L’or de la Californie: l’épopée des Rioux de Trois-Pistoles (1849-1852)

Tout d’abord, je tiens à remercier Pierre Lavallée, Hélène Côté Gagné et Martine Côté pour m’avoir fait découvrir l’histoire de Séverin et de Martial Rioux et pour m’avoir fournit plusieurs informations, ainsi qu’une retranscription du journal des Rioux.

Contexte

24 janvier 1848, Sutter Mill’s, Californie. Le charpentier James Wilson Marshall, employé du prospère commerçant John Sutter, découvre une pépite d’or. Cette découverte est ébruitée par le New York Herald (19 août 1848) puis officialisée par le président américain James Knox Polk le 5 décembre suivant. C’est le début de la ruée vers l’or en Californie. Elle durera jusqu’en 1854.

Les nouvelles voyagent vite. Plusieurs décident de tout quitter pour atteindre l’eldorado et devenir riches.  Parmi ces aventuriers, on retrouve trois jeunes gens de Trois-Pistoles.


Il s’agit de:

Philippe Renouf, né le 14 novembre 1828 à Trois-Pistoles, fils de Philippe et de Charlotte Fournier.

Martial Rioux né le 20  mars 1818 à Trois-Pistoles, fils de Jean-Baptiste Rioux et de Séraphine Michaud.

Séverin Rioux, frère du précédent, né le 13 mars 1825 à Trois-Pistoles. Notez que leur mère, Séraphine Michaud,  est décédée le 14 mars 1825, âgée de 33 ans.

(Référence: registre des actes de la paroisse de Notre-Dame-des-Neiges, Trois-Pistoles)

Martial et Séverin ont laissé un récit de leur épopée en Californie qui a été publié entre autres dans la revue L’Estuaire Volume IV, no 2 (no 11) juin 1977.

Le voyage

Les trois jeunes pistolois sont partis en octobre 1849. Ils passent par Québec, Montréal, puis arrivent à New York. Près de la rivière Mississippi ils sont engagé pour faire de la mélasse où ils ont l’occasion de voir des esclaves. Au cours de l’hiver 1849-1850, ils travaillent sur un bateau à vapeur. Ils débarquent à Saint-Louis, Missouri.

Les frères Rioux font alors les derniers préparatifs pour la destination finale de leur périple: la Californie. Ils partent sans Philippe Renouf,  »car il trouvait le voyage trop dangereux », mais avec deux nouveaux associés (non-nommés dans le texte). Ensemble, ils gagnent Saint-Joseph, Missouri où ils achètent l’équipement manquant: deux boeufs, des vaches, deux poêles, des victuailles et des fusils.

Ils traversent ensuite le Kansas, le Nebraska et le Colorado. Les rivières et les montagnes se succèdent. Vers le 17 juin 1850, les frères Rioux traversent la rivière Platte. Ils se sont séparés de leurs deux associés, qualifiés de  »pas assez raisonnable et pas assez ménagés [sic] ».

Le 25 juin, ils arrivent à la fameuse Piste de l’Oregon.

Ils poursuivent leur route en Utah. Le 16 juillet 1850, ils arrivent à Fort Hall, Idaho.

Les frères notent:

nous avons vu un petit cimetière. Il y avait une grande croix de plantée et nous lui avons demandé qui avait marqué ce cimetière. Il nous a répondu que c’était Mgr Demers qui avait passé par là […] p.15

Les points de repères indiqués dans leur journal sont la plupart du temps les rivières qu’ils longent. Plusieurs noms sont francophones (rivière Plate, rivière Marie, rivière Port Neuf, etc) ce qui ne facilitent pas leur identification. Après Fort Hall, les frères Rioux semblent avoir emprunté la California Trail.

Plusieurs dangers se dressent sur leur route: les couleuvres, les Amérindiens hostiles, la faim, la soif, la maladie, les animaux sauvages, la nature, etc, .

Caricature: l’attirail du chercheur d’or New York : Publié par N. Currier, entre 1835 et 1856 Source: Library of Congress

Caricature: l’attirail du chercheur d’or New York : Publié par N. Currier, entre 1835 et 1856 Source: Library of Congress

Le 24 août 1850, ils traversent les montagnes Rocheuses. Trois jours plus tard, ils arrivent en Californie dans un village au nom très accueillant, Pendu (Hang Town) nommée ainsi parce qu’on y pendait les criminels.

Martial et Séverin travaillent aux mines du Nord pendant l’automne et  l’hiver 1850-1851. Les conditions de travail sont difficiles et les accidents sont nombreux.

Il arrive des grands accidents car souvent la terre abîme sur eux. Il y en a qui sont écrasés, d’autres qui ont des jambes de cassées par les roches qui se trouvent mêlées avec la terre. Les trous que l’on fait sont très dangereux pour les passants. Quand il fait noir ils tombent dans les trous, cela arrive assez souvent. Moi-même j’ai aidé à en sortir deux qui étaient tombés en revenant de veiller.

Au printemps, Séverin part pour les mines du sud de la Californie tandis que son frère continue son travail dans le nord.

La violence est omniprésente en Californie.  Par exemple, en 1849, une jeune espagnole, Juanita , surnommée Pretty Juanita, est pendue pour avoir  poignardé un jeune britannique. Martial mentionne cette histoire dans son journal.

Après 15 mois en Californie, Martial décide de retourner chez lui. Il a amassé un bon pécule: 1600,00$ Avant de partir, il donne sa tente à un dénommé Olivier Tibodeau. Il se rend à Sacramento, puis à San Francisco. De là, il embarque dans un bateau à destination de Panama. Il continue sa route à pied puis prend le bateau qui le mène à Chagrèse, golfe du Mexique. Il se rend ensuite en bateau à San Juan de Guatemala, puis à la Havane, Cuba où il arrive le 1er janvier 1852. De là, il prend le bateau pour la Nouvelle-Orléans. Dans cette ville, il loge chez un nommé Paquet.

Ensuite, il se rend à Cincinnati, Ohio. Il continue sa route à Buffalo, puis à Schenectady, Albany, Saint-Jean, Montréal, Québec et finalement, Trois-Pistoles. On ignore la date précise du retour de Martial. Peut-être à l’hiver 1852. Séverin est revenu lui aussi, probablement peu de temps après.

Ce qu’ils sont devenus

Philippe Renouf: Un Philippe Renouf né en 1828 et habitant cette paroisse apparait dans le recensement de 1851. Je n’ai pas trouvé d’actes de décès ou de mariage, c’est à suivre.

Séverin Rioux s’est marié le 29 août 1853 à Rivière-du-Loup avec Démerise Morin. Il est décédé le 2 septembre 1908

Martial Rioux s’est marié le 4 avril 1853 à Saint-André de Kamouraska avec Henriette Soucy. Il est décédé le 29 avril 1883.

Bibliographie

Wikipédia. [en ligne] Ruée vers l’or en Californie [Page consultée le 26 novembre 2010] http://fr.wikipedia.org/wiki/Ru%C3%A9e_vers_l’or_en_Californie

En complément

Van Halen Gold Rush Journey (en anglais)

Voyage en Californie et dans l’Orégon par M. De Saint-Amant, publié en 1854

Billets reliés
La ruée vers l’or: le Klondike

Une bombe nucléaire larguée dans le Saint-Laurent (St-André de Kamouraska, 10 novembre 1950)

La maison hantée de Trois-Pistoles

La légende du cheval noir de Trois-Pistoles

Photographies: Le Québec à l’été 1950 par Lida Moser

En 1950, le magazine Vogue commande à la photographe américaine Lida Moser (1920- ) une série de photos sur le Canada. Suite à sa rencontre avec Paul Gouin, conseiller culturel du premier ministre Duplessis, elle décide de parcourir le Québec. Elle sera accompagnée de trois guides : le folkloriste Luc Lacourcière, Paul Gouin et l’abbé Félix-Antoine Savard (auteur de Menaud maitre-draveur).

Pendant deux mois, ils sillonnent Québec, Charlevoix, Chaudière-Appalaches, la Gaspésie ainsi que le Bas-Saint-Laurent. De cette expédition subsiste plusieurs centaines de photos, que l’on peut voir en ligne sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (tapez Lida Moser).

Il s’agit d’un beau voyage en images où l’on aperçoit Québec (Vieux-Québec, Saint-Jean-Baptiste et Montcalm), Saint-Joseph-de-la-rive, Ile-aux-Coudres, Les Eboulements, Pointe-au-Pic, fleuve Saint-Laurent, la Malbaie, Saint-Siméon, Bic, vallée de la Matapédia, réserve indienne de Maria, Port-Daniel, Newport , Percé, Grande-Vallée, Rivière-au-Renard, Saint-Majorique, Trois-Pistoles, Saint-André, Saint-Jean-Port-Joli, Ile d’Orléans, L’Islet et Beaumont telles qu’elles étaient en 1950.

Les thèmes représentés sont multiples: les travaux de la ferme, les habitants de la ville et de la campagne, l’architecture, l’intérieur des maisons, les objets de la vie de tous les jours, les rues du Vieux-Québec, les enfants, la préparation et le transport du bois (pitoune), la pêche, les artisans (sculpture), empreinte du catholicisme sur la société de l’époque (sculpture d’ange), les églises, etc.

Adresse: http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/recherche_simple Entrez  »Lida Moser » et cochez Documents numérisés puis appuyez sur Rechercher

Bibliographie

MOSER, Lida et Roch CARRIER. Québec à l’été 1950. Libre Expression, 1982, 198 pages

Fraser Gallery [n’est plus en ligne]Lida Moser [Page consultée le 15 mai 2010)

Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne] Fonds Lida Moser. [Page consultée le 19 mai 2010) Adresse URL

Renée Larochelle [en ligne] Le Québec de Lida Moser [Page consultée le 20 mai 2010) Adresse URL

Billets reliés

Luc Lacourcière: recueillir et transmettre le patrimoine populaire

Les fêtes du tricentenaire de Québec en images

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

Créer une exposition virtuelle d’images anciennes avec le site internet du Musée McCord

La maison hantée de Trois-Pistoles

par Vicky Lapointe

A Trois-Pistoles, plus précisément à Notre-Dame-des-Neiges, les ruines d’une maison construite au 19e siècle font jaser. On chuchote qu’elle serait hantée…

La légende

On raconte que…

Cette maison fut jadis un poste de transfert de pilotes et les marins y organisaient assez souvent des beuveries, les bagarres ne manquant pas. Or, l’une d’elle tourna au tragique et un homme fut tué.

Pour cacher le crime, on enterra le cadavre dans la cave et personne n’en souffla mot. Mais l’âme de la victime depuis lors ne cessa d’exiger qu’on transporte les restes en terre bénie et on dut abandonner la maison tellement les bruits et le désordre y étaient insoutenables.

(Réf)

Les légendes nous le rappellent sans cesse,  les âmes qui n’ont point trouvé le repos en terre consacrée vont se manifester auprès des vivants jusqu’à ce qu’elles obtiennent satisfaction…

Les faits

La maison a été construite vers 1848 pour Magloire Delisle (1815-1889), pilote nouvellement installe à Trois-Pistoles. La maison, en pierre, est située sur un promontoire, permettant d’observer les navires sur le Saint-Laurent. En 1867, un cultivateur de St-Eloi, Nazaire Leclerc (1831-1907) se porte acquéreur de la maison et du terrain sur lequel elle est située, pour y pratiquer  l’agriculture. Les Leclerc en seront propriétaires jusqu’au milieu du 20e siècle. La maison est abandonnée à peu près à la même époque.

Cette maison a été citée monument historique par la municipalité en 2007.

Dans le Patrimoine du répertoire culturel du Québec, on explique que  »Ses ruines donnent naissance à une légende, inspirée d’anecdotes tirées de l’histoire du pilotage et de la présence de marins dans les environs.  » (la page en question n’est plus en ligne)

«Quand je suis allé prendre les photos sur place, j’ai senti que ce site avait une âme, une âme maléfique», raconte Pierre Lahoud, auteur de Lieux de légendes et de mystère du Québec. (Réf.)  Voilà un lieu chargé d’histoire, un lieu qui risque même de vous faire frissonner, si vous avez le courage de vous y aventurer…

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Bibliographie

Info-basques

Lieux patrimoniaux du Canada http://www.historicplaces.ca/visit-visite/affichage-display.aspx?id=12370&page=0 (n’est plus en ligne)

Répertoire du patrimoine culturel http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=111823 (n’est plus en ligne)

La légende de la maison hantée est mentionnée dans le livre Lieux de légendes et de mystères du Québec et dans Si Trois-Pistoles m’était conté et autres fariboles de Michel Leblond. On peut aussi lire cette légende, magnifiquement illustrée, à l’adresse suivante: http://www.trois-pistoles.net/legendes.php?id=3

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Billets reliés:

Légendes du Québec: une sélection de sites internet et de livres

La légende du cheval noir de Trois-Pistoles

Arhur Buies, chroniques du Bas-du-fleuve

Contes et légendes du Québec (Site internet Y paraît que)

L’Islet: entre légendes et histoire

Patrimoine, histoire et généalogie: liste des prix décernés – Première partie

Voici une liste de prix (majoritairement décernés au Québec) en matière de patrimoine, d’histoire et de généalogie. Un hyperlien vous permettra d’avoir plus de détails. Cette liste étant forcément incomplète, je vous invite à me faire part des ajouts à faire.

Dans ce billet-ci, nous nous concentrerons sur les prix qui récompensent les initiatives en matière de diffusion et de conservation du patrimoine. Le prochain billet portera sur les prix en histoire et généalogie.

PATRIMOINE

Gouvernement du Québec – monde municipal

  • Prix Gérard-Morisset et Prix Georges-Emile-Lapalme (Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec).
  • Dans le cadre des Prix du patrimoine régional Capitale-nationale et Chaudière-Appalaches, on attribue des prix aux MRC, dont celle de Bellechasse et des Etchemins ainsi que pour la ville de Québec .

Impression | Église Sainte-Marie-de-la-Beauce, Sainte-Marie-de-la-Beauce, QC | MP-0000.1080.13
Église de Ste-Marie-de-Beauce, v. 1900 @Musée McCord. Récipiendaire du prix du patrimoine de la MRC Nouvelle-Beauce dans le cadre des Prix du patrimoine régional Capitale-nationale et Chaudière-Appalaches 2009

  • Prix du patrimoine du Bas-Saint-Laurent
  • Les prix du patrimoine de la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières

Musée Marius-Barbeau de Ste-Marie de Beauce via le Monde en images. Prix MRC Robert-Cliche 2009

  • Prix du patrimoine, ville de Gatineau

Associations

  • Prix de l’Association québécoise d’interprétation du patrimoine
  • Prix APMAQ (Association des propriétaires de maisons anciennes du Québec)

La suite de ce billet est ici.

Billets reliés: 

Légendes du Québec: une sélection de sites internet et de livres

Cage de la Corriveau.jpg
« Cage de la Corriveau » par Henri Julien — Henri Julien, Album. Montréal : Beauchemin, 1916, p. 171. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.

Voici quelques sites internet et livres disponibles en ligne qui nous font connaître les légendes du Québec.

Y paraît que… site sur les légendes, à visiter!

Y paraît que… série 1 et 2

Un site qui vous en met plein la vue! On y retrouve plusieurs légendes,  dont les guérets de Rigaud, les Forges du Saint-Maurice, le père Coton, la Gougou, la maison hantée, la légende du Rocher Percé, le loup-garou, Marie-Josephte Corrivaux et bien d’autres…

TV5 Monde: légendes canadiennes

Au menu: la dame blanche, Sedna, Rose Latulippe, etc.

dameblanche

TV5 monde: les légendes canadiennes.

Les légendes de Trois-Pistoles

Sur le site Le grenier de Bibiane, on trouve plusieurs légendes comme Le Sorcier du Saguenay, La légende du Chien d’Or, Madeleine de Verchères, Le Petit Bonhomme sans tête de l’Isle-aux-Grues, etc.

Légendes, coutumes et croyances populaires au Québec [ressource électronique] / [conception : Marcel Barbier … et al.]
coutumes

Les légendes du parc du Bic

Quelques livres disponibles en ligne:

En librairie:

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Billets reliés:

Journaux québécois du 19e et 20e siècle en ligne

Mise à jour le 15 octobre 2011.

Google a numérisé une quantité importants de journaux historiques. Pour voir la liste, cliquez ici: http://news.google.ca/newspapers

 Exemple : A la radio fm de Radio-Canada : le grand feu de Rimouski

Il n’y a pas de boutons pour Twitter, Delicious ou pour envoyer par email l’article. Mais, par contre, on peut cliquer Link to article, puis cliquer sur le titre de l’article choisit et l’hyperlien de l’article choisit apparaitra. Malheureusement, beaucoup de titres n’ont pas été correctement identifiés, c’est-à-dire qu’on ne leur a pas attribué une adresse internet spécifique. Dans ce cas-là, notez plutôt l’adresse URL de l’édition que vous consultez et indiquez la page où se trouve l’article.

Les journaux du Québec disponibles
Voici une liste non-exhaustive de journaux numérisés et disponibles via Google News. J’ignore si tous les numéros publiés sont en ligne.

Journaux que l’on peut parcourir (liste des éditions publiées): la Gazette de Québec, Montreal Gazette, Morning Chronicle de Québec, Quebec Chronicle-TelegraphQuebec Telegraph, le Journal de Québec (celui du 19e siècle),  le Vindicator (Montréal), Montreal HeraldMontreal Transcript, The Quebec Spectator, The Quebec Saturday Budget, le Stanstead Journal, le Moniteur Canadien, le Courrier du Canada,  Le Devoir, La Voix Gaspésienne, etc.

La Gazette du 12 juin 1820. Impossible de faire une recherche par mot-clés dans les pages de droite qui ont été numérisées à l’horizontal. Inconfortable à consulter, risque de torticolis à moins d’avoir un Ipad.

Commentaires
Les titres des articles ne sont pas toujours correctement identifiés dans les résultats de recherche, comme ici . On dit que le nom du journal est Le Nord, mais si on regarde en haut de chaque page, c’est écrit Le Canard.

La qualité de numérisation varie (certains pages sont illisibles ou numérisées penchées), mais elle est généralement acceptable. L’OCR (reconnaissance optique des caractères) est donc de qualité variable. Si vous cherchez tel mot-clé, peut-être n’aurez vous aucun résultat, alors qu’il se retrouve des centaines de fois dans les pages numérisées…Dans ce cas-ci, repérez les journaux de la période/localité qui vous intéresse et faites une recherche numéro par numéro si possible. Pour avoir la liste des numéros numérisés, cliquez sur Browse this newspaper à côté du nom du journal. Bizarrement, plusieurs éditions d’un journal peuvent être regroupées sous la même date… Aussi, l’option Browse this newspaper n’est pas toujours disponible.

Point positif: les pages se chargent vite sur notre écran.

Imprimer ou sauvegarder ce que l’on voit à l’écran n’est pas possible, à moins de faire des captures d’écran).

Le moteur de recherche donne des résultats incomplets, car beaucoup de pages ne peuvent être traitées par OCR, donc google ne détecte pas les mots-clé qui s’y retrouvent.

Il y a de la publicité à droite de l’écran. Ces pubs changent en fonction des titres des articles sur lequel on clique. Rien de trop dérangeant.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ) met elle aussi en ligne des journaux (Sélectionnez Patrimoine québécois). Google News et la collection numérique de BANQ constituent deux sites à consulter, mais au niveau de la présentation BANQ l’emporte haut la main. Google, par contre, permet de faire des recherches par mots-clés et a numérisé certains journaux qui ne sont pas encore disponibles sur le portail de BANQ.

Billets reliés:

Le Canadian Illustrated News: images du 19e siècle

Bibliothèque numérique: Les classiques des sciences sociales

La caverne d’Ali Baba des archives numériques

Bibliothèque numérique: Notre mémoire en ligne

Revues et journaux en ligne sur l’histoire du Québec

Nos racines: pour découvrir l’histoire locale et régionale par les sources

Collection numérique de BANQ: les journaux du 19e et 20e siècle

Gallica – bibliothèque numérique

Les documents digitalisés des bibliothèques nationales francophones

La légende du cheval noir de Trois-Pistoles

Les amateurs de bières québécoises connaissent probablement la Trois Pistoles, produite par la compagnie Unibroue. Sur l’étiquette (très jolie), on voit une église et un cheval noir sous fond de ciel orageux. A quoi cela fait-il référence?

Cette image s’inspire de la légende du Cheval noir de Trois-Pistoles, une légende qui raconte la construction de l’église Notre-Dame-Des-Neiges de Trois-Pistoles. Les mauvaises langues racontent que le Diable n’était pas loin…

Je vous laisse lire la légende ici, superbement illustrée par Alexandre Girard: http://www.trois-pistoles.net/legendes.php?id=1 (Cliquez sur le livre). Vous pouvez aussi lire quatre autres légendes qui font partie de l’imaginaire de la région des Basques.

Billets reliés:

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