canadien: les sources patrimoniales.

La section Entrevues présentes, comme son nom l’indique, des entrevues avec des gens qui utilisent les archives dans le cadre de leur travail.

La section Clin d’oeil est de loin la plus intéressante du site. Elle est consacrée aux diverses représentations culturelles de l’archiviste et des archives. On y discute, entre autre, du rôle des archives dans les séries Cold Case et 24.

Ce magazine est très original à cause des thèmes qu’il aborde. Il fait découvrir sous un nouvel angle le monde des archives.

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