Décès du peintre Napoléon Bourassa [1916]

La Patrie, 28 août 1916

M. H. BOURASSA DANS LE DEUIL
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SON PÈRE M. NAPOLÉON BOURASSA, AUTEUR ET ARTISTE, PEINTRE, EST DÉCÉDÉ À LACHENAIE, A L’AGE DE 89 ANS
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Napoleon Bourassa et sa femme, Azélie Papineau   v. 1860-1864 Credit: James-Louis Demers / Bibliothèque et Archives Canada / PA-182344 et e008302187-v8

Napoleon Bourassa et sa femme, Azélie Papineau (fille de Louis-Joseph) v. 1860-1864 Credit: James-Louis Demers / Bibliothèque et Archives Canada / PA-182344 et e008302187-v8

M. Napoléon Bourassa, auteur, artiste-peintre, architecte, et père de M. Henri Bourassa, directeur du « Devoir » est décédé hier à Lachenaie, où il était aller passer la belle saison, à l’âge avancé de 89 ans. C’est une figure remarquable de la vieille époque qui disparaît et laisse un sillon derrière elle.

Né à L’Acadie, Québec, le 21 octobre 1827, il fit ses études au petit séminaire de Saint-Sulpice, Montréal, et épousa en 1857 Marie-Julie-Azélie, fille de feu l’hon. L. J. Papineau, le célèbre homme d’Etat canadien. Il étudia le ddroit pendant un certain temps, puis les arts sous feu Théophile Hamel, de Québec, et à Toronto, et alla subséquemment poursuivre pendant trois ans ses études artistiques à Florence et à Rome. A son retour au Canada, il décora la chapelle de l’asile Nazareth, la chapelle de Notre-Dame de Lourdes à Montréal, et alla demeurer dans la Nouvelle-Angleterre où il décora l’église Sainte-Anne à Fall River, Mass., laissant dans ces oeuvres, l’empreinte de ses grandes qualités de peintre décorateur. Plus tard, il se consacra à l’architecture et fut l’auteur de plusieurs plans d’église qui furent exécutés tant au Canada qu’aux États-Unis. Il fut un des membres du Conseil des Arts et Manufactures de la Province de Québec et choisi en 1880 par le marquis de Lorne, aujourd’hui le duc d’Argyll, comme membre de l’Académie Royale des Arts, qui fut fondée à cette époque. En 1882, il était élu président de la société Saint-Jean-Baptiste.

Le Manoir Papineau à Montebello vers 1865.Mention de source: Napoléon Bourassa (attribué à), fonds Napoléon Bourassa, Bibliothèque et Archives Canada, e010859374.

Le Manoir Papineau à Montebello vers 1865.Mention de source: Napoléon Bourassa (attribué à), fonds Napoléon Bourassa, Bibliothèque et Archives Canada, e010859374.

M. Napoléon Bourassa s’occupa avec talent de littérature. Il a laissé d’intéressants souvenirs de voyages et publié en 1875 un roman de moeurs acadiennes intitulé « Jacques et Marie », dans lequel il a raconté dans un style impressionnant l’histoire de la dispersion des Acadiens. Il est aussi l’auteur d’une conférence intitulée « Nos grand-mères », et de plusieurs nouvelles qui ont eu leur heure de célébrité.

M. Bourassa laisse un fil et trois filles: M. Henri Bourassa, Mme T. H. Chauvin, épouse de M. le juge Chauvin, et Mlles A. et T. Bourassa.

La dépouille mortelle sera exposée mardi chez son gendre, M. le Juge Chauvin, 103 rue Sherbrooke-Est. Les funérailles auront lieu mercredi matin à 9.30 en l’église du Saint-Enfant-Jésus.

Le convoi funèbre partira de la résidence mortuaire à 9 heures précises.

L’inhumation aura lieu jeudi dans le tombeau de la famille à Montebello.

Pour en savoir plus: Dictionnaire biographique du Canada

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Hommage au peintre Clarence Gagnon [1942]

Peinture: Théophile Hamel (1817-1870)

Le peintre Horatio Walker est décédé [1938]

Photographie | Facteur provincial, peinture de Horatio Walker (?), copie réalisée pour la galerie d'art Watson, 1934-1935 | VIEW-25607

Facteur provincial, peinture de Horatio Walker (?), copie réalisée pour la galerie d’art Watson, 1934-1935

L’Action catholique, 27 septembre 1938

M. HORATIO WALKER, PEINTRE CANADIEN RÉPUTÉ, EST MORT
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L’auteur de nombreuses toiles répandues dans tous les musées des États-Unis, dans ceux d’Ottawa et de Québec, a succombé à une courte maladie, ce matin, peu avant 11 heures. – Il était âgé de 80 ans.
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SA CARRIÈRE ET SES OEUVRES
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Horatio Walker pris en photo au Canadian Art Club. Source: Wikipédia

Horatio Walker pris en photo au Canadian Art Club. Source: Wikipédia

M. Horatio Walker, peintre canadien de grande renommée, est décédé ce matin, à sa villa de l’île d’Orléans. Il était âgé de 80 ans. M. Walker naquit à Listowel, en Ontario, le 11 mai 1858. Il commença par étudier la peinture sous la direction de M. J.-A. Fraser, de Toronto, puis il se rendit à New York. Toutefois, c’est par ses propres efforts, surtout, et en grande partie, en autodidacte, qu’il perfectionna son talent de peintre.

Fixé depuis l’âge de vingt-cinq ans à l’île d’Orléans, il y travaillait sans cesser, malgré son grand âge. M. L.-A. Richard, sous-ministre de la Chasse et des Pêcheries, l’un des voisins du grand disparu, nous disait ce matin que des oeuvres de haute valeur demeureront inachevées. Car ce n’est que depuis une quinzaine de jours que la paralysie avait immobilisé des doigts d’artiste si profondément canadien. Jusqu’à hier soir, encore, il avait conservé une lucidité parfaite, lors de la visite du Dr. R.-C. Hastings. Ce matin, une faiblesse cardiaque, vraisemblablement, eut raison de sa constitution déjà fortement ébranlé.

Il s’est éteint doucement, entouré de sa nièce, Mlle Olive Pretty, et de quelques domestiques. Madame Walker est retenue dans un hôpital de Toronto. Il laisse une bru, Mme R.Walker, soeur de lord Beaverbrook. Elle demeure en Colombie Canadienne. Tous les fils de M. Walker sont morts.

Hier également M. Walker reçut la visite de M. Clarence Gagnon, peintre montréalais, qui doit revenir dès aujourd’hui. Un peu plus tôt, c’était S.E. Mgr J.-H. Courchesne, évêque de Rimouski, qui visitait le studio où le peintre travaillait et recevait.

On décidera cet après-midi les dispositions à prendre pour les funérailles.

Sa carrière

M. Walker fut admis à la « National Academy en 1891 et en 1918, il était élu membre de la Société Royale du CAnada. Il obtint nombre de récompenses aux diverses Expositions Universelles et Nationales qui se tinrent, tant en Amérique qu’en Europe, depuis l’aube du XXe siècle. Citons, en passant, une médaille d’or obtenue à l’Exposition Universelle de St-Louis, en 1904; et une autre médaille d’or obtenue à l’Exposition du Pacifique tenue à San Francisco en 1915. On trouve de ses oeuvres au Musée Métropolitain des Arts à New-York, à la « Corcoran Gallery of Art », et à la Galerie Nationale des Arts, de Washington; à Baltimore, à Buffalo, Toledo, Pittsburg, Ottawa, et Québec. Il Beaux-Arts, entre autres la Royal Institute Painters Water Colours d’Angleterre, l’Union International des Beaux-Arts et des Lettres, de Paris, le Canadian Art Club, etc.

Ses oeuvres

Parmi les principaux tableaux qu’il a signés, on trouve « Porchers et Porcs, « L’Enfant Prodigue », la « Grange », Matin d’Octobre.

Photographie | Scène de labourage, pienture de Horatio Walker, 1930, copie réalisée vers 1939 pour J. Pitblado | VIEW-26137

Scène de labourage, peinture de Horatio Walker, 1930, copie réalisée vers 1939 pour J. Pitblado

Ici, au musée du Québec, on trouvera de lui le « Labour à l’aube », le « Lait du matin », la « Noce canadienne », les « Scieurs de bois », la « Traite du matin, un coucher de soleil à l’île d’Orléans, scène d’hiver, « Contrebandiers, « Bégonia », un pastel, « traite du matin » et quinze aquarelles.

M. Paul Rainville, conservateur adjoint du musée, qui nous communiquait ces renseignements, ajoutait que M. Walker avait un souci extrême de la préparation à donner à l’exécution d’une toile. Pendant des semaines et des mois, il revenait au même endroit, à la même heure, et étudiait la lumière qui se diffusait sur le paysage qu’il voulait peindre. Il absorbait le paysage, faisait la synthèse de ses sentiments et les communiquait à sa peinture. Il s’opposait ainsi aux peintres qui reproduisent avec une exactitude de photographe les détails d’un paysage sans pouvoir lui infuser le moindre souffle de vie.

On sait qu’en juin dernier, l’Université Laval honorait ce grand peintre en lui décernant le doctorat ès arts honoris causa. Déjà les Universités de Toronto et de McGill avaient donné les mêmes honneurs à M. Walker. A l’occasion de ce titre, Mgr Camille Roy, P.A., qui était alors recteur de l’Université, s’exprimait ainsi au sujet de l’art de M. Walker:

« Etudier l’oeuvre abondante, vivante, variée, de M. Walker, c’est étudier les moeurs, les choses et les gens de chez nous. C’est y voir à côté de l’homme, l’animal, le boeuf surtout, qui collabore à son travail, les volailles qui remplissent nos basses-cours et tout ce train de la ferme qui est un spectacle pittoresque et inépuisable. Parfois, il y a une note sentimentale ou pieuse qui émeut. Par exemple, dans l' »Ave Maria », au pied de la croix du chemin, qui est conservée dans la « Corcoran Gallery », de Washington, ou dans le « De Profundis » au pied d’un calvaire, que l,on voit dans l’église de St-Agnès, à New-York. Les tableaux de M. Walker sont des documents d’histoire paysanne. Le musée de Québec possède quelques-uns de ces tableaux. Il y en a deux à la Galerie d’Art de Montréal. On en trouve chez des particuliers. Mais, il faut bien l’avouer, c’est en dehors de la province de Québec et surtout aux États-Unis, que se trouve l’oeuvre de M. Walker.

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Hommage au peintre Clarence Gagnon [1942]

Clarence Gagnon. Extrait de La Patrie, 11 janvier 1942

Clarence Gagnon. Extrait de La Patrie, 11 janvier 1942

Le 5 janvier 1942, à Montréal, décédait le peintre québécois Clarence Gagnon. La Patrie lui rend hommage quelques jours plus tard.

La Patrie, 11 janvier 1942

CLARENCE GAGNON, SES PINCEAUX ET SA CANNE À PÊCHE
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LE CANADA FRANÇAIS PERD UN DE SES GRANDS ARTISTES, UN PEINTRE CÉLÈBRE ET UN INCOMPARABLE PAYSAGISTE. LA RENOMMÉE DE CLARENCE GAGNON AVAIT TRAVERSÉ LES MERS… ELLE PARLAIT DE QUÉBEC AUX PEUPLES LES PLUS ÉLOIGNÉS DE NOTRE VIEILLE PROVINCE
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Photographie | Paysage, peinture de Clarence Alphonse Gagnon, copie réalisée pour la galerie d'art Watson, 1929 | VIEW-24509

Paysage, peinture de Clarence Alphonse Gagnon, copie réalisée pour la galerie d’art Watson, 1929

Les tableaux de Gagnon possèdent une éloquence que personne ne saurait leur nier. Le grand artiste savait charmer parce qu’il était charmant. Ses amis le citent comme un parfait exemple du camarade, pas trop sérieux et toujours consentant à se joindre « au groupe ». Gagnon, en outre de ses pinceaux, avait deux grands amours… la rivière Jésus, à Ste-Rose, et la région de Baie-St-Paul, de St-Irénée et de la Malbaie. C’était un paysagiste qui aimait passionnément la nature.

***
On a tout dit des études, de l’enthousiasme, des talents, des succès et de la carrière artistique de notre compatriote. Nous permettra-t-on de dire quelques mots de sa vie intime? Le grand peintre était un homme de foyer; il se délassait autour de sa maison et se souciait fort peu des villes. Il vécut longtemps à Ste-Thérèse et à Ste-Rose et affectionnait particulièrement cette région. Mais il ne manquait jamais l’occasion de descendre à la Baie St-Paul ou à l’île d’Orléans.

***

C’était un amateur de pêche comme on en trouve rarement; mais il faut dire que l’artiste montrait une habileté exceptionnelle dans le sport qu’il aimait tant. Ses compagnons de pêche parlent encore « avec respect » des captures extraordinaires de leur camarade. Ses prouesses sont bien connues de toute la gent intéressée à fouiller les lacs et les rivières.

***

On raconte véridiquement que l’artiste décida un jour d’y aller largement et de se procurer « ce qu’il y avait de mieux ». Il s’acheta une canne à pêche de $100. Et dès le lendemain, il était en chaloupe sur la rivière Jésus, à la recherche de captures sensationnelles; mais une fausse manoeuvre lui fit échapper la canne qui disparut sous l’onde. Notre pêcheur ne se tint pas pour battu; il s’empara d’une longue ligne à laquelle il rattacha un triple hameçon et il se mit à fouiller le lit de la rivière. Quelques minutes plus tard, il capturait une énorme « barbue », la plus lourde jamais capturée à Ste-Rose. Le peintre oublia la canne et revint promptement au rivage afin d’exhiber sa capture. Mais au cours de la soirée, il songea tout-à-coup à la canne de grande valeur! Il était debout à l’aurore et retrouva sa canne avant déjeuner!

Très sérieux alors qu’au travail Gagnon était cependant d’une humour irrésistible lorsqu’il se délassait en compagnie de ses amis. Son frère M. Wilfrid Gagnon, architecte de grande réputation, nous raconte qu’au cours d’un voyage en Europe, il avait écrit à l’artiste pour lui dire qu’il serait à Rome à telle ou telle date. La lettre n’arriva pas à destination et l’architecte fut tout surpris de ne pas trouver son frère au rendez-vous fixé.

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Photographie | Un village en hiver, peinture de Clarence Alphonse Gagnon, copie réalisée pour la galerie d'art Watson, 1936-1937 | VIEW-26047

Un village en hiver, peinture de Clarence Alphonse Gagnon, copie réalisée pour la galerie d’art Watson, 1936-1937

M. Wilfrid Gagnon retournait tristement à son hôtel lorsqu’il reçut une rude tape sur l’épaule et entendit ces mots: « Mais dis-moi donc en quel honneur es-tu en Italie… as-tu l’intention d’entrer à l’opéra de Milan…? » L’architecte Gagnon, fort amusé, demanda à son frère comment il l’avait reconnu de dos… « Mais c’est fort simple, reprit le paysagiste, il n,y a pas un homme au monde qui marche comme toit…! »

Les amis du défunt s’accordent à dire que Gagnon était doué d’un extraordinaire sens s’observation; il voyait dans la nature des choses que personne ne soupçonnait. C’est ce qui explique probablement la réalité parfaite de ses tableaux. On nous dit que les citoyens de Baie St-Paul songent déjà à ériger un monument au grand peintre disparu… ce serait un bel hommage à l’homme qui « déclarait » n’avoir jamais rien vu d’aussi beau que la rive-nord du fleuve St-Laurent… »

Pour en savoir plus sur Clarence Gagnon, vous pouvez consulter le lien suivant, provenant de l’Encyclopédie de l’histoire du Québec du Collège Marianopolis, ‘Clarence.-A. Gagnon, peintre, graveur, illustrateur‘ ainsi que le livre ‘Clarence Gagnon, rêver le paysage’ par Hélène Sicotte et Michèle Grandbois, aux Éditions de l’homme. On peut voir plusieurs de ses oeuvres sur le site du Musée des Beaux-arts du Canada.

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« 90 trésors, 90 histoires, 90 ans » au Musée McCord: les coups de coeur

Le Musée McCord célèbre cette année son 90e anniversaire. L’exposition « 90 trésors, 90 histoires, 90 ans » souligne l’événement. On a demandé à des personnalités (Ricardo Trogi, Yves Léveillé, Sylvain Rivard, Marie Chouinard, Melissa Mongiat,  Mouna Andraos, Lorraine Pintal, Heidi Hollinger et Helmer Joseph, Claude Cormier) de sélectionner trois objets parmi ceux exposés. Sur le canal youtube du Musée, on peut voir ces personnalités expliquer leur choix. Les vidéos sont en français et en anglais. En voici sept.


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Les oeuvres du peintre Henry Richard S. Bunnett: deuxième partie Montréal vers 1885-1889

Suite du précédent billet qui portait sur Québec

 »Entre 1885 et 1889, David Ross McCord (1844-1930) a commandé à l’artiste Henry Richard S. Bunnett (1845-1910) plus de 200 tableaux à l’huile représentant des édifices, des vues et des lieux qui étaient situés un peu partout dans la province et qu’il jugeait d’une importance historique. » (réf) Montréal et Québec occupent une place de choix dans sa production.

Voici certains de ces tableaux représentant Montréal. Plusieurs édifices patrimoniaux, à vocation religieuse en majorité, ainsi que des intérieurs de demeures cossues y sont représenté.

Peinture | Château Ramezay, Montréal | M309

Château Ramezay, Montréal, 1886

Peinture | Le Collège de Montréal, rue du Collège, Montréal | M651

Le Collège de Montréal, rue du Collège, Montréal, 1885-1889

Peinture | Le quartier général du général Montgomery, Montréal | M405

Le quartier général du général Montgomery, Montréal

Peinture | Soeurs Grises, Montréal, anciens bâtiments du couvent des Soeurs Grises | M1470

Soeurs Grises, Montréal, anciens bâtiments du couvent des Soeurs Grises, 1885-1889

Peinture | Congrégation Notre-Dame, Montréal, 1885-1890 | M647

Congrégation Notre-Dame, Montréal, 1885-1890

Peinture | La vieille église Bonsecours, Montréal | M653

La vieille église Bonsecours, Montréal, 1886

Peinture | Le jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, Montréal | M649

Le jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, Montréal, 1885

Peinture | Résidence de James McGill, rue Notre-Dame, au coin de la place Jacques-Cartier, Montréal | M304

Résidence de James McGill, rue Notre-Dame, au coin de la place Jacques-Cartier, Montréal, 1885

Peinture | Bâtiments typiques de la rue Saint-Amable, Montréal | M308

Bâtiments typiques de la rue Saint-Amable, Montréal, 1885

Peinture | La Friponne, Montréal - Le gable avant et du côté est | M307

La Friponne, Montréal - Le gable avant et du côté est, 1885

Dessin | Chaire de l'église Saint-Gabriel | M3273

Chaire de l'église Saint-Gabriel, 1886

Dessin | Porte de la résidence de Jean-Marie Cadieux | M3303.1

Porte de la résidence de Jean-Marie Cadieux, 1885

Dessin | Escalier de la résidence de David Ross | M3288

Escalier de la résidence de David Ross

Aquarelle | La ferme des prêtres, Montréal | M2007.55.8

La ferme des prêtres, Montréal, v. 1885-1889

Peinture | Une des tours de la rue Sherbrooke, Montréal | M978.71.54

Une des tours de la rue Sherbrooke, Montréal, v. 1889

Peinture | La maison De Ramesay, rue Notre-Dame, Montréal | M978.71.23

La maison De Ramesay, rue Notre-Dame, Montréal, v. 1888

Peinture | Vieux Séminaire, rue Notre-Dame, Montréal.  Frères chrétiens au Séminaire | M978.71.27

Vieux Séminaire, rue Notre-Dame, Montréal. Frères chrétiens au Séminaire, v. 1888

Dessin | Plan de la résidence de l'honorable James McGill | M3280

Plan de la résidence de l'honorable James McGill, v. 1885

Dessin | Entrepôt de la Richardson Forsyth & Co, rue Saint-Gabriel | M3305

Entrepôt de la Richardson Forsyth & Co, rue Saint-Gabriel, v. 1886

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Les oeuvres du peintre Henry Richard S. Bunnett: première partie, Québec en 1886-1887

Photographie | Henry Richard S. Bunnett, Montréal, QC, 1887 | II-85384

Henry Richard S. Bunnett, Montréal, QC, 1887

 »Entre 1885 et 1889, David Ross McCord (1844-1930) a commandé à l’artiste Henry Richard S. Bunnett (1845-1910) plus de 200 tableaux à l’huile représentant des édifices, des vues et des lieux qui étaient situés un peu partout dans la province et qu’il jugeait d’une importance historique. » (réf)

Montréal et Québec occupent une place de choix dans la production de Henry Richard S. Bunnett.

Bunnett est un artiste d’origine britannique qui a séjourné au Canada de 1885 à 1889.

Vous pouvez découvrir 128 de ces tableaux sur le site web du Musée McCord. En voici quelques-uns qui nous montrent la ville de Québec. On y voit l’Anse au Foulon, le Séminaire et des vues panoramiques exécutées depuis la tourelle de la prison de Québec.

Le prochain billet sera consacré aux oeuvres de Bunnett représentant Montréal à la même époque.

Galerie

Peinture | Anse au Foulon, Québec | M877

Anse au Foulon, Québec, 1887

Peinture | Anse au Foulon, Québec | M878

Anse au Foulon, Québec, 1887

Peinture | Anse au Foulon, Québec | M876

Anse au Foulon, Québec, 1887

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M882

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M880

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec, v. 1885

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M883

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec, v. 1885

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M884

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec, v. 1885

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M881

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec, v. 1885

Peinture, triptyque | Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec | M885

Vue panoramique de Québec et ses environs depuis la tourelle de la prison de Québec, v. 1885

Peinture | Le Séminaire, Québec | M660

Le Séminaire, Québec, 1887

Peinture | Le Séminaire, Québec | M662

Le Séminaire, Québec, 1887

Peinture | Le Séminaire, Québec.  La chapelle depuis la rue Sainte-Famille | M664

Le Séminaire, Québec, 1887

Peinture | Le Séminaire, Québec | M666

Le Séminaire, Québec, 1887

Peinture | Les casernes Dauphin, Québec | M845

Les casernes Dauphin (redoute Dauphine), Québec, 1886

Peinture | Les casernes Dauphin, Québec | M846

Les casernes Dauphin (redoute Dauphine), Québec, 1886

Peinture | L'Hôpital Général, Québec | M344

L'Hôpital Général, Québec, 1887

Peinture | Rue Sous-le-Fort, Québec, en direction de la terrasse | M337

Rue Sous-le-Fort, Québec, en direction de la terrasse, 1887

Peinture | L'Hôtel-Dieu, Québec | M338

L'Hôtel-Dieu, Québec, 1886

Peinture | Cap-Rouge, Quebec | M844

Cap-Rouge, Quebec, 1886

 

Photographie | Château Haldimand, peinture de Henry R. Bunnett, 1887, copie réalisée vers 1913 pour « The Canadian Annual Review » | VIEW-13536

Château Haldimand, peinture de Henry R. Bunnett, 1887, copie réalisée vers 1913 pour « The Canadian Annual Review »

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Montréal et Québec vers 1830 vu par Robert Auchmuty Sproule

Biographie

Autportrait, v. 1837. Source: Bibliothèque et Archives nationales du Canada

Autportrait, v. 1837. Source: Bibliothèque et Archives nationales du Canada

Il reste encore bien des choses à découvrir à propos de Robert Auchmuty Sproule. On sait qu’il est né à Athlone (Irlande), mais on ignore sa date de naissance. Certaines sources disent qu’il est né en 1799 mais cela reste à vérifier. On n’a pas d’informations sur sa formation artistique.

Malgré cela, on sait qu’il est arrivé au Bas-Canada en 1826 et qu’il a choisi de s’installer à Montréal.

Robert Auchmuty Sproule publie grâce à Adolphus Bourne six vues de Montréal. Ils collaborent jusqu’en 1834. Leur partenariat fut fructueux. Il  »amena l’introduction de la lithographie au Canada ». (Réf).

Le 8 octobre 1831, il a épousé à Montréal Jane Hopper. Six enfants naîtront de cette union.

Robert Auchmuty Sproule a enseigné le dessin à Montréal pendant quelques années. Après, lui et sa famille sont partis vers le Haut-Canada. Ils ont habité Cornwall, Williamstown, la région de Bytown  (auj. Ottawa),  Huntley puis le Canton de March.

Robert Auchmuty Sproule est décédé en 1845 dans le canton de March, Haut-Canada.

Bibliographie

LANDRY, Pierre B. SPROULE, ROBERT AUCHMUTY (Dictionnaire Biographique du Canada en ligne, vol. VII) [Page consultée le 23 octobre 2010] Adresse URL

Oeuvres

C’est par le biais de l’estampe que le nom de Robert Auchmuty Sproule s’est perpétué. On a dit des vues de Montréal (dont on conserve des exemplaires de chaque édition et cinq des aquarelles originales au musée McCord, à Montréal) qu’elles constituent la plus belle série publiée au Canada et qu’elles témoignent de la maturité atteinte dans l’illustration imprimée au cours de la première moitié du xixe siècle (réf).

Voici un aperçu de sa production. Il s’agit principalement de vues de Montréal et de Québec ainsi que de portraits des membres de sa famille ou de clients.

Peinture | Monument Nelson, Montréal, et prolongement ouest de la rue Notre-Dame. | M302

Monument Nelson, Montréal, et prolongement ouest de la rue Notre-Dame. 1830

Peinture | La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828 | M385

La place d’Armes, Montréal, Qc, 1828

Estampe | Vue du port, Montréal, 1830 | M328

Vue du port, Montréal, 1830

Estampe | Vue de la place du Marché et de l'église catholique, haute-ville, Québec, 1832 | M6981

Vue de la place du Marché et de l’église catholique, haute-ville, Québec, 1832

Estampe | Monseigneur Bernard Claude Panet | M7947

Monseigneur Bernard Claude Panet. 1833

Estampe | Vue de Québec depuis la Pointe De Lévy, QC, 1832 | M21613

Vue de Québec depuis la Pointe De Lévy, QC, 1832

Estampe | Vue de Montréal depuis l'île Sainte-Hélène, 1830 | M21765

Vue de Montréal depuis l’île Sainte-Hélène, 1830

Estampe | Vue du Champ-de-Mars, Montréal | M21762

Vue du Champ-de-Mars, Montréal. 1830

Estampe | Rue Notre-Dame, Montréal | M21763

Rue Notre-Dame, Montréal. 1830

Estampe | Vue du port, Montréal, 1830 | M21764

Vue du port, Montréal, 1830

Peinture | Rue Saint-Jacques, Montréal | M300

Rue Saint-Jacques, Montréal. 1830

Peinture | Montréal depuis l'Île Sainte-Hélène. | M301

Montréal depuis l’Île Sainte-Hélène. 1830

Estampe | Vue du Champs-de-Mars, Montréal. | M327

Vue du Champs-de-Mars, Montréal. 1830

Peinture | La place du marché, haute ville, Québec, 1830. | M384

La place du marché, haute ville, Québec, 1830.

Estampe | Vue de la place d'Armes, Québec, 1832 | M17262

Vue de la place d’Armes, Québec, 1832

Plat |  | MC988.1.78

Plat. 1830-1840

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Montréal en images: les oeuvres de James Duncan (1806-1881)

Dessin: William Henry Bartlett (1809-1854) et le Bas-Canada de 1838-1842

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Montréal en images: les oeuvres de James Duncan (1806-1881)

James D. Duncan est né en 1806 à Coleraine, Irlande du Nord. On a peu de détails sur son éducation et sur sa vie en Irlande du Nord.

Il émigre au Bas-Canada en 1825 ou 1830 selon les sources. En 1830, on sait qu’il habite Montréal et qu’il est peintre.

Il a compté parmi ses clients Jacques Viger, maire de Montréal de 1833 à 1836.

Selon le DBC,  »durant la rébellion de 1837, il possédait une commission de lieutenant de régiment d’infanterie légère ». (réf.)

Il est l’un des fondateurs de la Société des artistes de Montréal  (1847) et de la Société des artistes canadiens (1867).

Ses oeuvres ont été reproduites dans le  Canadian Illustrated News  et l’Illustrated London News. Il a collaboré à Hochelaga depicta de Newton Bosworth, guide sur la ville de Montréal publié en 1839 et 1846 . On y retrouve des:

illustrations, où les détails des édifices sont reproduits avec une grande précision, ont une valeur particulière en ce qu’elles comptent parmi les rares documents originaux qui nous restent sur l’architecture montréalaise de l’époque. (réf)

Il fait paraître en 1847 Panoramic view of Montreal.

Il a enseigné le dessin pendant plusieurs années à Montréal.

Ses oeuvres ont été exposées à plusieurs occasions, dont à  l’Exposition universelle de Londres en 1851.

Il est décédé à Montréal le 28 septembre 1881.

Oeuvres

Duncan a peint des scènes de la vie montréalaise (comme l’incendie de 1852), des paysages et des portraits. Les Amérindiens ont été les personnages de quelques-unes de ses toiles. Il a même fait de la photographie, mais j’ignore si une de ses oeuvres a survécu.

 

Gravure sur bois | Le marché de Montréal:  Habitants achetant du tissu | M975.62.8

Le marché de Montréal: Habitants achetant du tissu, 1859

 

 

Peinture | Montréal depuis la montagne. | M20917

Montréal depuis la montagne. v. 1852

 

 

Peinture | Montréal depuis l'Île Sainte-Hélène en 1832. | M313

Montréal depuis l'Île Sainte-Hélène en 1832. 1832.

 

 

Dessin | Vue du Mile End, Montréal. | M686

Vue du Mile End, Montréal. v. 1831

 

 

Peinture | Le canal Lachine | M984.273

Le canal Lachine. v. 1850

 

 

Peinture | Promenade en traîneau | M311

Promenade en traîneau. 1850-1870

 

 

Peinture | Couple d'autochtone avec sa prise | M20399

Couple d'autochtone avec sa prise. v. 1860

 

 

Peinture | Paysage d'automne | M21207

Paysage d'automne. 1840-1860

 

 

Dessin | Pointe-Claire depuis Windmill Point, 12 août 1831 | M683

Pointe-Claire depuis Windmill Point, 12 août 1831. 1831.

 

 

Impression | Ruines du grand incendie à Montréal, rue Saint-Denis, près de Bishop's Church, 1852 | M7411.1.1

Ruines du grand incendie à Montréal, rue Saint-Denis, près de Bishop's Church, 1852

 

 

Impression | Square Dalhousie, Montréal, lors de l'incendie de 1852 | M7411.1.2

Square Dalhousie, Montréal, lors de l'incendie de 1852

 

 

Peinture | Portrait de Mère Marguerite d'Youville (1701-1771) | M986.128

Portrait de Mère Marguerite d'Youville (1701-1771)

 

 

Estampe | Marché Sainte-Anne, Montréal, 1839 | M15949.18

Marché Sainte-Anne, Montréal, 1839

 

 

Peinture | Montréal depuis la montagne | M966.61

Montréal depuis la montagne. v. 1830-1831

 

 

Peinture | Enterrement du Général d'Urban. | M21904

Enterrement du Général d'Urban. 1849

 

 

Peinture | Montréal en 1832. | M312

Montréal en 1832.

 

 

Peinture | Incendie de la maison Hayes, square Dalhousie, Montréal. | M310

Incendie de la maison Hayes, square Dalhousie, Montréal.

 

 

Peinture | Intérieur de la cathédrale Christ Church, Montréal. | M6015

Intérieur de la cathédrale Christ Church, Montréal.

 

 

Dessin | Bout de l'Isle, depuis le pont de la Rivière des Prairies. | M690

Bout de l'Isle, depuis le pont de la Rivière des Prairies. 1831

 

 

Peinture | Famille autochtone descendant les rapides | M20398

Famille autochtone descendant les rapides. v. 1860

 

 

Peinture | Couple autochtone retournant chez lui | M20400

Couple autochtone retournant chez lui. v. 1860

 

 

Peinture | Couple autochtone glissant en toboggan | M20397

Couple autochtone glissant en toboggan. v. 1860

 

 

Estampe | Vue panoramique de Montréal, vers 1851 | M8037

Vue panoramique de Montréal, vers 1851

 

 

Peinture, miniature | Portrait de Thomas McCord | M9779

Portrait de Thomas McCord. 1830-1840

 

 

Aquarelle | Vue de Québec | M2007.125.3

Vue de Québec. v. 1840

 

 

Gravure | Synagogue | M15949.7

Synagogue. 1839

 

 

Peinture | Marché Bonsecours, scène d'hiver. | M316

Marché Bonsecours, scène d'hiver. 1850-1860

 

 

Gravure sur bois | L'entaillage et le coupage de la glace sur le Saint-Laurent | M967.138.23A

L'entaillage et le coupage de la glace sur le Saint-Laurent. 1859

 

 

Estampe | Le dépôt de glace, île des Soeurs, Montréal | M967.138.23B

Le dépôt de glace, île des Soeurs, Montréal. 1859

 

 

Estampe | Carte de la ville de Montréal avec les dernières améliorations, 1853 | M15902

Carte de la ville de Montréal avec les dernières améliorations, 1853

 

 

Estampe | Vue d'une rue de Pointe De Lévy, avec la ville de Québec au loin | M17260

Vue d'une rue de Pointe De Lévy, avec la ville de Québec au loin. 1874

 

 

Estampe | Vue de l'esplanade et des fortifications de Québec, 1832 | M17263

Vue de l'esplanade et des fortifications de Québec, 1832

 

 

Aquarelle | Vue de Montréal depuis la montagne montrant l'Hôtel-Dieu | M2004.29.1

Vue de Montréal depuis la montagne montrant l'Hôtel-Dieu. v. 1870

 

Bibliographie

TODD, A. Patricia [en ligne] M. Article BARTLETT,WILLIAM>HENRY,  Dictionnaire biographique du Canada, tome 11 [Article consulté le 18 septembre 2010]  Adresse URL

PRIOUL, Didier. Sous la direction de Mario Béland. La peinture au Québec 1820, 1850. Québec, Musée du Québec, Les Publications du Québec, 1991, 608 pages

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Peinture: Théophile Hamel (1817-1870)

Notes biographiques

Théophile (François-Xavier) Hamel est né à Sainte-Foy (auj. Québec) le 8 novembre 1817. Son père, François-Xavier, était cultivateur.

Entre l’âge de 16 et de 22 ans, il est l’apprenti du peintre Antoine Plamondon.

De 1843 à 1846, il séjourne en Europe, plus particulièrement en Italie où il continue à perfectionner son art.

En septembre 1846, il ouvre un atelier à Québec. A l’automne 1847, il s’installe à Montréal (où il aura Napoléon Bourassa comme élève) pour revenir à Québec deux ans et demi plus tard.

Le 9 septembre 1857,il épouse Georgina-Mathilde Faribault, fille de Georges-Barthélemi Faribault. Ses talents de peintre sont en demande. Il compte parmi sa clientèle des gens du clergés, des hommes politiques et des hommes d’affaires. En 1862, un feu détruit son atelier.

Il est décédé à Québec le 23 décembre 1870.

Oeuvres

La thématique de Théophile Hamel est extrêmement simple. Le portrait constitue, en effet, l’essentiel de son œuvre. Ses quelques compositions religieuses encore peu connues sont avant tout des copies. S’ajoutent à cela quelques dessins, un paysage et une nature morte. (Réf.)

Il est à souligner que

Plusieurs œuvres de Théophile Hamel n’ont pas été faites en présence du modèle. D’autres furent exécutées à la fois en présence du modèle et avec l’aide d’un daguerréotype. Enfin, il y a les copies (Réf.)

Peinture | Lady Belleau | M22102

Lady Belleau, 1847

Peinture | Dr Wolfred Nelson, 1848 | M20430

Dr Wolfred Nelson, 1848

Peinture | L'honorable Jean Roch Rolland, 1848 | M965.10.1

L’honorable Jean Roch Rolland, 1848

Estampe | Talon | M3811

L’Intendant JeanTalon

Peinture | Portrait d'Archibald Campbell | M981.213.1

Portrait d’Archibald Campbell, v. 1852

Peinture | Portrait de Lady Elgin, Lady Mary Louisa Lambton (d. 9 mars 1898) | M994.35.3

Portrait de Lady Elgin, Lady Mary Louisa Lambton (d. 9 mars 1898), peint vers 1846-1848

Bibliographie

BELAND, Mario, sous la direction de. La peinture au Québec 1820, 1850. Québec, Musée du Québec, Les Publications du Québec, 1991, 608 pages

VEZINA, Raymond. [en ligne] Hamel, Théophile. Dictionnaire biographique du Canada [Page consultée le 7 octobre 2010] Adresse URL

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Images du Bas-Canada (1790-1816) par le peintre George Heriot

Album |  | M928.92.1.1

Silhouette de George Heriot, vers 1810

Georges Heriot est né à Haddington (Écosse) en 1759. Il a fait ses études à la Royal High School d’Edinbourg (1769-1774).

En 1781, il publie A Descriptive Poem Written in the West Indies. Un peu plus tard, il aurait étudié à la Royal Military Academy de Woolwich. En 1783, il travaille au Ordnance Department de Woolwich.

En 1792, il est à Québec, toujours à l’emploi du Ordnance Department. Aussi, on sait qu’il a été sous-ministre des Postes de l’Amérique du Nord britannique pendant environ 17 ans (1799-1816).

Il expose a la Royal Academy of Arts en 1797 certaines de ses oeuvres. En 1804, il publie le premier ouvrage en anglais sur l’histoire du Canada, The History of Canadafrom its first discovery. Il publie en 1806 Travels through the Canadas

George Heriot démissionne en janvier 1816 et retourne quelques mois plus tard en Angleterre. Les années suivantes seront consacrées à la peinture et aux voyages.

Il est décédé le 22 juillet 1839 à Chelsea, Angleterre.

Oeuvres

Plusieurs lieux sont représentés dans ses oeuvres: l’Irlande, le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Grande-Bretagne, etc. Beaucoup de paysages, des Amérindiens et des occasions festives.

Les oeuvres qui suivent proviennent du site du musée McCord.

Peinture | Montréal 1810 | M973.152.1

Montréal, 1810

Estampe | Vue de la baie Saint-Paul depuis le fleuve Saint-Laurent | M22263

Vue de la baie Saint-Paul depuis le fleuve Saint-Laurent. v. 1807

Peinture | Canadiens des provinces d'en haut près de Montréal | M973.152.4

Canadiens des provinces d’en haut près de Montréal, 1815

Estampe | La danse ronde, danse circulaire des Canadiens, publiée en 1807 | M999.27.24

La danse ronde, danse circulaire des Canadiens, publiée en 1807

Estampe | Le menuet des Canadiens | M19871

Le menuet des Canadiens, 1807

Peinture | Montréal depuis l'Île Saint-Hélène | M928.92.1.21

Montréal depuis l’Île Saint-Hélène, v. 1801

Peinture | Vue de la chute Montmorency | M928.92.1.101

Vue de la chute Montmorency, 1816

Peinture | Saint-Augustin depuis Cap-Rouge | M928.92.1.17.1

Saint-Augustin depuis Cap-Rouge v.1810

Estampe | Costume des Indiens domiciliés d'Amérique du Nord | M965.39.5

Costume des Indiens domiciliés d’Amérique du Nord, 1807

Peinture | Pont sur la Jacques-Cartier, vers 1810 | M928.92.1.27

Pont sur la Jacques-Cartier, vers 1810

Peinture | Près de Québec, rivière Jacques-Cartier | M928.92.1.29

Près de Québec, rivière Jacques-Cartier, vers 1810

Peinture | Rivière du Loup, Canada | M928.92.1.88

Rivière du Loup, Canada, 1816

Peinture | Vue de Québec depuis le pont près de la Pointe De Lévy | M999.56.1

Vue de Québec depuis le pont près de la Pointe De Lévy, 1798

Bibliographie

Bibliothèque et Archives Canada [en ligne] George Heriot [Page consultée le 26 juin 2010, n’est plus en ligne]

Didier Prioul et M.A. , article   »Georges Heriot » (p.162-167) dans. Mario Béland, dir. La Peinture au Québec 1820-1850. Québec, Musée du Québec – Les Publications du Québec, 1991, 608 pages.

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