Les jumeaux Tremblay [1955]

Le 8 juillet 1955, l’Action catholique nous présente en première page monsieur Paul-Émile Tremblay, sa femme et 12 de leurs 14 enfants.  Ils habitent Saint-Joseph d’Alma au Lac-St-Jean. Les Tremblay vont participer au rassemblement des familles nombreuses du sanctuaire de Notre-Dame du Cap (Trois-Rivières).

L’Action catholique a publié une photo de la famille en compagnie du député Fernand Girard, père d’un comédien bien connu.

Lien corrigé – Cliquez ici pour voir la photo des Tremblay.

Madame Tremblay (dont j’ignore malheureusement le nom de jeune fille Rosa Cauchon) a donné naissance à six paires de jumeaux. Connaissez-vous des familles où il y a eu plus d’une paire de jumeaux?

Je n’ai pas à chercher bien loin pour trouver des jumeaux dans mon arbre généalogique.

Mon arrière-grand-mère a donné naissance à des jumelles en 1898 et à des jumeaux en 1913, dont ma grand-mère, que voici.

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Jean et Jeannette Lachance vers 1920, Sainte-Justine?

Un souvenir de Crimée [Trois-Rivières, 1860]

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« CanonArméeRusse1 » par Daniel Robert — Photography. Sous licence Attribution via Wikimedia Commons.

Le Canadien, 13 juillet 1860

« Trois-Rivières se trouvent [sic] maintenant en possession d’un canon russe trophée de la Crimée, qui vient de lui être expédié par le Victoria ».

On peut voir ce canon au parc de la Place d’Armes de Trois-Rivières.

Pour en savoir plus:

Plaque du canon de l’armée russe et Canon de l’armée russe (Répertoire du patrimoine culturel du Québec).

La Place d’Armes, Trois-Rivières (Journal de voyage)

Billets reliés
UN JEU DANGEREUX [QUÉBEC, ÉTÉ 1869]

UN ÉTUDIANT IROQUOIS ADMIS À L’ÉTUDE DU DROIT [TROIS-RIVIÈRES, 1886]

TROIS-RIVIÈRES EN 1685 EN 3D

AVALEUSE D’AIGUILLES [MONTRÉAL, 1864]

Un étudiant iroquois admis à l’étude du droit [Trois-Rivières, 1886]

La Minerve, 20 juillet 1886

ETUDIANT IROQUOIS

M. John W. Jocks, qui a été admis à l’étude du droit jeudi dernier à Trois-Rivières est le fils de M. John Jocks, grand chef de Caughnawaga et propriétaire des superbes carrières de cette localité. M. Jocks est le premier sauvage, à notre connaissance, qui ait été admis à l’étude du droit en cette province.

Ce jeune monsieur est doué de grands talents et parle parfaitement le français, l’anglais et inutile de le dire, aussi la langue iroquoise. Il a été admis après avoir subi un des examens les plus brillants.

M. Jocks a fait son cours au collège Sainte-Marie, Montréal.

Billets reliés

Photographie: Jacques Rousseau – Paysages et Autochtones du Nord du Québec et d’ailleurs – années 40

21 autochtones morts de faim dans les bois [Lac-St-Jean, 1907]

Des ossements retrouvés à l’Anse au Foulon [1924]

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Avaleuse d’aiguilles [Montréal, 1864]

Le Canadien, 16 mai 1864

La Minerve, 14 mai 1864

La Minerve, 14 mai 1864

CURIEUX PHENOMENE – L’Evening Telegraph, de Montréal, annonce que l’on fait voir actuellement en cette ville, à titre de curiosité une jeune femme âgée de 28 ans, du nom de Priscilla Levêque, de Maskinongé, district de Trois-Rivières, Bas-Canada, qui a, dit-on, l’habitude d’avaler des aiguilles depuis l’âge de 8 ans, non seulement avec facilité, mais sans danger apparent. On montrerait les projections formées à la gorges par des aiguilles avalées. Il paraît que depuis 20 ans cette femme en a absorbé une quantité considérable, sans en ressentir aucun inconvénient. Si le cas est véritable, comment les médecins expliqueront-ils cet étrange phénomène?

Billets reliés

Frappé par la foudre [Vaudreuil, 1831]

Un air de fin du monde [19 juin 1881]

Francis Zuell, victime d’un brutal assaut [Québec, 20 septembre 1864]

Prière d’apporter vos vêtements quand vous sortez [une chaude journée de juillet 1880 à Québec]

Louis Berthiaume (Lewis Barttrow) et la Guerre de Sécession

Freeman Mason de la Companie K, 17th Vermont Infantry tenant une photographie représentant son frère, Michael Mason, tué à Savage’s Station, Virginie, en 1862. Source: Library of Congress

Né le 19 janvier 1829 à Pointe-du-Lac (Trois-Rivières), Québec, Louis Berthiaume immigre avec sa famille au  Vermont en 1837. Le 23 septembre 1849, il épouse Julia Duplessis dite Sirois à Worcester, Mass. En 1862, il s’enrôle dans l’armée nordiste, pour une période de 10 mois. Il a participé notamment à la bataille de Gettysburg.

Pour en savoir plus sur son expérience à la guerre, consultez la page intitulée A VERMONT FRANCO-AMERICAN IN THE CIVIL WAR (anglais). Cette page, qui retrace les grandes lignes de sa vie, est aussi agrémentée de plusieurs photos.

Louis Berthiaume est décédé le 27 mai 1911 à Burlington, Vermont.

Billets reliés

Des Canadiens français ont participé à la Guerre de Sécession (1861-1865)

Fragments de l’histoire des francophones au Minnesota (19-20e siècle)

Liste des noms de lieux d’origine française aux États-Unis

Drinkwine, un billet sans alcool [New York, 1920]

Trois-Rivières brûle! 22 juin 1908

Le 22 juin 1908, le tiers de la ville de Trois-Rivières disparaît dans un incendie.

800 maisons sont rasées. 180 commerces et bureaux sont détruits. Les dommages s’élèvent à 1 500 000 $.

L’incendie fait une victime, Joseph Métivier. Un mur de pierre s’est écroulé sur lui le lendemain de l’incendie. Vous pouvez lire l’acte de sépulture ici grâce au blogue Le chercheur nomade de Gilles Cayouette.

L’église Immaculée-Conception (1710), la maison des Gouverneurs (1723), le bureau de la  Douane (1875), le bureau de poste (1875) et le marché aux denrées (1868) sont des pertes totales.

Voici ces lieux avant l’incendie de 1908: l’église Immaculée-Conception, le marché aux denréesla maison des Gouverneurs, le bureau de poste et le bureau de la douane.

Sur le site de la ville de Trois-Rivières, on peut lire un texte très complet sur la terrible  journée du 22 juin 1908. On y détaille les mesures d’urgence qui ont été mises en place suite au sinistre. On raconte aussi comment s’est déroulée la reconstruction de Trois-Rivières.

Voici quelques photographies montrant l’étendue des dégâts

Bibliographie

Bilan du siècle [en ligne]Conflagration d’envergure à Trois-Rivières [Page consultée le 22 mai 2010] Adresse URL

Ville de Trois-Rivières [en ligne] Grand incendie de Trois-Rivières, 1908 [Page consultée le 22 mai 2010] Adresse URL

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Billets reliés

Les archives du Séminaire Saint-Joseph: les archives de la Mauricie à l’honneur

Base de données sur l’histoire de la Mauricie

Portail de l’histoire de la Mauricie

Images anciennes de Trois-Rivières et d’ailleurs

Cyberenquête: la torture ou la vérité Angélique et l’incendie de Montréal de 1734

Le grand incendie de Rimouski, 6 mai 1950

Photographies de Québec (1886-1910) par Frederick C. Würtele

Frederick Würtele est un photographe amateur qui a pris plusieurs clichés de la ville de Québec entre 1886 et 1910. Retraçons d’abord les grandes lignes de sa vie pour ensuite nous pencher sur son oeuvre.

Biographie

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville - Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . - septembre 1902 Source: BANQ

Quartier Vieux-Québec-Basse-Ville – Rue Sous-le-Cap / Fred C. Würtele . – septembre 1902 Source: BANQ

Frederick Christian Würtele est né le 10 septembre 1842 à Québec. Il était l’époux d’Élizabeth Riddle (quatre enfants).

Il a reçu son diplôme de l’école militaire en 1867, puis il a obtenu le grade de capitaine des Royal Rifles en 1883. Würtele a fait carrière en tant que comptable, mais il a aussi travaillé entre 1870 et 1890 pour son frère et son père, deux marchands de quincaillerie et de fer. Il a été secrétaire-trésorier du High School of Québec en 1892 et de la Protestant Board of School Commissioners (1897-1920). Il est nommé Esquire en 1891. Entre 1877 et 1906, il a occupé presque sans interruption diverses fonctions à la Québec Literary and Historical Society (conservateur des objets et bibliothécaire). Entre 1910 et 1914, il a été secrétaire de l’Archeological Institute of America, Department of Canada, Québec Society.

Frederick Würtele est décédé à Québec le 18 mars 1920.

Un intérêt certain pour l’histoire

Historien, il a publié quelques écrits:

Il a édité Blockade of Québec in 1775-1776 by the American Revolutionists en 1905-1906.
Ses photographies

Les thèmes représentés par les photographies du Fonds Fred. C Würtele sont variés: vues d’ensemble, bateaux, l’histoire, l’architecture, aspect militaire, les églises protestantes, les paysages, l’hiver, les moulins à scie, les institutions d’enseignement,  les ponts et les portraits. (Réf. Fernand Caron, p. 18) Il a croqué sur le vif les conséquences des éboulis de septembre 1889 à Québec, de l’effondrement du pont de Québec en 1908, de la destruction de la tour Martello no3  pour l’agrandissement de l’ancien Jeffery Hale (un hôpital de Québec) en 1904,  etc.

Il a surtout photographié Québec et ses environs. Commme la écrit Fernand Caron, dans Fred C. Würtele, photogaphe ,Würtele:

photographie, à l’instar des touristes, les particularités de la ville tels le Vieux-Québec, les environs du Parlement ou bien la rue Saint-Pierre. (p.10)

Quartier Saint-Jean-Baptiste - Boulevard Saint-Cyrille Est - Tour Martello - Numéro 3 / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Saint-Jean-Baptiste – Boulevard Saint-Cyrille Est – Tour Martello – Numéro 3 / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il nous a donné de superbes vues de Québec comme cette photographie prise du toit de la Banque Union et qui montre la rue Saint-Pierre (voir photographie suivante).

Dans l’ensemble, cependant, il a tracé un remarquable tableau de la ville de Québec qu’il sentait évoluer avec inquiétude. Cette affirmation n’est pas gratuite, compte tenu des nombreuses photos de démolitions et d’immeubles qu’ils nous a léguées. (Réf. p.11, Fernand Caron)

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A Québec, il a immortalisé le Morrin College, le Collège des Jésuites, le Marché Champlain, les plaines d’Abraham, le bureau de poste (et sa célèbre plaque du Chien d’or), le Capitole, les Jardins du Gouverneur, la rue Sous-le-Cap, le Bassin Louise, le Château Frontenac, la Grande-Allée, la Terrasse Dufferin, le quartier Saint-Roch, le quartier Latin, l’Esplanade, Place d’Armes, l’Hôtel de ville, et bien plus.

Voici quelques endroits qu’il a photographié: outre Québec, il y a Chicoutimi, Ottawa, Rivière-du-Loup, l’Ile d’Orléans, Chambly, Grand-Mère, Saint-Tite, Boischatel, Trois-Rivières, Saint-Romuald, Saint-André (Lac-Saint-Jean), Lennoxville (Sherbrooke), Toronto, Ottawa, Tewkesbury, Rivière-Ouelle, Lévis, etc.

Voici d’autres photographies:

Quartier Cap-Blanc - Rue Champlain - Catastrophe / Fred C. Würtele . - septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Quartier Cap-Blanc – Rue Champlain – Catastrophe / Fred C. Würtele . – septembre 1889 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

 

Beauport - Avenue Royale / Fred C. Würtele . - octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Beauport – Avenue Royale / Fred C. Würtele . – octobre 1897 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Le fonds Fred. C. Würtele contient plus de 575 photographies et il peut être vu presqu’entièrement en ligne sur le site de BANQ. Pour voir ces photos, allez sur Pistard, entrez le mot-clé de votre choix, cliquez sur Documents numérisés et validez. Sélectionnez ensuite Fonds Fred Würtele.  Des photographies sont aussi disponibles sur cybermuse.

Conclusion

Les photographies qui sont l’oeuvre de Fred Würtele constituent un témoignage intéressant sur la ville de Québec et ses environs à l’aube du 20e siècle. Elles mettent en valeur le patrimoine bâti, religieux et maritime du Québec. Ses photographies et ses diverses fonctions montrent à quel point il avait à coeur l’histoire et le patrimoine de Québec.

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans - Camp d'entraînements de l'Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . - août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Sainte-Pétronille-de-l’Île-d’Orléans – Camp d’entraînements de l’Artillerie royale canadienne / Fred C. Würtele . – août 1904 Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliographie

CARON, Fernand. Fred C. Würtele, photogaphe.Ministère des Affaires culturelles, 1977, 276 pages.

Billes reliés

André Biéler, peintre de la ruralité québécoise (1896-1986)

Art: Québec et ses environs (1830) par James Pattison Cockburn

Québec 1608-2008: chroniques d’une capitale

L’histoire du funiculaire de Québec

Expositions virtuelles des archives de la ville de Québec

Guide de la photographie ancienne

Gérer des archives photographiques

Jeu Le temps d’une pose: le studio de photographie de William Notman en 1870

Pehr Kalm, un Suédois en Nouvelle-France (1748)

Au Québec et ailleurs, on nomme des routes, des rues, des bâtiments et des parcs en l’honneur de personnes qui ont marqué notre histoire. Cette série de billets a pour but de vous faire découvrir ces gens.

Deux lacs, un canton et un parc portent le nom de Pehr Kalm. Qui était-il?

Portrait présumé de Pehr Kalm

Né le 6 mars 1716 en Suède, Pehr Kalm avait un intérêt certain pour la botanique. Il a été l’élève du célèbre Carl von Linné, le  »père de la taxinomie moderne ». C’est à la demande de von Linné qu’il entreprend en 1748 un voyage en Amérique du Nord

afin d’y rapporter toutes semences et plantes nouvelles qui pourraient se révéler utiles pour l’agriculture et l’industrie.  » (Réf.)

Cette expédition, qui débute par Philadelphie, aux États-Unis, se poursuivra en Nouvelle-France de juin à octobre 1748.

C’est lors de ce séjour qu’il rédige un journal qui est encore aujourd’hui pour les historiens un témoignage important sur la vie au temps de la Nouvelle-France. Dans son journal, Kalm

inventorie la flore et la faune. Il observe la composition des sols, le débit et la qualité des eaux des rivières et du fleuve. Il note les us et coutumes des premiers et nouveaux habitants. (Réf)

Il note ses observations sur des sujets aussi varié que la religion, l’architecture, l’histoire, les Amérindiens, le sytème monétaire, la température, l’alimentation, l’habillement, les remèdes, l’agriculture, le commerce, les Forges du Saint-Maurice, etc. Il décrit les villes de Montréal, Trois-Rivières, mais il s’attarde longuement sur Québec.

Kalm a parcouru une longue route. Du Fort Saint-Frederic, il est passé par le Fort Saint-Jean, puis par LaPrairie, Montréal, l’Ile Saint-Hélène, Trois-Rivières, Québec, la baie Saint-Paul, Petite Rivière (Charlevoix), Saut-au-Récollet et Lachine.

Pehr Kalm est retourné en Suède en 1751 pour occuper le poste de professeur d’histoire naturelle et d’économie à l’académie d’Åbo. Le récit de son voyage en Amérique du nord paraît entre 1753 et 1761. Il est publié ent traduction française par Louis-Wilfrid Marchand en 1880 . L’ensemble de son oeuvre fait que

Kalm fut l’un des botanistes utilitaires remarquables de l’école de Linné ; un genre et 90 espèces de plantes reçurent son nom. Son livre – son apport le plus important – stimula l’histoire naturelle en Suède et mit à la portée des Européens une description exacte et élargie des conditions de vie et des mœurs existant en Amérique du Nord. Les descriptions faites par Kalm de la vie et des mœurs du Canada comptent parmi les meilleures qu’a données la littérature de voyage concernant ce pays.  (réf).

Il est décédé le 16 novembre 1779 a Turko en Finlande.

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La Nouvelle-France vers 1745

Voici quelques extraits de son journal de voyage

Les femmes en Nouvelle-France…. Pages 42-43

La différence entre les coutumes et les manières des français à Montréal et au Canada, et celles des anglais dans les colonies américaines, est la même qui existe entre ces deux nations en Europe. Ici les femmes en général sont belles; elles sont bien élevées et vertueuses, et ont un laisser-aller qui charme par son innocence même, et prévient en leur faveur. Elles s’habillent beaucoup le dimanche, mais les autres jours, elles s’occupent peu de leur toilette, sauf leur coiffure, qu’elles soignent extrêmement, ayant toujours les cheveux frisés et poudrés, ornés d’aiguilles brillantes et d’aigrettes. […] En fait d’économie domestique, elles dépassent grandement les anglaises des plantations, qui ne se gènent pas de jeter tout le fardeau du ménage sur leurs maris, tandis qu’elles se prélassent toute la journée, assises, les bras croisés. Les femmes au Canada, au contraire, sont dûres au travail et à la peine, surtout parmi le bas peuple; on les voit toujours aux champs, dans les prairies, aux étables, ne répugnant à aucune espèce d’ouvrage.

Une des premières taxes en Nouvelle-France…. Page 73

Les soldats de notre escorte, dès que nous fûmes en vue de Québec, se mirent à crier qu’ils allaient donner le baptême à tout ceux qui y venaient pour la première fois, à moins qu’ils ne se rachetassent. C’est la coutume, paraît-il, et tout le monde doit s’y soumettre; le gouverneur-général n’est pas plus exempt de ce tribut qu’un autre, lorsqu’il fait son premier voyage à Montréal. Nous ne regardâmes pas à quelques sous, et lorsque nous fûmes en face de la ville, nous nous exécutâmes volontiers, à la grande joie des pauvres rameurs, qui, avec l’obole de notre rançon, purent se remettre de leur rude labeur en se donnant quelques divertissements à Québec.

De la politesse et des bonnes manières… Page 214

Il y a une distinction à faire entre les dames canadiennes, et il ne faut pas confondre celles qui viennent de France avec les natives. Chez les premières, on trouve la politesse qui est particulière à la nation française. Quant aux secondes, il faut encore faire une distinction entre les dames de Québec et celles de Montréal. La québecquoise est une vraie dame française par l’éducation et les manières; elle a l’avantage de pouvoir causer souvent avec des personnes appartenant à la noblesse, qui viennent chaque année de France, à bord des vaisseaux du roi, passer plusieurs semaines à Québec. A Montréal, au contraire, on ne reçoit que rarement la visites d’hôtes aussi distingués. Les Français reprochent eux-mêmes aux dames de cette dernière ville d’avoir beaucoup trop de l’orgueil des Indiens, et de manquer d’éducation. Cependant, ce que j’ai dit plus haut de l’attention excessive qu’elle donne à leur coiffure s’applique à toutes les femmes du Canada.

Pour télécharger Voyage de Kalm en Amérique

http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/224281-1.pdf
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/224281-2.pdf

Bibliographie

Nichole Ouellette (Page consultée le 24 mars) Flore laurentienne [En ligne]. Adresse URL: http://www.florelaurentienne.com/flore/NotesUsages/KalmPehr.htm

Wikipédia (Page consultée le 24 mars) Pehr Kalm [En ligne]. Adresse URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pehr_Kalm

Richard A. Jarrell (Page consultée le 24 mars) Kalm, Pehr [En ligne]. Adresse URL:: http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=1981&PHPSESSID=gpia7ionlop4c93njqpsicq5s3

Billets reliés:

Pour voir en ligne des vidéos sur l’histoire et le patrimoine du Québec…

Voici une sélection de sites qui présentent des vidéos en lien avec l’histoire et le patrimoine du Québec.

A noter, certaines sites, comme celui Historia Tv, ne permettent pas aux gens à l’extérieur du Canada de visionner les vidéos présentées. Consultez aussi la section Billets reliés  à la fin de ce billet pour d’autres vidéos touchant à l’histoire du Québec.

L’Office national du Canada (ONF)

L’Office national du Canada a mis en ligne beaucoup de documentaires ces derniers mois. On y retrouve des oeuvres de Pierre Perreault, Denys Arcand, Gilles Carle et plusieurs autres.

Les archives de Radio-Canada

Un site à mettre dans vos signets! On y retrouve des émissions de la radio et de la télé de Radio-Canada remontant à aussi loin que 1927. Chaque vidéo est accompagnée d’informations qui nous permettent d’approfondir ce que l’on voit. Émissions, entrevues et reportages sont au menu. Il y a aussi une section éducative pour les professeurs. La page d’accueil nous présente une sélection de vidéos reliés à l’actualité.

SRC (Société Radio-Canada) – stations régionales

Capsules sur l’histoire de Sherbrooke: Sherbrooke Terre d’accueil et capsules sur l’histoire de Trois-Rivières: 375e anniversaire de Trois-Rivières

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Quelques vidéos ici: Extraits d’oeuvres d’Albert Tessier, Pierre Perreault, Maurice Proulx, des films muets, etc.

Le cinéma au Québec au temps du muet

Que voyait-on dans les salles de cinéma au début du 20e siècle: la réponse ici!

Billets reliés: