Les îles du Saint-Laurent et les Paysages de la Nouvelle-France

Bibliothèque et Archives Canada a mis en ligne une vidéo intitulée ‘Les îles du Saint-Laurent’. Produite par l’Associated Screen News en 1941, on y visite l’Ile Perrot, Montréal, l’Ile d’Orléans, l’île aux Coudres et l’île Bonaventure.


Ensuite, la deuxième vidéo que je vous invite à regarder, également produite par l’Associated Screen News s’intitule ‘Les Paysages de la Nouvelle-France’. Présentée par l’Office du tourisme de la province du Québec, elle date de 1940. Parcourez Québec, le parc national des Laurentides, Chicoutimi, Péribonka, le Cap Éternité, Tadoussac, La Malbaie, et Sainte-Anne-de-Beaupré. Il y a quelques belles images de drave et on y voit des fours à pain d’antan.

Bon voyage!

Photo: Baigneurs à La Malbaie vers 1870

Photographie | Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870 | MP-1981.178

Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870

Une scène estivale que l’on doit à Livernois. Vive l’été!
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Photographies: Le Québec à l’été 1950 par Lida Moser

Photographie: Les Livernois (Québec, 1856-1974)

Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1989)

Découvrez Charlevoix et son histoire

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Images anciennes du Canada: illustrations tirées de livres rares

La route des phares du Québec

Finalement, j’ai presque réussi à respecter la trêve des confiseurs. Presque. Alors replongeons.

Aujourd’hui, nous allons parler de phares. Comme vous le savez probablement, le gouvernement Harper a désigné certains phares comme étant excédentaires. Quel sort attend ces phares?

La corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent  et l’organisme Québec maritime ont mis en ligne un site, intitulé la Route des phares, pour faire connaître les 43 phares toujours en activités/inactifs ou abandonnés du Saint-Laurent et les activités touristiques qui s’y déroulent. Allez y jeter un coup d’oeil.

On a eu la bonne idée d’utiliser Google Maps pour situer ces phares (voir carte qui suit ou cliquez sur View larger map).

Vous pourrez aussi y lire sur ce Bulletin des Amis des phares.

Et pour terminer, voici quelques illustrations et photos de phares.

Opinion Publique, 18 octobre 1877. On y retrouve les phares de l'Ile de Bellechasse et de l'Ile d'Anticosti, Pointe-des-Monts et Paspebiac.

Impression | Phare, Métis, QC, vers 1875 | MP-0000.1249.1

Phare, Métis, QC, vers 1875

Photographie | Phare de Matane, QC, vers 1915 | VIEW-8101

Phare de Matane, QC, vers 1915

Peinture | Phare de Pointe-au-Père, 1885-1889 | M999.54.27

Phare de Pointe-au-Père, 1885-1889

Peinture | Point de Monts, 1885-1889 | M999.54.25

Point de Monts, 1885-1889

Photographie | Phare et quai, Baie-Saint-Paul, QC, vers 1870 | MP-0000.1828.93

Phare et quai, Baie-Saint-Paul, QC, vers 1870

Peinture | Bicquette, 1885-1889 | M999.54.24

Bicquette, 1885-1889

Photographie | Phare, Nicolet, QC, vers 1914 | VIEW-5285

Phare, Nicolet, QC, vers 1914

Photographie | Phare de Matane, QC, vers 1914 | VIEW-5220

Phare de Matane, QC, vers 1914

Impression | Phare du cap Gaspé, comté de Gaspé, QC, vers 1910 | MP-0000.2201.2

Phare du cap Gaspé, comté de Gaspé, QC, vers 1910

Impression (photomécanique) | Phare, Cap-des-Rosiers, comté de Gaspé, QC, vers 1910 | MP-0000.1217.11

Phare, Cap-des-Rosiers, comté de Gaspé, QC, vers 1910

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Vidéos: Patrimoine et histoire des Iles de la Madeleine

Le naufrage du Lady Seaton (Iles de la Madeleine, 4 décembre 1847)

Le Métis maritime ancré au passé… de 1800 à aujourd’hui

Le phare de Métis a 100 ans

Le phare de l’Ile Verte 1936-1964

Le site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski

Pirates ou corsaires? A l’abordage sur le Saint-Laurent

 

La Collection de cartes postales anciennes Magella Bureau [1890-1963]

Grâce à la carte postale, on annonçait aux amis, aux parents que l’on allait bien, que les vacances étaient merveilleuses. La carte postale permettait aussi de faire connaître les attraits d’une région. Elle était un outil de promotion touristique auquel on pouvait ajouter une touche personnelle.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec a mis en ligne plusieurs milliers de cartes postales provenant de la Collection Magella Bureau. Cette partie de la collection porte sur les municipalités du Québec. Ces cartes ont été publiées entre 1890 et 1965. On peut voir le recto et le verso de chaque carte.

Une collection intéressante à consulter.

Quelques villes représentées dans cette collection

Pour voir les cartes, il faut cliquer sur Voir les images.

Pour voir d’autres cartes postales, utilisez Pistard.

Montréal (Ahuntsic, Mont-Royal et autres)

Québec (Vieux-Québec, Basse-ville, Maizerets, Cap-Blanc, Montcalm, Citadelle, Vieux-Limoilou)

Rimouski

Kamouraska

Rivière-du-Loup

Trois-Rivières

Lévis

Aylmer

Cap-Trinité

Tadoussac

Gaspé

Baie-Comeau

Webographie

Bibliothèque et Archives nationales du Québec. [en ligne] Branché sur notre histoire. Cartes postales. [Page consultée le 27 mai 2010] Adresse URL

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Le Québec en images

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Le cinéma au Québec au temps du muet (1896-1930)

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Les albums de rues E.-Z. Massicotte

Courir les magasins: l’évolution du commerce de détail au Québec au 20e siècle

Créer un exposition virtuelle d’images anciennes avec le site du musée McCord

Le site internet du Musée McCord offre depuis plusieurs années la possibilité de créer un album en ligne grâce à sa banque de photographies (135 000 images numérisées). Voici comment procéder.

D’abord, il faut s’inscrire (c’est gratuit).

Impression (photomécanique) | Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 | MP-0000.1083.7

Impression (photomécanique) Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier - Phototypie 8.9 x 13.6 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1083.7 © Musée McCord

Ensuite, lorsque vous trouvez une image qui vous intéresse, vous cliquez sur Sélectionner l’image.

Une fois que vous avez choisi vos images, cliquez sur Mon McCord (en haut à droite)

Dans le menu à gauche, cliquez sur Ma sélection d’images courantes.

Cliquez sur Créer un dossier.

Nommez le dossier. Choisissez si votre dossier sera public ou non. Sauvegardez.

Vous pouvez ajouter un texte pour l’introduction et la conclusion. Il vous est possible de commenter les images, les retirer, les masquer et changer leur ordre de présentation.

Impression (photomécanique) | Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 | MP-0000.1077.1

Impression (photomécanique) Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier monté sur carton - Phototypie 13.8 x 8.8 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1077.1 © Musée McCord

Pour partager (si votre dossier est public, bien entendu), vous cliquez dans Mon McCord – Mes dossiers puis sur Partager ce dossier. Cette fonction vous permet d’envoyer un email. On y retrouve le permalien (adresse permanente) attribué à votre exposition virtuelle.

Il y a plusieurs façons de visionner l’exposition virtuelle: mode circuit (carrousel), mode mosaïque, mode album-duo (c’est comme si on lisait un livre, intéressant), et animé (diaporama) La qualité des images dans le mode diaporama est un peu moins bonne. J’aurais aimé avoir la possibilité de visionner les albums en mode plein écran.

Lorsque je veux visualiser un album, je préfère afficher l’intro de l’album puis cliquer sur Outils, imprimer. Vous avez tout l’album (images et textes) sur une seule page.

Si une image de l’album vous plaît, vous pouvez l’envoyer par courriel en tant que carte postale.

Certaines photos sont accompagnées des commentaires provenant de Clefs pour l’histoire (un autre projet éducatif du McCord).

Voici trois albums que j’ai mis en ligne:

Les vacances dans le Bas-du-Fleuve vers 1900: http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269762658&Lang=2

Quais et phares du Saint-Laurent 1870-1930 : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269764675&Lang=2

Scènes de la vie rurale (comté de Beauce- Bellechasse):

http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269765894&Lang=2

Liste des dossiers/ expositions publiques hébergés par le Musée McCord.

Conclusion

Bel outil à utiliser dans le cadre d’un cours d’histoire ou pour le simple plaisir de découvrir.

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Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Au 19e et au début du 20e siècle, Cacouna était une destination populaire auprès des bourgeois montréalais désireux de s’éloigner de la ville durant l’été. Les Frothingham, des commerçants, faisaient partie du groupe. Leurs séjours à Cacouna ont laissé des traces photographiques que nous vous présentons ici.

Toutes les photographies présentées dans ce billet proviennent du site internet du Musée McCord, collection William Notman  (cliquez sur la photo pour plus de renseignements et pour voir une version agrandie). Les trois premières photos montrent la famille Frothingham en 1871 à Cacouna. La quatrième photo montre leur résidence d’été à Rivière-du-Loup. Les trois dernières photographies nous montrent  Cacouna 30 ans plus tard, soit en 1901. On y aperçoit des villégiateurs et les paysages qu’ils ont admiré.

Photographie | Missie Harriet  Frothingham avec son chien, Cacouna, QC, 1871 | N-1986.5.2.29
Photographie | Mme Frothingham et sa famille, Cacouna, QC, 1871 | I-65138
Photographie | Mme Frothingham, Cacouna, QC, 1871 | I-65135
Photographie | « Monte Shanti », résidence d'été des Frothingham à Rivière-du-Loup, QC, vers 1885 | MP-1986.5.2.46

Photographie | Plage de Cacouna, QC, 1901 | VIEW-3420.1

Photographie, diapositive sur verre | Plage à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.792
Photographie, diapositive sur verre | Promenade à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.334
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Audioguide William Wakeham

[l’audioguide n’est plus disponible au lien indiqué, 23 juillet 2011]

Cette année, on parle beaucoup de Gaspé, ville située en Gaspésie, au Québec. Il y a 475 ans, l’explorateur Jacques Cartier y plantait une croix, représentant symboliquement la prise de possession de ce territoire par le roi de France.

williamwakeham

Le Musée de la Gaspésie a mis en ligne un audioguide, l’audioguide William Wakeham, qui vous présente l’histoire de Gaspé. Deux séries de fichiers audios sont disponibles. Il y a d’abord l’audioguide en tant que tel (sous forme de circuit) et il y a des entrevues avec deux spécialistes de l’histoire de la Baie de Gaspé, Fabien Sinnett and Mario Mimeault.

L’audioguide

L’audioguide est constitué de quatorze fichiers audios -8 pistes pour le circuit et 6 pistes pour entrevues- d’une durée totale d’environ une heure trente. Une carte en format pdf accompagne l’audioguide.

La narration nous fait découvrir William Wakeham (1844-1915), citoyen émérite de Gaspé, qui fût à la fois médecin et inspecteurs des pêches. Ses fonctions l’ont fait entrer en contact avec les populations francophones, anglophones et autochtones de la région et de l’extérieur. Il a même fait un voyage en Arctique en 1897!

Voici d’autres éléments de l’histoire de la Gaspésie dont on parle dans l’audioguide: la pêche, la deuxième Guerre mondiale en Gaspésie (des Allemands ont voulu acheter l’Ile d’Anticosti!), Jacques Cartier, les Micmacs, l’héritage basque, etc…

Commentaires

J’ai été agréablement surprise. L’audioguide est très intéréssant à écouter, il vous fera faire beaucoup de découvertes concernant l’histoire de Gaspé. La musique et le bruitage sont utilisés de façon appropriée. Les entrevues avec Fabien Sinnett and Mario Mimeault ont piqué ma curiosité; j’en aurais bien pris pour une demi-heure / heure supplémentaire!

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Promotion des organismes patrimoniaux régionaux du Québec

La saison touristique estivale bat son plein au Québec. A la radio, à la télé, dans les journaux, vous entendez parler du 375e anniversaire de Trois-Rivières, les Fêtes de la Nouvelle-France de Québec, des musées de Québec et de Montréal, etc.

Ces événements/institutions muséales sont bien établis. Ils bénéficient d’une bonne organisation, d’un budget et ils se déroulent dans les grands centres. Au prix de persévérance et d’efforts, ils ont réussi à se faire connaître et à attirer des touristes de notre province et de l’extérieur du Québec. Par contre, pour ce qui est des attraits touristiques en régions, attirer les touristes est plus compliqué.

Le Québec recèle de musées, de lieux historiques et de centres d’interprétation situés en région qui sont peu/mal connus et cela se reflète sur les statistiques de fréquentation.

Dans ce billet-ci, je voudrais m’attarder aux différents moyens qu’un organisme touristique à vocation patrimoniale en région peut employer pour se faire connaître et attirer les touristes et cela, sans se ruiner.

Internet
Chaque organisme devrait avoir son site internet ou à tout le moins une page sur le web avec les informations suivantes: localisation, heures d’ouverture, prix d’entrée et un texte présentant ce qui est exposé/commémoré en ces lieux. Porter une attention particulière au graphisme et à la qualité des textes.

Lorsqu’il est trop coûteux d’avoir un site internet et une adresse personnalisé, il y a d’autres solutions. Sur certains sites internet, on retrouve des sections dédiés aux organismes patrimoniaux de la région. En voici deux exemples:
-Le cybermagazine Patrimoine des Cantons
Tourisme patrimonial du Bas-Saint-laurent
Les municipalités peuvent aussi vous réserver un espace sur leur site internet, suffit de se renseigner.

Les journaux
Contactez les hebdos régionaux, publications locales (ex. bulletin paroissial) et quotidiens régionaux pour présenter votre organisme et ses activités. Chaque quotidien et presque tous les hebdos ont une rubrique où les lecteurs peuvent s’exprimer, le courrier des lecteurs. Vous pouvez envoyer un texte qui traite d’une problématique qui touche votre organisme, remercier vos bénévoles, présenter vos activités, etc. Envoyez votre texte par courriel plutôt que par fax ou par lettre manuscrite, cela augmentera vos chances d’être publié. Rédigez des chroniques historiques comme le font plusieurs sociétés d’histoires. Certains publications en ligne pourrait aussi publier vos textes. Envoyez des communiqués!

La radio
Regardez de plus près la programmation des stations de radio locales. Il y a peut-être des émissions sur l’actualité régionale, des chroniques culturelles ou période où l’on annonces les activités à venir dans la région. Les activités de votre organisme pourraient être annoncées là.

Les médias sociaux
Twitter, Facebook, Flickr et autres médias sociaux sont aussi de bons moyens (gratuits) pour diffuser des informations sur votre organisme, recruter des bénévoles, interagir avec le public, publiciser vos événements, faire du réseautage et faire une veille informationnelle. Je verrais bien quelques organismes d’une même MRC utiliser le même compte Twitter, cela pourrait donner un nombre appréciable de gazouillis et devenir du même coup plus intéressant à suivre. Vous pouvez diffusez des photographies de vos expositions/activités via Flickr et Facebook.

Ne restez pas passif
En somme, n’attendez pas que les visiteurs viennent à vous, allez vers eux! Montrez-leur pourquoi ils devraient venir vous visiter! Suscitez le bouche-à-oreille! A vous de choisir le moyen qui vous convient le mieux, selon le budget, les ressources humaines et le temps dont vous disposez.

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Conseil international des monuments et des sites

L’ICOMOS, c’est le Conseil international des monuments et des sites (International Council on Monuments and Sites en anglais). Cette association regroupe plus de 9000 professionnels de la sauvegarde du patrimoine culturel (monuments et sites historiques, restauration, archéologie, patrimoine architectural, paysages), à travers le monde. C’est un organisme de l’Unesco.

Site internet de l’ICOMOS:  http://www.icomos.org/fr/

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Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

Le tourisme est une industrie importante au Québec. Elle génère plusieurs de millions de dollars en revenu chaque année. Québec et Montréal figurent parmi les destinations de choix de plusieurs touristes québécois et internationaux.

Qui étaient les touristes du 19e et la deuxième moitié du 20e siècle au Québec? Où allaient-ils? Où logeaient-ils? Quelles activités pratiquaient-ils en vacances? Marcel Paquette s’est penché sur le sujet en publiant  en 2005 « Villégiature et tourisme au Québec » en deux tomes. Le premier tome couvre la période 1800-1910 et l’autre 1910-1960.

L’auteur explique en introduction comment il a patiemment collectionné photos, publications de compagnies de navigation et de chemins de fer, cartes postales, jetons souvenirs et publicités ayant trait à l’histoire de la villégiature et du tourisme au Québec. Ces archives sont abondamment reproduites dans les deux tomes. Marcel Paquette a aussi analysé des articles de journaux et des publications touristiques.

source: Editions GID

source: Editions GID

Dès le 19e siècle, des Américains et des membres de la haute société canadienne passaient leurs été à Murray Bay (La Malbaie), Kamouraska, Sainte-Agathe, etc. Voyager hors de la ville était alors synonyme de prestige social, de plaisir et de santé.

Peu à peu, des promoteurs construisent des hôtels pour accommoder cette clientèle de prestige. Puis, les gens se sont mis à utiliser le train et le bateau pour se rendre au Saguenay, dans Charlevoix, au Bas-Saint-Laurent… Quelques activités touristiques sont créées après la Deuxième Guerre Mondiale pour attirer les visiteurs: carnavals et pêches de ouananiche.

Au 20e siècle, voyager au Québec devient abordable: les gens de la classe moyenne peuvent prendre le train, l’auto ou l’autobus pour se rendre dans les Laurentides, l’Estrie, la Gaspésie… Les promoteurs offrent aux touristes de pratiquer divers sports: le ski alpin, les sports nautiques, etc. L’offre d’hébergement évolue en fonction des besoins des touristes; on construit des cabines.

source: Editions GID

source: Editions GID

J’ai bien aimé lire Villégiature et tourisme au Québec. Marcel Paquette présente de façon intéressante et vivante ses découvertes. La lecture de ce livre permet d’en apprendre plus sur la façon dont on faisait du marketing à l’endroit des touristes au 19e et 20e siècle.

Villégiature et tourisme au Québec par Marcel Paquette. 2 tomes, éditions GID, 2005, 616 pages.

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