Beauce, est du Québec et Ottawa (nouvelles en bref)

Bonjour à tous, voici quelques brèves nouvelles.

Deux nouvelles expositions du Musée virtuel du Canada à signaler: Vie française dans la capitale sur l’histoire des Francophones à Ottawa, en collaboration avec le CRCCF et Aller aux eaux salées En vacances sur les bords du Saint-Laurent (1815-1950) en collaboration avec le Musée du Bas-Saint-Laurent.

Des nouvelles de par chez nous: le Village des Défricheurs de Saint-Prosper deviendra le Village Beauceron.

De nouvelles plaques commémoratives ont été installées à Québec pour honorer une dizaine de personnalités, dont Arthur Buies, Frederick C. Würtele et Irma Levasseur.

Nouvelle parution: Faire son temps. Usages publics du passé dans les francophonies nord-américaines sous la direction de Martin Pâquet et de Serge Dupuis (Presses de l’Université Laval).

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Bientôt en librairie: Le métier d’intendant en France et en Nouvelle-France au XVIIIe siècle  par Marie-Ève Ouellet (Septentrion).

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Pour terminer, signalons que vous pouvez maintenant feuilleter sur le portail de BANQ le journal Claire, publié à Montréal entre 1957 et 1964.

 

Le Grand Feu de Hull et d’Ottawa en 1900

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Nous allons débuter par un extrait de La Patrie, du 27 avril 1900. Une galerie de photos prises pendant et après l’événement complète ce texte.

Ottawa, 27. De bonne heure, ce matin, on a fait une évaluation des pertes immenses causées par la conflagration de Hull et d’Ottawa. Et cela au moment où le feu faisait rage, amoncelant pertes sur pertes. Cinq milles carrés de terrain détruits, plus de 2500 maisons, manufactures, moulins, magasins et autres constructions réduits en cendres, représentant une perte de $20,000,000. 12,000 à 15,000 personnes sur le pavé, quatre vies perdues dans les flammes, voilà un estimé brut.

Plan montrant l'étendue du sinistre. No MIKAN 3827571 BAC

Plan montrant l’étendue du sinistre. No MIKAN 3827571 BAC

Toutes les cours de bois ont été brûlées, une demi-douzaine d’églises et d’écoles ont été anéanties, la compagnie de papier Eddy, les moulins de pulpe, la manufacture d’allumettes ont été rasés, le moulin de Bronson et Weston, la scierie de la Hull Lumber Company, la scierie Booth, les dépendances de la compagnie McKay, une des maisons des pouvoirs de la Compagnie Electrique d’Ottawa, les machines hydrauliques de Hull, le palais de justice et la prison de Hull, le bureau de poste, le couvent, presque toutes les maisons d’affaires, et environ 1,000 résidences et magasins de Hull ont été détruits. Il ne reste plus debout qu’une église et quelques maisons voisins.

ORIGINE DE LA CONFLAGRATION.
Le feu a pris naissance dans la maison de M. Antoine Kirouac, rue Chaudière, Hull [vers 10h30]. On dit que Mme Kirouac était occupée à allumer son poêle lorsque soudain la cheminée prit feu, puis le toit, puis les maisons environnantes. Comme le vent soufflait très fort, l’incendie devint bientôt hors de contrôle.

[…]
UNE NUIT D’ANGOISSE
Des milliers de personnes sans abri, ont dormi en plein air, la nuit dernière, ou erré dans les rues d’Ottawa et de Hull, bien que plusieurs maisons aient été mis à la disposition des malheureux et que plusieurs aient trouvé asile dans le manège militaire, les casernes de l’armée du Salut et ailleurs.

La population de Hull a besoin de nourriture aujourd’hui. Des milliers de personnes n’ont rient à manger et n’ont pas d’argent pour en acheter. On attend après-midi des chars de provisions de Montréal.

Le vieil engin Conqueror, qui existe depuis un quart de siècle, a brûlé à la gare Union et n’est plus maintenant qu’un morceau de fer.

A deux heures, ce matin, le firmament reflétait les lugubres lueurs de l’incendie et les pompiers travaillaient sur les piles de bois de l’Export Lumber Company.

SCENE LAMENTABLE
Votre correspondant a été le témoin de l’un des spectacles les plus désolants que l’on puisse voir. Une pauvre femme dont la maison avait brûlé dans la rue Lett, était dans un char électrique, elle avait avec elle cinq petits enfants dont un de quelques mois seulement. Le pauvre petit être était très malade et il a expiré sur le sein de sa mère avant qu’elle ne peut descendre du char.

Plusieurs documents de valeur ont été détruits par les flammes dans le palais de justice de Hull, entre autres une foule de papiers précieux que les avocats y avaient déposés quand l’incendie s’était déclaré.

[…]
Pour agrandir ces photos et les voir en diaporama, cliquez sur n’importe quelle image.

Autres billets

Basculer dans le vide [Beloeil, 29 juin 1864] (accident de train)

L’incendie du Parlement à Montréal en 1849

Le grand incendie de 1866 [Québec, 14 octobre 1866]

L’incendie du Palais de Cristal [Montréal, nuit du 29 au 30 juillet 1896]

Trois-Rivières brûle! 22 juin 1908

L’incendie du théâtre Saint-Louis [Québec, 12 juin 1846]

L’Incendie de l’asile de Beauport, 29 janvier 1875

L’incendie de l’hospice Saint-Charles [Québec, 14 décembre 1927]

Un incendie dévastateur au Saguenay-Lac-Saint-Jean, 19 mai 1870

Dans les chantiers [1891]

Le Canadien, 25 mars 1891

DANS LES CHANTIERS
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Les bûcherons s’en reviennent les poches vides
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On écrit d’Ottawa que les hommes de chantiers commencent à revenir des bois; cette année un grand nombre sont revenus avant la date ordinaire, beaucoup d’entre eux reviennent sans le sou, après avoir passé un hiver dans les forêts assujettis à un travail des plus rigoureux.

Parmi les voyageurs, il y a eu toujours un nombre encore trop considérable qui reviennent à Ottawa tous les printemps sans un sou d’épargnes. Mais il y en a aussi plusieurs d’entre eux qui vont travailler dans les bois pendant l’hiver, dans le but de ramasser quelque argent soit pour faire un paiement annuel sur une terre ou pour d’autres motifs.

Cette année, on apprend que, dans certains chantiers du district d’Algonia, les hommes ont été maltraités; les plaintes nous viennent surtout d’hommes considérés comme de première chasse.

Il paraîtrait que dans certains chantiers de ces endroits, conduit par des compagnies nouvelles des États-Unis, on a fait travailler les hommes pendant les quelques mois de la saison en les traitant on ne peut mieux, mais quand la saison tirait à la fin, les contres-maîtres ont commencé à rendre aux hommes la vie impossible, afin nous assure-t-on de les forcer de quitter les travaux et de régler leur compte comme on l’entendait. On rapporte que des hommes ont été jetés le soir en dehors des chantiers situés à 20 milles de toute habitation. Ces hommes ont été forcés de marcher toute la nuit ou courir le risque de geler.

Au-delà de trois cents hommes ont été ainsi traités et ont presque complètement perdu l’argent qu’ils avaient gagné en se voyant chargé à leur compte des prix exorbitants pour les quelques effets qu’ils avaient achetés et le prix de leur passage d’Ottawa au lieu de l’ouvrage.

Lire aussi…

Les dangers de la drave [1932]

Accident de travail [Coaticook, 1879]

Photographies: Ces enfants qui travaillaient dans les usines de Winchendon, Massachusetts (septembre 1911)

Les ouvrières de l’usine Eddy de Hull mises en lock-out [1919]

Les Quarante Heures [1879]

Voici un article tiré du Canada, publié à Ottawa le 3 décembre 1879, concernant la pratique des Quarante heures par les catholiques du diocèse.

LES QUARANTE HEURES

Les Quarante Heures commencées dimanches se sont terminées hier matin. L’autel décoré pour la circonstance présentait un magnifique coup d’oeil. L’illumination était splendide. Pendant ces trois jours, les fidèles se sont succédés à la Basilique en nombre considérable. Environ 1000 personnes ont fait la communion. C’est la première fois que les Quarante Heures ont lieu dans ce diocèse.

Dimanche dernier, on a fait, dans la Basilique, lecture de l’admirable mandement de Monseigneur d’Ottawa établissant cette incomparable dévotion dans son diocèse.

La première permanente des Quarante heures devant le très Saint-Sacrement, en mémoire des quarante heures que le corps divin de Jésus resta dans le tombeau, eut son origine à Milan vers 1534. Elle se propagea dans les autres villes d’Italie et fut introduite à Rome en 1551.

Cette prière fut ensuite établie pour toujours pas Clément VIII et avec succession d’une église à l’autre, en commençant le premier dimanche de l’Avent et dans la chapelle du Palais Apostolique, comme cela résulte de sa constitution Graves et diuturnas du 25 novembre 1592.

Le Pontife fut déterminé à cela par les calamités publiques de l’Eglise, afin que jour et nuit les fidèles fissent, devant Jésus, solennellement exposé sous les voiles du Sacrement, des prières continuelles, pour apaiser le Seigneur et pour implorer sans cesse ses divines miséricordes.

Il accorda des indulgences à ceux qui auraient fait oraison pendant le temps de l’Exposition prescrite. Tout cela fut confirmé par Paul V, en 1606.

Billets reliés

Patrimoine religieux: les images pieuses

Sarah Bernhardt suscite la colère du clergé [Québec, 4 et 5 décembre 1905]

Site internet: Le patrimoine immatériel religieux du Québec

Société d’histoire du protestantisme franco-québécois

Photographies de Québec (1886-1910) par Frederick C. Würtele

Frederick Würtele est un photographe amateur qui a pris plusieurs clichés de la ville de Québec entre 1886 et 1910. Retraçons d’abord les grandes lignes de sa vie pour ensuite nous pencher sur son oeuvre.

Biographie

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville - Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . - septembre 1902 Source: BANQ

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville – Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . – septembre 1902 Source: BANQ

Frederick Christian Würtele est né le 10 septembre 1842 à Québec. Il était l’époux d’Élizabeth Riddle (quatre enfants).

Il a reçu son diplôme de l’école militaire en 1867, puis il a obtenu le grade de capitaine des Royal Rifles en 1883. Würtele a fait carrière en tant que comptable, mais il a aussi travaillé entre 1870 et 1890 pour son frère et son père, deux marchands de quincaillerie et de fer. Il a été secrétaire-trésorier du High School of Québec en 1892 et de la Protestant Board of School Commissioners (1897-1920). Il est nommé Esquire en 1891. Entre 1877 et 1906, il a occupé presque sans interruption diverses fonctions à la Québec Literary and Historical Society (conservateur des objets et bibliothécaire). Entre 1910 et 1914, il a été secrétaire de l’Archeological Institute of America, Department of Canada, Québec Society.

Frederick Würtele est décédé à Québec le 18 mars 1920.

Un intérêt certain pour l’histoire

Historien, il a publié quelques écrits:

Il a édité Blockade of Québec in 1775-1776 by the American Revolutionists en 1905-1906.
Ses photographies

Les thèmes représentés par les photographies du Fonds Fred. C Würtele sont variés: vues d’ensemble, bateaux, l’histoire, l’architecture, aspect militaire, les églises protestantes, les paysages, l’hiver, les moulins à scie, les institutions d’enseignement,  les ponts et les portraits. (Réf. Fernand Caron, p. 18) Il a croqué sur le vif les conséquences des éboulis de septembre 1889 à Québec, de l’effondrement du pont de Québec en 1908, de la destruction de la tour Martello no3  pour l’agrandissement de l’ancien Jeffery Hale (un hôpital de Québec) en 1904,  etc.

Il a surtout photographié Québec et ses environs. Commme la écrit Fernand Caron, dans Fred C. Würtele, photogaphe ,Würtele:

photographie, à l’instar des touristes, les particularités de la ville tels le Vieux-Québec, les environs du Parlement ou bien la rue Saint-Pierre. (p.10)

Quartier Saint-Jean-Baptiste - Boulevard Saint-Cyrille Est - Tour Martello - Numéro 3 / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Saint-Jean-Baptiste – Boulevard Saint-Cyrille Est – Tour Martello – Numéro 3 / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il nous a donné de superbes vues de Québec comme cette photographie prise du toit de la Banque Union et qui montre la rue Saint-Pierre (voir photographie suivante).

Dans l’ensemble, cependant, il a tracé un remarquable tableau de la ville de Québec qu’il sentait évoluer avec inquiétude. Cette affirmation n’est pas gratuite, compte tenu des nombreuses photos de démolitions et d’immeubles qu’ils nous a léguées. (Réf. p.11, Fernand Caron)

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A Québec, il a immortalisé le Morrin College, le Collège des Jésuites, le Marché Champlain, les plaines d’Abraham, le bureau de poste (et sa célèbre plaque du Chien d’or), le Capitole, les Jardins du Gouverneur, la rue Sous-le-Cap, le Bassin Louise, le Château Frontenac, la Grande-Allée, la Terrasse Dufferin, le quartier Saint-Roch, le quartier Latin, l’Esplanade, Place d’Armes, l’Hôtel de ville, et bien plus.

Voici quelques endroits qu’il a photographié: outre Québec, il y a Chicoutimi, Ottawa, Rivière-du-Loup, l’Ile d’Orléans, Chambly, Grand-Mère, Saint-Tite, Boischatel, Trois-Rivières, Saint-Romuald, Saint-André (Lac-Saint-Jean), Lennoxville (Sherbrooke), Toronto, Ottawa, Tewkesbury, Rivière-Ouelle, Lévis, etc.

Voici d’autres photographies:

Quartier Cap-Blanc - Rue Champlain - Catastrophe / Fred C. Würtele . - septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Cap-Blanc – Rue Champlain – Catastrophe / Fred C. Würtele . – septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

 

Beauport - Avenue Royale / Fred C. Würtele . - octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Beauport – Avenue Royale / Fred C. Würtele . – octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Le fonds Fred. C. Würtele contient plus de 575 photographies et il peut être vu presqu’entièrement en ligne sur le site de BANQ. Pour voir ces photos, allez sur Pistard, entrez le mot-clé de votre choix, cliquez sur Documents numérisés et validez. Sélectionnez ensuite Fonds Fred Würtele.  Des photographies sont aussi disponibles sur cybermuse.

Conclusion

Les photographies qui sont l’oeuvre de Fred Würtele constituent un témoignage intéressant sur la ville de Québec et ses environs à l’aube du 20e siècle. Elles mettent en valeur le patrimoine bâti, religieux et maritime du Québec. Ses photographies et ses diverses fonctions montrent à quel point il avait à coeur l’histoire et le patrimoine de Québec.

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans - Camp d'entraînements de l'Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans – Camp d’entraînements de l’Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliographie

CARON, Fernand. Fred C. Würtele, photogaphe.Ministère des Affaires culturelles, 1977, 276 pages.

Billes reliés

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1986)

Art: Québec et ses environs (1830) par James Pattison Cockburn

Québec 1608-2008: chroniques d’une capitale

L’histoire du funiculaire de Québec

Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec

Guide de la photographie ancienne

Gérer des archives photographiques

Jeu Le temps d’une pose: le studio de photographie de William Notman en 1870

Expositions virtuelles sur l’histoire des francophones hors-Québec (Canada)

Voici quelques exposition virtuelles qui portent sur l’histoire des francophones au Yukon, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario, au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve, à l’Ile-du-Prince-Edouard et en Nouvelle-Écosse.

Tourisme et culture Archives du Yukon
La note francophone du Yukon

Campus Saint-Jean et la Heritage Community Foundation (Alberta)

Saint-Jean Archives ajout 18 avril 2010

Centre culturel Marie-Anne-Gaboury (Edmonton, Alberta)

Poursuite d’une aventure francophone dans l’ouest canadien ajout 18 avril 2010

Société historique de la Saskatchewan
La Fête fransaskoise
La radio française en Saskatchewan
Musée virtuel de la Saskatchewan ajout 18 avril 2010

Société historique de Saint-Boniface

1930: a Year in the Life of a Young Lourdais

This Community Memories exhibit tells the story of life in a small Franco-Manitoban town in the 1930s as a diary that could have been written by a typical young boy living in Notre-Dame-de-Lourdes. Each diary entry is accompanied by a photo from the Notre-Dame Musée des pionniers et des chanoinesses collection, or from the albums of town residents.

The French Connection (Windsor Wood Carving Museum ) Ontario

This project relates the history of the French settlers whose adventurous spirit first brought them to the banks of the Detroit River three centuries ago. Their folk carving and the genesis of the Francophone custom of wood crafting will be prominently featured in this exhibit.

Archives Ontario

French Ontario in the 17th and 18th centuries 

Centre de recherche en civilisation canadienne-française (Université d’Ottawa)

Congrès marial d’Ottawa 1947

La Société d’étude et de conférences, section Ottawa-Gatineau, 1946-2006 : 60 ans!

400 ans de présence française au Canada, 1610, passeport pour 2010

La collection des fonds d´archives du CRCCF : l’aventure du Canada français

The French Shore / Le rivage français

500e anniversaire de la présence française à Terre-Neuve

Le site est bilingue, mais certaines images de la version française de l’exposition virtuelle ne s’affichent pas. La version anglaise est ici.

Nova Scotia Archives and Records Management

Port-Royal Habitation

Acadian Heartland: Le grand dérangement (bilingue)

Acadian Heartland (bilingue)

Acadian of NS (bilingue)

An Acadian Parish Remembered (bilingue)

Musée virtuel du Canada

L’agriculture au Manitoba français

Les francophones de Terre-Neuve et du Labrador (en anglais) 


Billets reliés:

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Dictionnaire biographique du Canada

Nos Racines: pour découvrir l’histoire locale et régionale par les sources