Villages disparus du Québec (deuxième partie)

Ce billet a pour but de présenter quelques villages québécois disparus. Nous expliquerons brièvement ce qui a mené à leur disparition et ce qui en subsiste aujourd’hui.

Première partie de ce billet

Les opérations Dignité 1970-1972, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie

Au début des années 1960, l’Est du Québec, une région relativement défavorisée, est sous la loupe du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ), un organisme qui regroupe de nombreux spécialistes désireux de scruter et d’améliorer l’économie de la région. L’une de leurs propositions consiste à fermer carrément certains villages que l’on considère sous-développés et d’inciter leur population à s’établir dans des HLM des centres urbains comme Matane et Rimouski. (source: http://www.uqar.ca/uqar-info/0609/OperationsDignite.asp n’est plus en ligne)

96 villages et communautés non organisés du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie étaient menacés d’être rayés de la carte. 64 400 personnes devaient être déplacées. (Réf).

Comment en est-on arrivé là?

Ces régions étaient en décroissance. Il y avait exode de la population. Les lots étaient souvent impropres à l’agriculture ou bien leur rendement était insuffisant pour vivre décemment.  L’accès à l’éducation et aux services de santé était difficile. Les ressources forestières étaient épuisées et les emplois se faisaient rares.

Trois curés, soit Jean-Marc Gendron (Esprit-Saint), Charles Banville (Sainte-Paule) et Gilles Roy (Les Méchins) organisèrent la résistance. Ce mouvement s’appela les Opérations dignités et il y eu trois phases.

  • Opérations Dignité I à Sainte-Paule en 1970
  • Opérations Dignité II à Esprit-Saint en 1971
  • Opérations Dignité III à Les Méchins en 1972

Des villages furent quand même fermés.  Disparurent donc:

  • Saint-Paulin Dalibaire
  • Saint-Nil
  • Saint-Thomas de Cherbourg
  • Saint-Jean de Brébeuf
  • Sacré-Cœur des Landes
  • Saint-Octave-de-l’Avenir
  • Saint-Louis-de-Gonzague
  • Rang IV-Les Méchins
  • Sainte-Bernadette-de-Pellegrin
  • Saint-Charles-Garnier-de-Pabos-Nord
  • Saint-Edmond-de-Pabos
  • Saint-Gabriel-de-Rameau

Cet épisode traumatisant de l’histoire de l’est du Québec n’a pas sombré dans l’oubli. Par exemple, la Société de généalogie et d’histoire de Matane a recueilli les témoignages des délocalisés. L’historien gaspésien Jean-Marie Thibeault et la MRC du Rocher-Percé ont aussi un projet pour recueillir de la documentation sur les villages disparus. En 2009 a été ouvert le Centre de mise en valeur des Opérations Dignité situé à Esprit-Saint.

Sur cette carte de 1954 de la pointe de la Gaspésie, on voit certains des villages qui ont été délocalisés comme Saint-Paulin Dalibaire et Saint-Octave-de-lAvenir

Bibliographie

Témoignage d’un délocalisé (revue Histoire Québec, vol. 1. No.1. Juin 1995)

Site internet consacré à l’histoire de Saint-Nil: http://www3.sympatico.ca/gaetan_bernier/Saint-Nil/Cantons.Tessier.St-Denis/index.htm

Cinéma

C’est nous, c’est chez nous, réalisé par Marcel Carrière (1972)

Les smattes, réalité par Jean-Claude Labrecque, 1972. (extrait)

Le Grand Dérangement de Saint-Paulin Dallibaire, réalisé par Jean-Claude  Labrecque (2004)

Bibliographie

HARDY, Thérèse. Mémoires d’une délocalisée. Éditions Parti Pris, Montréal, 1975, 90 pages.

UQAR info. L’UQAR contribue à un centre d’archives sur la ruralité, Page consultée le 21 avril 2011 [n’est plus en ligne].

Gilles Boileau, Réflexion sur les villages du Québec, revue Histoire Québec, Janvier 1999, vol. 4. no 2.

Le magazine Gaspésie a consacré un numéro spéciale aux Opérations Dignité en 2010.

Saint-Ignace-du-Lac, Lanaudière

Voici où était situé Saint-Ignace

Saint-Ignace-du-Lac fut fondé en 1904. Les colons y menaient une vie tranquille et travaillaient d’arrache-pied pour leur subsistance. Cela dura jusqu’en 1931:

À la même période, des compagnies de pâtes et papiers de la Mauricie réclamaient de plus en plus de l’énergie hydroélectrique. La Shawinigan Water & Power Company projeta donc de construire des réservoirs artificiels, afin de stabiliser les eaux des rivières Saint-Maurice et Matawin. (Réf)

On construisit un barrage pour créer le réservoir Taureau. Le village de Saint-Ignace fut donc englouti. Quelques vestiges, au fond de l’eau, témoignent de son existence.

Bibliographie

Histoires oubliées, Saint-Ignace-du-Lac, site consulté le 21 avril 2011.

Gagnon, Côte-Nord

La ville de Gagnon fut fondée en 1960. C’était une ville minière qui se développa grâce à l’extraction du fer par la Quebec-Cartier Mining. La ville ferma en 1984 suite à la baisse du prix du minerai de fer. On rasa presque toute la ville.

Voici à quoi ressemblait Gagnon en 1962-1963.

Bibliographie

Archives de Radio-Canada. Il y a trois reportages sur Gagnon, dont celui-ci.

En 2007, on a aussi même fermé le village de Aylmer Sound, sur la Côte-Nord.

Conclusion

Les considérations économiques et des catastrophes ont fait disparaître des villages au Québec. Les gens sont partis, de leur plein gré ou pas, pour survivre. Heureusement, ces dernières années, on a redécouvert l’histoire de certains de ces villages. Des sites se sont vu attribuer un statut par le gouvernement du Québec, reconnaissant ainsi leur valeur historique. D’autres ont été mis en valeur et sont devenus des sites touristiques. Des documentaires ont été tournés et des articles écrits. N’oublions pas ces villes et villages.

Billets reliés

Première partie de ce billet

Les villes fantômes

Le phare de Métis a 100 ans

Les chroniques d’histoire locale et régionale dans les journaux québécois

Archives audiovisuelles en ligne: la collection Mémoires vives [Est du Québec]

Archives audiovisuelles en ligne: la collection Mémoires vives [Est du Québec]

Mémoires vives est un projet de l’organisme Paraloeil de Rimouski visant à sauvegarder et à faire connaître le patrimoine audiovisuel de l’est du  Québec.

La première étape du projet était d’amasser des  films amateurs tournés en Côte-nord, Gaspésie-Ile-de-la-Madeleine et au Bas-Saint-Laurent. Ces films, souvent tournés dans des formats qui ne sont plus utilisés de nos jours, ont ensuite été numérisés. Ils sont maintenant en ligne à cette adresse:  http://www.paraloeil.com/memoires-vives/

Vous y verrez entre autres des images du

En ligne! Le Progrès du Golfe 1904-1970 Journal du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie

Bibliothèque et Archives nationales du Québec continue son excellent travail de numérisation du patrimoine en mettant en ligne le journal Le Progrès du Golfe, publié à Rimouski entre 1904 et 1970.

Les numéros  peuvent être consultés en cliquant ici.

Vous pourrez ainsi lire comment on a rapporté certaines des nouvelles les plus marquantes de l’histoire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, dont le naufrage de l’Empress of Ireland en 1914) et l‘incendie de Rimouski de 1950.

Bonne lecture!

Billets reliés
Le grand incendie de Rimouski, 6 mai 1950

Nouveau site internet sur le tourisme patrimonial au Bas-Saint-Laurent

La tragédie de l’Empress of Ireland, 29 mai 1914, d’après les journaux de l’époque

Patrimoine horticole: Les Jardins de Métis

Audioguide William Wakeham (Gaspé)

Le phare de Métis a 100 ans

Sainte-Flavie: histoire et circuit patrimonial

Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec
Ressource: Les bases de données en ligne de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ)

Collection numérique de BANQ: les journaux du 19e et 20e siècle

Patrimoine horticole: Les Jardins de Métis

Photographie | Mme Robert Reford, Montréal, QC, 1897 | II-119618

Mme Robert Reford (Mary Elsie Stephen Meighen,), Montréal, QC, 1897 Wm. Notman & Son 1897, 19e siècle

Les réputés Jardins de Métis sont situés à Grand-Métis, Bas-Saint-Laurent. Ils ont été créés par Elsie Reford, née Mary Elsie Stephen Meighe (1872-1976), épouse de Robert Reford (mariage en 1894). C’est en 1926, suite à des problèmes de santé, qu’elle commence à aménager son camp de pêche en jardin. Les jardins seront ouverts au public dès 1962. Les Jardins de Métis ont été désigné lieu du patrimoine national du Canada en 1995.

Justement, il y a présentement une exposition sur le patrimoine horticole intitulée Les jardins oubliés, 1860-1960 : une exposition de photographies qui fait découvrir le patrimoine horticole du Québec. Elle est présentée au Centre d’archives du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine jusqu’au 12 décembre 2010.

On peut visiter virtuellement les jardins en cliquant ici.

Pour plus d’informations sur Elsie Reford

A lire:  Les Belles de Métis d’Alexander Reford et
Les jardins de Métis Le paradis d’Elsie Reford qu’Allie a blogué ici

***

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Histoire de New Richmond

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Histoire de la villégiature et du tourisme au Québec

Maison du Docteur-Joseph-Frenette (Causapscal)

Culture et patrimoine du Témiscouata (Bas-Saint-Laurent)

Le Métis maritime ancré au passé… de 1800 à aujourd’hui

Photographies: Les vacances à Cacouna, Bas-Saint-Laurent, 1871-1901

Patrimoine et culture de Notre-Dame-du-Portage

Nouveau site internet sur le tourisme patrimonial au Bas-Saint-Laurent

Photographies: Le Québec à l’été 1950 par Lida Moser

En 1950, le magazine Vogue commande à la photographe américaine Lida Moser (1920- ) une série de photos sur le Canada. Suite à sa rencontre avec Paul Gouin, conseiller culturel du premier ministre Duplessis, elle décide de parcourir le Québec. Elle sera accompagnée de trois guides : le folkloriste Luc Lacourcière, Paul Gouin et l’abbé Félix-Antoine Savard (auteur de Menaud maitre-draveur).

Pendant deux mois, ils sillonnent Québec, Charlevoix, Chaudière-Appalaches, la Gaspésie ainsi que le Bas-Saint-Laurent. De cette expédition subsiste plusieurs centaines de photos, que l’on peut voir en ligne sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (tapez Lida Moser).

Il s’agit d’un beau voyage en images où l’on aperçoit Québec (Vieux-Québec, Saint-Jean-Baptiste et Montcalm), Saint-Joseph-de-la-rive, Ile-aux-Coudres, Les Eboulements, Pointe-au-Pic, fleuve Saint-Laurent, la Malbaie, Saint-Siméon, Bic, vallée de la Matapédia, réserve indienne de Maria, Port-Daniel, Newport , Percé, Grande-Vallée, Rivière-au-Renard, Saint-Majorique, Trois-Pistoles, Saint-André, Saint-Jean-Port-Joli, Ile d’Orléans, L’Islet et Beaumont telles qu’elles étaient en 1950.

Les thèmes représentés sont multiples: les travaux de la ferme, les habitants de la ville et de la campagne, l’architecture, l’intérieur des maisons, les objets de la vie de tous les jours, les rues du Vieux-Québec, les enfants, la préparation et le transport du bois (pitoune), la pêche, les artisans (sculpture), empreinte du catholicisme sur la société de l’époque (sculpture d’ange), les églises, etc.

Adresse: http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/recherche_simple Entrez  »Lida Moser » et cochez Documents numérisés puis appuyez sur Rechercher

Bibliographie

MOSER, Lida et Roch CARRIER. Québec à l’été 1950. Libre Expression, 1982, 198 pages

Fraser Gallery [n’est plus en ligne]Lida Moser [Page consultée le 15 mai 2010)

Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne] Fonds Lida Moser. [Page consultée le 19 mai 2010) Adresse URL

Renée Larochelle [en ligne] Le Québec de Lida Moser [Page consultée le 20 mai 2010) Adresse URL

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Luc Lacourcière: recueillir et transmettre le patrimoine populaire

Les fêtes du tricentenaire de Québec en images

Pour l’amour des livres (photographies anciennes)

Créer une exposition virtuelle d’images anciennes avec le site internet du Musée McCord

Le livre Lieux de légendes et de mystère du Québec

De mystérieuses marques dans une roche à Saint-Lazare et l’on parle de griffe du diable. Un rocher à la forme humaine à Shawinigan et voilà la légende du rocher de Grand-Mère. Au Québec, certains lieux, à cause de caractéristiques particulières, originales et intrigantes, ont donné naissances à des légendes.

Découvrir des lieux et des légendes

Le livre Lieux de légendes et de mystère du Québec nous fait découvrir quelques-uns de ces endroits. Il a été écrit par Henri Dorion, géographe, en collaboration avec Pierre Lahoud (photographie) et Anik Dorion-Coupal (illustrations). 33 lieux ont été retenus. Chaque chapitre raconte une légende, explique les particularités géographiques du lieu associé, les indications pour s’y rendre et les attraits des environs. On fait le lien avec des légendes semblables, au Québec et ailleurs. Un cd de 10 chansons, inspirés par ces légendes, accompagne l’ouvrage.

Commentaires

Ce livre nous permet de faire le tour du Québec, en légendes et en paysages. Plusieurs régions du Québec sont visitées: Bas-Saint-Laurent, Estrie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue, Gaspésie, Iles-de-la-Madeleine, Chaudière-Appalaches, Charlevoix, Mauricie, Outaouais, Côte-Nord et la Capitale-Nationale.

Les légendes de ce livre mettent en scène une panoplie de personnages colorés, comme le Diable, des géants, des monstres, des amoureux éplorés, des fantômes, des animaux, une maison hantée et bien plus. Mais c’est la nature, ses montagnes, ses rochers et ses lacs qui est la vraie vedette de cet ouvrage. Plusieurs légendes sont d’origine amérindienne.

L’origine de ces légendes est expliquée, dans la mesure du possible, de façon scientifique. Ainsi, on apprend comment une roche ou une montagne peuvent avoir une apparence qui peut nous sembler humaine. Par exemple, la griffe du Diable de St-Lazare évoque l’empreinte d’une patte griffue (appartenant au diable?) mais il s’agit en fait des stries glacières.

Ces histoires vous permettront d’en savoir plus sur l’origine des noms de ces lieux.

L’auteur adopte parfois un style humoristique qui se prête bien à l’ouvrage. L’exposition des <> de l’existence du monstre du Lac Memphrémagog m’a bien fait sourire.

Les photographies et les illustrations (à l’aquarelle) de cet ouvrage sont magnifiques.

L’ajout de nombreuses cartes géographiques est une très bonne idée.

Notons que ce livre ne contient pas de bibliographie.

En somme, un ouvrage qui vous fera faire de belles découvertes et qui sait, vous donnera envie d’aller faire un peu de tourisme. Il y a pleins de lieux de légendes et de mystères qui attendent votre visite….

Quelques légendes racontées dans ce livre.

Il était une fois… la Création du Bic, l’Église du Diable à Havre-Aubert, la Descente des femmes de Sainte-Rose du nord, la Maison hantée de Trois-Pistoles, la Noyée de Charlevoix, la Dame blanche de Montmorency, le Gisant de Grande-Vallée, la Forêt enchantée de Ville-Marie, le Pin solitaire de Sherbrooke, la Passe du Manitou de Mingan, le Sorcier Nipissingue de Rawdon, Kabir Kouba, le grand serpent de Wendake, les Méchins, la Marmite du géant de Beaupré, les Revenants de Saint-Octave, etc

Lieux de légende et de mystères du Québec par Henri Dorion, Éditions de l’Homme, Montréal, 2009, 266 pages.

Note: **** étoiles sur 5

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Audioguide William Wakeham

[l’audioguide n’est plus disponible au lien indiqué, 23 juillet 2011]

Cette année, on parle beaucoup de Gaspé, ville située en Gaspésie, au Québec. Il y a 475 ans, l’explorateur Jacques Cartier y plantait une croix, représentant symboliquement la prise de possession de ce territoire par le roi de France.

williamwakeham

Le Musée de la Gaspésie a mis en ligne un audioguide, l’audioguide William Wakeham, qui vous présente l’histoire de Gaspé. Deux séries de fichiers audios sont disponibles. Il y a d’abord l’audioguide en tant que tel (sous forme de circuit) et il y a des entrevues avec deux spécialistes de l’histoire de la Baie de Gaspé, Fabien Sinnett and Mario Mimeault.

L’audioguide

L’audioguide est constitué de quatorze fichiers audios -8 pistes pour le circuit et 6 pistes pour entrevues- d’une durée totale d’environ une heure trente. Une carte en format pdf accompagne l’audioguide.

La narration nous fait découvrir William Wakeham (1844-1915), citoyen émérite de Gaspé, qui fût à la fois médecin et inspecteurs des pêches. Ses fonctions l’ont fait entrer en contact avec les populations francophones, anglophones et autochtones de la région et de l’extérieur. Il a même fait un voyage en Arctique en 1897!

Voici d’autres éléments de l’histoire de la Gaspésie dont on parle dans l’audioguide: la pêche, la deuxième Guerre mondiale en Gaspésie (des Allemands ont voulu acheter l’Ile d’Anticosti!), Jacques Cartier, les Micmacs, l’héritage basque, etc…

Commentaires

J’ai été agréablement surprise. L’audioguide est très intéréssant à écouter, il vous fera faire beaucoup de découvertes concernant l’histoire de Gaspé. La musique et le bruitage sont utilisés de façon appropriée. Les entrevues avec Fabien Sinnett and Mario Mimeault ont piqué ma curiosité; j’en aurais bien pris pour une demi-heure / heure supplémentaire!

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Le phare de Métis a 100 ans

La Gaspésie est réputée pour ses phares qui, pendant des années, ont guidé les voyageurs. Un de ces phares est le phare de Métis à Métis-sur-Mer, construit en 1909. Il est demeuré en fonction jusqu’en 1971. Il est maintenant la propriété d’un particulier et n’est pas accessible au public.

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Or, l’organisme Heritage Lower St. Lawrence/Héritage Bas-Saint-Laurent nous permet d’admirer ce phare sous plusieurs angles avec le site internet Phare de Métis.

Le site est en construction, mais déjà, on peut y lire des textes sur l’histoire du phare et surtout, on peut visiter virtuellement le phare. Le phare n’est pas ouvert au public mais avec ce panorama 360 degrés, c’est comme vous y étiez. La vue est magnifique et l’image est de grande qualité. Vous pouvez choisir parmi plusieurs points de vue. On peut zoomer l’image sans que la qualité de la photo n’en soit affectée. En plus, il y a des vidéos qui donnent des explications supplémentaires (cliquez sur la flèche qui pointe vers la droite). Je crois que c’est le panorama 360 degrés le plus élaboré et le mieux conçu que j’ai eu l’occasion de voir.

Un panorama 360 degrés est une belle manière de faire visiter un lieu qui ne peut être accessible au public. Quelle bonne idée!

Adresse: http://www.pharedemetis.ca/francais/

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Maison du Docteur-Joseph-Frenette

Le docteur Joseph Frenette fût le premier médecin résident à Causapscal. Il a pratiqué pendant près de 60 ans, dès 1905. Sa maison, la maison du Docteur-Joseph-Frenette, est maintenant un lieu patrimonial. On y recrée la vie d’un médecin de campagne à travers des objets ayant appartenu au docteur  Frenette.joseph_frenette1

Le site internet donne des informations sur la profession de médecin de campagne. On peut aussi voir un avant-goût, en photos, des objets exposés.

http://www.maisondrjosephfrenette.ca/

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Histoire de New Richmond

New Richmond est une ville située en Gaspésie, près du Nouveau-Brunswick. L’historien Yves Hébert a écrit le livre New Richmond, Une histoire d’entente et de cordialité, qui retrace les 150 ans de la municipalité.

Editions GID

Editions GID

Ce livre met en évidences les origines mixtes de la municipalité. Ce sont des Écossais, des Français, des Canadiens-Français, des Micmacs, des Loyalistes et des Irlandais qui ont développé New Richmond. Un beau mélange!

Le livre s’attarde aussi à la vie religieuse de New Richmond et à ce qui a caractérisé son économie au fil des années (pêche, forêt, agriculture). Le thèmes des infrastructures, de la vie municipale, de la culture, des loisirs sont aussi abordés.

New Richmond a accueilli des visiteurs de marques, le temps d’un ou plusieurs étés, comme Lord Stanley, celui à qui ont doit la Coupe Stanley.

L’ouvrage contient plusieurs photos ainsi que de nombreux extraits de témoignages sur l’histoire de New Richmond.

New Richmond, Une histoire d’entente et de cordialité. Yves Hébert, Éditions GID, 2005, 255 pages.

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