Revues, bulletins et magazines d’histoire du Québec

Ce qui suit est une liste non-exhaustive des revues, bulletins et magazines d’histoire du Québec.

D’autres publications seront ajoutées au cours des prochaines semaines (les suggestions d’ajouts sont bienvenues).

En complément, consultez le billet intitulé Facebook: Liste des organismes québécois de diffusion de l’histoire et du patrimoine.

Général

Cap-aux-Diamants

Histoire Québec

Revue d’histoire de l’Amérique française

Mémoires vives Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC)

Régional
Magazine Gaspésie (Musée de la Gaspésie).

Revue d’études des Cantons-de-l’Est/Journal of Eastern Townships Studies (RECE/JETS) publiée par le Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est (CRCE).

L’Estuaire Revue d’histoire des pays de l’estuaire du Saint-Laurent.

Le Javelier (Société historique de la Côte-du-Sud).

Au fil des ans (Société historique de Bellechasse).

Revue sur l’histoire de la Maurice et du Centre-du-Québec (début de la parution prévue en 2017).

Quebecensia (Société historique de Québec).

Montréal en tête (Société historique de Montréal).

Revue d’histoire de Charlevoix (Société d’histoire de Charlevoix).

Hier encore, revue d’archives, d’histoire et de patrimoine du Centre régional d’archives de l’Outaouais.

Saguenayensia – Société historique du Saguenay.

L’Echo des Basques – Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles

Bulletin de la Société d’histoire du Plateau Mont-Royal

Bulletin Le Messager Société d’histoire de Joliette – De Lanaudière

La Fournée – Société d’histoire de la région de Terrebonne

Cahiers d’histoire par Héritage Sutton

Revue d’histoire de la Côte-Nord par la société historique du Golfe et la société historique de la Côte-Nord.

Associations de famille

La Charpente (Association des Truteau d’Amérique)

De retour à St-Thomas de Montmagny après 36 ans d’absence

Impression (photomécanique) | La rue Principale, Montmagny, QC, vers 1910 | MP-0000.1231.2

La rue Principale, Montmagny, QC, vers 1910

 

Le Courrier de Montmagny, juin 1906, Vol. 23 no 21.

Retour à St-Thomas après 36 ans d’absence

Nous avons le plaisir d’annoncer aux nombreux lecteurs du COURRIER DE MONTMAGNY le retour, parmi nous, d’un ancien concitoyen, M. Charles Vincent Casault, fils de feu M. Jos Edr. Casault.

[…]

Pour celui qui a visité le village des Casault, qui n’a admiré le vaste horizon qui se déroule devant lui. Vu nord, le Cap Tourmente et la chaîne des Laurentides, au pied desquelles coule le majestueux Saint-Laurent, au Sud, les Appalaches, Monts couverts de forêts; entre ces deux chaînes se trouve la belle vallée de terres fertiles de St-Thomas.

M. Charles V. Casault a laissé la paroisse en 1870. Il est le douzième enfant de la famille patriarcale de M. Jos Edr Casault qui a compté quatorze enfants dans les registres de sa paroisse.

Après quelques essais à St-Paul de Montminy, à Ontario, M. Charles Casault se fixe à Aldfield (auj. La Pêche), comté de Pontiac.

Ce vaste comté, situé au Nord-Ouest de la province, est peut-être le plus étendu de la Puissance. Cette partie du pays est montagneuse et couverte de forêts. Plusieurs rivières sillonnent cette aride contrée. De beaux lacs en font l’ornement.

M. Charles V. Casault a uni sa destinée à Mlle Victoria Thivierge, institutrice, soeur de M. Edmond Thivierge, maire de St-Thomas.

Votre journal a déjà parlé de la première terre des Casault, achetée le 16 décembre dernier (1905) par M. Louis-Jos. Casault, employé naval, à Ottawa, et bien, c’est cette terre belle et vaste qui est devenue la propriété de M. Charles Casault, grâce au don généreux de son frère.

Le volume des ‘Notes historiques‘ sur la paroisse de St-Thomas – et qui devrait se trouver dans toutes les familles de St-Thomas et St-Pierre – donne de très jolies choses sur l’origine de cette terre.

[…]
Puisse la génération actuelle suivre les traces des ancêtres, s’attacher au sol, au lieu de s’expatrier aux États-Unis et former des générations grandes et fortes, toutes dévouées à l’Église Notre Mère, à la patrie.

[…]
Billets reliés

Un exorcisme pour contrer la sécheresse? [St-Thomas de Montmagny, 1793]

Mort étrange à St-François de Montmagny en 1924

Tourville demande des lots de colonisation [1932]

Un serpent de mer [Lac Deschênes, 1881]

Après les monstres des lacs Pohénégamook, Champlain et Memphrémagog, voici le monstre du Lac Deschênes.

Le Canadien, 6 septembre 1881

« UN SERPENT DE MER

Depuis quelques années, la question est de savoir s’il existe réellement un monstre de ce nom dans le lac Deschênes. M. Driscoll, d’Aylmer, prétend l’avoir vu et avoir tiré dessus sans résultat apparent. Ces jours derniers, une dépêche que vous avons publiée (2 sept. 1881, p. 3) , annonçait que MM. Larmonth et McRay avaient vu ce serpent, qu’ils disaient être de trente pieds de longueur.

Nous lisons, dans un journal d’Ottawa, une correspondance qui est de nature à contredire cette nouvelle. Le correspondant nous affirme que la chose n’est qu’un rêve qu’il a fait lui-même.

Peut-être que demain un autre touriste nous assurera qu’il a vu le monstre marin, et que le correspondant de ce journal n’est qu’un rêveur habituel.

Attendons donc la fin des rêves et nous verrons s’il existe réellement un serpent dans le lac Deschênes.

Le serpent finira évidemment par se changer en un magnifique canard de plusieurs lieues de longueur, de la distance environ qui sépare Ottawa du lac que nous avons déjà nommé.  »

Billets reliés
ENLEVÉ PAR UN AIGLE [ST-VINCENT-DE-PAUL, 1885]

LOUP-GAROU ET MAISONS HANTÉES

LE LOUP-GAROU DU KAMOURASKA (1766-1767)
LE FANTÔME DE LA MAISON MCTAVISH [MONTRÉAL, 1941]

UNE ÉTRANGE LUMIÈRE [LAC ST-FRANÇOIS, 1874]

Le Grand Feu de Hull et d’Ottawa en 1900

No MIKAN 3246703 LAC

No MIKAN 3246703 LAC

Nous allons débuter par un extrait de La Patrie, du 27 avril 1900. Une galerie de photos prises pendant et après l’événement complète ce texte.

Ottawa, 27. De bonne heure, ce matin, on a fait une évaluation des pertes immenses causées par la conflagration de Hull et d’Ottawa. Et cela au moment où le feu faisait rage, amoncelant pertes sur pertes. Cinq milles carrés de terrain détruits, plus de 2500 maisons, manufactures, moulins, magasins et autres constructions réduits en cendres, représentant une perte de $20,000,000. 12,000 à 15,000 personnes sur le pavé, quatre vies perdues dans les flammes, voilà un estimé brut.

Plan montrant l'étendue du sinistre. No MIKAN 3827571 BAC

Plan montrant l’étendue du sinistre. No MIKAN 3827571 BAC

Toutes les cours de bois ont été brûlées, une demi-douzaine d’églises et d’écoles ont été anéanties, la compagnie de papier Eddy, les moulins de pulpe, la manufacture d’allumettes ont été rasés, le moulin de Bronson et Weston, la scierie de la Hull Lumber Company, la scierie Booth, les dépendances de la compagnie McKay, une des maisons des pouvoirs de la Compagnie Electrique d’Ottawa, les machines hydrauliques de Hull, le palais de justice et la prison de Hull, le bureau de poste, le couvent, presque toutes les maisons d’affaires, et environ 1,000 résidences et magasins de Hull ont été détruits. Il ne reste plus debout qu’une église et quelques maisons voisins.

ORIGINE DE LA CONFLAGRATION.
Le feu a pris naissance dans la maison de M. Antoine Kirouac, rue Chaudière, Hull [vers 10h30]. On dit que Mme Kirouac était occupée à allumer son poêle lorsque soudain la cheminée prit feu, puis le toit, puis les maisons environnantes. Comme le vent soufflait très fort, l’incendie devint bientôt hors de contrôle.

[…]
UNE NUIT D’ANGOISSE
Des milliers de personnes sans abri, ont dormi en plein air, la nuit dernière, ou erré dans les rues d’Ottawa et de Hull, bien que plusieurs maisons aient été mis à la disposition des malheureux et que plusieurs aient trouvé asile dans le manège militaire, les casernes de l’armée du Salut et ailleurs.

La population de Hull a besoin de nourriture aujourd’hui. Des milliers de personnes n’ont rient à manger et n’ont pas d’argent pour en acheter. On attend après-midi des chars de provisions de Montréal.

Le vieil engin Conqueror, qui existe depuis un quart de siècle, a brûlé à la gare Union et n’est plus maintenant qu’un morceau de fer.

A deux heures, ce matin, le firmament reflétait les lugubres lueurs de l’incendie et les pompiers travaillaient sur les piles de bois de l’Export Lumber Company.

SCENE LAMENTABLE
Votre correspondant a été le témoin de l’un des spectacles les plus désolants que l’on puisse voir. Une pauvre femme dont la maison avait brûlé dans la rue Lett, était dans un char électrique, elle avait avec elle cinq petits enfants dont un de quelques mois seulement. Le pauvre petit être était très malade et il a expiré sur le sein de sa mère avant qu’elle ne peut descendre du char.

Plusieurs documents de valeur ont été détruits par les flammes dans le palais de justice de Hull, entre autres une foule de papiers précieux que les avocats y avaient déposés quand l’incendie s’était déclaré.

[…]
Pour agrandir ces photos et les voir en diaporama, cliquez sur n’importe quelle image.

Autres billets

Basculer dans le vide [Beloeil, 29 juin 1864] (accident de train)

L’incendie du Parlement à Montréal en 1849

Le grand incendie de 1866 [Québec, 14 octobre 1866]

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Trois-Rivières brûle! 22 juin 1908

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L’Incendie de l’asile de Beauport, 29 janvier 1875

L’incendie de l’hospice Saint-Charles [Québec, 14 décembre 1927]

Un incendie dévastateur au Saguenay-Lac-Saint-Jean, 19 mai 1870

Les ouvrières de l’usine Eddy de Hull mises en lock-out [1919]

L’Action catholique, 16 décembre 1919

LA GREVE A HULL

Le  »Droit » publie ce qui suit au sujet de la grève des employés de la manufacture d’allumettes E.B. Eddy.  »Le Lockout » a été déclaré vendredi soir à la manufacture d’allumettes chez E.B. Eddy, et trois cents personnes, la plupart des filles faisant partie de l’Association ouvrière catholique, sont aujourd’hui sans travail. C’est la nouvelle qui s’est répandue, hier soir, comme une traînée de poudre dans notre ville. Voilà l’épreuve qui tombe comme une bombe sur la tête de l’Association ouvrière féminine catholique et qui réussira certainement à lui donner la force que des victoires trop facilement remportées ne peuvent donner. Tant que tout marche bien, on ne saisit pas toujours la valeur et la nécessité de l’Association; c’est une situation comme celle qui est actuellement faite aux employées de la manufacture d’allumettes qui prouve la nécessité de l’union au point de vue protection.

C’est une association catholique, cherchera-t-on à dire en certain quartier, et cependant, elle est en difficulté. Eh bien oui! il n’y a pas d’association au monde capable d’empêcher une compagnie de fermer ses portes. Il y a des associations, par exemple qui peuvent éviter des grèves et les associations ouvrières catholiques sont celles-là.

EXPLIQUONS

Pour bien comprendre la situation telle qu’elle est, il est nécessaire de remonter un peu plus haut et de chercher la cause de cette difficulté.

Il y a environ trois mois, la compagnie E.B. Eddy, se trouvant dans un grand besoin de surproduction, proposa aux filles de manufacture d’allumettres d’accepter le système de trois équipes, le travail devant se terminer à 8,30 heures du soir. La proposition fut rejetée par les filles.

La compagnie demanda alors aux employées de donner pendant deux mois une journée de dix heures d’ouvrages. Les filles y consentirent et donnèrent deux mois durant les dix heures d’ouvrages.

Ne trouvant pas encore la production suffisante, la compagnie revint et proposa de nouveau le système des trois équipes. D’une manière générale, les employées refusèrent encore.
LA COMPAGNIE

Il est bon de remarquer que durant ce temps-là les autorités de la compagnie déclaraient, à maintes reprises, aux représentants de l’Association ouvrière qu’elles lui donneraient leur appui et traiteraient avec plaisir avec l’agent d’affaires de cette organisation pour régler les relations entre elles et les membres de l’Association.

Certains employés haut placés paraissent cependant, pendant que les autorités promettaient de traiter avec l’agent d’affaires, chercher à conclure des arrangements avec les employés individuellement. Y réussirent-ils, nous ne le savons pas, mais ce qui est certain c’est qu’à l’assemblée tenue, mercredi soir, par les filles de cette manufacture. Il fut impossible de s’entendre, à savoir si on allait accepter les trois équipes avec une augmentation de salaire.

L’agent d’affaires fut chargé d’aller entamer les négociations avec la compagnie dès le lendemain matin. Il y alla et dès son arrivée crut comprendre qu’on était déjà au courant de la division qui paraissait exister entre les filles. Il promit que l’Association ne causerait pas de trouble ni grèves. Les négociations en pouvaient se termine à cette entrevue.

CONDITIONS DES PATRONS
Les employées ont reçu la réponse officielle de la compagnie hier soir. On leur dit qu’il n’y aurait pas d’ouvrage aujourd’hui dans la manufacture et on afficha en résumé les conditions suivantes qu’il faudrait remplir pour reprendre le travail:

A partir de lundi matin, à 7 hrs et demie, les employées travailleront pas roulements ou équipes de manières à donner une semaine de 44 1/2  heures avec une augmentation de salaire de 25 p.c. du salaire actuel.

Les équipes se succèderont de manière à former une journée totale de travail à la fabrique de 7,30 heures du matin à 7,30 du soir, excepté le vendredi, où la fabrique fermera à 9 heures du soir.

Avant de reprendre le travail, toutes les filles seront obligées de signer un engagement acceptant le système des équipes, avec la semaine de 44 1/2 heures par tant que la compagnie le jugera nécessaire;

Les filles devront s’engager en plus à travailler à la machine désignée par la compagnie;

Celles qui n’accepteront pas le nouveau système seront considérée comme ayant abandonné leur position et elles ne pourront revenir qu’à mesure qu’il se créera des vacances;

La compagnie gardera à son emploi les nouvelles employées qu’elle pourra engager pendant que se réglera le différend:

Il n’y aura pas de travail aujourd’hui samedi, mais la fabrique restera ouverte la journée durant pour permettre aux filles d’aller présenter leur demande de réemploiement selon le nouveau système des équipes.

On nous dit aussi qu’un autre article a été affiché disant que les filles devront s’engager à ne faire partie d’aucune union ou association  »secrète ».

REPONSE DES EMPLOYEES

Les employées congédiées nous disent qu’elles en étaient venues à une entente entre elles, hier, et étaient [illisible] d’accepter le système [illisible]pes;mais qu’elles n’ont [illisible] temps de le faire et de voir avec la compagnie qui a déclaré le lock-out hier soir.

Elles ont tenu, hier soir, une grande assemblée, et on décidé unanimement de ne pas aller prendre l’engagement que la compagnie leur demande. Elles disent qu’on a voulu briser l’union avec un lock-out, mais qu’on n’a réussi qu’à la rendre plus vigoureuse. Elles ne sont pas prêtes à rejeter toutes les conditions que la compagnie leur impose. Elles rejetteront certainement celle qui veut les obliger à dissoudre leur union et elles exigeront que la compagnie donne certaines garanties relativement aux heures de travail et au salaire qui sera payé lorsque la crise de la production sera passée.

L’exécutif du syndicat des filles nous dit que si la compagnie ne veut en venir à des conditions acceptables, il n’aura pas de difficulté à placer ses membres. Il a déjà reçu des demandes capables de résoudre immédiatement la question.

Pour en savoir plus: Déclenchement d’un premier conflit de travail dans les usines d’allumettes de la compagnie Eddy (Bilan du siècle) et « Le syndicat catholique des allumettières de Hull, 1919-1924 » par Michelle Lapointe, Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 32, n° 4, 1979, p. 603-628.

Billets reliés

Les allumetières et la nécrose maxillaire [XIXe et XXe siècles]

Répertoire du patrimoine bâti de l’Outaouais

Beaucoup de désordre [Chelsea, août 1902]

Glissement de terrain à Notre-Dame de la Salette [26 avril 1908]

Beaucoup de désordre [Chelsea, août 1902]

Ah, la maudite boisson! Ce qu’elle cause des problèmes!
Extrait de l’Ontario français, 22 août 1902

BEAUCOUP DE DESORDRE

Chelsea où se font le dimanche la plupart des piques-niques des citadins devient un lieu de désordre. Un élément voyou se mêle aux gens paisibles qui vont chercher à la campagne le repos et la tranquilité et se rend très désagréable. Le whiskey comme toujours est le commencement du trouble. Hier deux escouades de jeunes anglais d’Ottawa se sont pris de querelle entre eux et les filles qui les accompagnaient ont dû revenir à pied en ville. Ces voyous vont jusque dans le village de Chelsea et font du train. Ainsi ils sont entrés dans une église pendant le service et on fait des scènes disgracieuses. D’autres ont insulté la femme du Dr Davis et des arrestations sont faites.

Billets reliés

Les allumetières et la nécrose maxillaire [XIXe et XXe siècles]

Glissement de terrain à Notre-Dame de la Salette [26 avril 1908]

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Un dernier adieu à Louis-Joseph Papineau [Montebello, 26 septembre 1871]

Un dernier adieu à Louis-Joseph Papineau [Montebello, 26 septembre 1871]

Extrait du Canadien,  2 octobre 1871

OBSÈQUES DE L’HON. L. J. PAPINEAU

Mercredi matin, le 26 sept. courant, un certain nombre des amis de l’Hon. L. J. Papineau sont partis de Montréal, pendant que d’autres partaient d’Ottawa et d’ailleurs, pour aller rendre les derniers devoirs à ce grand citoyen. Nous avons comptés parmi ceux qui allaient de Montréal les Hon. A. A. Dorion, L. A. Dessaules, M. Laframboise et MM J. Doutre, C. R. Rouer Roy, C. R, J. Bte Beaudry, D. E. Papineau, C. F. Papineau, Alex. Dufresne, E. Roy, Dr. J. Lemieux, A. Papineau, de St. Hyacinthe et J. G. Coursolles, d’Ottawa, alors à Montréal.

Photographie | Un coin du Château, Seigneurie de la Petite Nation, Montebello, QC, vers 1890 | MP-0000.962.3

Un coin du Château, Seigneurie de la Petite Nation, Montebello, QC, vers 1890

Après un voyage rendu très agréable par l’urbanité des employés de la Compagnie de Navigation d’Ottawa, et spécialement de MM. Sheppard et Bowie, nos amis sont arrivés vers trois heures à Montebello. Cette paroisse jetée entre les Laurentides et la Rive Nord de l’Ottawa, présentait un spectacle en harmonie avec le sombre évènement qui y amenait les étrangers. Le village forme la base d’un vaste amphithéâtre, s’étageant par les collines et les montagnes, sous un feuillage sombre vert, rouge foncé, puis rose, orange et diaphane. Le soleil à demi voilé, mais vivifiant et répandaient sur les magnifiques domaines  de M Papineau, des intermittences de lumière vive et pâle qui invitaient au recueillement. A moins de parcourir les résidences royales, où les trésors d’une nation ont été jetés sans compter pour  embellir la nature, il est impossible de voir rien de plus agreste et de plus coquet à la fois, de plus pittoresque et de plus velouté, que les grandes avenues et les sentiers sinueux, les promontoires formant une plaine, les grandes forêts et les bosquets, les rocs abrupts et les pelouses du manoir de Montebello. En dehors de la nature, avec ou sans parure, la maison est un château alliant aux formes antiques le confort des goûts modernes. Du fleuve, le premier objet qui frappe le regard, est un balcon, dans un grand pin, qui a l’air d’un nid d’oiseau.

Photographie | Un coin du Château, Seigneurie de la Petite Nation, Montebello, QC, vers 1890 | MP-0000.962.1

Un coin du Château, Seigneurie de la Petite Nation, Montebello, QC, vers 1890

Le corps de la bâtisse est à demi caché par deux tours élevées, qui paraissent d’autant plus hautes qu’elles sont  construites sur un cap qui forme un bec d’aigle sur la rivière et l’embrasse à droite et à gauche, à perte de vue. L’intérieur de la maison ne présente guère d’autres particularités saillantes, que la bibliothèque et une vaste entrée qui va d’un mur à l’autre, et qui semble être un emblème de l’hospitalité; car c’est une promenade sous abri, ou plusieurs causeurs peuvent se rencontrer et au besoin d’asseoir sur les couches moelleuses qui invitent au repos sur toute l’étendue de l’allée. La bibliothèque qui se compose de six à sept milles volumes, est placée dans l’une des tours et il est difficile d’imaginer un plus beaux choix de livres.

L’après-midi de mercredi fut naturellement consacré à parcourir les sentiers nombreux de la forêt, le labyrinthe d’arbuste et de fleurs, qui entoure la maison, le parc aux cerfs, la grande avenue qui fait un circuit d’un mille autour d’arbres gigantesques et séculaire, et enfin la chapelle mortuaire où la seconde génération des Papineau ne réclame plus que M. Augustin Papineau pour s’éteindre. Cette chapelle contenait déjà les restes de M. Joseph Papineau, père de Louis-Joseph, de madame L.-J. Papineau, de Gustave Papineau, et d’une vieille servante qui avait suivi la famille dans l’exil de 1837.

Photographie | Mausolée de la famille Papineau, Montebello, QC, dessin, copie réalisée vers 1890 | MP-0000.962.7

Mausolée de la famille Papineau, Montebello, QC, dessin, copie réalisée vers 1890

La chapelle est construire au milieu de la forêt, mais à peu de distance de la maison. Elle est en pierre brute, massive, et sans autre prétention que celle de défier le temps et de dire au passant: il faut mourir.

Photographie | Côté sud du Château Montebello, Montebello, QC, vers 1890 | MP-0000.962.2

Côté sud du Château Montebello, Montebello, QC, vers 1890

Jeudi dans la matinée, les étrangers arrivés dans la veillée et le matin, se rendirent en grand nombre, à la maison, où gisaient les restes vénérés du défunt. Parmi l’assistance, on remarquait Alonzo Wright, écr. membre des communes, pour le comté d’Ottawa, A. B. Eddy, écr., membre de l’Assemblée Législative de Québec, pour le même comté, Ed. Leduc, ecr., A. P., H. N. Raby, ecr., N. P. De St-André Avelin, Thos. Cole, de North  Nation Mills, Geo. Cameron écr. et M. Camaron ecr., de Thurso, M. Garneau d’Ottawa, Ed. St. Julien, S. Mackay, ecr.,  de St. Angelique, C. Major ecr., N. Tranchemontagne et M. Poulin de Montebello. Nous n’avons pu prendre notes d’un plus grand nombre  de personnes, en circulant dans la foule, et nous regrettons d’omettre les noms de beaucoup de citoyens qui méritaient ici une mention particulière.

Vers neuf heures, l’assistance se groupa près de la maison et l’Hon. A. A.  Dorion commença sous l’effet d’une émotion profonde et universellement partagée, l’oraison funèbre de l’illustre défunt. Il raconta, en termes empreints d’une chaleureuse admiration, la vie si active et si patriotique que chacun connaissait déjà, mas aimait encore à entendre. Après lui, T. S. Brown Ecuier, l’un des compagnons de M. Papineau, durant la période la plus accidentée de sa vie politique, exprima en anglais des sentiments dont chacun était heureux d’avoir l’écho par l’entremise d’un témoin occulaire.

M.  Brown retraça les évènements qui avaient amené l’insurrection et il fit ressortir le rôle de M. Papineau, dans les mouvements de l’opinion. Sans doute, le peuple s’émut à la parole ardente de ce grand patriote et s’achemina à son insu sur la pente de la résistance armée; et si les hommes pouvaient acquérir l’expérience des révolutions, on pourrait faire remonter à lui la responsabilité des infortunes qui accablèrent quelques familles. Mais personne ne peut acquérir ce genre d’expérience, car il est peu d’hommes qui aient le malheur de voir plus d’une révolution, dans leur vie. Mais encore, si M. Papineau avait pu calculer les bienfaits qui devaient ressortir de cette  tentative d’insurrection, il était trop généreux pour ne pas sacrifier sa vie pour d’aussi grandioses résultats.

L’Assemblée des six-comtés à St-Charles, 23 et 24 octobre 1837

En 1837, le système colonial qui régissait le Canada était le même pour les nombreuses colonies de l’Angleterre. C’est ici que fut introduit après 1837, le gouvernement responsable qui est une bénédiction, comparé à l’oligarchie bureaucratique d’alors. Peu à peu les colonies ont été dotées d’indépendance relative et aujourd’hui, il y a des millions d’hommes qui habitent ces diverses colonies anglaises, qui, s’ils connaissaient l’histoire du demi siècle qui est derrière nous, entoureraient ce cercueil de leur vénération et de leur gratitude, car c’est à lui qu’ils doivent leur forme de gouvernement et leur bien-être national.

Après ces deux discours, la funèbre procession se mit en marche, vers la chapelle mortuaire. Le deuil était porté par MM A. A. Dorion, Alonzo Wright, J. Doutre, A. B. Eddy, C. Major, L. Leduc, S. Mackay, et T. S. Brown.

La chapelle était tendue de noir et ornée d’immortelles et de feuilles de chênes, variées dans leurs couleurs, par la bise d’automne.

M. le curé Bourassa avait eu l’obligeance d’apporter là les registres de l’état civil et après la descente du cercueil dans la crypte de la chapelle, la famille et les principaux amis participèrent à l’enregistrement de l’inhumation. L’un des premiers noms inscrits sur ce régistre, fut celui du petit-fils du défunt, Louis-Joseph Papineau, fils de L. J. A. Papineau  qui, pour la première fois, mettait son nom au bas d’un document public.

La députation de l’Institut-Canadien a rapporté avec elle trois couronnes de fleurs violettes et blanches et de feuilles de chênes qui reposaient sur le cercueil et les ont apportées, pour en orner le portrait du défunt dans la salle de lecture de l’institution. M. Boisseau avec ses goûts d’artiste, a tiré un grand parti de ces reliques et beaucoup de personnes iront sans doute saluer la figure aimée de cette immortel patriote. (Pays)

Photographie | Louis-Joseph Papineau, Montréal, Qc, 1861 | I-849.0.3

Louis-Joseph Papineau, Montréal, Qc, 1861

Billets reliés

Déportation des Patriotes aux Bermudes [juillet 1838]

Montréal et Québec vers 1830 vu par Robert Auchmuty Sproule

La collection photographique William Notman (19e et 20e siècle)

L’histoire et le patrimoine de Québec – site de la CCNQ

Les allumetières et la nécrose maxillaire [XIXe et XXe siècles]

La dernière opération est,  paraît-il, fort nuisible aux ouvriers qui fabriquent ces allumettes; on observe généralement dans les manufactures de ce genre, que les émanations phosphorées qui s’en dégagent, occasionnent des bronchites plus ou moins intenses, la chute des dents et la carie de la mâchoire inférieure.

Extrait de La Vallée de l’Outaouais… par Joseph Tassé, 1873.

Dans les fabriques d’allumettes au phosphore ordinaire, il faut avoir soin que la ventilation soit bien régulièrement établie. Les vapeurs de phosphores déterminent, à la longue, une horrible maladie, la nécrose de la mâchoire. J’ai vu, il y a deux ans, une pauvre jeune fille atteinte de cette maladie qu’elle avait contracté dans une fabrique de Beauport; elle en est morte il y a quelques mois.

Extrait de Mélanges historiques, littéraires et d’économie politique par Hubert Larue, 1881

Les allumettières, ces femmes qui fabriquaient les allumettes, s’exposaient à plusieurs dangers. Le problème provenait du phosphore blanc qui était utilisé. Très inflammable, il dégageait des vapeurs qui s’avéraient toxiques à la longue. Cela pouvait causer la nécrose maxillaire. À l’époque, on ne pouvait pas faire grand-chose pour soigner cette maladie, sinon enlever l’os atteint (le plus souvent la mâchoire inférieure). Ce n’est qu’en 1912 qu’on a interdit l’utilisation du phosphore blanc au Canada. Pour fabriquer les allumettes, on a alors privilégié l’emploi du phosphore rouge, beaucoup plus sécuritaire.

La plus grande fabrique d’allumettes de l’époque au Canada, l’usine E. B. Eddy de Hull. Le Canadien, 12 janvier 1880

La toponymie hulloise commémore le souvenir des allumetières grâce au Boulevard des Allumetières. Aussi, Marie-Paule Villeneuve a publié en 2005 le roman Les demoiselles aux allumettes.

Bibliographie

Hélène Buzzetti. Un lieu, un nom – Le boulevard des Allumettières, un hommage aux ouvrières de Hull. Publié dans Le Devoir (en ligne) le 20 juillet 2011.

Réseau du patrimoine gatinois. [En ligne] Hull et les allumettes [Page consultée le 24 avril 2012] Adresse URL

Raymond Ouimet, <<L’enfer du travail aux Chaudières>> Revue Histoire Québec, Juin 2005 Volume 11 Numéro 1.

Hubert Larue. Mélanges historiques, littéraires et d’économie politique. Garant et Trudel, Québec, 1881, 296 pages.

Joseph Tassé. La Vallée de l’Outaouais, sa condition géographique, ses ressources agricoles et industrielles, ses exploitations forestières, ses richesses minérales, ses avantages pour la colonisation et l’immigration, ses canaux et ses chemins de fer. E. Sénécal, Montréal, 1873, 66 pages.

Billets reliés

Glissement de terrain à Notre-Dame de la Salette [26 avril 1908]

Photographies: Ces enfants qui travaillaient dans les usines de Winchendon, Massachusetts (septembre 1911)

Oscar Benoit et la grève de Lawrence, Massachusetts (29 janvier 1912)

Photographies: Travailler dans les usines de la Nouvelle-Angleterre (Burlington, Vermont, début XXe siècle)

Glissement de terrain à Notre-Dame de la Salette [26 avril 1908]

On sait que dans la nuit du 4 au 5 mai 1971, il y a eu un glissement de terrain à St-Jean-Vianney (31 morts). Mais saviez-vous que le glissement de terrain le plus meurtrier du 20e siècle au Québec s’est déroulé le 26 avril 1908 à Notre-Dame-de-la-Salette et qu’il a fait 33 morts (37 selon certaines sources)? Voici comment la Patrie du 27 avril 1908 a rapporté l’évènement.

Une de la Patrie, 27 avril 1908

Buckingham., 27. Samedi soir, le coquet petit village de Notre-Dame de la Salette s’est endormi, comme à l’ordinaire, dans le calme et la tranquilité.

Les eaux de la Lièvre qui coulait au bas de la berge taillée à pic étaient grossie par la fonte de la neige, mais pas plus qu’à l’ordinaire, à cette époque de l’année. La rivière charriait de la glace, mais la crue des eaux donnait un passage libre aux glaçons. Tout était donc à l’état normal, lorsqu’une par une, les lumières s’éteignirent dans les petites maisons de ferme et que la nuit s’étendit sur le village.

A QUATRE HEURES

du matin, dimanche, les habitants furent éveillés par un sourd grondement comme le bruit du tonnerre. En même temps, le sol oscilla et les maisons sursautèrent. Brusquement, arrachés de leur sommeil, muets de terreur, les habitants écoutèrent et attendirent, se demandant si ce n’était pas la fin du monde.

Du côté de la rivière, le bruit sourd continuait de se faire entendre, augmentant la confusion des gens. Puis, le bruit cessa  et tout rentra dans le silence le plus absolu.

Soudain, l’on entendit un craquement terrible, non plus du côté de la rivière, mais au centre même du village. Il y eut comme une poussée dans l’air et un sifflement comme le bruit d’un cyclone.

OU ÉTAIENT CES MAISONS?

Les villageois s’élancèrent dehors et s’aperçurent que la moitié du village était disparue et que là ou était la côte coulait un impétueux torrent. Là où étaient les fermes et leurs dépendances, s’élevaient des pyramides de glace que les flots tourmentés de la Lièvre assaillaient de toute part.

Quatorze maisons de ferme étaient disparues. Qu’étaient devenus les habitants? Où étaient les quarante personnes qu’abritaient ces maisons? Il n’y avait pas un être vivant dans cet amoncellement de ruines.

[…]

L’EBOULEMENT

Sur l’autre rive de la rivière, là où il y avait une côte de quarante pieds de hauteur, et sur laquelle était située la ferme de Camille Lapointe,  il n’y avait plus qu’un trou béant. La ferme, la maison et ses dépendances avaient tout simplement été précipitées dans la rivière et projetée de l’autre côté. Alors, la glace s’est amoncelée et forma un barrage de trente-cinq a quarante pieds de hauteur, l’eau s’élevant de plus en plus.

Le village étant situé dans une petite baie couronnée de hautes collines. C’étaient [sic] la partie la plus basse du sol de la région, et comme les eaux de la rivière devaient se trouver une issue, elles débordèrent, entraînant une masse terrible de glace sur le petite hameau.

Une quinzaine de maisons furent englouties et tous  ceux qui les habitaient ont péri. Il n’y eut pas d’appel au secours. En un instant

TOUT ETAIT CONSOMME

Comme un immense raz de marée les flots s’élancèrent dans la rivière au-dessous, et s’étant forcé un chenal autour de dix arpents de terre qui formaient le barrage, la rivière baissa jusqu’à ce qu’elle atteignit un niveau d’environ douze pieds plus élevé que celui de samedi.

[…]

La rivière du Lièvre est large de 100 pieds à cet endroit. Les maisons sont réparties des deux côtés. Du côté ouest, la falaise atteint une hauteur de 40 pieds contre 10 pieds du côté est. A quatre heures hier matin, sur une longueur d’environ un demi-mille, la terre s’est écroulée dans la rivière, engloutissant deux maisons. Le déplacement de l’eau a rejeté les banquises de glace de la rivière sur l’autre rive, une inondation s’est produite, et la glace, projetée avec violence contre les maisons en a détruit 11.

LA CAUSE

du désastre est la formation géologique de la falaise, qui repose sur un lit d’argile et de sable. Les sources qui viennent prendre naissance en-dessous minent le sol peu a peu.

La plupart des victimes ont été inhumées le 28 avril 1908. Voici les noms que j’ai pu retrouver en consultant les actes de la paroisse.

  • Alexina Lamoureux, femme de Napoléon Charron et ses enfants, Amanda, quatre ans, Adélard, trois ans et William Charron, sept mois.
  • Rose Anna Charron (inhumée le 24 juin), 31 ans, femme d’Augustin Larivière et ses enfants Camille, 10 ans, David,  Emma, six ans, Rose, deux ans et  Albert, onze mois
  • Georges Morissette, 10 ans, fils de Louis et de Sophie Deslauriers.
  • Cléophas Deslauriers, 34 ans et sa femme, Célina Paquin, 35 ans ainsi que leurs enfants, Damien, 11 ans et Wilfrid, huit ans et Albert, sept ans, Lucien, cinq ans, Béatrice, trois ans (inhumée le 5 juin) et Alice, six mois.

Cléophas Deslauriers et Célina Paquin, La Patrie,30 avril 1908
  • Emilie (Emélie) Labelle, 75 ans, veuve d’Emmanuel Lapointe.
  • Daniel Lapointe, 19 ans, Eddy, 14 ans, Arthur, 12 ans, Angus, neuf ans et Henri Lapointe, sept ans, fils de feu Camille et de Christian (Christina) McMillan
 A ma connaissance, Christiane (Christina) McMillan, veuve de Camille Lapointe, a survécu. La Patrie, 28 avril 1908
  • Alesina Légaré, 30 ans, femme de Joseph  Murray (corps non retrouvé) et ses fils Arsidas,10 ans, Wilfrid, neuf ans (inhumé le 3 juin) et ses filles, Florida, sept ans et Anna, cinq ans (inhumée le 28 mai)
  • Adélard Murray, 30 ans, fils de François et de Louise Gagnon
  • Emélie Gravel, 39 ans, femme de Paul Desjardins et leur fils Elias, 6 ans
  • Florimond Desjardins, 13 ans fils de Paul et Alphonsine Mallette (beau-fils de la précédente?)

Une communauté décimée.

Bibliographie

La Patrie 27, 28, 29 et 30 avril 1908

Bilan du siècle [En ligne] Glissement de terrain à Notre-Dame de la Salette [Page consultée le 15 avril 2012]. Adresse URL

Ressources naturelles Canada. [n’est plus en ligne] L’Atlas du Canada Glissements de terrain [Page consultée le 15 avril 2012].

Sécurité publique Canada. [n’est plus en ligne] Glissements de terrain et avalanches importants des XIXe et XXe siècles [Page consultée le 15 avril 2012]

Ressources naturelles Canada. [n’est plus en ligne] ELes glissements de terrain [Page consultée le 15 avril 2012]

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Diffuser les connaissances sur le patrimoine bâti: les inventaires

Ces dernières années, plusieurs municipalités ont entrepris des inventaires de leur patrimoine bâti. Des émissions comme Passion Maisons, des organismes comme Ruralys ainsi que les sociétés du patrimoine ont sûrement eu un rôle à jouer dans ce regain d’intérêt.

Pourquoi inventorier le patrimoine bâti d’une municipalité ou d’une région? L’inventaire permet de:

  • Dresser un portrait du patrimoine dans le secteur concerné;

  • Identifier les éléments du patrimoine qui sont à risque et qui devraient être protégés et ceux qui se distinguent par leur valeur patrimoniale;

  • Estimer les besoins (argent, matériel, savoir) en matière de restauration;

  • Faciliter la concertation du milieu lorsque vient le temps de demander du financement pour un projet (restauration, reconversion, etc) ou de transmettre des requêtes au gouvernement (ex. classement provincial comme monument historique);

  • Diffuser ces connaissances auprès du public pour lui faire prendre conscience de la richesse du patrimoine bâti et de l’importance de le conserver.

Comment inventorier?

Voir le document Guide d’information et de référence en patrimoine bâti Région des Laurentides qui fournit beaucoup d’informations à cet effet, dont des exemples de fiches d’inventaire

Où peut-on consulter ces inventaires?

A la mairie, au bureau municipal, à la MRC, à la bibliothèque, etc. Certaines municipalités choisissent de mettre en ligne ces inventaires.

Ces inventaires sont pour la plupart en format PDF, , mais il en a quelques uns qui sont diffusés sous forme de des base de données avec moteur de recherche (site) et on retrouve même des cartes interactives et un Powerpoint.

Billets reliés: 

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ruralys: la conservation du patrimoine rural

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