Portes ouvertes au Musée

Plusieurs vidéos se sont ajoutés ces dernières semaines à la chaîne Youtube des Musées de la civilisation de Québec .

D’abord, 23 épisodes de la série ‘Portes ouvertes au Musée’ ont été mis en ligne. Voici comment la série est présentée: « La série d’émissions Portes ouvertes… au Musée de la civilisation est une occasion unique de plonger au cœur des neuf voûtes du Centre national d’études des collections (CNEC) pour découvrir les trésors qui y sont précieusement conservés. « . Découvrez la collection des Musées de cire de Montréal et de Québec, la collection ethnologique du Séminaire de Québec et bien d’autres trésors de notre patrimoine.

Ensuite, la série Chantiers des archives s’est enrichie de trois vidéos: Contrôle du climat, Mise en réserve et Le traitement des œuvres sur papier (voir vidéo ci-dessous).

Bon visionnement!

 

Portes ouvertes au Musée de la Civilisation sur tou.tv

Musée de la Civilisation, 2008 Auteur: Vicky Lapointe

L’émission Portes ouvertes au Musée de la Civilisation  vous permet de visiter la réserve de cette institution muséale de Québec. Elle est animée par le conservateur du musée, Christian Denis. D’abord mis en ligne sur le site Tou.TV, les 25 épisodes peuvent être visionnés sur Youtube en cliquant ici.

Les épisodes:

  1. La collection du Ministère de la Sécurité publique
  2. Collection d’art populaire
  3. Collection des Musées de cire de Montréal et Québec
  4. Collection d’ornement de Noël Claude-Davis
  5. Collection des sciences naturelles du Séminaire de Québec
  6. Collection du cabinet scientifique du Séminaire de Québec
  7. Collection des textiles du Ministère de l’Agriculture
  8. Collection d’armes à feu de la Ross Riffle
  9. Le mobilier de la collection Coverdale
  10. Collection d’enseignes commerciales
  11. Collection Coverdale sur l’alimentation
  12. Collection chinoise des Jésuites
  13. Collection inuite

Billets reliés

« 90 trésors, 90 histoires, 90 ans » au Musée McCord: les coups de coeur

Vidéos en ligne sur l’histoire du monde

Pour voir en ligne des vidéos sur l’histoire et le patrimoine du Québec…

Youtube: vidéos du Festival interculturel du conte du Québec

Entre les lignes: témoignages de la Première Guerre mondiale

J’ai la mémoire qui tourne (site web de l’émission à Historia)

Réflexions sur les jeux historiques sur le web (missions virtuelles)

Sur le web, les sites ne manquent pas pour les passionnés d’histoire. On y retrouve des expositions virtuelles, des quizs, des missions virtuelles, etc. Je vais me pencher aujourd’hui sur les sites de type mission virtuelle  ayant pour thèmes l’histoire. J’y partagerai quelques réflexions sur ce qui est à éviter et à adopter en ce qui concerne le graphisme, le bruitage et le scénario pour un jeu ayant pour thème l’histoire.  Pour finir, vous trouverez dans la partie Billets reliés des suggestions de sites à visiter.

Graphisme et bruitage
Le graphisme doit être attrayant et les décors réalistes (éviter l’anachronisme). Les sites en flash ne me dérangent pas, sauf s’ils sont tape-à-l’oeil. Les images clignotantes ou qui bougent tout le temps sont à proscrire. Heureusement, il s’en fait moins qu’à une certaine époque.

Pour ce qui est du bruitage, la discrétion est de mise. Une musique de fond est préférable à des effets sonores répétitifs qui font exploser les hauts-parleurs. La plupart du temps, je clique sur l’icône correspondante pour faire taire ces bruits désagréables. Certains font parler des personnages; je préfère les transcriptions.

En somme, s’il faut soigner la présentation d’un jeu, il faut faire preuve de pertinence et de discrétion en matière d’effets sonores. S’il y a des logiciels à télécharger pour visualiser correctement le jeu, il faut que cela soit clairement indiqué.

Scénario

Dès le départ, le but du jeu et les étapes pour y parvenir doivent être présentés. Et c’est toujours bien lorsqu’il y a une récompense à la fin (livre numérique, illustration personnalisée, etc). Tout au long du jeu, on doit pouvoir avoir accès facilement à des consignes claires. Quoi de plus frustrant que de tourner en rond?

Il faut que les actions à poser soient logiques. Donc dans un jeu à Québec dont l’action se déroule en 1930, il est inutile de parler à un oiseau pour obtenir un écu, vous voyez le genre…

Le jeu doit faire appel aux connaissances que l’on amasse. Pourquoi ne pas demander aux internautes de résoudre des énigmes? Ou bien en leur permettant de recréer un bâtiment, un artéfact, etc.

Je n’aime pas les jeux d’habiletés minutés; beaucoup de clics pour rien.

Les personnages doivent se déplacer avec fluidité.

On ne met pas de temps limite pour compléter le jeu et on doit pouvoir enregistrer sa partie. Recommencer une partie est désagréable.

La durée du jeu a plus ou moins d’importance. J’ai adoré certains jeux que j’ai complété en 20 minutes ainsi que d’autres qui m’ont duré plusieurs heures…

J’aime bien aussi que les jeux soient accompagnés d’une bibliographie. Cela aide à établir la crédibilité du jeu et permet de d’indiquer des pistes à suivre pour approfondir les informations apprises durant le jeu.

Conclusion
A mon avis, un bon jeu en ligne a un graphisme attrayant, soigné et n’abuse pas des effets sonores. Il mise sur les connaissances historiques et non sur la capacité à cliquer 30 000 fois en 20 secondes. Le but et les étapes pour y parvenir sont clairement indiquées. Le jeu évite dans la mesure du possible les anachronismes. Il ne nécessite pas le téléchargement de plusieurs programmes pour le faire fonctionner correctement.

Et vous, quels sont les jeux (en ligne ou console de jeux vidéos) que vous avez aimez?

Billets reliés

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Deux jeux en ligne sur l’histoire de Québec

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Gérard Morisset – la préservation et la diffusion du patrimoine

Au Québec et ailleurs, on nomme des routes, des rues, des bâtiments et des parcs en l’honneur de personnes qui ont marqué notre histoire. Cette série de billets a pour but de vous faire découvrir ces gens.

Au Québec, trois rues, un mont, une avenue et un prix prestigieux portent le nom de Gérard Morisset. Qui était-il?

Notaire, mais...

Né en 1898 à Cap-Santé (Québec), Gérard Morisset provient d’un  »milieu familial modeste, mais où la culture populaire artisane et la culture artistique faisaient bon ménage » (A la découverte du patrimoine avec Gérard Morisset, p. 9). Il est doué pour le dessin.

Il est reçu notaire en 1922, mais il pratiquera peu. La même année paraît son premier article, dans l’Action catholique du 2 décembre. Sa passion, c’est l’architecture. Il s’exerce en créant des plans, dont ceux de l’église Notre-Dame-de-Grâce à Québec (1925). C’est dans l’intention d’étudier l’architecture qu’il va étudier en France dès 1929. Sa femme et leurs deux enfants sont du voyage.

Les années en France

Ses années en France sont bien remplies. En 1929-1930, il effectue un stage chez l’architecte Tony Garnier. Il espère être admis à l’école des Beaux-arts de Paris, mais il est refusé, car selon les critères de l’école, il est trop vieux (une année seulement!). Il s’inscrit donc à l’école du Louvre où il étudie l’histoire de l’art ainsi que la muséographie. Sa thèse a pour sujet la peinture canadienne-française. Son savoir est apprécié; il est nommé en 1934 attaché honoraire aux Musées Nationaux de France.

Le retour

1934 est l’année de son retour au Québec. L’année suivante, il est nommé par le gouvernement provincial au poste de directeur de l’enseignement du dessin pour les écoles normales. En 1936, il publie son premier livre, Peintres et tableaux. Un second tome est publié l’année suivante.

Gérard Morisset Crédits. MCCCQ

1937 est une année importante dans sa carrière et pour la diffusion du patrimoine. C’est le début d’un projet qui lui tient à coeur: L’Inventaire des oeuvres d’art du Québec. Les oeuvres d’art en architecture, sculpture, orfèvrerie et peinture sont photographiées et des fiches d’information sont constituées. L’expérience se poursuivra pendant 32 ans:

Morisset entreprend sur le terrain d’abord, dans les fonds d’archives par la suite, l’inventaire du patrimoine artistique et architectural dont il assiste à la disparition et à la transformation.  (Réf)

Il a une

façon de travailler qui découle d’une approche esthétisante basée sur une histoire des styles. Celle-ci s’appuie sur une recherche documentaire des sources premières, ce qui constituait une première en histoire de l’art québécois.(Réf)

Avec cet inventaire (et par l’ensemble de son oeuvre) Gérard Morisset:

incite le gouvernement à faire l’acquisition de celles [les oeuvres d’art] qui sont menacées d’aliénation, de destruction ou de détérioration. (Réf)

Dès 1921, avec l’aide de Jean-Thomas Nadeau, Gérard Morisset s’était attelé à

la cueillette des documents sur l’art ancien. (A la découverte… p. 18).

Gérard Morisset continue d’occuper des fonctions importantes durant les années 40 et 50. En 1943, il est élu membre de la section française de la Société royale du Canada. En 1949, il est élu président de la Société des écrivains canadiens. Deux ans plus tard, il devient secrétaire de la Commission des Monuments historiques du Québec où il a contribué à la conservation et à la restauration du patrimoine bâti.

Le Musée du Québec

Il exerce entre 1953 et 1965 la fonction de directeur du Musée du Québec, aujourd’hui appelé Musée des Beaux-arts du Québec (un pavillon porte son nom).

Il transforme le musée:

En séparant de manière effective les deux secteurs développés jusque là au Musée du Québec, les sciences naturelles et l’art, en augmentant considérablement la collection de manière à offrir un éventail assez complet de l’art québécois ancien, en développant une documentation appropriée à l’étude des oeuvres – fiches d’inventaire, dossier par thèmes, par artistes, par expositions -, en modifiant les règles d’accrochage et les concepts d’exposition, le conservateur du  »Musée de la Province » va faire du musée un établissement muséologique plus moderne. (Réf. A la découverte… p.26-27)

En 1952, il donne des cours d’histoire de l’art à l’Université Laval. La médaille Pierre-Chauveau de la Société Royale lui est remise en 1954. En 1967, il est fait docteur honoris causa de l’Université Laval et il reçoit la médaille d’honneur du Groupe des Dix.

Gérard Morisset décède le 28 décembre 1970 à Québec.

Le Prix Gérard-Morisset

Accordé par le gouvernement du Québec, ce prix récompense une:

personne pour l’ensemble d’une carrière consacrée au patrimoine. Les activités reconnues aux fins de ce prix sont la recherche, la création, la formation, la gestion, la conservation et la diffusion dans les domaines des biens culturels, des archives, de la muséologie et de la culture populaire traditionnelle. (Réf)

Ce prix est remis depuis 1992. Parmi les lauréats, on retrouve Jacques Lacoursière, Michel Lessard, Luc Noppen et John R. Porter.

Conclusion

Gérard Morisset a grandement contribué à recenser et à faire connaître le patrimoine québécois. Ce pionnier a permis la diffusion des connaissances sur le patrimoine vis l’Inventaire des oeuvres d’art et par divers moyens: enseignement, articles, livres, expositions, présences la radio et la télévision. Il a contribué à la sauvegarde de plusieurs éléments de notre patrimoine. Il a partagé ses connaissances: un exemple à suivre…

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Écrits

Thèmes abordés: peinture, architecture, sculpture, orfèvrerie, etc.

 »Sa contribution et son oeuvre en font un des grands penseurs de notre histoire culturelle. Nous avons recensés 388 titres publiés de 1922 à 1971, soit 18 livres et 370 articles ou chapitres de livres. Ces 3 411 pages publiées se répartissent comme suit : les livres totalisent 1 845 pages, les articles et chapitres de livres 1 566 pages. » (Réf)

Quelques monographies

Rapport de l’inventaire des oeuvres d’art (1940)

Coup d’oeil sur les arts en Nouvelle-France (1941)

Le Cap-santé, ses églises et son trésor (1944, réédité en 1980)

L’architecture en Nouvelle-France (1949)

Québec et son évolution (1952)

Articles

Gérard Morisset a collaboré à plusieurs journaux dont L’Action catholique, le Canada, L’Événement, le Droit, le Canada français, La Patrie, etc

En ligne: Les arts au Canada sous le régime français (1948, Rapport annuel de la Société historique du Canada)

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Bibliographie

Jean Cournoyer (Page consultée le 2 mars 2010) Morisset (Gérard) [En ligne]. Adresse URL:http://www.memoireduquebec.com/

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (Page consultée le 2 mars 2010) Qui était Gérard Morisset? [en ligne]. Adresse URL: http://www.prixduquebec.gouv.qc.ca/eponyme/c-morisset_gerard.htm

Robert Derôme (Page consultée le 2 mars 2010) Gérard Morisset 1898-1970 [en ligne]. Adresse URL: http://www.er.uqam.ca/nobel/r14310/Ville/1922.Morisset.html

COLLECTIF. A la découverte du patrimoine avec Gérard Morisset, Ministère des Affaires culturelles1981, 256 pages.

Billets reliés: 

Pour voir en ligne des vidéos sur l’histoire et le patrimoine du Québec…

Voici une sélection de sites qui présentent des vidéos en lien avec l’histoire et le patrimoine du Québec.

A noter, certaines sites, comme celui Historia Tv, ne permettent pas aux gens à l’extérieur du Canada de visionner les vidéos présentées. Consultez aussi la section Billets reliés  à la fin de ce billet pour d’autres vidéos touchant à l’histoire du Québec.

L’Office national du Canada (ONF)

L’Office national du Canada a mis en ligne beaucoup de documentaires ces derniers mois. On y retrouve des oeuvres de Pierre Perreault, Denys Arcand, Gilles Carle et plusieurs autres.

Les archives de Radio-Canada

Un site à mettre dans vos signets! On y retrouve des émissions de la radio et de la télé de Radio-Canada remontant à aussi loin que 1927. Chaque vidéo est accompagnée d’informations qui nous permettent d’approfondir ce que l’on voit. Émissions, entrevues et reportages sont au menu. Il y a aussi une section éducative pour les professeurs. La page d’accueil nous présente une sélection de vidéos reliés à l’actualité.

SRC (Société Radio-Canada) – stations régionales

Capsules sur l’histoire de Sherbrooke: Sherbrooke Terre d’accueil et capsules sur l’histoire de Trois-Rivières: 375e anniversaire de Trois-Rivières

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Quelques vidéos ici: Extraits d’oeuvres d’Albert Tessier, Pierre Perreault, Maurice Proulx, des films muets, etc.

Le cinéma au Québec au temps du muet

Que voyait-on dans les salles de cinéma au début du 20e siècle: la réponse ici!

Billets reliés:

Les musées, centres d’archives et sociétés d’histoire québécois présents sur Twitter et Facebook

Twitter, Facebook, Myspace et autres médias sociaux font partie du quotidien de plusieurs d’entre nous, internautes. Certaines institutions culturelles, mieux que d’autres, comprennent le potentiel de ces réseaux, que ce soit en matière d’échange d’informations, d’éducation, de réseautage et de marketing.

Ce billet va traiter de l’utilisation de Facebook et Twitter, deux médias sociaux, par les institutions culturelles du Québec, plus précisément les musées, centres d’archives et sociétés d’histoire.

Commençons donc par une brève présentation de l’utilisation des médias sociaux par le Musée de la civilisation de Québec et du Musée McCord.

Le Musée de la civilisation de Québec et le Musée McCord

Le Musée de la civilisation de Québec et le Musée McCord de Montréal  ont augmenté leur présence sur internet il y a quelques années. Expositions virtuelles, collections d’images en ligne, jeux: les sites internet de ces deux musées regorgent d’informations pour les passionnés d’histoire. Ces deux musées, par le biais de leur site internet et les médias sociaux, fournissent des informations complémentaires sur leurs collections. Elles font aussi la promotion de leurs activités. Par exemple, le Musée McCord présente l’exposition Irlandais O’Québec. Sur la page Flickr du musée, on retrouve des photographies reliées à cette exposition et sur son canal youtube, on peut visionner des vidéos sur l’histoire des Irlandais au Québec. On attire ainsi des visiteurs du Québec et hors-Québec.

Le Musée de la Civilisation est quant à lui présent sur Twitter et sur Facebook (voir adresses dans la liste plus bas).

Peu à peu, les musées, centres d’archives et sociétés d’histoire utilisent les médias sociaux.

Facebook et Twitter: qu’est-ce que l’on fait avec cela?

Twitter et Facebook permettent de faire la promotion des activités d’une institutions(expositions, événements spéciaux). Twitter permet aux employés de faire une veille informationnelle dans des domaines reliés au mandat de leur institution. Facebook et Twitter permettent de créer des liens avec d’autres institutions et d’autres professionnels.. Aussi, on peut se servir de ces médias sociaux pour présenter ses collections et interagir avec des internautes.

Attention! Il faut être prêt à consacrer un certain temps à l’appropriation de ces moyens de communications. Il faut aussi mettre à jour assez fréquemment ses pages. Quelqu’un qui ne poste qu’un message par mois sur Twitter n’auras pas beaucoup de  »suiveux ». Un réseau virtuel ne se crée pas en un jour! Il faut être patient et apprendre à communiquer efficacement.

Conclusion

Je crois que le véritable défi, avec l’utilisation des médias sociaux, c’est de créer un vrai dialogue entre les institutions et les internautes. Comment fait-on cela? Regardons du côté du web collaboratif…

Complément d’informations: Le web social et les musées, présentation de Ana-Laura Albaz, du Musée de la Civilisation de Québec http://www.slideshare.net/albaz/le-web-social-et-les-muses

Contient des exemples de web collaboratif (le public  »crée » du contenu) et de mise en valeur de collections muséales via les médias sociaux (wikipédia, Flickr, blogue, etc).

Billets reliés:

Fascinantes momies d’Égypte – jeu en ligne

Note: le micro-site dont il est question dans ce billet n’est plus en ligne.

L’exposition Fascinantes momies d’Égypte se déroule au Musée de la Civilisation de Québec du 22 avril 2009 au 4 avril 2010. Elle a été coproduite avec le Rijkumseum van Oudheden Leiden (Pays-Bas). Les rituels funéraires et les croyances en l’au-delà au temps de l’Égypte des pharaons y sont vulgarisés.

Un micro-site pour faire connaître l’expositon a été créé.Le visiteur y trouvera trois jeux couvrant différents aspects du monde des momies. Des informations complémentaires sont données au visiteur après chaque jeu. Ces textes sont courts et forts instructifs. Lorsque tous les jeux sont complétés, on a droit à un joli fond d’écran crée à partir de notre nom.

Ce site est un habile mélange de marketing et d’éducation. Il est bilingue et est programmée en flash. Les jeux sont simples et les consignes sont claires. Vous allez passer un bon moment tout en apprenant.

Billets reliés:

Des saisons en Nouvelle-France

A l’aide de pièces provenant de sa collection, le Centre de référence de l’Amérique française du Musée de la Civilisation à Québec, en collaboration avec le Musée virtuel du Canada, montre le quotidien des habitants, au temps de la Nouvelle-France.

saisons

Cette exposition virtuelle se décline en deux versions: flash et non-flash. Pour ma part, je commenterai la version flash. L’exposition est présentée sous quatre thématiques: L’appropriation du territoire, le rythme de la vie, la transmission du savoir et les gestes quotidiens.

Au départ, on peut cliquer dans certaines zones d’une image, ce qui nous mène vers d’autres images qui sont parfois accompagnées d’une légende. On peut explorer chaque image plus en détail en l’agrandissant, la centrant ou en la déplaçant. Ces images sont toujours accompagnées d’une courte fiche descriptive. Quelques fois, on peut entendre des extraits sonores.

Visuellement, l’exposition est magnifique. Une section cliquable, lorsqu’on passe la souris dessus, devient illuminée. Très bel effet visuel. Chaque tableau ressemble à une carte postale et à une petite oeuvre d’art. J’aurais apprécié de pouvoir lire un court commentaire pour chaque image proposée. Beaucoup d’images présentées ont été créés vers la fin du 19e siècle.

Ce site constitue un beau complément au cours d’Histoire et d’éducation à la citoyenneté du niveau secondaire.

Adresse internet: http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/

Billets reliés:

Le code perdu – jeu en ligne sur l’histoire du Québec

Le Musée de la Civilisation à Québec a mis en ligne un jeu intitulé  »Le code perdu ». Il s’agit de répondre correctement à 3 questions et d’effectuer une visite virtuelle de 3 endroits, visites parsemées d’embûches. En effet, un célèbre historien, gardien de ces trois musées, a disparu. Auparavant, il a  décidé d’augmenter la sécurité de ces lieux, à tel point que ni les voleurs, ni le public, ne peuvent plus y entrer! Vous êtes engagé par la compagnie de sécurité Groleau Protect Inc. Votre rôle est donc de ramasser des indices pour pouvoir percer les codes de sécurité et ainsi redonner l’accès au public.

Le jeu s’adresse au grand public, mais il intéressera beaucoup les enseignants du programme d’histoire et d’éducation à la citoyenneté du deuxième cycle du secondaire ainsi que les élèves du cours d’Histoire du Canada à l’université. Un section du site internet est réservé aux enseignants pour leur montrer comment intégrer ce jeu à leurs cours. On y retrouve toutes les fiches du jeu.

Les trois musées visités sont le Manoir Mauvide-Genest (St-Jean, Ile d’Orléans), la Seigneurie des Aulnaies (St-Roch-des-Aulnaies) et L’Aventure Leclerc (St-Augustin-de-Desmaures). On se promène dans ces trois endroits et on ramasse des objets exposés. En même temps, on amasse des documents qui renferment de précieux indices qui nous permettront de résoudre les énigmes proposées qui nous donneront accès à des lieux inaccessibles grâce à monsieur Gilbert. Un bloc-notes nous permet de consigner nos notes

En effet, on ne peut pas aller où on veut. Pour avoir accès à certains endroits, il faut résoudre des anagrammes, identifier des concepts en lien avec un thème donné et faire des associations de concepts dans l’esprit du  »mind mapping » (réseau de concepts). Les fiches amassées (visibles dans la section archives de l’interface) nous permettent de cibler les concepts clés. On peut sauvegarder un document pdf représentant le réseau de concept relié au thème de l’étape. Les thèmes abordés sont reliés au développement socio-économique des Canadiens-Français.

On a quelques fois droit à l’intervention (amusante) de personnages comme un robot-gardien, une voleuse qui viendront pimenter notre quête. Un employé de la compagnie Groleau nous supervise tout au long de la mission.

Une fois le jeu complété, on peut retourner faire une visite virtuelle des lieux.

Ce jeu m’a énormément impressionné. Les images sont d’une grande qualité, c’est comme si on y était. On a même ajouté, outre une musique d’ambiance, des bruits en lien avec le lieu où on est. Par exemple, on entend le chant des oiseaux lorsqu’on est dehors. Ce jeu nous permet d’entrer en contact avec plusieurs objets (virtuels) historiques. Une fiche descriptive accompagne les objets amassés. Quelques fois, il faut activer des objets pour pouvoir avancer. Chaque mission m’a pris environ 2 heures.

En somme, il s’agit d’une produit multimédia de qualité. On apprend tout en s’amusant. J’ai beaucoup apprécié l’approche de l’enquête policière. Ce jeu me rappelle un peu Myst, à cause de la musique et de l’ambiance (on est seul).

Un seul bémol: le manque de consignes. A plusieurs reprises, je ne savais pas trop quoi faire. Il faut aussi avoir un bon sens de l’orientation pour pouvoir avancer dans le jeu. Heureusement, on peut voir dans l’interface une carte des lieux en tout temps!

Adresse: http://www.mcq.org/code/fr/

Billets reliés: