Photos familles Lapointe et Lessard de Sainte-Justine, Etchemins

J’ai mis en ligne quelques photos provenant des archives familiales. Elles datent pour la plupart de la première moitié du XXe siècle. Il s’agit de photos de descendants d’Henri Lessard et de Zénaide Giguère de Sainte-Justine (arbre généalogique ici) mes arrières-arrières-grands-parents. Un album est consacré à leur fille Élise, mon arrière-grand-mère et un autre à Justine, sa soeur qui vivait aux États-Unis. J’ai aussi publié quelques photos des frères et soeurs de mon arrière-grand-père Évangéliste Lapointe (arbre généalogique ici) qui ont vécu à Sainte-Justine, au Maine et en Ontario. Pour finir, un album est consacré aux photos à identifier.

J’ai tenté d’identifier les personnes sur les photos au meilleur de mes connaissances. Des erreurs ont donc pu se glisser. Merci de laisser un commentaire si vous reconnaissez quelqu’un.

Vous pouvez voir les photos à l’adresse suivante: https://www.flickr.com/photos/168691549@N03/albums

Théodelinde Lessard (1895-1959) 100 mots pour une vie

#généathème

La soeur de mon arrière-grand-mère Elise a reçu un prénom bien particulier à la naissance, un prénom porté par une princesse bavaroise ayant vécu aux VIe et VIIe siècles, Théodelinde de Bavière. Théodelinde Lessard est née à Sainte-Justine (Dorchester, auj. Bellechasse) le 28 décembre 1895 et est décédée au même endroit le 25 juin 1959. C’est dans cette paroisse près de la frontière américaine qu’elle a épousé Davila Tanguay (Ubald Tanguay et Delvina Renaud) le 28 janvier 1914. Ses enfants se prénomment Paschal, Jeanne d’Arc, Charlemagne, Joseph Emile Georges, Marie Judith Rita, Guy, Viateur, Marie Yves Donat, Léo et Justin.

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Je crois que cette photographie nous montre Théodelinde vers 1915. Le jeune homme à côté d’elle reste à identifier. Un de ses frères ou son mari?

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Famille de Davila Tanguay et Théodelinde Lessard, vers 1932. Davila était le cousin de mon arrière-grand-mère Joséphine Tanguay.

 

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Carte mortuaire de Théodelinde Lessard

 

Portrait de Sainte-Justine en 1953

Petite contribution à l’histoire locale: j’ai numérisé et mis en ligne sur le site Archive.org une publication intitulée Programme-souvenir de la campagne d’embellissement organisée par la Chambre de commerce de Ste-Justine comté de Dorchester. Elle a été publiée en 1953 à l’occasion du cinquième anniversaire de fondation de la Chambre de commerce de Sainte-Justine. Cette campagne d’embellissement (utilisation de chaux, plantation d’arbustes, etc), s’inscrivait dans les préparations des fêtes du centenaire de la municipalité qui eurent lieu en 1962. Mais de la campagne d’embellissement elle-même, la publication parle peu. C’est surtout l’histoire de Sainte-Justine et sa vie économique qui est mise en avant-plan.

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Programme-souvenir de la campagne d’embellissement organisée par la Chambre de commerce de Ste-Justine comté de Dorchester https://archive.org/details/comiteembellissementstejustine

Cette publication contient un court historique de la municipalité ainsi qu’une brève présentation des paroisses environnantes. Vous y verrez quelques photographies montrant les églises ainsi que le centre civique. Quelques documents historiques ont été retranscrits comme par ex. une pétition envoyée au gouvernement pour l’érection de la municipalité signée par nos pionniers.

Ce qui fait le charme de cette publication est la présence de plusieurs annonceurs locaux: le docteur Fontaine, le magasin général de Joseph Sirois, le Cercle des Fermières, le Bon Gîte, la Caisse populaire, plusieurs commerces de Lac-Etchemin, etc.  Il y a aussi des annonceurs de Bellechasse, Dorchester, Beauce et même Québec (Maurice Pollack). Bien sûr, il y a une publicité de Cola-Cola (p. 42) et des petits gâteux Vachon de Sainte-Marie (p.43). On remarque que les numéros de téléphone étaient composés de seulement deux, trois ou quatre chiffres.

À noter que l’avocat Robert Perron de la p.48 est le futur député progressiste-conservateur de Dorchester (1953-1957) et qu’à la page 8, il y a un texte signé par J.-D. Bégin, député de Dorchester et ministre de la Colonisation dans le gouvernement Duplessis.

Que de souvenirs!

Des Branconnier à Sainte-Justine

Louis Branconnier (Braconnier) et Marguerite Corriveau figurent parmi les pionniers de Sainte-Justine. Ils se sont mariés à Saint-Lazare de Bellechasse le 25 septembre 1860. Leur parcours migratoire est typique de celui de plusieurs Canadiens-français de l’époque.

Louis Branconnier, fils Joseph et d’Henriette Sévin dit Latulippe, est né à Ste-Foy le 15 octobre 1834. Son père étant décédé en 1854 à Sainte-Claire, comté de Bellechasse, sa mère se remarie avec Pierre Quemeneur dit Laflamme dans cette même paroisse le 7 août 1860.

Plusieurs habitants de Sainte-Claire s’établissent à l’époque dans une nouvelle paroisse de colonisation située tout près, Sainte-Justine. C’est là que naîtront la majorité des enfants de Louis Branconnier et de Marguerite Corriveau, soit Joseph (1862), Marie (1864), Louis (1865), Achille (1866), Victoria (1868), Malvina (1871), Napoléon (1874), Anna (1878), Delia, (1880) et Joseph (1881).

Après avoir cultivé la terre pendant une vingtaine d’années, la famille Branconnier va s’établir dans les Cantons-de-l’est, plus précisément à Coaticook. Au moins deux enfants naissent là, soit Henri (1882) et Adélard (1885).

Maintenant, quelle sera la prochaine étape? La Nouvelle-Angleterre, bien sûr! La famille Branconnier  s’établit au New Hampshire à la fin des années 1880. Si on se fit aux recensements et aux actes de mariage des enfants Branconnier, la famille a surtout vécue à  Laconia et à Belmont. Selon le recensement américain de 1900 à Belmont, NH, Louis est « farm laborer » et ses enfants Napoléon et Rosie travaillent dans une usine de textile.

Suivre la trace de la famille Braconnier aux États-Unis n’a pas toujours été facile à cause des variantes dans l’orthographe du nom (Braconier, Brackney, Breckenna). Aucun membre de la famille ne semble être revenu au Canada.

Marguerite Corriveau est décédée à Belmont, New Hampshire, le 28 janvier 1894. Louis Branconnier s’est remarié avec Julie Saint-Laurent (veuve d’Israël Galarneau) à Laconia, NH, le 10 novembre 1894. Il est décédé à Belmont le 24 février 1905.

Fiches de Louis Branconnier et de Marguerite Corriveau sur Nosorigines

Sources: Nosorigines.qc.ca et Family Search.

Les enfants de Marie Lachance et d’Alfred Ferland

Mon arrière-grand-père Philias Lachance avait trois soeurs: Aurélie, Odile et Marie. Marie s’est mariée à Sainte-Justine (Bellechasse) le 17 avril 1871 quelques jours avant son 18e anniversaire. Elle a épousé Alfred Ferland, fils de Gabriel et de Madeleine Gosselin.  Sainte-Justine n’avait pas encore célébré son dixième anniversaire d’existence lorsque l’événement a eu lieu.

Marie et Alfred ont eu 17 enfants. Ils sont tous nés et décédés à Sainte-Justine (sauf une exception). Les voici.

  1. Joseph-Alfred N. 13 juillet 1872. D. 30 oct. 1873.
  2. Marie-Clotilde. N. 27 janvier 1874. D. 2 oct. 1882.
  3. Marie-Philomène. N. 13 juin 1875. – ? (n’est pas dans le recensement de 1881).
  4. Marie-Elise. N. 22 juin 1876. D. 24 décembre 1876.
  5. François-Xavier. N. 2 déc. 1877. D. 18 avril 1879.
  6. Marie-Anne. N. 6 février 1879. D. 22 août 1879.
  7. Clara. N. 30 nov. 1880. D. 6 octobre 1959, Lewiston, Maine.
  8. Joseph-Alfred. N. 16 janvier 1882. D. 2 oct. 1882.
  9. Marie-Célanire. N. 1 fév. 1883. D. 30 janvier 1890.
  10. Joseph-Alfred. N. 6 juin 1884. D. 12 juillet 1884.
  11. Joseph-Ernest. N. 18 juin 1885. D. 1er août 1885.
  12. Anna. N. 19 décembre 1886. D. 26 déc. 1963.
  13. Marie-Anne-Delvina. N. 25 juillet 1888. D. 17 septembre 1888.
  14. Marie-Zelia. N. 10 août 1889. D. 28 août 1889.
  15. Joseph-Clément-Félix. N. 17 oct. 1891. D. 19 nov. 1891.
  16. Marie-Justine. N. 6 oct. 1892. D. 17 août 1904.
  17. Marie-Emérentienne-Nelida. N. 27 juillet 1896. D. 10 mars 1920.

Quelques observations: Parmi ces 17 enfants, il y a trois Joseph-Alfred, tous décédés en bas âge. Trois enfants seulement ont atteint l’âge adulte. Marie-Emérientienne-Nélida est décédée célibataire. Clara a épousé François-Ovide Ruel à Ste-Justine le 20 août 1901. Leurs enfants sont nés à Sainte-Justine, mais la famille a émigré à Lewiston, Maine en février 1920 selon Find a grave. Anna a épousé Darius Ruel (Ste-Justine, 19 avril 1909) puis Joseph-Arthur Fauchon (Ste-Justine, 30 juin 1952).

La consultation des registres permet de constater qu’il y avait beaucoup de mortalité infantile au cours des cinquante premières années d’existence de la municipalité. À cette époque, l’accès aux soins de santé n’était pas évident. Pour les accouchements, on faisait bien sûr appel à la sage-femme ou on allait quérir le docteur à Sainte-Claire. Pour les maladies, on demandait conseil au guérisseur ou aux mères de famille. Dans bien des cas, on ne pouvait malheureusement pas faire grand chose. Le premier médecin résident, le Dr J.-E. Robitaille, ne s’est installé dans la municipalité qu’en 1906.

Marie Lachance est décédée à Sainte-Justine le 26 février 1935. Alfred Ferland est décédée au même endroit deux ans plus tard, le 18 novembre 1937. Alfred était cultivateur.

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Pierre tombale de Marie Lachance et d’Alfred Ferland, Cimetière de Sainte-Justine. Crédit photo: Vicky Lapointe

Portrait de la mortalité à Sainte-Justine en 1893-1895

C’est en 1894 que la paroisse de Sainte-Justine (comté de Bellechasse, Québec) connaît le plus grand nombre de décès de son histoire, soit 46. De quoi ces paroissiens sont-ils décédés?  Quel groupe d’âge a le plus été touché? Voyons ce que nous apprennent les registres catholiques.

Quelques statistiques

Les registres de Sainte-Justine débutent en 1864. 27 ans plus tard, selon le recensement canadien, le village compte 609 habitants, majoritairement des cultivateurs. Théophile Trudel en est le curé.

Le graphique suivant montre le nombre de décès enregistrés chaque mois à Sainte-Justine de 1893 à 1895. Les données de 1893 (un total de 24 décès) incluent cinq décès survenus à la mission voisine de Sainte-Rose-de-Watford. Dès 1894, cette mission a ses propres registres. Notez que l’année 1895 est plutôt calme avec seulement 11 décès.

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Examinons les données de 1894.  Mai est le mois où il y a le plus de décès (10) suivis de février, juillet et septembre (5). Cette année-là, les morts sont généralement portés en terre (ou mis dans le charnier si la terre est gelée) le lendemain de leur décès. En 1893 et en 1895, le délai est plutôt de deux jours.

Voyons maintenant le graphique suivant qui représente l’âge au décès.

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Sans surprise, la mortalité infantile est importante. Des enfants décèdent le jour de leur naissance. Certains sont ondoyés par madame Olivier Labbé (née Sophie Cloutier) ou par la sage-femme Gagné de Sainte-Germaine-du-Lac-Etchemin. Madame Angélique Couture, épouse de François Chabot, est décédée en 1894 à l’âge vénérable de 92 ans.

Perdre un membre de la famille

Certaines familles ont particulièrement été éprouvées durant cette période. En voici quelques exemples.

Évangéliste Turcotte et Délima Provost de Sainte-Rose de Watford perdent deux enfants, Marie-Alma et Marie-Anne, à une semaine d’intervalle, en mai 1893.

Chrysogome Vermette et son épouse Mathilde Saint-Pierre décèdent à quelques mois d’intervalle en 1893.

Alphonse Poliquin et Aurélie Provost perdent deux enfants, Alphonsine et Henri, à une journée d’intervalle, en novembre 1893.

Charles Chabot et Georgina Turgeon perdent deux enfants, Évangéline et Éva. Évangéline décède le 24 janvier 1894 et Éva le 7 mars 1894.

Théodore Tanguay et Adèle Godbout voient leur fille Ledia décéder le 6 avril 1894 et leur fils Théodore Rosario meurt 10 jours plus tard.

Philias Tanguay et Césarie Nadeau  perdent deux filles, Ledia et Justine, décédées respectivement le 23 et le 27 avril 1894.

Un enfant décédé aux États-Unis est enterré à Sainte-Justine durant cette période. Joseph Adélard Lessard (quatre mois et 27 jours), fils d’Amédée et de Marie Brochu, est décédé à Manchester, Maine, le 20 mai 1893. Son enterrement a eu lieu le 23 mai de la même année. Sainte-Justine étant située près de la frontière du Maine, il était courant que certains paroissiens aillent travailler aux États-Unis.

Acte de sépulture de Lessard. Registres de Sainte-Justine, sépulture no 7, septième feuillet. Family Search

Acte de sépulture de Joseph Adélard Lessard. Registres de Sainte-Justine, sépulture no 7, septième feuillet. Family Search

Deux femmes décèdent peu après leur accouchement. Célanire Perreault, la première épouse de mon arrière-grand-père Philias Lachance, meurt quelques jours après avoir accouché de sa fille Joséphine. Mon arrière-grand-père s’est remarié en avril de la même année. Oliva Gagnon, épouse de Louis Bisiers, âgée de 32 ans, meurt huit jours après avoir accouché d’un garçon qui n’a vécu que quelques heures.

Le premier médecin à pratiquer à Sainte-Justine fut J.-Emile Cayouette qui y installa sa pratique en 1906. Le Livre-souvenir du 125e anniversaire de Sainte-Justine mentionne aussi que les gens du village pouvaient consulter Léon Morin, qui avait la réputation d’être un « guérisseur ».

Conclusion

Les registres sont muets quant aux causes de décès à cette époque. On ne peut que spéculer: maladies infantiles, complications après un accouchement, etc. En 1894, l’intervalle entre le décès et l’enterrement passe de deux à un jour. Ce sont majoritairement des enfants faisaient parfois partie de la même famille qui décèdent durant ces années. Ce n’est qu’en 1916 que Sainte-Justine connaîtra un nombre de décès presque aussi élevé qu’en 1894. 45 paroissiens décéderont alors.

 

Sources: Registres de Sainte-Justine, Family Search et Livre-souvenir du 125e anniversaire de Sainte-Justine (1987).

Du Québec au Wisconsin

Sainte-Justine, Bellechasse, Québec

Depuis un certain temps, je m’intéresse à l’émigration des habitants de Sainte-Justine (Bellechasse, QC). La consultation du répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de Sainte-Justine 1862-2012 fournit bien des informations à ce sujet. Aux XIXe et XXe siècles, les Justiniens, lorsqu’ils quittaient le village, s’établissaient dans les paroisses voisines, mais aussi en Ontario (Welland, Hearst) ou en Nouvelle-Angleterre. Les Dorval, quant à eux, ont parcouru bien du chemin.

Philippe Dorval et Sédulie Noyer dit Racine se sont mariés le 20 août 1878 à Sainte-Justine. Philippe est le fils d’Hubert Dorval et de Scholastique Morisset et Sédulie est la fille de Laurent Noyer dit Racine et de Catherine Couture. Ils auront au moins 9 enfants, dont 8 naîtront à Sainte-Justine.

Enfants de Philippe Dorval et Sédulie Noyer ayant atteint l’âge adulte:

  • Joseph-Odilon, né le 28 mars 1881.
  • Marie-Delia, née le 7 mars 1883.
  • Evangéliste, né le 26 décembre 1884.
  • Marie née le 28 mars 1892.

Les Cantons-de-l’Est

Les Dorval quittent Sainte-Justine entre 1888 et 1890 pour aller s’établir à Perryboro, Hereford, Compton (Cantons de l’Est) où on les retrouve lors du recensement de 1891. Perryboro, un hameau qui n’existe plus, était situé près de St-Herménégilde. En 1891, d’autres Justiniens habitent Perryboro, dont le frère de Philippe, Hubert Dorval, son épouse Célanire Leblond et leurs enfants ainsi que Joseph Lapointe, son épouse Philomène Leblond et leurs enfants (recensement).

Extrait de Map of the Eastern Townships of the province of Quebec, and adjacent territory, 1884. BANQ cote: G/3452/C35F74/1884/M36 DCA pl G/3452/C35F74/1884/M36 CAR pl

Perryboro (Perryborough) était situé près de St-Herménégilde. A gauche se trouve la ville de Coaticook. Extrait de Map of the Eastern Townships of the province of Quebec, and adjacent territory, 1884. Montréal, E. R. Smith. BANQ cote: G/3452/C35F74/1884/M36 DCA pl
G/3452/C35F74/1884/M36 CAR pl

Selon le recensement de 1891, Philippe est ‘farmer’. Le père de Philippe, Hubert Dorval, habite avec eux. La mère de Philippe, Scholastique Morissette, n’est pas avec eux. Hubert décédera à St-Camille (inhumation à Sainte-Justine) le 11 novembre 1909.

Recensement canadien de 1891. BAC.

Recensement canadien de 1891, Perryborro, Hereford, Québec. BAC.

Le 28 mars 1892, Sédulie donne naissance à Marie Clara (baptisée à Sainte-Edwidge-de-Clifton) mais deux enfants du couple meurent peu après, soit Joseph Arthur (Hile) le 31 mars et Josaphat (Joseph) le 8 avril.

Les États-Unis
Cette même année, les Dorval quittent le Canada pour les États-Unis. En 1900, on les retrouve à Ashland, au Wisconsin.

© les contributeurs d’OpenStreetMap ».

Le repère vert indique où est Sainte-Justine, Qc et le rouge indique Ashland, Wisconsin. © les contributeurs d’OpenStreetMap ».

Selon le recensement américain de 1900, le métier de Philippe est ‘laborer’.

Recensement américain de 1900, Ashland, Wisconsin, ED 8 Ashland Town, page 3 de 15. Family Search.

Famille de Philippe ‘Dorwell’, recensement américain de 1900, Ashland, Wisconsin, ED 8 Ashland Town, page 3 de 15. Family Search.

Bientôt, les enfants Dorval sont en âge de se marier. Delia épouse Anthony Barabe ou Baraba? à Ashland en 1898 et Joseph-Odilon épouse Cora Barabe? en 1903 au même endroit.  Evangéliste a épousé Rose (je n’ai pas encore trouvé où ni quand).

En 1910, Philippe, Sédulie et leurs enfants sont toujours à Ashland, Wisconsin. Philippe est ‘woodsman’ et Evangéliste (qui dorénavant se fait appeler Albert) est ‘teamster’. Je n’ai pas trouvé de traces de Philippe Dorval et de son épouse dans le recensement de 1920 et j’ignore la date et le lieu de leur décès.

Recensement américain de 1910, Ashland, Wisconsin. Family Search.

Recensement américain de 1910, Ashland, Wisconsin. Family Search.

Je continue mes recherches quant aux enfants Dorval. J’ai quand même trouvé quelques informations. Delia Dorval et son époux, Anthony Barabe ont été, d’après les recensements américains, propriétaires d’un magasin général puis d’une épicerie à Mellen, Ashland, Wisconsin. Ils sont enterrés à Puyallup, comté de Pierce, Washington. Je ne trouve rien à propos de Marie après le recensement de 1910. Quant à Evangéliste-Albert et Joseph-Odilon, ils se sont établis, toujours d’après les recensements américains, dans le Minnesota, où ils ont vécu plusieurs années.

Généalogie Philippe Dorval – Sédulie Noyer dit Racine

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Le Progrès de l’Est, 8 septembre 1905

Une dame Philias Ruel, de Sainte-Justine, Dorchester, a péri dans les flammes avec ses deux enfants, ensevelie sous les décombres fumants de sa demeure. Les détails de cette catastrophe ne nous sont pas venus mais on sait que l’incendie est arrivé durant la nuit et que les trois victimes ont péri sans qu’il fût possible de les sauver.

Joséphine Bernard (23 ans) et ses enfants, Pierre (deux ans et dix mois) et Régina (neuf mois), sont décédés le 4 septembre 1905.

Joséphine, fille de Pierre Bernard et Arthémise Bédard, a épousé Philéas Ruel à Sainte-Justine le 20 août 1901. Le couple a eu trois enfants. Le 24 janvier 1904, Joséphine a donné naissance à un garçon qui n’a vécu que quelques heures. Le 23 novembre de la même année, elle donnait naissance à Régina.

Philéas Ruel s’est remarié avec Maria Godbout à Sainte-Justine le 8 avril 1907. L’union n’a pas duré longtemps, car Maria est décédée le 14 septembre 1911 à l’âge de 28 ans. Philéas et Maria ont eu deux enfants, Joseph Ignace Philéas (1908-? m. Florida Duquet, 4 août 1934 à Arvida) et Joseph Théophile Adrien (n. 31 octobre 1910. d. 17 juillet 1911).

Philéas s’est remarié le 7 juillet 1913 à Saint-Malachie avec Hélène Bilodeau. Ils ont eu une fille, Marie Corine Alexandrine Lucienne, née le 17 juin 1914.  Philéas Ruel est décédé le 6 mars 1949 âgé de 71 ans et 9 mois et a été inhumé à Sainte-Justine.

Sources: Registres de l’état civil, Sainte-Justine, district de Beauce et Répertoire des baptêmes, mariages et sépultures, Sainte-Justine 1862-2012.

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