Faire une recherche dans les collections numériques de BANQ

Vous cherchez un document concernant l’histoire et le patrimoine du Québec? Le site internet de BANQ est un arrêt obligatoire. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut trouver beaucoup de matériel en ligne.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec , via le catalogue Iris, vous permet de faire en ligne une recherche parmi la quantité énorme de documents qu’elle a numérisée au cours des dernières années. Pour ce faire, accédez au Catalogue Iris en cliquant ici. Dans la section  »Limitez votre recherche », cochez Numérique, ensuite cochez les autres critères de recherche qui vous intéressent (langue, supports, lieux et dates).

Si nous prennons comme exemple le mot-clé  »Rimouski », Iris nous renvoient 146 résultats, parmi lesquels on retrouve des ouvrages (pdf), des photographies (jpg) et des journaux (pdf), tous disponibles en ligne.

On peut sauvegarder facilement les notices descriptives de chaque résultat avec Zotero. Pratique lorsqu’on veut constituer rapidement et efficacement une bibliographie.

Je vous laisse sur une pièce de la collection numérique de BANQ, le Reel Lindberg; le Rimouski, interprété par F. Malouin, enregistrement qui date de la fin des années 20…

Catalogue Iris de BANQ: http://catalogue.banq.qc.ca/

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180 ressources en ligne via le site internet de BANQ

Les résidents du Québec peuvent avoir accès à plus de 180 ressources en ligne comme des journaux, des revues et des bases de données. Il suffit de s’inscrire aux services à distance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (gratuit pour les résidents du Québec). On reçoit alors un numéro de client et un mot de passe. Vous n’avez plus qu’à vous connecter et à explorer le site internet de BANQ.

Voici un aperçu des ressources que l’on peut consulter à distance.

  • Net Library (livres électroniques en français et en anglais);

  • LearningExpress Library (cours en ligne en anglais);

  • Le Petit Robert (besoin de présentation?);

  • Mes Aïeux (base de données généalogiques);

  • La Nueva Enciclopedia Cumbre (pour améliorer votre connaissance de l’espagnol);

  • Naxos Music Library (musique classique);

  • etc…

Les ressources en histoire et en géographie sont listées ici.

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Digital campus – podcast

Digital Campus est un podcast américain qui traite de l’influence des médias numériques et de la technologie sur l’apprentissage et l’enseignement dans les institutions scolaires, les musées et les bibliothèques. Les animateurs sont Dan Cohen, Mills Kelly et Tom Scheinfeldt, qui travaillent tous au Center for History and New Media de l’Université Georges Mason.digital_campus

Parmi les plus récents sujets abordés, il y a l’impact de la crise économique sur les musées, les universités et les bibliothèques, l’utilisation de Tweeter dans un contexte académique, les e-books, les universités qui diffusent du matériel sur le net, wikipédia, Google Earth, les sources en ligne, et bien d’autres!

Ce podcast est tout indiqué pour les maniques de technologie et d’éducation!

http://digitalcampus.tv/

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Le guide essentiel pour les projets de numérisation en histoire

Digital History: a Guide to gathering, preserving and presenting the past on the web a été créé par Daniel J. Cohen et Roy Rosenzweing, deux professeurs d’histoire ayant participés à des projets de digitalisations historiques et associés à la Center for History and New Media (CHNM). Il vise à aider les historiens à planifier, créer et faire connaître un site internet à vocation historique, ce qui n’est pas une mince tâche.

L’utilisation de l’internet ne fait pas l’unanimité chez les historiens. Les auteurs présentent les préjugés entretenus et y répondent en présentant es différentes étapes et considérations qui entrent en jeu dans la diffusion efficace de l’Histoire via internet. Cohen et Rosenzweing présentent un court historique du web.

Les auteurs font ensuite un portrait de l’Histoire sur le net. Trois genres de sites sont présentés: les sites mettant en ligne des sources (archives, exposition virtuelle, films, travaux académiques, essais), les sites consacrés à l’apprentissage et l’enseignement de l’Histoire et pour terminer, les sites de discussion et les sites organisationnels.

La partie suivante s’intéresse aux différentes étapes de la gestion d’un projet internet en histoire. Quelles technologies utiliser et quelles méthodes doit-on utiliser pour mettre du contenu en ligne? Il est bien important de planifier son projet avant de le réaliser. Les auteurs suggèrent de visiter des sites semblables à ce que l’on veut réaliser et ainsi, comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas lorsqu’on met du contenu historique sur le web. Ensuite, ils se penchent sur ce qui est à souhaiter concernant l’aspect visuel d’un site et présentent quelques logiciels (aucun n’est un logiciel open-source) pour la création de sites internet. On discute aussi de l’intégration de contenu multimédia, des bases de données, de l’hébergement du site internet, de l’adresse URL, du nom du site ainsi que de la planification du budget du projet.

La numérisation du matériel est ensuite abordée. On présente ses avantages et désavantages, les différents procédés, comment présenter le matériel digitalisé et surtout, qui doit se taper le boulot?

Une section du site aborde la question du design, plus particulièrement le look du site, la navigation la structure et l’accessibilité du site.

Une des dernières sections traites de l’audience. Comment rejoindre son public, publiciser sont site, le référencement et la fidélisation de l’audience sont abordés.

Digital History contient aussi une annexe présentant de façon plus techniques les bases de données et les langages PHP et XML.

Commentaires:

Ce site est un must pour quiconque veut mettre du contenu historique en ligne. Il aborde les bases de la gestion de projet. J’ai apprécié le sérieux et la rigueur des auteurs. Des notes de bas de pages complètent le texte. Idéal quand on veut en savoir plus… Ils citent et montrent des captures d’écran de nombreux sites internets en exemple, ça permet de voir ce qui se fait en matière de digitalisation de l’Histoire. Ils donnent de nombreux conseils judicieux et partagent généreusement avec nous leur savoir, acquis suite à leur participation à de nombreux projets de digitalisation en histoire. J’ai par contre été déçue de l’absence de mention des ressources open source. Et oui, il est possible de faire des sites internet sans Photoshop et Dreamweaver. Pensons à Gimp et NVU…

Adresse du site: http://chnm.gmu.edu/digitalhistory

Une version papier est aussi disponible dans les bonnes librairies.

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Musée virtuel du Canada

Le Musée virtuel du Canada regorge de ressources pour les passionnés d’histoire et d’archives. Aujourd’hui, je veux vous présenter une nouveauté du site, la section  »mon musée » [10 mai 2015: cette section n’existe plus].

Cette section permet à l’utilisateur de créer son musée personnel virtuel. Pour se faire, il sélectionne des images (max. 30) parmi l’inventaire qui a été mis en ligne par le Musée virtuel du Canada. Par ex. j’ai crée un album regroupant des photographies de l’artiste Stanislas Belle, qui a oeuvré a Sainte-Anne-de-la-Pocatière à la fin du 19e siècle. On peut commenter les images choisies, donner un titre à son album, ajouter un texte d’introduction et un de conclusion. On peut changer l’ordre de présentation des images. On peut ensuite imprimer le résultat.

L’application n’est pas encore au point. J’ai voulu consulter mon album avec Internet Explorer, album créé quelques jours plus tôt, (problème observé le 23 décembre 2008) mais je n’ai jamais pu le faire, car je n’ai pas eu accès à la page où on entre son nom et son mot de passe. Avec Firefox, par contre, ça fonctionne. Peut-être faut-il effacer les cookies en quittant le site?

Pour visiter:   http://www.museevirtuel.ca/accueil/

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Europeana (prise 2)

La banque de sources en ligne Europeana est de nouveau en ligne, en version bêta, à l’adresse suivante: http://www.europeana.eu/portal/

Le site est fonctionnel, mais le nombre de connexion simultanée est limitée pour le moment. On va pouvoir s’enregistrer bientôt (possibilité de sauvegarder ses items préférés à venir?).

Parmi les nouveautés, on voit qu’on peut avoir accès (incomplet) à une frise chronologique et un laboratoire d’idées, deux ajouts visiblement en cours d’élaboration. Une section communities a été ajouté. Cette section va permettre des échanges entres les utilisateurs d’Europeana. On a une liste (impressionante) des partenaires qui collaborent au projet, avec l’adresse url de leur site internet.

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Nouvelle-France, Horizons nouveaux

Note 10 mai 2015: le site est hors-ligne pour le moment mais il est question qu’il revive prochainement.

En 2004, on fêtait le 400e anniversaire de la présence francophone en Amérique. A cette occasion, la France et le Canada ont décidé de rendre public sur le net plusieurs documents d’archives témoignant de la présence française en Amérique du Nord. Bibliothèque et archives Canada ont participé à l’aventure.

On peut visiter des expositions virtuelles ou bien fouiller la banque de donnée. Si on veut en savoir plus, il y a une section regroupant des liens connexes.

L’introduction en flash est très belle, mais superflue comme la majeure partie des introductions en flash. Visuellement, la section exposition est très belle. Les pages sont aérées et le blanc prédomine. La navigation est simple et le menu discret.

La section banque de données est visuellement moins intéressante, mais contient des archives intéressantes datant du temps de la Nouvelle-France. J’aurais aimé une certains continuité avec le graphisme de la section exposition et de la page d’accueil. Aussi, naviguer dans les documents demandent une certaine dextérité. Souvent, je n’arrivais pas à lire le document ou bien à changer le zoom. L’outil de navigation n’est pas convivial: il demande un certain temps de familiarisation pour bien l’utiliser . J’ai aussi noté des problèmes d’affichage des documents (j’utilise Vista et IE7). Pour visionner les documents, il faut télécharger un logiciel du style svg viewer.

On annonce un module sur la généalogie et un autre sur l’action pédagogique, mais je ne croit pas qu’ils soient déjà disponible.

Voici l’adresse: http://archivescanadafrance.org/francais/accueil.html

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Ninch Guide to Good Pratice

Le projet Ninch Guide to Good Pratice (http://www.nyu.edu/its/humanities/ninchguide/ )a été initié par la Humanities Advanced Technology and Information Institute (HATII), University of Glasgow et la National Initiative for a Networked Cultural Heritage (NINCH). La version en ligne de ce guide de digitalisation des sources date de 2002. Il demeure toutefois un incontournable pour la planification de ce genre de projet.

La page d’accueil est aérée, sans frioriture, un peu à la google. Les sections sont clairement indiquées. On retrouve des sections sur la gestion des droits, la planification du projet, la numérisation et la gestion des images, etc.

Les sections sont parsemées de liens pour approfondir le sujet traité. Il y a de nombreuses  »checklists » pour souligner les points à ne pas oublier et les questions à se poser.

On peut consulter le Ninch guide sous sa forme internet ou bien télécharger le guide en format pdf.

Simple, va droit au but, ne cherche pas a épater la galerie, efficace, ce site demeure un modèle du genre, tant par sa présentation que son contenu.

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Les documents numérisés des bibliothèques nationales francophones

Le réseau francophone des bibliothèques nationales numériques a mis en ligne un site internet http://www.rfbnn.org/search qui donne accès à plusieurs documents digitalisés (archives, journaux, revues, cartes et plans, livres) provenant d’Haïti, de la Tunisie, du Luxembourg, de la France, de la Belgique et du Québec (Bibliothèque et Archives nationales du Québec ) provenant de bibliothèques nationales francophones.

Parmi les plus, on peut dire que ce site nous permet de découvrir des documents peu connus ici, comme par exemple le  »Courrier du grand Duché de Luxembourg », un journal luxembourgeois. J’ai particulièrement appréciée l’accueil qui nous permet de voir un aperçu des collections de ce site. On peut avoir accès à un corpus assez intéressant, qui sera enrichit dans les années à venir.

Le mode d’emploi est le bienvenu, car il n’est pas évident, à prime abord, de faire une recherche dans les documents présentés. Malheureusement, la recherche en texte intégral dans les journaux et les livres est rarement possible, ce qui diminue considérablement l’intérêt de l’exercice. J’aurais aimé avoir un menu moins éparpillé et simplifié. Par exemple, la section recherche et exploration aurait pu être placée en dessous du titre et les informations plus générales (mission, participants, communiqués, etc) en bas complètement de la page. L’apparence visuelle du site n’est pas particulièrement attirante (les couleurs choisies font un peu trop  »arc-en-ciel »). La qualité de numérisation des documents varie d’un pays à l’autre.

Les recherches nous mènent à l’extérieur du site, sur le site des bibliothèques nationales participantes au projet, ce qui nécessite une certaine adaptation de la part de l’internaute. La navigation, les options d’affichage, la qualité de numérisation, etc sont différents d’un site à l’autre. L’initiative est bonne en ce sens qu’elle nous permet de découvrir et d’avoir accès à des sources digitalisées à travers le monde. Il faudrait cependant améliorer la navigation et l’aspect visuel du site.