A la recherche de Charles Chambers, chef de la bande à Chambers (Québec, 1831-1835), 4e partie

Entre 1831 et 1835, une bande de brigands, dont le chef est Charles Chambers, commet plusieurs méfaits dans la région de Québec (voir ce billet ). La justice s’y prend à trois fois avant de condamner Chambers. Lui et Nicolas Mathieu sont finalement condamnés à être pendus. Le jour fatal, la sentence est commuée: ce sera la déportation. Chambers et Mathieu quittent Québec avec d’autres prisonniers à bord du Cérès du capitaine Squire le 27 mai 1837.

Les sources se contredisent quant à la suite des choses (voir ce billet).

On sait que Mathieu et une partie des prisonniers du Cérès ont été déportés en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), d’autres à Van Diemen’s Land (Tasmanie). (voir ce billet)

Sept passagers manquaient toujours à l’appel.

Les voici: Joseph Côté, Joseph Moisan, Richard Burnard, John Nicholson, Jean-Baptiste Fournel, Zephyr Laneuville…. et Charles Chambers, le chef de la bande à Chambers.

J’ai continué mes recherches. Et j’ai fait quelques découvertes.

Jean-Baptiste Fournel et Zephyr Laneuville

En fouillant dans la Australia Convict Collection (base de donnée payante de Ancestry), on retrouve deux noms manquants: Jean-Baptiste Fournel (inscrit Fournelle) et Zephyr Laneuville (inscrit Lephyr Laneuville). Je ne connais pas le nom du bateau qui les a emmené en Australie.

Joseph Moisan

Dans le Tasmania Convicts index, on retrouve un Joseph Moiseau à bord du Neptune, arrivé le 18 janvier 1838, en partance de Londres. Dans le New South Wales and Tasmania, Australia convict Musters, 1806-1849 (base de données Ancestry), on retrouve un Joseph Moisean, arrivé en 1838. Grâce aux archives de Tasmanie, on retrouve une fiche au nom de Joseph Moisean. On y a apprend entre autre qu’il a obtenu un pardon conditionnel en 1843.

Joseph Côté et John Nicholson

Et maintenant, parlons de Joseph Côté et de John Nicholson. Le Telegraph du 3 avril 1837 nous apprend qu’ils sont âgés respectivement de 12 et 13 ans lors de leur condamnation. Joseph Côté a été reconnu coupable de  »petty larceny » et il a été condamné à 7 ans de déportation. John Nicholson a été reconnu quatre fois coupable de  »petty larceny » pour un total de 28 ans de déportation.

A cause de leur  âge, il semble qu’après l’arrivée du Cérès à Londres, en juillet 1837, Nicholson et Côté ont été transférés à la prison pour garçons de Parkhurst (photo ici), située sur l’île de Wight.

Des 1842,  certains prisonniers de Parkhurst ont été transportés en Nouvelle-Zélande ou en Australie pour servir de main-d’oeuvre. Ils voyaient leur peine annulée sous certaines conditions (Réf. 1. et Réf. 2).

En 1842, Nicholson et Côté figurent parmi la liste des passagers du St.Georges, à destination d’Auckland, Nouvelle-Zélande (Réf. 1 et réf. 2). Les âges concordent. Notez que Côté est orthographié  »Cotey » dans chacune de ces listes.

Conclusion

Jean-Baptiste Fournel et Zephyr Laneuville ont été déportés en Australie, alors que Joseph Moisan a été envoyé en Tasmanie. Joseph Côté et John Nicholson ont passé quelques années à la prison Parkhurst pour ensuite être envoyé en Nouvelle-Zélande.

Parmi les passagers du Cérès, je n’ai encore rien trouvé concernant Richard Burnard et Charles Chambers. En retrouvant Burnard, retrouvera-t-on Chambers? À suivre…

L’histoire de poursuit  ici… (Le destin de Charles Chambers)

Webographie
Archives Office of Tasmania. [en ligne] Index to Tasmanian Convicts [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL: http://portal.archives.tas.gov.au/menu.aspx?search=11

Anthony G. Flude. [en ligne]CONVICTS SENT TO NEW ZEALAND! The Boys from Parkhurst Prison [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL: http://homepages.ihug.co.nz/~tonyf/parkhurstboys/convicts4.html

Christine Clement [en ligne] NEW ZEALAND PASSENGER LISTS ST GEORGE PORTSMOUTH TO AUCKLAND 03 JUNE 1842 – 24 OCTOBER 1842. [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL: http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~sooty/stgeorge1842.html

Rob Nelson et Joan O’Donovan[en ligne] Convicts to Australia [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL: http://members.iinet.net.au/~perthdps/convicts/park.html

Pearl Wilson. [en ligne] The Boys from Parkhurst Prison, Isle of Wight [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL:

http://pearlspad.net.nz/ParkhurstBoys.htm

State Record Office of Western Australia. [en ligne] Convicts Record. [Page consultée le 25 mai 2010] Adresse URL: http://www.sro.wa.gov.au/archive-collection/collection/convict-records

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La déportation d’après les registres d’écrous des prisons de Québec (Bas-Canada, 19e siècle)

Au 18e et au 19e siècle, la Grande-Bretagne a envoyé plusieurs milliers de prisonniers (hommes et femmes) dans ses colonies pénales pour purger leur peine. Des peines de 7 ans, 14 ans, à perpétuité pour les plus malchanceux….

Parmi les plus célèbres déportés figurent les Acadiens (1755) et les Patriotes (1839).

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Les colonies pénales

On a d’abord envoyé des prisonniers dans les colonies pénales de Virginie et du Maryland (Réf). Après l’indépendance, des colonies ont été implantées en Océanie et aux Bermudes. Un prisonnier pouvait alors être envoyé en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie de l’Ouest, à Victoria, au Queensland , à Van Diemen (auj. La Tasmanie) ou à Norfolk Island.

Statistiques

Nombre de prisonniers envoyés dans des colonies pénitentiaires (18e et 19e siècle)

50 000 dans les colonies américaines;

165 000 en Australie ou à Van Diemen (Réf);

9000 aux Bermudes

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Des déportés en provenance du Bas-Canada?

On sait que 58 Patriotes furent déportés en Australie. Y-a-t-il eu d’autres déportés provenant du Bas-Canada? Entre 1814 et 1839, au moins 376 prisonniers ayant séjourné dans une prison de Québec ont dans leur dossier la mention  »transported’, « transportation », « sent to » ou « embarked »‘. (Réf). Notez qu’on n’emploie par le terme  »deported ».

La transportation différait du bannissement en ceci que le lieu d’exil était déterminé par l’autorité et le condamné y était transporté de force, tandis que le banni avait le choix d’aller où il voulait hors de l’endroit où il était proscrit. (Réf.  Raymond Boyer. Les crimes et les châtiments au Canada français, du XVIIe siècle au XXe siècle. Montréal. Le Cercle du livre de France, 1966, p.202)

Où ces gens ont-ils été transportés? On trouve leur traces, dans certains cas, dans les archives australiennes et tasmaniennes.

Les informations livrées par le Registre des écrous des prisons de Québec sont fragmentaires, mais elles nous permettent de tirer quelques conclusions.

D’abord, les  »transportés » sont exclusivement de sexe masculin.

C’est dans les années 1830, qu’il y a le plus de gens incarcérés qui seront transportés (207 cas).  Ceux qui ont été incarcérés en 1838 sont ceux qui ont été le plus déplacés hors du Bas-Canada (85 cas) suivi de ceux de 1837 (51 cas),  1833 (32 cas), 1835 (31 cas) et 1836 (26 cas).

258 des condamnés le sont pour des offenses dites  »military » (militaire). Par militaire, on entend ici une participation à une rébellion contre le gouvernement, par exemple (haute trahison) ou bien une infraction commise par un militaire. Les autres ont été trouvé coupable de meurtre, félonie, cambriolage ou de vol. Pour ces dernières offenses, la sentence la plus fréquente est la pendaison, qui est plus tard commuée en déportation.

Les bateaux dont on sait qu’ils ont eu à leur bord des  »transportés » sont les suivants:

Carrington, à destination des Bermudes (départ 6 septembre 1826).

King Fischer, capitaine Bayside. (départ 5 août 1828)

Rose, capitaine Pilkington, à destination d’Halifax. (départ 20 sept. 1830).

Orestes, 2 août 1832.

Sylvia, 1er septembre 1834.

Athol. (départ le 9 juillet 1835 et le 2 novembre 1838). Ce navire transporte des condamnés pour une offense dite  »militaire ».

William Money. (départ 27 août 1836).

Stakesby, capitaine Globe, à destination de Londres (départ vers 16 septembre 1837).

Ceres, capitaine Squire, à destination de Londres (départ 27 mai 1837).

Prince George, capitaine Friend, à destination de Londres (départ 16 novembre 1839). Ce navire transporte des condamnés pour cause  »militaire ».

British Empire, capitaine Wheatley, à destination de Londres (départ 17 novembre 1840). Dans les registres d’écrous des prisons de Québec, il est noté  »Sent on board the « British Empire » to be conveyed to England from thence to be transported to New South Wales or Van Diemen’s Land ». Un des passagers, Charles Charland, a été envoyé à Van Diemen en 1841 par le Layton (4).

*date de départ établie à partir de la date de libération des prisonniers. En consultant le Quebec Mercury, on trouve quelques fois la date où le vaisseau a été  »cleared », date qui est antérieure de un ou deux  jours à la date de libération.

Les prisonniers du Ceres ont été envoyés, pour la plupart, en Australie ou en Tasmanie. Pour ce qui est des autres bateaux, il faudrait faire des recherches plus poussées dans les index des convicts (prisonniers) de Tasmanie et de Nouvelle-Galles du Sud. On s’en reparle…

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Histoire judiciaire: Le docteur L’Indienne, un meurtrier en série? St-Jean-Port-Joli, 1829

Pour voir en ligne des vidéos sur l’histoire et le patrimoine du Québec…

Facebook: Liste des organismes québécois de diffusion de l’histoire et du patrimoine

Histoire du crime: La bande à Chambers (1831-1835) deuxième partie

Suite du billet
La petite histoire du crime: la bande à Chambers (Québec et sa région 1831-1835) Première partie

On s’y prend à trois fois afin de condamner Chambers…

Trois procès sont intentés contre Chambers et ses complices.

Le premier procès a lieu le 25 septembre 1835 et concerne le vol du télescope de Georges Holmes Parke. Chambers est déclaré non coupable.

Le deuxième procès a lieu en mars 1836. Charles Chambers et Nicolas Mathieu sont accusés du meurtre du capitaine Louis Sirvac. Ils sont déclarés non-coupables.

Le troisième procès s’ouvre le 28 mars 1837. Georges Waterworth témoigne contre Chambers et Nicolas Mathieu qui sont jugés pour introduction dans la maison de la veuve Montgomery et pour vol. Ils sont reconnus coupables et condamnés à être pendus le 10 avril. Mais coup de théâtre, la peine de Mathieu et de Chambers est commuée en exil en Australie.

Lorsqu’on consulte le Fichier des prisonniers des prisons de Québec au 19e siècle, il est écrit que Chambers a été reconnu coupable de  »timber stealing » (vol de bois). Chambers était marchand de bois. Voici la fiche de Nicolas Mathieu.

En route vers l’Australie

Le 27 mai 1837, Mathieu et Chambers s’embarquent sur le Cérès pour la Nouvelle-Galles du Sud (Australie) sous la gouverne du capitaine Squire. Il existe plusieurs versions concernant le sort des deux prisonniers. Et la destination du bateau aussi diffèrent. Certains parlent de Botany Bay, d’autres de Van Dieman (Tasmanie).

Selon Jean-Marie Lebel, (Québec 1608-2008: Chroniques d’une capitale voir Année 1837), Chambers est décédé aux Nouvelles Galles du sud, six ans après son arrivée en Australie.

Albert Jobin évoque la Galles du sud comme destination du Cérès.

Selon Louis Fréchette, Chambers devait être expédié à Botany Bay. Mais,

le chef de nos bandits [Chambers] réussit à briser ses fers et deux de plusieurs de ses co-détenus, et faillit s’emparer du navire.

Le complot échoua, et l’abominable coquin fut pendu en arrivant à Liverpool.

(Réf. Mémoires intimes, p. 99-100)

Dans Fifty years, Chiniquy s’attribue le mérite pour la commutation de la peine de mort de Chambers et Mathieu en exil en Australie. Il prétend aussi avoir rencontré un des membres du gang lors d’un séjour en Australie en 1878. (réf. Marcel Trudel, Chiniquy, p.253). A la page 312, l’homme qu’il a soi-disant sauvé lui demande

Do you remember the murderer and thief, Chambers, who was condemned to death in Quebec, in 1837, with eight of his accomplices? » asked the stranger.

Chambers a été condamné avec Mathieu. Il nous manque six personnes… Émettons des doutes quant au témoignage de Chiniquy, qui jamais ne nomme le mystérieux étranger… Chiniquy prétend que ce personnage lui a raconté que Chambers avait été pendu à Liverpool (réf), affirmation que reprendra plus tard Louis Fréchette dans ses Mémoires intimes.

Dans le Convict Index des Archives de la Nouvelle Galle du Sud, il y a trois personnes qui répondent au nom de Charles Chambers. Deux sont arrivées en 1829. Il y a un troisième Charles Chambers. Pas de date d’arrivée, mais il y a mention d’obtention d’un certificat d’émancipation. Nous n’avons pas suffisamment d’informations pour dire s’il est oui ou non le Charles Chambers que nous recherchons.

Il y a un Nicolas Mathieu dans cette base de données.

MATHIEU Nicholas |Waterloo (bateau) |1838| Numéro 46/579 |Ticket of Leave[4/4207; Reel 959]District: Yass; |Born: Canada Quebec; |Tried: Canada low Queb.

Selon ce site, le Waterloo est arrivé en Nouvelle-Galles du sud le 2 février 1838. Il est parti de Sheernerss en Angleterre le 4 novembre 1837. A titre de comparaison, lorsque Hypolite Lanctot est déporté en Australie, le voyage dure du 28 septembre 1839 au 25 février 1840. Le voyage de Lanctot dure 5 mois (sans escale en Angleterre, par contre). Louis Fréchette, dans ses mémoires, mentionne une escale en Angleterre… Dans le cas de Mathieu et de Chambers, peut-être le Cérès a-t-il fait escale en Grande-Bretagne. Ensuite, les deux individus ont peut-être été embarqués sur le Waterloo…Hypothèse à vérifier…

Le Nicholas  Mathieu du  Convict Index a obtenu un  »ticket of leave »? Un  »ticket of leave » c’est

C’était l’habitude de garder un prisonnier en exil dans un camp pour une période de 18 mois à deux ans; ils travaillaient au compte du gouvernement à des travaux publics. Les prisonniers sont ensuite  »assignés » à des particuliers, et si tout va bien, on leur accord la permission de travailler à leur compte. Ce système se nomme  »ticket of leave ».

Réf. (Lanctot, p. 57-58. )

Selon George Gale et James Le Moine McPherson, Charles Chambers a été envoyé à Van Dieman (Tasmanie).

Parmi les autres hypothèses, il y a celle où Chambers aurait été jeté à la mer lors de la traversée vers l’Angleterre. (Réf. Hare, Lafrance et Ruddell, p. 208)

Donc, pour le moment, nous croyons que Mathieu et Chambers ont quitté Québec le 27 mai 1837 et qu’ils sont probablement arrivés en Australie ou en Tasmanie après plusieurs mois en mer. Plusieurs questions restent sans réponse. Où exactement ont-ils vécu leur exil? Quand sont-ils décédés?

Dans la littérature

En 1837: François-Réal Angers, avocat, publie une brochure romancée intitulée Révélations du crime de Cambray et ses complices sur cette affaire. Chambers est ici appelé Cambray.

Micheline Cambron précise que les dialogues de l’écrit d’Angers ressemblent beaucoup aux paroles prononcées durant le procès de Chambers. (Réf).

Quelle est la part de vérité et de mensonge dans ce livre?

1844: La fille du brigand d’Eugène L’Écuyer. Dans cette version, Chambers, alias Maître Jacques, meurt noyé.

Puis un tumulte se fait entendre, et on aperçoit une foule qui se presse autour d’un cadavre. M. des Lauriers et M. D. .. en approchant de plus près reconnaissent le corps d’un noyé, c’est celui de maître Jacques.(Réf)

Dans le récit Geneviève d’Alphonse Gagnon (1885), la bande à Cambray (Chambers) fait plonger un honnête homme dans le monde du crime. (Nouvelles et récits, p. 126-162)

James McPherson Lemoine mentionne aussi que l’affaire Chambers

est devenu récemment le sujet [1872] d’un drame joué au Music hall de cette ville. (Réf.)

Conclusion

Avec le temps, les crimes de Chambers et ses acolytes ont été amplifiés. Ils font maintenant partie des légendes de la ville de Québec et de sa région. Le sort de Nicholas Mathieu et surtout de Charles Chambers reste sujet à débat. Chambers a-t-il été pendu en Angleterre ou est-il décédé en Australie? Quand est-il décédé? Plusieurs pistes sont à explorer…

La troisième partie de ce billet  se trouve ici.

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Bibliographie

Monographies

ANGERS, François-Réal. Révélations du crime de Cambray et ses complices. 1837 (1880).

CASGRAIN, René-Édouard. Histoire de la paroisse de l’Ange-Gardien. Quebec, Dussault & Proulx, imprimeurs, 1902, 390 pages.

CONSTANS, Ellen et Jean-Claude Vareille. Crime et châtiment dans le roman populaire de langue française du 19e siècle. Presses universitaires de Limoges, 1994, 426 pages.

FRECHETTE, Louis. Mémoires intimes. Montréal, Fides 1961, 200 pages.

HARE, John, Marc LAFRANCE et David-Thiery RUDDEL. Histoire de la ville de Québec 1608-1871, Boréal, Montréal, 1987, 400 pages.

JOBIN, Albert. Histoire de Québec. Québec, Institut Jean-Bosco, 1947, 366 pages.

LANCTOT, Hypolite. Souvenirs d’un patriote exilé en Australie, 1838-1845. Sillery, Septention, 1999, 222 pages.

LAVIOLETTE, Guy et Alain Gelly. Cap-Rouge 1541-1991 : 450 ans d’histoire. Cap-Rouge, Quebec, Société historique du Cap-Rouge inc., 1991, 340 pages.

LEBEL, Jean-Marie. Québec 1608-2008: Chroniques d’une capitale. Québec, Presses de l’Université Laval, 2008, 760 pages.

L’ECUYER, Eugene. La fille du brigand; roman canadien. Précédé d’une notice biographique sur l’auteur par Casimir Hébert. Montréal, Bilodeau, 1914, 148 pages.

LE MOINE, James MacPherson. L’album du touriste : archéologie, histoire, littérature, sport.Québec, Augustin Côté et cie, 1872, 394 pages.

ROY, Pierre-Georges. Les petites choses de notre histoire. Septième série. Lévis, 1919, 316 pages.

TRUDEL, Marcel. Chiniquy. Trois-Rivières, Éditions du bien public, 1955, 339 pages.

Site internet

Raymond Mathieu. [en ligne] Nicolas Mathieu [Page consultée le 28 avril 2010] n’est plus en ligne.

University of Texas Libraries, The University of Texas at Austin. [en ligne]  Perry-Castañeda Library Map Collection Historical Maps of Australia and the Pacific [Page consultée le 28 avril 2010] Adresse URL

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