Décès de l’homme le plus fort au monde, Louis Cyr [Montréal, 1912]

John Robinson's $25,000 challenge feature--Mr. Louis Cyr strongest man on Earth--Assisted by the French Hercules Horace Barre ... Library of Congress

Louis Cyr démontrant sa force. Légende originale: John Robinson’s $25,000 challenge feature–Mr. Louis Cyr strongest man on Earth–Assisted by the French Hercules Horace Barre … 1898. Library of Congress

La Patrie, 11 novembre 1912

L’EX-CHAMPION DE HOMMES FORTS DU MONDE ENTRE DANS LA LÉGENDE
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Louis Cyr est mort hier, chez son gendre, le docteur Aumont, après une maladie qui le minait depuis 12 ans. – Ses exploits prodigieux pendant une carrière de 28 ans.

LES FUNÉRAILLES À ST-JEAN DE MATHA
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Louis Cyr, l’ex-champion des hommes forts du monde entier, n’est plus. En proie à une maladie mortelle depuis quelques semaines, il a succombé, hier midi, au domicile de son gendre, le Dr Z. M. Aumont, 719 rue Sainte-Catherine-Est. Triste circonstance, sa belle-mère, Mme Évangéliste Comtois, qui lui prodiguait ses soins, est décédée subitement, samedi matin, en entrant dans la chambre du malade. Mme Louis Cyr, doublement prouvée[sic], est dans un état critique.

Le défunt souffrait de nephrite chronique depuis 12 ans. Né le 10 octobre 1863, à St-Cyprien, il était donc âgé de 49 ans. Ses funérailles auront lieu mercredi matin, à St-Jean-de-Matha: ses restes quitteront la demeure du Dr Aumont pour se rendre en cet endroit sur le train de Joliette, quittant la gare Viger.

Louis Cyr, outre son épouse et sa fille, Mme Dr. Aumont, laisse quatre frères, Pierre, ex-champion des hommes forts, poids moyen: Léon, de Montréal, Jean et Napoléon de Ste-Hélène-de-Bagot: deux soeurs, Mmes Emilien Perron, de Montréal, et Moïse Hébert, de Ste-Hélène de Bagot.

Louis Cyr a occupé victorieusement l’arène pendant 28 ans, et a défait une multitude de concurrence. Pendant cette période, il a su amasser une jolie fortune, grâce à la simplicité de sa vie. Il possédait des immeubles à Montréal et une terre à St-Jean-de-Matha, où sa demeure est remplie d’une nombreuse collection de trophées. Il pesait 365 livres, il y a douze ans, mais après s’être soumis au strict régime du lait: il avait abaissé son poids à 250 livres.

C’est à l’âge de 17 ans que ce célèbre colosse a commencé sa carrière: dès sa première tentative, il défaisait à Québec le fameux Michaud, alors considéré invincible.

Peu après, il entrait dans la force constabulaire de Montréal, et se distinguait par les exploits, qui le rendirent la craint des malfaiteurs, qu’il transportait plusieurs à la fois à force de bras jusqu’au poste.

Il ouvrit ensuite un restaurant et un gymnase à Ste-Cunégonde, mais il se fatigua bientôt de cette vie trop paisible et retourna à l’arène.

En octobre 1888, à une exposition de Berthierville, il établit son premier record en soulevant une plateforme, chargée de 3,536 livres de fer en gueuse. Cette même année, lors de son passage à Troy et à Cohocs, les Canadiens-français de ces villes lui présentèrent une médaille.

Louis Cyr en 1891. Source : Wikipédia.

Louis Cyr en 1891. Source : Wikipédia.

En 1889, à St-Henri, il épaula de la main droite un poids de 265 livres; en 1890, il soulève d’un doigt un poids de 490 livres; en 1891, il lève de terre un baril de 314 livres et l’appui d’un bras sur son épaule droite; au Parc Sohmer, il résiste à 4 chevaux, pesant 1,000 chacun, et tirant en sens inverse, deux à droite, deux à gauche.

C’est alors que Richard X. Fox, éditeur de la ‘Police Gazette’, se fait son impressario [sic], et amène Cyr en tournée aux États-Unis, puis à Londres, où il établit un nouveau record en soulevant une plate-forme chargée de 3, 655 livres, et six autres records. Son séjour à Londres fut de 20 semaines, et malgré l’offre de M. Fox d’une bourse de $1,000 à qui ferait mieux, personne ne se présenta. Le champion se distingua à l’aquarium Royal de Westminster, au Tivoli, au palais de crystal de Londres sud et au Trocadéro, sous le patronage du prince de Galles. Il visita ensuite l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande, l’Italie et l’Allemagne.

A son retour Cyr rencontre un Canadien-français, nommé Thérien, de Michigan, qui réussit à gagner la somme de $100, en accomplissant un de ses exploits. En 1896, à Chicago, il établit deux records, l’un en levant 987 livres d’une main, et 552 1 2 (?) d’un seul doigt.A Boston, il souleva une plate-forme, chargée de 4,000 livres.

Louis Cyr, pendant sa carrière, n’a pas rencontré un seul adversaire de taille à l’égaler, et son nom restera pour ainsi dire légendaire.

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Remerciements à François Gloutnay pour avoir porté à mon attention cette histoire.

Dans la Minerve du 4 octobre 1878, on lisait l’avis suivant:

DECES – A Montréal, le 2 octobre courant, Cyrille Dion, de New-York, âgé de 35 ans. Le cortège funèbre partira de la demeure  de sa mère, no 208, rue Bleury, samedi à 8.30. heures am pour se rendre à l’église du Gésu, et de là au cimetière de la Côte des Neiges. Amis et connaissances sont priés d’accepter cette invitation.

L’acte d’inhumation est ici.

Cyrille Dion était un as de billard. Son frère Joseph aussi. Les deux ont eu un destin tragique.

Joseph (à droite) et Cyrille Dion (à gauche)  en compagnie d’autres excellents joueurs de billard. Source: LOC et Wikipédia

Joseph Dion est né le 23 juillet 1840 à Montréal. Son frère Cyrille serait né en mars 1843 à  Montréal (je n’ai pas de date plus précise).  Ils étaient les fils de Joseph Dion et de Lucie Gérard dit Lavérité mariés à Montréal le 4 juillet 1836.

Cyrille était surnommé le  »Bismarck du billard » et  Joseph  »le Prince ».

By the present generation Joe Dion is considered the father of professional billiard

Source: The New York Times, 19 novembre 1885

Cyrille Dion a été couronné champion canadien en 1865.

Le Canadien, 21 juillet 1865

LE TOURNOI DE BILLARD

Hier soir, M. Cyrille Dion a été proclamé le champion des deux Canadas. En lui présentant la magnifique queue montrée en or dont nous avons déjà donné une description, M. Cavitt fit des éloges aux deux frères Dion pour la peine qu’ils se sont donnée en montant ce tournoi et les sacrifices pécuniaires considérables qu’ils se sont imposés pour le mettre sur le même pied que ceux donnés dans toutes les parties des États-Unis. Il dit qu’il avait assisté à tous ces tournois, et il était heureux de déclarer que les efforts des frères Dion avaient été couronnés d’un plein succès – succès dont les amateurs de Montréal doivent être fiers. – Il regrettait de voir que le goût du billard n’était pas bien répandu dans cette ville, d’après ce qu’il pouvait en juger par le petit nombre de spectateurs qui assistaient à chaque séance; cependant de plus belles parties n’avaient jamais été jouées aux États-Unis.

Comme champion des deux Canadas, M. Cyrille Dion devra tous les quatre mois jeter un défi, et si dans l’espace de trois ans, personne ne l’a supplanté cette queue lui appartiendra. Après quelques autres remarques de M. Cavitt, M. C. Dion s’avança au milieu d’un tonnerre d’applaudissements et dit qu’il était loin de s’attendre qu’il sortirait victorieux de la lutte, lorsqu’il s’était vu entouré des premiers joueurs du Haut et du Bas-Canada; il espérait qu’à la prochaine occasion ses adversaires seraient plus heureux.

[…]

Ce soir, à lieu la grande partie de 1500 points pour une bourse $2000 en or. Les Montréalais ont espoir que M. Jos Dion sera le vainqueur.  (Note. Oui, il a gagné) […] (Minerve)

Cyrille Dion a remporté plusieurs compétitions d’importance au cours des années 1870.

Joseph Dion a quand a lui remporté plusieurs matchs de haut calibre, dont un contre Melvin Foster à Montreal le 7 avril 1869.

Deux carrières écourtées

Comme nous l’avons vu en début de texte Cyrille Dion est décédé très jeune. La cause du décès serait une simple grippe (congestion des poumons).

Joseph Dion. Lieu et date inconnue. Merci à François Gloutnay d’avoir porté cette photo à mon attention.

En ce qui concerne Joseph, après la mort de son frère, il a continué à exceller au billard. Entre 1876 et 1881, il a pris une pause (il était alors propriétaire d’une salle de billard à New York, je crois), puis est revenu avec succès au jeu. Il a remporté l’emblème de diamant en 1881.

Joseph aurait épousé Mary Hathorne à Montréal en octobre 1883.

Or, en 1885, Joseph Dion a commencé a avoir un comportement étrange. Le 18 novembre 1885, il est interné à l’hôpital Bellevue, souffrant de paresis. Il aurait été transféré ensuite à l’hôpital psychiatrique de Ward’s Island (New York). Le New York Times du 27 novembre 1885 rapporte que des joueurs de billards new-yorkais avaient l’intention de faire une souscription via des matchs d’exhibition pour payer les frais d’internement de Joseph Dion. Il est écrit dans le Sporting Life du 13 août 1892 que Joseph Dion a été placé à Bloomindgale, puis à Ward’s vers 1891, car son beau-père n’avait plus assez d’argent pour payer sa pension. L’asile de Ward’s accueillait une clientèle plutôt défavorisée.

Lors du recensement de l’état de New York de 1905, Joseph Dion est toujours vivant. On écrit qu’il est âgé de 61 ans et qu’il est aux États-Unis depuis 37 ans.

Joseph et Cyrille avaient également un frère, François, et une soeur, Aurélie. Née le 13 mai 1839, Aurélie a été internée à l’asile St-Jean de Dieu à Longue-Pointe selon le recensement canadien de 1901. En 1911, elle était toujours internée à cet asile.

Le 18 août 1891, le Sporting Life rapporte la rumeur selon laquelle Joseph Dion était décédé, sans toutefois lui accorder beaucoup de crédit. Dans le journal Sporting Life du 29 mars 1913, on mentionne Joseph Dion, en se demandant s’il est encore vivant. Il semble être décédé dans l’anonymat vers 1910, ce qui était le lot de bien des gens internés. La veuve de Dion semble avoir dû aller en cour pour toucher l’héritage, comme le laissent entendre les extraits que l’on peut voir sur Google Books des Rapports Judiciaires de Québec: Cour supérieure, Volume 40 (tapez  »Joseph Dion »).

Bibliographie

The evening world., July 14, 1892, SPORTING EXTRA, p.1

The Sporting Life, 20 janvier 1886, 18 août 1891, 13 août 1892,  4 novembre 1893, 29 mars 1913  (format PDF)

The New York Times, 3 octobre 1878, 19 novembre , 20 novembre,  27 novembre 1885

Wikipedia [en ligne] Cyrille Dion [Page consultée  le 4 août 2012] Adresse URL (en anglais)

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Golf: 20 septembre 1913, Francis Ouimet remporte le US Open

Drinkwine, un billet sans alcool [New York, 1920]

Les archives du New York Times

Eugène Brosseau, champion américain de boxe amateur [1916-1917]

Pour ce billet, retournons au 5 avril 1916. La veille, un important combat de boxe amateur s’était déroulé à Boston. Il visait à couronner le champion nord-américain de la catégorie des poids mi-moyens. Dans la Patrie du 5 avril 1916, on lisait

UN CANADIEN FRANCAIS CHAMPION

Eugene Brosseau de Montreal bat tous ses adversaires dans la classe des poids moyens

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Au tournoi de Boston

Boston, 5 – Un Canadien français, le seul concurrent de cette nationalité prenant part au tournoi de boxe amateur tenu en cette ville, a gagné [illisible] dans la catégorie des poids moyens.

Eugène Brosseau, de Montréal, est le nom du nouveau champion pugiliste amateur d’Amérique. Après avoir déclaré Roy Henson de Kansas City, dans l’assaut semi-final, il disposa aussi aisément du grand favori Stark de New York dans la bataille finale.

Brosseau se battit admirablement et ne donna jamais à ses adversaires l’avantage de mettre leur talent à profit.

Nous félicitons notre compatriote de ce beau succès et prédisons pour l’avenir une carrière athlétique des plus enviables.

L’article mentionne qu’il a gagné dans la catégorie poids moyen, mais il s’agit plutôt de la catégorie des poids mi-moyens. La catégorie des poids moyens, il allait la conquérir l’année suivante, comme on peut le constater dans l’article suivant.

Extrait de la Patrie, 4 avril 1917

EUGENE BROSSEAU EN COUCHE DEUX

Le champion pugiliste canadien-français se distingue aux États-Unis

ENCORE CHAMPION D’AMÉRIQUE

Boston, 4 – Eugène Brosseau, de Montréal, champion pugiliste amateur d’Amérique, a fait hier soir la rencontre de deux  »boulés (?) » américains dans la personne de A. Kaufman et S. Lagonia.

Il y eut comme bien on pense, échange de  »compliments » puis après quelques tours de main ou pour être plus précis, disons tour de poing, notre Canayen eut bientôt faits poings notre Canayen eut bientôt fait combrant visiteurs [retranscrit tel quel. Le journaliste a dû écrire sous le coup de l’émotion ;-)].

La cérémonie dura juste cinq minutes dans les deux cas.

C’était hier soir, la séance finale des championnats nationaux amateurs de boxe.

Les meilleurs hommes étaient au programme et va sans dire qu’Eugène Brosseau était du nombre.

Dans l’assaut semi-final, entre le Montréalais et le Bostonnais Kaufman, champion poids moyen de la localité, le Canadien mena la  »danse » si rondement que son adversaire dut demander grâce à la 3e ronde.

Après un repos de quelques minutes, Brosseau revient dans l’arène et fit face à Sam Lagonin de New York.

Même mise en scène, mêmes tactiques et même résultat que dans sa rencontre précédente, Lagonia énervé outre mesure, bien avant d’entrer dans l’arène n’opposa qu’une piètre résistance et fut en conséquence déclaré bien inférieur au champion canadien-français.

La double victoire de notre compatriote ne nous surprend nullement.

Brosseau est un artiste qui depuis bientôt 3 ans a donné des preuves évidentes de sa supériorité indiscutable sur tous ses adversaires.

C’est un honneur pour l’association montréalaise La Casquette d’avoir dans ses rangs un homme d’une aussi grande valeur

Extrait de la Patrie, 4 avril 1917

Eugène Brosseau sera par la suite entraîneur de l’équipe olympique de boxe du Canada. En 1953, il a été intronisé au Panthéon des immortels de l’Amateur athletic union of Canada et trois ans plus tard, au Temple de la renommée des sports du Canada.

Il est décédé le 20 janvier 1968.

Pour en savoir plus

Gilles Janson, Un boxeur gentilhomme : Eugène Brosseau, 1895-1968, Québec, Septentrion, 2005, 265 pages.

De remarquables oubliés. EUGÈNE BROSSEAU (1895-1968) Page consultée le 5 avril 2012. Adresse URL

Bilan du siècle. Victoire du boxeur Eugène Brosseau à Boston. Page consultée le 5 avril 2012. Adresse URL

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Golf: 20 septembre 1913, Francis Ouimet remporte le US Open

Exceptionnellement, le billet du dimanche sera publié le samedi. Vous me permettrez donc de prendre un petit congé de publication demain.

Photo de Francis Ouimet probablement prise lors du US Open (LIB indique comme date de création17 septembre 1913) Le petit garçon à sa gauche pourrait être Eddie Lowery, 10 ans, son caddie. Source : Library of Congress

Dans le journal Le Canada du 22 septembre 1913, on lit en page 2 l’entrefilet suivant.

UN COUP DE MAITRE

Le Canadien-français Ouimet s’est adjugé le championnat national de golfe [sic]contre les pros les plus célèbres

Brookline, Mass. 21.- Pour la première fois dans l’histoire du golf, aux États-Unis, le championnat national a été gagné par un jeune amateur, et la bonne fortune veut que cet amateur soit un Canadien-Français, Francis Ouimet, dont la famille habitait autrefois Montréal. Ouimet a battu ses concurrents d’Angleterre et des États-Unis.

Fils de Arthur Ouimet et Mary Ellen Burke, (mariage à Brooklyn le 4 avril 1888), Francis Ouimet est né le 8 mai 1893 à Brookline, Mass. Son père,  Arthur Ouimet, est né le 15 février 1849 à Terrebonne. Il était le fils de Joseph Ouimet et Dorimène Chapleau (mariés à Terrebonne le 24 octobre 1844).

Francis Ouimet vers 1915. Source: Library of Congress

La victoire de Francis Ouimet demeure un exploit, car le golf, à l’époque, était plutôt un sport réservé aux riches (la famille de Ouimet était plutôt pauvre) et les meilleurs golfeurs provenaient de Grande-Bretagne.

Au Québec, la nouvelle de la victoire de Ouimet semble avoir eu peu d’échos, sauf dans le Quebec Chronicle. Il y a un article le 2o septembre et la victoire de Ouimet fait la première page le 22 septembre.

The Quebec Chronicle, 20 septembre 1913

Quebec Chronicle, 22 septembre 1913

Francis Ouimet est décédé à Newton, Mass, le 2 septembre 1967. Son histoire a été commémorée de plusieurs façons. Depuis 1949,  la Francis Ouimet Scholarship Fund, une bourse d’étude, est remise à des caddies. En 1988, un timbre américain à son effigie a été mis en circulation. En 2005 est sorti en salle un film inspiré de l’histoire de Francis Ouimet, The Greatest Game Ever Played et qui mettait en vedette Shia Labeouf. Ce film est basé  sur une biographie publiée par Mark Frost en 2002.

Pour en savoir plus

Wikipédia. [En ligne] Francis Ouimet [Page consultée le 7 janvier 2012] Adresse URL: http://en.wikipedia.org/wiki/Francis_Ouimet

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La LHJMQ a 40 ans: histoire et records

18 décembre 1874: élection d’un natif de Mascouche à la mairie de Los Angeles

Photographies: Les Canadiens-français à New Bedford, Massachusetts et Manchester, New Hampshire, 1909-1912