Dans la Patrie du 9 août 1906, on lit l’histoire d’un homme pris la main dans le sac.
PROTECTION DE LA MORALE
UN JEUNE HOMME ENVOYE EN PRISON POUR AVOIR VENDU DES PHOTOGRAPHIES INDÉCENTES
Le juge Choquet a condamné cet avant-midi, Oscar Boyer, barbier de la rue St Jacques, à trois mois de prison pour avoir eu en sa possession et vendu des photographies indécentes.
L’accusé à prétendu que ces images avaient été laissées chez lui par un tiers, et que le jour où il était censé les avoir vendues, il était à Dorval. Le tribunal a trouvé très ingénieuse l’histoire inventée par le prisonnier, mais comme elle est tout à fait contraire au rapport des deux officiers chargés de police chargés de faire le rapport, et corroboré par un troisième agent de police, il en est venu à la conclusion que Royer était coupable.
Billets reliés
Conduite sacrilège [Québec, 30 octobre 1885]
Sarah Bernhardt suscite la colère du clergé [Québec, 4 et 5 décembre 1905]
Un enfant abandonné [Québec, 27 février 1864]
Hier matin, une femme de mauvaise vie… [Québec, 25 février 1864]
la police du temps serait bien scandalisé s’il voyait ce qui circule aujourd’hui ..
J’aimeJ’aime
Oh que oui! Ils seraient traumatisés. A l’époque, un petit bout de peau était assez pour crier au scandale.
J’aimeJ’aime