Photo: Baigneurs à La Malbaie vers 1870

Photographie | Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870 | MP-1981.178

Baigneurs, La Malbaie, QC, vers 1870

Une scène estivale que l’on doit à Livernois. Vive l’été!
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Créer un exposition virtuelle d’images anciennes avec le site du musée McCord

Le site internet du Musée McCord offre depuis plusieurs années la possibilité de créer un album en ligne grâce à sa banque de photographies (135 000 images numérisées). Voici comment procéder.

D’abord, il faut s’inscrire (c’est gratuit).

Impression (photomécanique) | Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 | MP-0000.1083.7

Impression (photomécanique) Rue Principale de Saint-Georges, Beauce, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier - Phototypie 8.9 x 13.6 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1083.7 © Musée McCord

Ensuite, lorsque vous trouvez une image qui vous intéresse, vous cliquez sur Sélectionner l’image.

Une fois que vous avez choisi vos images, cliquez sur Mon McCord (en haut à droite)

Dans le menu à gauche, cliquez sur Ma sélection d’images courantes.

Cliquez sur Créer un dossier.

Nommez le dossier. Choisissez si votre dossier sera public ou non. Sauvegardez.

Vous pouvez ajouter un texte pour l’introduction et la conclusion. Il vous est possible de commenter les images, les retirer, les masquer et changer leur ordre de présentation.

Impression (photomécanique) | Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 | MP-0000.1077.1

Impression (photomécanique) Sainte-Sabine-de-Bellechasse, QC, vers 1910 1905-1914, 20e siècle Encre sur papier monté sur carton - Phototypie 13.8 x 8.8 cm Don de Mr. Stanley G. Triggs MP-0000.1077.1 © Musée McCord

Pour partager (si votre dossier est public, bien entendu), vous cliquez dans Mon McCord – Mes dossiers puis sur Partager ce dossier. Cette fonction vous permet d’envoyer un email. On y retrouve le permalien (adresse permanente) attribué à votre exposition virtuelle.

Il y a plusieurs façons de visionner l’exposition virtuelle: mode circuit (carrousel), mode mosaïque, mode album-duo (c’est comme si on lisait un livre, intéressant), et animé (diaporama) La qualité des images dans le mode diaporama est un peu moins bonne. J’aurais aimé avoir la possibilité de visionner les albums en mode plein écran.

Lorsque je veux visualiser un album, je préfère afficher l’intro de l’album puis cliquer sur Outils, imprimer. Vous avez tout l’album (images et textes) sur une seule page.

Si une image de l’album vous plaît, vous pouvez l’envoyer par courriel en tant que carte postale.

Certaines photos sont accompagnées des commentaires provenant de Clefs pour l’histoire (un autre projet éducatif du McCord).

Voici trois albums que j’ai mis en ligne:

Les vacances dans le Bas-du-Fleuve vers 1900: http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269762658&Lang=2

Quais et phares du Saint-Laurent 1870-1930 : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269764675&Lang=2

Scènes de la vie rurale (comté de Beauce- Bellechasse):

http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/dossiers/user_3335_1269765894&Lang=2

Liste des dossiers/ expositions publiques hébergés par le Musée McCord.

Conclusion

Bel outil à utiliser dans le cadre d’un cours d’histoire ou pour le simple plaisir de découvrir.

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Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Au 19e et au début du 20e siècle, Cacouna était une destination populaire auprès des bourgeois montréalais désireux de s’éloigner de la ville durant l’été. Les Frothingham, des commerçants, faisaient partie du groupe. Leurs séjours à Cacouna ont laissé des traces photographiques que nous vous présentons ici.

Toutes les photographies présentées dans ce billet proviennent du site internet du Musée McCord, collection William Notman  (cliquez sur la photo pour plus de renseignements et pour voir une version agrandie). Les trois premières photos montrent la famille Frothingham en 1871 à Cacouna. La quatrième photo montre leur résidence d’été à Rivière-du-Loup. Les trois dernières photographies nous montrent  Cacouna 30 ans plus tard, soit en 1901. On y aperçoit des villégiateurs et les paysages qu’ils ont admiré.

Photographie | Missie Harriet  Frothingham avec son chien, Cacouna, QC, 1871 | N-1986.5.2.29
Photographie | Mme Frothingham et sa famille, Cacouna, QC, 1871 | I-65138
Photographie | Mme Frothingham, Cacouna, QC, 1871 | I-65135
Photographie | « Monte Shanti », résidence d'été des Frothingham à Rivière-du-Loup, QC, vers 1885 | MP-1986.5.2.46

Photographie | Plage de Cacouna, QC, 1901 | VIEW-3420.1

Photographie, diapositive sur verre | Plage à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.792
Photographie, diapositive sur verre | Promenade à Cacouna, QC, vers 1900 | MP-0000.25.334
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Arthur Buies – Chroniques du Bas-du-fleuve

La vie d’Arthur Buies (1840-1901) est digne d’un roman. Très tôt, ses parents l’abandonnent pour faire fortune en Guyane, le laissant à ses tantes, seigneuresses de Rimouski. Il est expulsé de plusieurs écoles, vit tour à tour en Guyane, en Irlande, en France puis en Italie, tente à maintes reprises de devenir avocat, pour finalement aboutir dans le journalisme. C’est par ses mots, qui ne ratent pas leur cible, qu’il marquera l’histoire du journalisme au Québec.
arthur_buies
Au cours de sa carrière, Arthur Buies a écrit plusieurs chroniques, dont certaines portant sur ce Bas-du-Fleuve qui a tant marqué sa jeunesse. Ces chroniques sont réunies Les Petites chroniques du Bas-du-Fleuve, livre publié en 2003 par les éditions Trois-Pistoles. C’est Victor-Lévy Beaulieu qui en signe la présentation. Le tout est accompagné de photographies provenant des archives du Musée du Bas-Saint-Laurent.

Arthur Buies écrit ces textes en 1871, 1872 et 1877. La région accueille alors la haute société anglophone durant l’été. Buies évoque avec nostalgie Kamouraska, où il a passé des moments heureux durant ses enfance. Il écorche par contre Cacouna, autre lieu de villégiature : « C’est la mode de s’ennuyer à Cacouna, aussi tout le monde y court’ » (p.36). Il se moque gentiment des Anglaises qui y séjourne: « Il fait déjà assez froid sans aller se geler au contact de ces pâles beautés dont les paroles tombent comme des flocons de neige » (p.39).

Buies fait un portrait élogieux de la ville de Rimouski auquel il prédit un grand avenir. Il jette par contre un regard critique sur les élections de 1872 dans le comté de Rimouski. Il évoque aussi la Pointe à l’orignal (parcelle de terre entre Saint-Denis et Rivière-Ouelle) et Rivière-du-Loup. Il vante le transport par bâteau, qui permet aux villégiateurs de séjourner près du fleuve Saint-Laurent.

Ce livre m’a fait découvrir avec plaisir le style incisif et humoristique d’Arthur Buies. Celui-ci maniait les mots avec brio. Il nous fait découvrir un peu plus l’histoire de la villégiature au Bas-Saint-Laurent ainsi que la société de l’époque.

Petites chroniques du Bas-du-Fleuve. Arthur Buies, 2003, Editions Trois-Pistoles, 170 pages

Pour en savoir plus:
Article Arthur Buies sur Wikipédia

Dossier sur Arthur Buies, Encyclopédie de l’agora

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Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

Le tourisme est une industrie importante au Québec. Elle génère plusieurs de millions de dollars en revenu chaque année. Québec et Montréal figurent parmi les destinations de choix de plusieurs touristes québécois et internationaux.

Qui étaient les touristes du 19e et la deuxième moitié du 20e siècle au Québec? Où allaient-ils? Où logeaient-ils? Quelles activités pratiquaient-ils en vacances? Marcel Paquette s’est penché sur le sujet en publiant  en 2005 « Villégiature et tourisme au Québec » en deux tomes. Le premier tome couvre la période 1800-1910 et l’autre 1910-1960.

L’auteur explique en introduction comment il a patiemment collectionné photos, publications de compagnies de navigation et de chemins de fer, cartes postales, jetons souvenirs et publicités ayant trait à l’histoire de la villégiature et du tourisme au Québec. Ces archives sont abondamment reproduites dans les deux tomes. Marcel Paquette a aussi analysé des articles de journaux et des publications touristiques.

source: Editions GID

source: Editions GID

Dès le 19e siècle, des Américains et des membres de la haute société canadienne passaient leurs été à Murray Bay (La Malbaie), Kamouraska, Sainte-Agathe, etc. Voyager hors de la ville était alors synonyme de prestige social, de plaisir et de santé.

Peu à peu, des promoteurs construisent des hôtels pour accommoder cette clientèle de prestige. Puis, les gens se sont mis à utiliser le train et le bateau pour se rendre au Saguenay, dans Charlevoix, au Bas-Saint-Laurent… Quelques activités touristiques sont créées après la Deuxième Guerre Mondiale pour attirer les visiteurs: carnavals et pêches de ouananiche.

Au 20e siècle, voyager au Québec devient abordable: les gens de la classe moyenne peuvent prendre le train, l’auto ou l’autobus pour se rendre dans les Laurentides, l’Estrie, la Gaspésie… Les promoteurs offrent aux touristes de pratiquer divers sports: le ski alpin, les sports nautiques, etc. L’offre d’hébergement évolue en fonction des besoins des touristes; on construit des cabines.

source: Editions GID

source: Editions GID

J’ai bien aimé lire Villégiature et tourisme au Québec. Marcel Paquette présente de façon intéressante et vivante ses découvertes. La lecture de ce livre permet d’en apprendre plus sur la façon dont on faisait du marketing à l’endroit des touristes au 19e et 20e siècle.

Villégiature et tourisme au Québec par Marcel Paquette. 2 tomes, éditions GID, 2005, 616 pages.

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Nos étés, l’esprit des vacances dans le bas du fleuve

La télésérie Nos étés a été suivie par un grand nombre de téléspectacteurs québécois durant quatre saisons. Elle raconte l’histoire des familles Belzile et Desrochers, qui seront liées par le destin pendant plus d’un siècle. L’histoire débute lorsque John Desrochers, un riche montréalais, fait construire la villa des Salines, une résidence que lui et sa famille n’habiteront que l’été. Les Belzile sont des habitants de l’endroit qui veillent à la bonne marche et à l’entretien de la villa.

Un livre en complément de la série a été publié. Il s’agit de Nos étés, l’esprit des vacances dans le bas du fleuve. On y apprend que que le Bas-Saint-Laurent, au début du 20e siècle, a été un lieu de vacances de prédilection pour les membres de la haute société montréalaise. Les célèbres familles Molson, Allan, Reford et autres voyageurs de marque passaient leurs étés à Kamouraska, Rimouski, Notre-Dame-du-Portage, Rivière-du-Loup, Cacouna, Métis, Bic, Rimouski et Sainte-Luce. L’auteur aborde divers aspects de la vie des vacanciers de l’époque, comme la mode, les transports, l’hébergement, la vie quotidienne, les habitants, les loisirs et les Amérindiens.

Plusieurs photos accompagnent le texte. Certaines sont tirées de la série télé, d’autre proviennent des archives du Musée du Bas-Saint-Laurent, de Bibliothèques et archives nationales du Québec (BANQ) et du Musée McCord. La qualité de reproduction de ces photos d’archives est excellente.

Editions du Trécarré

source: Editions du Trécarré

Ce livre constitue une agréable lecture. Le sujet est bien vulgarisé. Je m’attendais à un livre faisant la publicité de Nos étés, or on a ici un ouvrage sérieux et bien documenté sur la villégiature au Bas-Saint-Laurent au 20e siècle. Il complète bien la série télé.

Nos étés, l’esprit des vacances dans le bas du fleuve par Sébastien Brodeur-Girard. Éditions Trécarré, Montréal, 2006, 160 pages.

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