Bibliothèque et Archives Canada a mis en ligne la base de de données Soldats de la Première Guerre mondiale – CEC.
Cette base est un outil de recherche pour accéder aux dossiers de services des 600 000 soldats, infirmières et aumôniers enrôlés dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC) pendant la Première Guerre mondiale.
Le moteur de recherche permet de faire une recherche par nom, prénom ou par matricule. Cochez l’option Dossiers numérisés pour voir les dossier disponibles en ligne. Eventuellement, tous les dossiers seront numérisés et mis en ligne.
Pour chaque résultat apparait le rang, la date de naissance et le no de référence du dossier de l’individu.
Exemple de dossier partiellement disponible en ligne
Joseph Ernest Lapointe (mon arrière-grand-oncle)
matricule no: 919840
Recto et verso du document (formulaire d’attestation).
Pour en savoir plus sur son expérience à la guerre, je vous invite à consulter le site de Jacques Mercier.
Exemple de dossier entièrement mis en ligne
Joseph Alphonse Fontaine
Cliquez ici. (79 pages, format pdf).
On y retrouve divers documents, (formulaire d’enrôlement, histoire médicale, démobilisation, etc).
Billets reliés
Québec après les bombardements de 1759 par Richard Short
La grande tueuse – la grippe espagnole de 1918-1919 au Québec
Entre les lignes: témoignages de la Première Guerre mondiale
Journal du siège de Québec (1759)
1759: Du sentier de la guerre aux plaines d’Abraham
Malcolm Fraser, de soldat écossais à seigneur canadien 1733-1815
La Prison des Plaines d’Abraham
La Côte-du-Sud à l’heure de la Conquête
La mémoire spoliée. Les archives des Français, butin de guerre nazi puis soviétique
J’ai parcourru tous les documents auxquel on réfère dans la page. J’imagine un peu la douleur des parents qui ont reçu le sinistre avis annoncant le décès de leur fils. Le Dominion-of-Canada envoyait alors ses avis In-english-only ce qui venait ajouter le mépris à la détresse que ressentait les parents du fond de leur village de Bellechasse. On oublie trop facilement aujourd’hui qu’une telle situation d’uniliguisme « dominional » a perduré jusqu’à la fin des années 50 où le réveil nationaliste a pris vie, dans ce terreau fertile.
J’aimeJ’aime
Oui, ce devait être douloureux d’apprendre le décès d’un enfant.
Je n’ai appris que récemment, grâce au blogue de Jacques Mercier, le fait que quelqu’un de notre famille était mort à la guerre. Pour ce qui est de la deuxième Guerre, à ma connaissance, personne de ma famille n’y est allé.
J’aimeJ’aime