Baladodiffusion: Histoire de savoir

Le Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) vient de mettre en ligne une série de baladodiffusions sur l’histoire du Canada. Chaque balado dure environ 2 minutes. Vous pourrez éventuellement voir en plus des images d’archives grâce aux montages qui seront diffusés sur youtube (certaines vidéos sont déjà en ligne). Dans la description de chaque balado, sur le site du RCIP, vous trouverez un lien vers une exposition virtuelle portant sur le même thème.
Épisode 1 : Le dernier crampon

Épisode 2 : Le dirigeable R-100 (ça se passe à Saint-Hubert)

Épisode 3 : Le voyageur dans le temps de Bralorne (j’adore celui-ci)

Épisode 4 : Le dernier pêcheur de marsoins

Épisode 5 : Le Weyburn Mental Hospital

Billets reliés

Ecoutez 104 histoires de la Nouvelle-France …

Visite virtuelle de Place-Royale, Québec

Story Bank Maine: Deux témoignages sur les francophones du Maine

Audioguide William Wakeham (Gaspésie)

Revivez Expo 67 en balado

Patrimoine Canadien – Création et gestion de contenu numérique

Le Trait-Carré de Charlesbourg

Connaissez-vous le Trait-Carré?

Le Trait-Carré est un village en forme d’étoile dont les origines remontent à la Nouvelle-France. Aujourd’hui, le Trait-Carré fait partie de la ville de Québec.

Le Trait-Carré  a été fondé par les Jésuites dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, du temps de la Nouvelle-France.   Comment peut-on expliquer sa forme étoilée?  Les Jésuites se sont inspirés de la ville italienne de Palmanova pour donner à la bourgade du Trait-Carré cette forme si particulière car le roi Louis XIV avait fait connaître son intention d’organiser le territoire de la Nouvelle-France et

de contrer le système de rangs qui règne à l’époque.  (Réf).

C’est vers 1663 que le Trait-Carré commence réellement à se développer. Rapidement, la population atteindra un nombre suffisant pour qu’on érige une chapelle puis une église (1693). C’est également en 1693 qu’est érigée la paroisse de Saint-Charles-Borromé. Vers 1670, un moulin à vent est construit pour être remplacé vers 1740 par un moulin à eau. Ce moulin existe toujours.

En 1845, la municipalité de Charlesbourg est créée. L’arrondissement de Charlesbourg est créé en 2002 suite à la fusion avec la ville de Québec.

Le Trait-Carré a été décrété arrondissement historique de Charlesbourg par le gouvernement du Québec en 1965.

L’exposition virtuelle Le Trait-Carré de Charlesbourg: l’unique village en étoile du Canada, sur le site du Musée virtuel du Canada, explore cinq thèmes reliés au Trait-Carré (l’histoire, le moulin, le territoire, la société et l’architecture) à l’aide d’une bande dessinée, d’images et de textes. Jacques-Ferdinand Verret (qui a réellement existé) est le personnage principal de la bande dessinée.

Chaque section se termine par une activité éducative (un jeu en ligne). Par exemple, vous devez reconstituer le mécanisme du moulin des Jésuites ainsi qu’une portion du Trait-Carré.

Cette exposition nous permet de saisir l’évolution du Trait-Carré du 17e siècle à nos jours.

Adresse: http://www.museevirtuel.ca/Exhibitions/Villageenetoile/fr/histoire-accueil.php

En complément:

Site de l’arrondissement historique du Trait-Carré de Charlesbourg

Billets reliés: 

Pirates ou corsaires? A l’abordage sur le Saint-Laurent

Les moulins à eau du Québec: un patrimoine à découvrir

Les sociétés d’histoire de Québec

Protéger le patrimoine: citation et classement 2/3

Des saisons en Nouvelle-France

<Fichier Origine: connaître ses ancêtres

L’exposition virtuelle: outil de diffusion de l’histoire

Les organismes de diffusion de l’histoire du Québec prennent tranquillement le virage web. J’ai abordé ce sujet à quelques reprises ces derniers mois (voir liste à la fin de ce billet). Je ne le répéterai jamais assez: le web est un incontournable dans la diffusion de l’histoire! Le web, s’il est bien utilisé, permet de transmettre une information claire et fiable à un large public. Le présent billet va porter sur le thème des expositions virtuelles comme outil de diffusion de l’histoire. Pourquoi devrait-on créer des expositions virtuelles? C’est ce que nous allons voir.

Qu’est-ce qu’une exposition virtuelle?

Définition:

 »Une exposition virtuelle est une exposition diffusée sur Internet. L’exposition virtuelle est un moyen de plus en plus utilisé par les musées, les détenteurs de fonds culturels, ainsi que les artistes pour diffuser leurs œuvres.  »

source (Wikipédia)

A quoi ressemble une exposition virtuelle?

Quelques exemples:

  1. Des saisons en Nouvelle-France (Musée de la civilisation à Québec) http://www.mcq.org/Nouvelle-France/
  2. Rivière-Ouelle et autres expositions, (Société historique de la Côte-du-Sud) http://www.shcds.org/expo/index.htm
  3. Une école virtuelle: l’expérience de l’école au 19e siècle au Canada (Bibliothèque et Archives du Canada) http://www.collectionscanada.gc.ca/petite-ecole/index-f.html
  4. Les expositions virtuelles des archives de la ville de Québec http://www.ville.quebec.qc.ca/archives/expositions_virtuelles/galerie.aspx
  5. Quelques expositions sur l’histoire de Magog en Estrie (Société d’histoire de Magog) http://www.histoiremagog.com/exposition.php

Pourquoi créer une exposition virtuelle?

Une société d’histoire, tout comme un musée, un centre d’interprétation, etc. a pour mission de diffuser des connaissances. Or, plusieurs trésors demeurent cachés de la vue du public, que ce soit à cause de leur fragilité, par manque d’espace pour les exposer ou pour toute autre raison. L’exposition virtuelle permet de révéler ces objets, de les  »faire parler ». Une exposition virtuelle donne un aperçu des collections d’une institution.

Concevoir une exposition virtuelle permet d’approfondir ses connaissances. Les personnes qui travaillent à monter une telle exposition acquièrent des connaissances précieuses parce qu’il faut fouiller les collections, sélectionner des items, faire des lectures, etc. Dépendamment des tâches effectuées, on touche aux communications, au marketing, à l’informatique, etc.

La mise en ligne d’une exposition peut permettre de rejoindre le grand public. Une fois que votre exposition est indexée dans un moteur de recherche reconnu (ex. Google, Yahoo) et publicisé (Twitter, médias locaux, etc), elle peut être consultée par des gens de votre communauté, de votre région, de votre pays….Et même par des internautes d’un autre continent…

L’exposition en ligne peut mener à de nouvelles pistes de recherche. Comme je l’ai expliqué précédemment, une exposition virtuelle permet de faire connaître au grand public des items et des connaissances historiques qui n’ont pas nécessairement pu avoir une grande diffusion. Cela peut avoir pour résultat d’inspirer un étudiant pour son mémoire de maîtrise, un historien pour un article de revue, un citoyen pour une lettre ouverte à un journal, etc…

L’exposition virtuelle permet de bonifier le contenu d’un site web. Si un site ne contient qu’un bref paragraphe de présentation d’un organisme ainsi que ses coordonnées, ce n’est pas suffisant pour que l’internaute s’y attarde et qu’il ait envie de revenir.

On retrouve des photographies issues de la collection du musée McCord sur Flickr

Comment créer une exposition virtuelle?

Vous pouvez, si vous en avez les moyens, faire appel à une compagnie qui se spécialise dans la création de sites internet. Sinon, ne paniquez pas, il y a d’autres options, moins onéreuses et parfois gratuites, qui s’offrent à vous.

  1. Stage. Plusieurs établissements d’enseignement offrent des formations qui comprennent la création de sites web. La création d’une exposition virtuelle pourrait faire l’objet d’un stage et venir enrichir le cv d’un élève. L’exposition pourra être intégrée à un site internet déjà existant.
  2. Bénévolat. Enrôlez une personne qui a des connaissances en création et en promotion de site web.
  3. Flickr. Flickr est un service qui vous permet d’afficher gratuitement jusqu’à 200 photos. Vous pouvez commenter ces photos et ajouter des mots-clés. Ainsi, vous pouvez ajouter des informations qui permettront de mieux comprendre l’objet/ le moment représenté. Le public peut commenter les photos, après inscription. Vous pouvez rendre disponibles les photos en plusieurs formats et les désigner comme étant libre de droit pour un usage éducatif, par exemple. L’utilisation de ce site ne requiert pas de compétences informatiques compliquées. Un album photo se voit attribuer une adresse web qui sera valide tant que votre compte existera.
  4. Facebook. Facebook vous permet de placer en ligne un nombre illimité (à ma connaissance) de photographies. Il n’y a qu’un seul format d’affichage. Les gens peuvent commenter, après inscription. Partager un album de photos avec d’autres abonnés Facebook est simple.
  5. Musée virtuel du Canada. Ce site est réservé aux établissements membres, principalement des musées. On y retrouve des galeries d’images ainsi que des expositions plus élaborées. Malheureusement, il y a peu d’informations sur le site. Adresses: http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/description_mvc-about_vmc/index-fra.jsp et http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/index-fra.jsp

Conclusion

Grâce aux expositions virtuelles, l’internaute a accès à des pans de l’histoire de la ville de Québec, de Montréal, du Kamouraska et de bien d’autres endroits au Québec. Monter une exposition virtuelle n’a pas à être compliqué et coûteux. Plusieurs outils peu coûteux sont disponibles. Mais surtout, une exposition virtuelle doit être vue! C’est pourquoi je vais continuer, au cours des prochaines semaines et mois, sur ce blogue et sur Twitter, à vous entretenir des expositions virtuelles consacrées à l’histoire du Québec.

Billets reliés:

La ruée vers l’or: le Klondike

A la fin du 19e siècle, le Klondike a été pris d’assaut par des milliers d’hommes (et quelques femmes!) à la recherche d’or. Ce furent deux années (1897-1898) de pure folie!

Le Musée McCord a produit une vidéo sur le sujet, que voici

Jack London , l’auteur, a même participé à la ruée vers l’or…

Les aspirants devaient vivre dans des conditions difficiles… le froid, la faim, la nourriture pas toujours bonne…

a016157

Klondikers Camp, Head of Yukon River, 1er mai 1898 par H. J. Woodside. Bibliothèque et Archives Canada. PA-016157

Prochainement, je vais vous parler du roman Lili Klondike qui traite de cette fameuse ruée vers l’or…

Billets reliés :

1759: Du sentier de la guerre aux plaines d’Abraham

1759: Du sentier de la guerre aux plaines d’Abraham est une exposition virtuelle issue de la collaboration entre la Commission des champs de bataille nationaux et le Musée virtuel du Canada. Elle a été mise en ligne en 2005. Cette exposition présente les acteurs de la bataille des plaines d’Abraham qui a eu lieu le 13 septembre 1759.
1759L’exposition est bilingue. Une version flash et une version html sont disponibles. Pour ma part, je vais commenter l’exposition en version française et flash.

Au début de la visite, le visiteur choisit parmi quatre personnages: un Français, un Britannique, un Amérindien et un Canadien. Ces personnages représentent les camps impliqués dans la bataille des plaines d’Abraham.

En 16 modules (quatre par personnage), on en saura plus sur les raisons qui ont poussées chaque belligérant à participer à la guerre, sur les soldats/ guerriers impliqués (origine, recrutement, etc), sur les stratégies employées contre l’ennemi et la bataille elle-même.

L’exposition allie narrations, quiz, bandes dessinées, cartes interactives, jeux d’association et vidéos.

Beaucoup d’informations sont présentées. Trop. On aborde quatre fois chaque thème. J’aurais plutôt aimé que l’on traite d’un thème à la fois et qu’à l’intérieur de ce thème, on fasse des comparaisons entre Amérindiens, Britanniques, Français et Canadiens. Il y a une belle variété d’activités, mais je crois qu’il y a trop de jeux.

J’aurais aimé avoir accès à un document-synthèse et à une chronologie des événements. Aussi, on aurait pu élaborer davantage sur les dégâts causés par cette guerre à la ville de Québec et à la Côte-du-sud.

Par contre, je note une bonne utilisation de la technologie flash. J’ai bien apprécié les nombreuses cartes. Elles nous permettent de visualiser des renseignements intéressants, comme l’origine des soldats des armées françaises et britanniques, les alliances conclues par les tribus amérindiennes, etc. Cette exposition nous en apprend beaucoup sur le contexte historique de la bataille des plaines. On a accès à beaucoup d’information sur l’habillement, les armes, la stratégie militaire, les loisirs et la société de l’époque grâce à l’utilisation de témoignages des témoins de l’époque.

Voici l’adresse internet de cette exposition: http://1759.ccbn-nbc.gc.ca/

Billets reliés:

Les expéditions en Arctique du capitaine Joseph-Elzear Bernier

Le 1er juillet 1909, le capitaine Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934) et son équipage débarquent à Winter Harbour, sur l’île Melville, dans l’Arctique. Une plaque est apposée sur le rocher Parry. Cet acte a pour but de consolider la souveraineté canadienne dans cette région.  On souligne cette année le centenaire de cette expédition. A cette occasion, je vous présente un bref survol des sites internet consacrés au capitaine Bernier et à ses trois expéditions en Arctique.

Blogue – capitaine Joseph-Elzéar Bernier Extraits du journal de bord du capitaine Bernier lors de la fameuse expédition du 1909. On retrouve aussi un court diaporama de photographies d’époque sur les expéditions dans le grand Nord.

ilititaaIlititaa Bernier, ses hommes et les Inuits: Destinée aux jeunes, cette exposition virtuelle est une collaboration du Musée maritime du Québec et du Musée virtuel du Canada.

Terres arctiques: convoitise géopolitique – le capitaine Bernier . Série documentaire de 10 épisodes sur les enjeux politiques de l’Arctique. Une section est consacrée à la mission du capitaine Bernier. On y retrouve pleins de détails sur l’histoire de l’Arctique, un blogue, des liens vers des webcams, etc

terres_arctiques
Capitaine Bernier, marin et explorateur arctique Site internet créé d’après le documentaire  »Capitaine Bernier, marin et explorateur arctique ». On y retrouve sa biographie et des détails sur ses expéditions.

De remarquables oubliés: Joseph-Elzéar Bernier: Site qui accompagne la série diffusée à la radio de Radio-Canada.  Contient des extraits audios et une brève biographie de Joseph-Elzéar Bernier.

Ajout 4 novembre: Blogue: Kapitaikallak – Capitaine Joseph-Elzéar Bernier. Textes en trois langues: français, anglais et inuit. Plusieurs photographies d’archives. Merci à Norma Hall pour l’information

Billets reliés:

Une épave raconte – jeu en ligne sur l’archéologie

Il y a longtemps, au temps de la Nouvelle-France, un bateau a sombré dans les eaux du Saint-Laurent. En tant qu’archéologue et restaurateur, votre rôle est de percer le mystère de ce bateau. Quel est son nom? D’où venait-il? Que venait-il faire en Nouvelle-France? Pour se faire, il vous faudra trouver et restaurer des objets se trouvant sur le bateau. Les fantômes de l’épave vous donneront alors des indices pour mieux comprendre ce qui s’est passé.
epaveCe jeu a été conçu en 2002 par le Musée d’histoire et d’archéologie de Pointe-a-Callière en collaboration avec le Musée virtuel du Canada. Il nécessite le plugiciel flash et s’adresse aux jeunes du secondaire.

Le jeu n’est pas exempt de petits défauts: l’aire de jeu est minuscule, les exclamations des personnages sont énervantes à la longue, il y a un manque d’instructions, etc… Rappelons-nous que ce jeu a été conçu en 2002. Les expositions virtuelles et les jeux en ligne des institutions muséales en étaient à leurs premiers balbutiements. Malgré cela, quel jeu instructif! On identifie le matériel dominant et avec l’aide des fiches, on applique le traitement adéquat. Cela nous donne aperçu du travail d’un restaurateur.

A chaque fois que l’on retrouve et restaure correctement un objet, une partie de l’histoire du bateau s’inscrit dans un carnet.

A la fin du jeu, on découvre que ce bateau, qui a réellement existé, est lié à un événement important dans l’histoire de la Nouvelle-France, mais je ne vous dis pas lequel, à vous de le découvrir…

Adresse internet: http://uneepaveraconte.net/francais/index.htm

Billets reliés:

Le site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski

Le site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski a trois attraits majeurs: le sous-marin Onondaga, le phare de Pointe-au-Père et pavillon thématique sur le naufrage de L’Empress of Ireland. Le site internet officiel de cette attraction touristique est le http://www.shmp.qc.ca Voyons un peu plus en détail ce que l’on retrouve sur ce site internet.

L’Empress of Ireland a coulé dans le fleuve Saint-Laurent en 1914, faisant plus de 1012 morts. On peut lire un récit de la tragédie et des extraits d’articles de journaux de l’époque et consulter la liste des passagers secourus et décédés. La liste des naufrages en eaux québécoises entre 1890 et 1895 est aussi en ligne. Il est possible de voir des artéfacts retrouvés suite au naufrage de ce bateau.

Ce site internet plaira aux amateurs d’Histoire et de patrimoine maritimes. Il présente le site et ses attraits, mais une grande place est faite à son histoire.

Billets reliés

Centre national des naufrages du Saint-Laurent: les épaves du fleuve

Reflets d’une région: Rimouski-Neigette

Le cimetière du Saint-Laurent: les épaves de Bic à Baie-des-Sables

Site internet sur le tourisme patrimonial du Bas-Saint-Laurent

Deux quotidiens se rencontrent: Montréal hier et aujourd’hui.

L’exposition virtuelle Deux quotidiens se rencontrent présente des photographies issues de la collection du musée McCord de Montréal. On a chargé un photographe de prendre une photo des mêmes lieux, avec le même cadrage. L’exposition présente le résultat de cette démarche, qui permusée McCordmet de suivre l’évolution de Montréal depuis un siècle. Cette exposition est le fruit d’un partenariat avec le Musée virtuel du Canada.

source: musée McCord

Les photographies du 19e siècle (1863 à 1918, pour être plus exact) sont signées William Notman et celles du 20e siècle, Andrzej Maciejewski. Elles sont commentées par les historiens Joanne Burgess et Gilles Lauzon. Des extraits du journal de Frances Monck, témoin privilégié de la société canadienne du 19e siècle, agrémentent l’exposition. On peut lire une présentation de l’exposition par messieurs Lauzon, Maciejewki et madame Burgess en préambule.

Chaque groupe d’image (que l’on peut agrandir) est commenté selon trois points de vue: l’historien, le muséologue et le photographe. Des photographies d’objets issus de la collection du musée accompagnent certains commentaires. On peut consulter une fiche plus détaillée sur chaque objet en cliquant sur l’icône de la loupe.

L’exposition est aussi accompagnée de  bonus. Un petit dispositif génial permet de constater rapidement les différences entre les deux photos. On clique sur  »explorez » et une des deux photos apparaît. Si on déplace le petit carré avec la souris, comme on lève un store, l’autre photo apparaît progressivement en dessous. On peut jouer à un jeu où on va être invité à trouver les anachronismes dans une photo. On peut également choisir de tester ses connaissances sur la ville de Montréal avec un jeu questionnaire. Le visiteur peut aussi choisir de visionner les photographies Notman via le carrousel.

Cette exposition virtuelle a été créé il y a sept ans, et pourtant, je la trouve toujours aussi pertinente et instructive. Elle permet de constater la patience et la minutie du photographe Andrzej Maciejewski. Très bonne exploitation des archives photographiques du Musée McCord.

C’est une exposition interactive, inventive, qui nous permet de voir à quel point Montréal a pu changer depuis 1863.

Billets reliés:

Mémoire en péril: voyage à travers l’histoire de Montréal

Note: ce site n’est plus en ligne.

Mémoire en péril @Musée Pointe-à-Callière

Mémoire en péril @Musée Pointe-à-Callière

Ce jeu a été mis en ligne en 2004 par le musée de Pointe-à-Callière, en collaboration avec le Musée virtuel du Canada. La mise en situation est la suivante: Des immeubles disparaissent à Montréal et les télécommunications sont en panne. Pour que la situation revienne à la normale, il faut rétablir la mémoire collective contenu dans le sceau du grimoire: celui-ci a éclaté en cinq fragments. Il faut retrouver ces fragments en visitant des couloirs temporels et les ramener au musée de Pointe-à-Callière.

Tout au long de notre quête, nous sommes accompagné par Mnemius, qui nous dirige dans nos aventures. On visite 5 époques ou lieux:
1701: six jours avant la signature de la Grande paix
1721: seize jours avant le grand incendie de Montréal
1877: le Port de Montréal
1926: coin Sainte-Catherine et Amhert
1967: l’Expo 67

Le principe du jeu est de visiter des lieux, amasser des objets et poser des questions aux personnages pour résoudre les énigmes qui nous permettront d’amasser des morceaux de grimoire, donc de mémoire collective.

Visiter ces époques nous permet d’en savoir plus sur les Amérindiens, les tramways, la grève du Canal Lachine, etc.

Les parties se sauvegardent automatiquement à certains points. Le menu est bien fait: on peut toujours consulter le guide si on ne sait pas quoi faire pour avancer dans le jeu. L’interface est très jolie. On interagit avec les personnages en cliquant sur des questions auxquelles ils vont répondre (quand ils le veulent). La musique et le bruitage qui accompagnent le jeu sont discrets. On peut aussi choisir de couper le son.

Bonne nouvelle, le jeu n’est pas facile! Il faut converser avec les personnages et noter les informations qu’ils nous donnent, car elles peuvent servir plus tard. Il faut aussi utiliser les objets accumulés. Par exemple, si on donne le bon objet au bon personnage, celui-ci va nous révéler des informations utiles à notre quête. J’ai beaucoup aimé l’aspect enquête du jeu, mais j’ai détesté les jeux d’habileté qui nous font faire des clics inutiles.

Billets reliés: