Un électeur éméché à Rivière-du-Loup en 1889

Le courrier de Fraserville, 17 janvier 1889

« Un incident assez curieux s’est passé lundi au bureau de votation pendant l’élection des conseillés (sic). Un voteur passablement éméché et soutenu par un compagnon qui paraissait prendre beaucoup d’intérêt à son vote se présente pour voter. A la question ‘pour qui désirez-vous enregistre votre vote’, posée par le greffier, notre voteur répond d’abord qu’un tel, qui n’est pas candidat, est son homme, puis, sur la remarque qu’on lui en fait, il vote finalement contre le candidat de son compagne qui, paraît-il, le cabalait depuis le matin…, et il était midi.

Tête du protecteur… qui abandonne son protégé à ses propres forces et jure de ne plus s’y faire prendre. »

Billets reliés
LES EXTRAS [1886]

ÉMEUTE DURANT UNE ÉLECTION [MONTRÉAL, 1832]

ELECTION MOUVEMENTÉE DANS QUÉBEC CENTRE [QUÉBEC, 5 AOÛT 1872]

AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’UNE JEUNE FILLE DE RIMOUSKI EN 1918

Images du passé: Rivière-du-Loup

Toutes les images sélectionnées proviennent de Bibliothèque et Archives Canada

Billets reliés

Description de la seigneurie de Rivière-du-loup en 1815

De Québec à la Rivière-du-Loup en train [1876]

Les carillons touristiques de Rivière-du-Loup: des cloches qui ont une histoire

Visite d’Eleanor Roosevelt à Québec en 1933

Description de la seigneurie de Rivière-du-loup en 1815

Extrait de la Description topographique de la province du Canada avec des remarques sur le Haut Canada et sur les relations des deux provinces avec les Etats Unis de l’Amérique par Joseph Bouchette, publié en 1815.

RIVIERE DU LOUP (la seigneurie de), dans le comté de Cornwallis, à le St. Laurent en front, joint Granville et Lachenaye au sud-ouest, et la seigneurie de l’Ile Verte au nord-est; au fond elle est bornée par des terres en friche de la couronne; elle a près de cinq lieues de largeur sur deux de profondeur; elle fut accordée le 5 avril 1689, aux Sieurs Villerai et Lachenaye; Alexandre Fraser, Ecuyer, en est le propriétaire actuel. L’aspect général de cette seigneurie est inégale et montagneux, mais elle contient quelques vastes pièces de bonne terre labourable et de très belles prairies; elles sont divisées en plusieurs rangées de concessions, qui protent les noms de St. André Rivière du Loup, de St. Patrice Rivière du Loup, de Fraserville, Nouvelle Ecosse, St. George ou Cacona, St. André et St. Jacques: la première, une grande partie de la seconde, et un peu de la troisième, sont dans un très-bon état de culture et bien habités. Toute la seigneurie est abondamment boisée de hêtre, d’érable, de bouleau, et d’une grande quantité de pin.

Vue du pont de la Rivière-du-Loup.

Vue du pont de la Rivière-du-Loup par James Peachey v. 1785. Crédit: Bibliothèque et Archives Canada, no d’acc 1970-188-2142 Collection de Canadiana W.H. Coverdale

Elle est arrosée par de petits courans d’eau, mais le principal est la Rivière du Loup, qui prend sa source dans les montagnes, coule à peu près dans la direction du nord, et tombe dans le St. Laurent; les rivages des deux côtés sont élevés jusqu’à peu près trois quarts de mille de son embouchure, où ils deviennent bas et plats; des vaisseaux de 25 tonneaux peuvent la remonter jusqu’au pont, à la distance d’un peu plus d’un mille. La maison de Fraser, résidence du propriétaire de la seigneurie, est située au nord de l’entrée de la rivière. La grande route passe tout près de l’église St. Patrice, où elle fait un détour auprès d’une éminence, jusqu’au pont sur la Rivière du Loup, après quoi elle redescend sur le bord du St. Laurent, où elle continue son cours dans tout le reste de la concession.

Le long de cette route, il y a plusieurs rangées de champs bien cultivés, qui produisent des récoltes abondantes de toute sorte de grains, de nombreuses fermes avec de grands et solides bâtimens extérieurs, outre un grand nombre de maisons de particuliers. Dans toute cette vaste propriété il n’y a qu’une église; cependant dans la concession de St. Georges, près de Cacona, il y a une chapelle pour ceux que la distance prive d’aller régulièrement à l’église. Cacona forme une presque île, étant séparé de la terre ferme par un petit marais qui dans le printemps offre toujours un pâturage très fertile: sur la pointe de Cacona il y a plusieurs habitans. A environ quatre mille trois quarts de la Rivière des Caps commence le portage de Timiscouata, et comme c’est la seule route par terre de Quebec à Halifax, pendant une distance de 627 milles, elle est très-importante, et peut-être sera-t-on bien aise d’en avoir une description particulière. Elle fut ouverte pour la première fois en 1783, par le Général Haldimand, alors gouverneur, mais bien des personnes la considèrent alors si pleine d’obstacles et de difficultés qu’il serait impraticable d’y établir un passage régulier; cependant la persévérance, jointe aux attentions qu’on y a données de temps en temps, a clairement démontré le contraire, et elle forme à présent une communication susceptible à la vérité de très-grandes améliorations, mais qui est ouverte toute l’année, et par où passe toujours la malle d’Angleterre, quand elle a débarqué par le paquebot à Halifax.

Lisez la suite ici (cliquez).

Billets reliés

De Québec à la Rivière-du-Loup en train [1876]

Collision [Intercolonial, entre le Bic et Rimouski, mars 1889]

L’or de la Californie: l’épopée des Rioux de Trois-Pistoles (1849-1852)

La légende de la montagne à Fournier (Matapédia, 6 juin 1831)

De Québec à la Rivière-du-Loup en train [1876]

Récit d’une lutte avec l’incontournable climat québécois.

Le Canadien, 27 mars 1876

DE QUÉBEC À LA RIVIÈRE-DU-LOUP.

Nous avons reçu vendredi le télégramme suivant: Nous partons ce matin pour ouvrir la ligne entre Québec et la Rivière-du-Loup. Ce serait avec beaucoup de plaisir que nous verrions un des représentants de votre journal se joindre à nous pour être témoin des divers incidents de la journée. Nous osons vous promettre un quart d’heure plein d’intérêt. Réponse de suite.

(Signé) J. Stevenson
Assistant-Surintendant
C. de F.G.T.

L’invitation était trop gracieuse pour ne pas l’accepter et de suite l’un de nos rédacteurs partait pour Lévis. Il était à la fois curieux et intéressant d’assister à la grande bataille que quatre engins, des plus forts, allaient livrer contre ces montagnes de neige accumulées sur la voie ferrée du Grand-Tronc. A notre arrivée à Lévis le personnel de l’expédition projetée était à son heure de départ. M. Stevenson nous reçus avec une parfaite courtoisie. Nous eûmes le plaisir de faire la connaissance de M. Henderson de Montréal venu tout exprès pour photographier les paysages les plus pittoresques. M. Robb, premier ingénieur, faisait aussi parti de l’expédition. Notre ami M. Hughes, du Chronicle était déjà installé dans le char de première classe, attendant le premier coup de sifflet pour commencer ses notes. Soixante travailleurs des mieux disposés à l’ouvrage occupaient un second char.

A 10 1/2 heures nous quittions la gare de Lévis en route pour la gloire. Nous eûmes l’occasion de remarquer avec quelle violence la dernière tempête de neige avait sévi dans ces parages. Un habile dessinateur aurait eu mille esquisses à élaborer s’il eût voulu annoter toutes les bizarreries, toutes les les formes étranges que la neige avait revêtu à la cime du cap et sur les falaises. La variété des tableaux est si grande, les dessins si hardis et le Hazard un artiste si capricieux que vraiment il est difficile de pouvoir donner une image assez juste de tout ce qu’il y a de fantastique dans ces indescriptibles chefs d’oeuvres que le vent a exécuté avec la neige. Toutefois, il est certaines gens qui sont loin d’applaudir aux prouesses du vent, et les malheureux qui ces jours derniers abandonnaient en toute hâte leurs habitations, menacées par de terribles avalanches sont les derniers à s’amuser des formes plus ou moins capricieuses que la neige a imprimé à son manteau.

Il y a deux ou trois petits hangars qui ont été écrasés par les éboulis survenus dans la dernière tempête, et plusieurs habitants de ces maisons adossées au rocher, se sont vus dans l’obligation d’évacuer au plus vite leurs résidences, menacées qu’elles étaient par d’incessantes avalanches.

Trois engins et leurs tenders nous précédaient sur la route, et devaient nous attendre à la Chaudière. Lorsque nous fûmes arrivés à la station de Hadlow le train fut arrêté quelques minutes afin de nous permettre de juger de l’énorme quantité de neige accumulée en cet endroit. La neige a une hauteur de 22 à 24 pieds; elle est aussi dure que la glace et nous avions à peine à concevoir comment on a pu réussir à vaincre cet obstacle qui parait tout d’abord insurmontable. Un engin du chemin de fer Lévis et Kennébec a déraillé à cet endroit et peu s’en est fallu qu’il ne vint heurter dans sa course le grand hangar à bois de la station. Le lecteur pourra se faire une idée de la quantité de neige tombée en cet endroit en apprenant, qu’à l’exception de sa cheminée, cet engin est littéralement enseveli sous la neige. Seul, le toit de la loge du chauffeur, et la cheminée dominent. Ce qui donne une hauteur de 14 à 15 pieds de neige. Sur la voie ferrée depuis Levis jusqu’au pont de St. Henri, la moyenne à prendre pour mesurer l’élévation de la neige est de 4 à 5 pieds, par toute la ligne. Viennent ensuite les passages difficiles où la charrue doit faire bondir d’un premier choc une épaisseur de 15 ou 20 pieds de neige. A St. Charles il y a 35 pieds de neige. C’est le nec plus ultra. Ceux qui ne nous croient pas n’ont qu’a bien vouloir entreprendre le voyage et lorsqu’ils auront eu le plaisir d’attendre un petit huit jours, que les engins aient percé de véritables montagnes ils verront si les rapports des journaux sont exagérés.

M. Stevenson nous offrit de visiter les grandes bâtisses de la station Hadlow où les engins sont mis en réparation. Ce shed spacieux peut contenir jusqu’à 9 engins. A l’heure présente il n’y en a que 4. Près d’une centaine d’hommes travaillent journellement à cette station. Après avoir pris sa provision de bois, notre engin nous amena à toute vitesse à la Chaudière. Nous avons trouvé là les trois engins qui nous précédaient sur la route. Les quatre locomotives furent réunies et M. Henderson trouvant l’occasion favorable résolut de prendre une photographie du train. Tous les passagers se groupèrent les uns sur les chars, les autres sur les tenders des engins, plusieurs enfin sur d’immenses blocs de neige qui dominaient la plus haute cheminée des locomotives. M. Henderson a été fort satisfait de cette première tentative.

M. Stevenson nous annonça alors que les quatre locomotives réunies allaient tenter un premier assaut. Si nous voulions jouir plus intimement du spectacle et des sensations toutes particulières que ces sortes d’excursions nous ménagent, nous n’avions qu’à monter sur un des engins et de là surveiller toutes les péripéties du drame.

Un chasse-neige poussé par quatre locomotives prêtes au déneigement  v. 1869. Alexander Henderson. LAC

Un chasse-neige poussé par quatre locomotives prêtes au déneigement v. 1869. Alexander Henderson. LAC

Nous nous rendîmes de suite dans la loge du chauffeur où nous nous installâmes tout auprès de la terrible bouilloire. Nous avions choisis le troisième engin, car on nous avait averti qu’il y avait de l’imprudence à vouloir tenter le voyage dans la première locomotive. La charrue pouvait dérailler et l’engin poussé avec une vitesse de trente mille à l’heure venir se briser sur la charrue comme la chose a eu lieu dimanche dernier.

Le signal fut donné, et soudain les quatre locomotives partirent comme un boulet. De chaque côté des engins se dessinaient deux lignes blanches; c’était les bancs de neige accumulés auprès de la voie ferrée, et que nous dépassions avec une vitesse extraordinaire. Soudain nous fûmes enveloppés d’un nuage de vapeur et de neige. Impossible de ne rien distinguer; seulement nous entendions sonner les cloches d’alarmes, et la voix des sifflets. Nous étions en lutte avec la neige et la charrue avait commencé son office. Après deux minutes de course en plein brouillard, les locomotives perdirent de leur élan et tout s’arrêta doucement et sans secousses. La valeur avait épuisé toutes ses forces, et la charrue gisait immobile sous un monceau de neige.

Tout le monde se précipita au dehors et la journée des hardis travailleurs commença. Les soixante manoeuvres se mirent à l’ouvrage. Les uns étaient occupés à enlever la neige de dessus la charrue les autres à creuser de larges fosses qui devaient faciliter la marche du chasse-neige à la prochaine charge à fond de train. Après un labeur de trois quarts d’heure les locomotives s’accouplèrent de nouveau et reculèrent d’un demi-mille pour prendre leur élan. Cette fois nous étions sur la neige et nous allions jouir du spectacle. On ne voit que les cheminées du locomotive et l’immense panache de fumée qui s’en échappe. Le sifflet et la cloche d’alarme retentissent et soudain le regard jouit d’un coup d’oeil merveilleux. Une immense cascade éblouissante de blancheur s’avance avec une rapidité extrême. Locomotive et chasse-neige ont complètement disparu. On n’aperçoit plus que la vapeur s’échappant du locomotives [sic] et cette magnifique chute, qui accourt comme les eaux écumante d’un torrent. Il est fâcheux que nous n’ayons pas une photographie électrique pour saisir sur le vif un aussi beau spectacle. Lorsque le train s’arrêta le chasse neige avait découvert six cents pieds de rails. M. Henderson a pris alors une nouvelle photographie de locomotives à demi ensevelies dans la neige.

Chemins de fer nationaux du Canada. Locomotive chasse-neige et travailleurs à la gare Chaudière. Février 1869

Chemins de fer nationaux du Canada. Locomotive chasse-neige et travailleurs à la gare Chaudière. Février 1869. Alexander Henderson. LAC

Le travail des locomotives dura tout l’après-midi. Elles réussirent à déblayer la voie jusqu’à la distance d’une arpent et demi du pont de St. Henri. A St-Charles il y a trois engins qui travaillent sur la ligne, en descendant vers la Rivière du Loup. A St. François une autre locomotive essaye elle aussi de s’ouvrir une route vers Québec.

Après la nouvelle tempête de neige dont nous venons d’être gratifiés, il est tout probable que le travail des locomotives plus de celui de 300 hommes employés sur la ligne, est devenu complètement inutile, et ce matin les engins on du commencer de nouveau à ouvrir la voie ferrée en commençant par Lévis. C’est quelque chose de désolant.

Dimanche dernier (19 mars) une locomotive ayant essayé de se frayer un chemin vers St. Henri. Malheureusement comme elle arrivait à la station de St. Jean Chrysostôme le chasse-neige dérailla et vint frapper avec une violence extrême le petit hangar qui sert de gare. L’édifice s’écroula comme un jeu de cartes. La charrue fut mise en pièce, et le devant de l’engin fut gravement endommagé. Le mécanicien, Octave Brock, a failli perdre la vie dans cette circonstance. C’est le même individu qui échappa comme par miracle au terrible accident arrivé aux Trois-Saumons printemps dernier.

Malgré notre désir de voir les locomotives en lutte avec les bancs de neige de la paroisse St. Charles (ces petites monticules mesurent 35 pieds) il nous fallut prendre congé de M. Stevenson. Nos occupations ne nous permettaient pas de faire plus longtemps partie d’une aussi agréable expédition, et nous revenions vendredi soir à Lévis avec le train qui ramena tout le personnel de l’expédition.

Nous remercions cordialement M. Stevenson pour la bienveillante invitation qu’il nous a faite, et l’exquise politesse avec laquelle il nous a reçu. Nous garderons de ce voyage aussi original qu’intéressant un souvenir des plus agréables.

Billets reliés

Le photographe Alexander Henderson (1831-1913)

Le chemin de fer Massawippi [1871]

Le train fait son apparition au Bas-Canada [1836]

Décès du fondateur du chantier maritime de la Davie [1836]

Collision [Intercolonial, entre le Bic et Rimouski, mars 1889]

Extrait du Courrier de Fraserville (Rivière-du-Loup) 21 mars 1889

COLLISION

Une terrible collision a eu lieu mardi dernier, sur l’Intercolonial, entre le Bic et Rimouski. L’express d’Halifax, avec une vitesse de quarante miles à l’heure, est venue à la rencontre d’un train de marchandises qui courait trente à trente cinq milles.

La rencontre s’est faite dans une courbe de la voie, ce qui a empêché les deux trains de se voir.

Les deux engins ont été mis en pièces. Mais les chars n’ont pas éprouvé de grands dommages, sauf deux ou trois chars du convoi de marchandises qui ont été renversés de fond en comble.

Les morts sont au nombre de quatre.

Ce sont: Whitney, l’ingénieur de l’express, qui a eu le crâne complètement emportée à partir de la hauteur des yeux. Il est resté assis sur son siège.

Cet ingénieur résidait ici et était le fils unique de M. Whitney, principal mécanicien des usines de l’Intercolonial à Moncton.

On dit qu’il devait se marier sous peu avec une jeune fille de Fraserville.

son corps a été transporté à Moncton hier.

Fohy, chauffeur sur l’express, a littéralement été écrasé.

Il demeurait ici avec sa mère et un frère, aussi emploué sur l’Intercolonial.

Horace Michaud, conducteur de convoir de marchandises.

Il était dans l’engin de ce convoi lors de l’accident.

Arthur Levesque, chauffeur de ce train.

Ces trois derniers demeuraient à Fraserville. Le conducteur Michaud est marié et laisse une épouse et un enfant. Levesque et Fohy ne sont pas mariés.

Leurs corps sont arrivés hier sur un train spécial.

Parmi les blessés, on compte Alfred Jolivet, ingénieur du train de marchandises. Levesque, serre-freins sur le même train. Leurs blessures sont graves quoique non mortelles.

Jolivet a eu le crâne défoncé en arrière de la tête et l’oeil gauche sorti de l’orbite.

Levesque a une jambe et un bras cassés avec des contusions internes.

Photographie | Pont du chemin de fer Intercolonial à Rimouski, QC, 1875 | MP-0000.1828.16

Pont du chemin de fer Intercolonial à Rimouski, QC, 1875

Il n’y a pas de blessés parmi les passagers sur l’express.

On dit même que le choc ne s’y est pas fait beaucoup sentir. Cela est dû au sang froid et à l’énergie du malheureux Whitney qui réussit à faire jouer les freins air brakes dans le court instant (une couple de secondes) qui s’est écoulé entre la vue du tram qui venait à sa rencontre et la collision.

Aussi au fait que la rencontre a eu lieu dans une courbe, ce qui a eu pour effet de faire dévier la force de la pesanteur des deux trains et d’amortir le choc.

C’est la plus terrible collision qui se soit vue sur l’Intercolonial depuis l’ouverture de ce chemin.

Cette catastrophe n’est dûe à la faute d’aucun ancien employé.

Mais on nous dit que le pauvre conducteur Michaud a montré un peu de négligence. Si cela est vrai il en a été bien cruellement puni.

Voici d’après les dernières nouvelles la véritable cause de ce triste accident.

Il est laissé à la discrétion des conducteurs de partir d’une station pour aller rencontrer un train régulier à une station voisine pourvu qu’ils aient le temps nécessaire de se rendre à cette station, avec en plus une avance de 15 minutes. Une fois rendu au Bic le conducteur Michaud avait cinquante cinq minutes pour rencontrer l’express à Rimouski, ce qui lui donnait 35 minutes pour franchir la distance entre les deux places et au delà de 15 minutes pour se mettre sur la voie d’évitement à Rimouski. C’était suffisant, et le conducteur Michaud donna ordre de partir du Bic.En chemin la neige ralenti sa marche considérablement et rendu un peu plus bas que le Sacré Coeur, il ne lui restait plus que cinq minutes pour se rendre à Rimouski avant l’Express d’Halifax.

Alors, au lieu d’arrêter son convoi et de faire porter des signaux en avant pour avertir l’express- ce qui aurait été plus prudent – se fiant sur le retard problématique de ce dernier train, il fit forcer la vapeur pour le devancer à Rimouski.

Malheureusement, l’express était à temps, elle repartir de Rimouski avant que le convoi de Michaud n’y fut arrivé et le rencontra en chemin.

De là la collision, les nombreuses pertes de vies, et les dégâts considérables que nous avons la douleur d’enregistrer.

Puisse cette catastrophe servir d’exemple pour longtemps.

Billets reliés

Basculer dans le vide [Beloeil, 29 juin 1864]

Explosion au chemin de fer de la Baie des Ha! Ha! [14 avril 1910]

Arrestation du Dr Crippen à Pointe-au-Père, auj. Rimouski [31 juillet 1910]

Une bombe nucléaire larguée dans le Saint-Laurent (St-André de Kamouraska, 10 novembre 1950)

En ligne! Le Progrès du Golfe 1904-1970 Journal du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie

L’explosion d’Halifax, Nouvelle-Écosse, 6 décembre 1917

Images du Bas-Canada (1790-1816) par le peintre George Heriot

Album |  | M928.92.1.1

Silhouette de George Heriot, vers 1810

Georges Heriot est né à Haddington (Écosse) en 1759. Il a fait ses études à la Royal High School d’Edinbourg (1769-1774).

En 1781, il publie A Descriptive Poem Written in the West Indies. Un peu plus tard, il aurait étudié à la Royal Military Academy de Woolwich. En 1783, il travaille au Ordnance Department de Woolwich.

En 1792, il est à Québec, toujours à l’emploi du Ordnance Department. Aussi, on sait qu’il a été sous-ministre des Postes de l’Amérique du Nord britannique pendant environ 17 ans (1799-1816).

Il expose a la Royal Academy of Arts en 1797 certaines de ses oeuvres. En 1804, il publie le premier ouvrage en anglais sur l’histoire du Canada, The History of Canadafrom its first discovery. Il publie en 1806 Travels through the Canadas

George Heriot démissionne en janvier 1816 et retourne quelques mois plus tard en Angleterre. Les années suivantes seront consacrées à la peinture et aux voyages.

Il est décédé le 22 juillet 1839 à Chelsea, Angleterre.

Oeuvres

Plusieurs lieux sont représentés dans ses oeuvres: l’Irlande, le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Grande-Bretagne, etc. Beaucoup de paysages, des Amérindiens et des occasions festives.

Les oeuvres qui suivent proviennent du site du musée McCord.

Peinture | Montréal 1810 | M973.152.1

Montréal, 1810

Estampe | Vue de la baie Saint-Paul depuis le fleuve Saint-Laurent | M22263

Vue de la baie Saint-Paul depuis le fleuve Saint-Laurent. v. 1807

Peinture | Canadiens des provinces d'en haut près de Montréal | M973.152.4

Canadiens des provinces d’en haut près de Montréal, 1815

Estampe | La danse ronde, danse circulaire des Canadiens, publiée en 1807 | M999.27.24

La danse ronde, danse circulaire des Canadiens, publiée en 1807

Estampe | Le menuet des Canadiens | M19871

Le menuet des Canadiens, 1807

Peinture | Montréal depuis l'Île Saint-Hélène | M928.92.1.21

Montréal depuis l’Île Saint-Hélène, v. 1801

Peinture | Vue de la chute Montmorency | M928.92.1.101

Vue de la chute Montmorency, 1816

Peinture | Saint-Augustin depuis Cap-Rouge | M928.92.1.17.1

Saint-Augustin depuis Cap-Rouge v.1810

Estampe | Costume des Indiens domiciliés d'Amérique du Nord | M965.39.5

Costume des Indiens domiciliés d’Amérique du Nord, 1807

Peinture | Pont sur la Jacques-Cartier, vers 1810 | M928.92.1.27

Pont sur la Jacques-Cartier, vers 1810

Peinture | Près de Québec, rivière Jacques-Cartier | M928.92.1.29

Près de Québec, rivière Jacques-Cartier, vers 1810

Peinture | Rivière du Loup, Canada | M928.92.1.88

Rivière du Loup, Canada, 1816

Peinture | Vue de Québec depuis le pont près de la Pointe De Lévy | M999.56.1

Vue de Québec depuis le pont près de la Pointe De Lévy, 1798

Bibliographie

Bibliothèque et Archives Canada [en ligne] George Heriot [Page consultée le 26 juin 2010, n’est plus en ligne]

Didier Prioul et M.A. , article   »Georges Heriot » (p.162-167) dans. Mario Béland, dir. La Peinture au Québec 1820-1850. Québec, Musée du Québec – Les Publications du Québec, 1991, 608 pages.

Billets reliés

Peinture: James Peachey et le Bas-Canada en 1784-1785

Une visite de la prison de Québec en 1835

Le meurtre d’Achille Taché, seigneur de Kamouraska (31 janvier 1839)

Maisons anciennes de pierre, de bois, de brique

Peinture: James Peachey et le Bas-Canada en 1784-1785

Biographie

On sait peu de chose sur James Peachey avant sa venue en Amérique. Il est probablement né en Angleterre, mais en quelle année? Par contre, on sait qu’il faisait partie de l’armée britannique. C’est ce qui l’a amené au Bas-Canada où il a fait trois séjours entre 1773 et 1779 approximativement.

D’abord, entre 1773 et 1775, il est chargé à Québec de dessiner des levés pour Samuel Holland, ingénieur-topographe en chef des terres du Québec et du nord de l’Amérique du nord.

Son deuxième séjour à Québec débute en 1780. Encore une fois, il travaille auprès de Samuel Holland, mais cette fois en qualité de topographe-adjoint. A la fin des années 1780, il expose et publie certaines de ses oeuvres.

James Peachy revient en Amérique vers 1788. Il est alors enseigne au premier bataillon du 60e régiment d’infanterie. En 1790, on le retrouve à Montréal. Il continue d’être le topographe-adjoint de Samuel Holland. En 1793, il est transféré à Québec puis en 1794, à Halifax. Il aurait quitté définitivement le Canada en 1797 (Didier Prioul, p. 177)

Il est décédé le 24 novembre 1797 à La Martinique.

Oeuvres

Les oeuvres connues de James Peachey ont été réalisées entre 1774 et 1797. Il s’agit surtout de paysages qui

comptent parmi les premiers paysages exécutés au Canada. (réf )

Pourquoi cette prédilection pour les paysages? James Peachy était un militaire. Or,

Le dessin topographique faisait alors partie des études militaires et l’on enseignait aux cadets officiers à exécuter rapidement des croquis exacts de terrains et de bâtiments dont l’armée avait grand besoin avant l’avènement de la photographie ».  p. 244 Gilles Deschênes, p.244.

Didier Prioul, en commentant le tableau Vue de Montréal ( 1784)- tableau no11 dans la gallerie qui suit- écrit:

Un tel résultat affirme bien le topographe professionnel, bien au fait des conventions picturales. La vue à vol d’oiseau a intégré depuis longtemps la topographie militaire comme l’un des schémas de composition fondamentaux pour tracer le  »portrait » d’un lieu précis dans un rapport d’échelle avec son environnement. Tout un jeu de formulation vient ensuite se greffer sur ce premier substrat structure des voies de communications, nature, répartition et densité de l’habitat, reconnaissance des points névralgiques, etc . Ainsi, il ne faut pas accorder trop d’importance au premier plan. Didier Prioul, p. 178

Pour terminer, voyons maintenant comment James Peachey a immortalisé Sorel, Rivière-du-Loup, Québec, Montréal et bien d’autres villes sises sur les bords du fleuve Saint-Laurent. Les images qui suivent proviennent du site de Bibliothèque et Archives du Canada.

Bibliographie

James Marsch, l’Encyclopédien canadienne [en ligne] Peachey, James [Page consultée le 19 juin 2010] Adresse URL

Bibliothèque et Archives Canada [en ligne] James Peachey [Page consultée le 19 juin 2010] Adresse URL

Didier Prioul, article  »James Peachey » dans. Mario Béland, dir. La Peinture au Québec 1820-1850. Québec, Musée du Québec – Les Publications du Québec, 1991, 608 pages.

Gilles Deschênes. Quand le vent faisait tourner les moulins, Sillery, Septentrion, 2009, 314 pages.

Billets reliés
Peinture: Cornelius Krieghoff (1815-1872)

Peinture: Québec entre 1838-1842 par Mary Millicent Chaplin

Créer un album virtuel avec les oeuvres du Musée des Beaux-arts du Canada

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Images anciennes du Canada: illustrations tirées de livres rares

Analyser une image – conseils

Banque d’images en Univers social

Photographies de Québec (1886-1910) par Frederick C. Würtele

Frederick Würtele est un photographe amateur qui a pris plusieurs clichés de la ville de Québec entre 1886 et 1910. Retraçons d’abord les grandes lignes de sa vie pour ensuite nous pencher sur son oeuvre.

Biographie

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville - Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . - septembre 1902 Source: BANQ

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville – Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . – septembre 1902 Source: BANQ

Frederick Christian Würtele est né le 10 septembre 1842 à Québec. Il était l’époux d’Élizabeth Riddle (quatre enfants).

Il a reçu son diplôme de l’école militaire en 1867, puis il a obtenu le grade de capitaine des Royal Rifles en 1883. Würtele a fait carrière en tant que comptable, mais il a aussi travaillé entre 1870 et 1890 pour son frère et son père, deux marchands de quincaillerie et de fer. Il a été secrétaire-trésorier du High School of Québec en 1892 et de la Protestant Board of School Commissioners (1897-1920). Il est nommé Esquire en 1891. Entre 1877 et 1906, il a occupé presque sans interruption diverses fonctions à la Québec Literary and Historical Society (conservateur des objets et bibliothécaire). Entre 1910 et 1914, il a été secrétaire de l’Archeological Institute of America, Department of Canada, Québec Society.

Frederick Würtele est décédé à Québec le 18 mars 1920.

Un intérêt certain pour l’histoire

Historien, il a publié quelques écrits:

Il a édité Blockade of Québec in 1775-1776 by the American Revolutionists en 1905-1906.
Ses photographies

Les thèmes représentés par les photographies du Fonds Fred. C Würtele sont variés: vues d’ensemble, bateaux, l’histoire, l’architecture, aspect militaire, les églises protestantes, les paysages, l’hiver, les moulins à scie, les institutions d’enseignement,  les ponts et les portraits. (Réf. Fernand Caron, p. 18) Il a croqué sur le vif les conséquences des éboulis de septembre 1889 à Québec, de l’effondrement du pont de Québec en 1908, de la destruction de la tour Martello no3  pour l’agrandissement de l’ancien Jeffery Hale (un hôpital de Québec) en 1904,  etc.

Il a surtout photographié Québec et ses environs. Commme la écrit Fernand Caron, dans Fred C. Würtele, photogaphe ,Würtele:

photographie, à l’instar des touristes, les particularités de la ville tels le Vieux-Québec, les environs du Parlement ou bien la rue Saint-Pierre. (p.10)

Quartier Saint-Jean-Baptiste - Boulevard Saint-Cyrille Est - Tour Martello - Numéro 3 / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Saint-Jean-Baptiste – Boulevard Saint-Cyrille Est – Tour Martello – Numéro 3 / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il nous a donné de superbes vues de Québec comme cette photographie prise du toit de la Banque Union et qui montre la rue Saint-Pierre (voir photographie suivante).

Dans l’ensemble, cependant, il a tracé un remarquable tableau de la ville de Québec qu’il sentait évoluer avec inquiétude. Cette affirmation n’est pas gratuite, compte tenu des nombreuses photos de démolitions et d’immeubles qu’ils nous a léguées. (Réf. p.11, Fernand Caron)

03qp546d1p49

A Québec, il a immortalisé le Morrin College, le Collège des Jésuites, le Marché Champlain, les plaines d’Abraham, le bureau de poste (et sa célèbre plaque du Chien d’or), le Capitole, les Jardins du Gouverneur, la rue Sous-le-Cap, le Bassin Louise, le Château Frontenac, la Grande-Allée, la Terrasse Dufferin, le quartier Saint-Roch, le quartier Latin, l’Esplanade, Place d’Armes, l’Hôtel de ville, et bien plus.

Voici quelques endroits qu’il a photographié: outre Québec, il y a Chicoutimi, Ottawa, Rivière-du-Loup, l’Ile d’Orléans, Chambly, Grand-Mère, Saint-Tite, Boischatel, Trois-Rivières, Saint-Romuald, Saint-André (Lac-Saint-Jean), Lennoxville (Sherbrooke), Toronto, Ottawa, Tewkesbury, Rivière-Ouelle, Lévis, etc.

Voici d’autres photographies:

Quartier Cap-Blanc - Rue Champlain - Catastrophe / Fred C. Würtele . - septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Cap-Blanc – Rue Champlain – Catastrophe / Fred C. Würtele . – septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

 

Beauport - Avenue Royale / Fred C. Würtele . - octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Beauport – Avenue Royale / Fred C. Würtele . – octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Le fonds Fred. C. Würtele contient plus de 575 photographies et il peut être vu presqu’entièrement en ligne sur le site de BANQ. Pour voir ces photos, allez sur Pistard, entrez le mot-clé de votre choix, cliquez sur Documents numérisés et validez. Sélectionnez ensuite Fonds Fred Würtele.  Des photographies sont aussi disponibles sur cybermuse.

Conclusion

Les photographies qui sont l’oeuvre de Fred Würtele constituent un témoignage intéressant sur la ville de Québec et ses environs à l’aube du 20e siècle. Elles mettent en valeur le patrimoine bâti, religieux et maritime du Québec. Ses photographies et ses diverses fonctions montrent à quel point il avait à coeur l’histoire et le patrimoine de Québec.

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans - Camp d'entraînements de l'Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans – Camp d’entraînements de l’Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliographie

CARON, Fernand. Fred C. Würtele, photogaphe.Ministère des Affaires culturelles, 1977, 276 pages.

Billes reliés

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1986)

Art: Québec et ses environs (1830) par James Pattison Cockburn

Québec 1608-2008: chroniques d’une capitale

L’histoire du funiculaire de Québec

Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec

Guide de la photographie ancienne

Gérer des archives photographiques

Jeu Le temps d’une pose: le studio de photographie de William Notman en 1870

Les chroniques d’histoire locale et régionale dans les journaux québécois

Parle-t-on assez de l’histoire des régions et des localités du Québec dans les journaux?  Bien sûr, les journaux mentionnent parfois les annonces de subventions, les nouvelles expositions et les activités des centres d’interprétations, les nouvelles publications, etc. Mais certains médias ont la bonne idée d’assurer une présence régulière de l’histoire en leurs pages via des chroniques historiques. Voici une liste de ces journaux (quotidiens, hebdos et mensuels). J’ai effectué mes recherches en me basant sur le Répertoire des médias de Service Québec. Lorsque ces textes sont disponibles en ligne, je mets l’hyperlien correspondant.

Jusqu’ici, je n’ai rien trouvé dans les journaux de l’Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec, Gaspésie, Laurentides, Laval, Outaouais et Saguenay-Lac-St-Jean. N’hésitez pas à me signaler tout oubli dans cette liste.

  • Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec ——-
    • Bas-Saint-Laurent

Info-Dimanche (Rivière-du-Loup). Chroniques historiques de la Société d’histoire et de généalogie de Rivière-du-Loup.

    • Capitale-Nationale
    • Centre-du-Québec.

Journal L’Express (Drummondville) Chroniques en collaboration avec la Société d’histoire de Drummond et du Musée populaire de la photographie (cliquez ici).

  • Chaudière-Appalaches
    • Le Cantonnier (Disraeli). Chronique historique. Allez à cette adresse:

http://lecantonnier.com/

    puis Chroniques et sélectionnez Chronique historique.
    • Côte-Nord
    • Estrie

La Tribune de Sherbrooke. Chronique sur l’histoire de Sherbrooke en collaboration avec la Société d’histoire de Sherbrooke
L’Écho de Frontenac (Lac-Mégantic). 80 ans d’histoire. On y retrouve aussi des chroniques publiées antérieurement, dont Mémoires collectives, Écho d’il y a 10 ans et Souvenirs en photo. Adresse: http://echodefrontenac.com/80ans.asp

  • Gaspésie – Iles-de-la-Madeleine —-
    • Lanaudière

La Revue (Terrebonne) Chronique un brin d’histoire par Claude Martel, géographe-historien.

  • Laurentides ———-
  • Laval —–
    • Mauricie

L’Hebdo du Saint-Maurice (Shawinigan). Clin d’oeil historique.

Le Nouvelliste de Trois-Rivières.  Portraits historiques. Première chronique: Calixte Marquis.

    • Montérégie

Sorel-Tracy Express Histoire Express

    • Montréal

Le Messager (LaSalle). En route vers 2012, une histoire laSalloise par Denis Gravel, historien.
Le Messager (Verdun). Souvenirs par Guy Billard, de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun.

  • Outaouais —–
  • Saguenay – Lac-Saint-Jean —–

Billets reliés:

Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Au 19e et au début du 20e siècle, Cacouna était une destination populaire auprès des bourgeois montréalais désireux de s’éloigner de la ville durant l’été. Les Frothingham, des commerçants, faisaient partie du groupe. Leurs séjours à Cacouna ont laissé des traces photographiques que nous vous présentons ici.

Toutes les photographies présentées dans ce billet proviennent du site internet du Musée McCord, collection William Notman  (cliquez sur la photo pour plus de renseignements et pour voir une version agrandie). Les trois premières photos montrent la famille Frothingham en 1871 à Cacouna. La quatrième photo montre leur résidence d’été à Rivière-du-Loup. Les trois dernières photographies nous montrent  Cacouna 30 ans plus tard, soit en 1901. On y aperçoit des villégiateurs et les paysages qu’ils ont admiré.

Photographie | Missie Harriet  Frothingham avec son chien, Cacouna, QC, 1871 | N-1986.5.2.29
Photographie | Mme Frothingham et sa famille, Cacouna, QC, 1871 | I-65138
Photographie | Mme Frothingham, Cacouna, QC, 1871 | I-65135
Photographie | « Monte Shanti », résidence d'été des Frothingham à Rivière-du-Loup, QC, vers 1885 | MP-1986.5.2.46

Photographie | Plage de Cacouna, QC, 1901 | VIEW-3420.1

Photographie, diapositive sur verre | Plage à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.792
Photographie, diapositive sur verre | Promenade à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.334
Billets reliés: